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HEU

On fes appelfe encpre

l'Iu;"oxi"lts,

paree

qu'oo les

meCure fur

I'f~ulteur;

&

aflrO>tomi'f"",

paree que les

Allrooomes S en C«vem . Elles cha.n¡¡cnt de nom Coivaot

la man,ere dom les dilterente$ n""ons les comprenr • .Les

h'''''1

aflro~umi9~es

Coor des

h",re¡

égale' que l'on

compte

depul~ l~lId.

daus la

Cu.te

cootinue d(:S vingt-qua–

tre

heur~s.

AIlll!

qua~d ~n

a(lrooo",e dir qu'il a fait relle

obC<rvaucJO tel Jour a dlx-neuf

hu"es,

cela

(¡~nifie

tel

Jour

a

(ept

heures

du foir.

.

o

H e/tres

b~bylonieones

foor des

h"'Y<I

6gales,

q1,\C

Pon

eommence a compter depu.s le lever du ColeH.

He"yes

ell!op~eo.~es

fonr des

hCl!rel

é¡:alcs que I'on

cO.mp.e depws m¡nUl.r

JuCqu'~

midi,

&

depuis midi juCqu'¡l

mmlllt.

Heures

Juda¡'qucs, planéraires Oll apliques, [om

)~

dOlli–

,¿ieme part.e du jour & de la nuir, ,Gomme ce n'el1 qu'au

tems des ,équinoxes que le jour arrificiel eO é,¡al " la

nuit , ce n'ell aum ql,le dans ce

t~ms

que les

h;"res

du

Jour & de la nuir Com égales e¡¡tre elles . Elles

~u~men­

lem ou diminuem d3m rous les autres rem, de I'année .

On les appelle

h, ,,re;

m,tilfuCl

OU

¡" d,,!,!ues,

parce que

les aoc.ens

&

les

J

uifs s'eo Com I"rvis,

&

que ceS dcr–

Aiers s't:n

lerVellt

encQre , a

,m·oie9

qu~

les

"rUteS

00

les appelle 3Um

h,eures planltaiu/,

~

cauCe q\)e le.

I\.~ro­

lugues p;étendellt que chaquc

h",,,

e.1 dominéc par uoe

nUl¡velle planeUe;

&

que le jour

re~oit

COTl nom de

celle qui domine

:1

la prelT) ere

hcure,

comme la lune

au lundi, Mars au mardi,

&<.

Par exemple,

te

Jour du

[oleil, c'eIl-i-di,c lé dimallche, la prem'e,'e

heur<

que

I'on compre al¡ lever du fule.l,

d~

altribuée au Coleil lui.

11l~01", ~

en prel1d le 0010 ; la Cuivame preod q,lui de

Venus, la tuiv.nte de

M~reu,~,

enCuite de la IUIlC, de

/ J

up,ter

1

de Safl!rt¡e

&

de Mars,

d'Q~

jI arrive que le

Jour CUlvant la premiere

heNre

al! lever du Cnleil tombe

fur

l'l"ure

de la lune; 1.'1- premiere du j\1ur d'a¡¡res tO']1-

be Cur

l'he""

de Mars,

&

ain" de Cuite juCqu'a la

fin

de la 1I!'ll¡¡i/le.

.

Les

7,.1II·es

italiques Conl des

hmres

égales, que 1'011

con¡me¡lee

~

comprer depuis le eoucher du foleil .

limrel

i¡¡!lgales , c'e(l

'I:¡

<lou7riem~

partie du jOl¡r, &

• um

Ifl

dou,? e",c partie de

h

nuir. l,'oblíqui.é de la

fphere les reod plus ou Ijloins ioégáles en d.fférons tems;

&

elles ne convienoent avee les

he"y.,

égales cOlJlme

les

he1!res

judaiques" qu'atl tcms des .!!quinoxes.

pres les

d~tíllirious

que nous vc:toos de doqncr des

difler9.i~es'

h<llru,

iI

di

IreS -

facile de les réduire les

unes aux

aur.es

, &-oous l1e croyons pas qu'qn plus graod

dérail loir

Ilécelr~ire

Cur ce Cujer.

VOJe:(.

la

Chronolo/{ie

de W"lf,

<bap.' j .

d!oi¡

c~t

."iel\, el! ixtrait en

part.~:

Harrtl

15

ChaMberl.

(G)

00

cqnno)t

l'h"fT<

lur la terre fenn!: pªr

I\,

1T!0yen

oles pcoqnles

&

des rnomres.

011

peut le Cervir ell mer

pour le meme oblet, 'du Cecopd de ces inllrumens, le

premier

~tant

rujet

*'

trop de

d6rang~mens

par le DlOU–

vemenr \ju vai!leau, Mais fauce de; mQntres, on pet¡t

trouver

~iCémeot l'~ef<re

par UII

c~lcul

for! limpie. Con–

noillant la latitude dll' lieu ou I'on

en

(VO)'<z

:¡"ATl–

Tun¡¡,),

& ladécli";lilon du Cpleil

(Voya.

P É.CL.NAI–

SON), 'on ob.erve la

h~uteuc

du Cqleil

~

l'heure

qu'on

cherche, & par la

trigonori1é~rie

Cph6riqu<l,

0\1

cqnclut

aiíéml!m'

l'

he"re

qu'

iI

ea.

Voya. l. traiel de N I/viga,;

tio"

de

M.

nougu~r;

p.

l¡62.

e:t

f1fiv.

04

VOl'S

trqu'!'c–

re~

un p11ls gralld détail tur ce fUJer.

(U)

HEURE~,

(Tblologie. )

lib~oiñe

ccrlaioes prieres que

l'on fait

a.ns

l'égliÜ:

d~ns

de;l rems réglés, commc

m~tiDes, laudes,

VeprC¡,

&<.

f/oy,~

MATINE&.

Les petires

hé"yes

rom prime', rieree, Cexle

~

noqe ,

On

le~

appelle ainft

a

cauCe qu 'elles d,\ivel1t ctrc réci–

téeS :.

C~r¡

..illes

he"res,

Cl1ivant

!es

regl~s

Il¡

canon~

pre–

Ccrit~

par l'EstiCe,

~¡¡ l(hon~eur de~ l11yll~(;S

qu• .om

o!ré accomptis

~

ces

bwre{-la.

'Ces

he"ru

s appello.eot

aureefois le coues,

crtrfru

Le

P.

Mablllon a fa.t

un~

di/renation

~ur ·c~

he"res,

qu'il a

inrilul~e

d. C"y[tl

Gal–

'icaNO.

La

prernieré c9110itutioo. !lui Ce Iro.,\ve 10llc.han\ Pqblh

galion des

h"wes,

ea

le vlUgt quarneme arucle du ca–

pitulair~

qt¡'tidton 0)1 i\iron,

év~que

de 13a!le.'I com–

menccmem du ix. liec\e,

fi~

p'0ur

Ces

cures.

1I

pone

que les pre"es

n~

mal1queron¡ JarIl'iis

au~

heure{

C<l110-

niales, ni du jour ni

d~

1\\

Duit.

~es

prieres des 'quar3nte

h.ellres ·

Cpor des pric:res pu–

bliques & eóminuelles que l'oQ fait pef\dant teo.s JOurs

devant l\,

Caínt

Saeremem, p0';1r implorer le

~ecou.rs

du

cíel daos

d~s

oceaftons importames . On

~

COlO pendam

ces lrolS jqufS que le Cai¡¡t Sacrement Coir

e~poCé

qua–

rante

bt,!reJ,

c1cfi-i-difc

!reiz~

\>u

qu~to.rtC; ~lIr"

cha–

q\le

~01\I :

HUE

H.r:URl.S,

(JI'Iylhol.)

en grec :'.',

filies

de Ju?irer

&.

de Thémis, Celoo I-leliode, qui en comp.e trois, Euno–

mie, D icé,

&

Irene. c'eíl-"' dire, le bon ordre, la JU–

lllee, & la paix. ApparemlT!ent que ccue fiaioo lilloi–

fi oit que I'ufaue bieo fair des

he"yes

reglécs , entretlem

les lois, la lu!líee, & la concorde.

Homere nomme !es

h."YeJ

les portieres du ciel,

&

nous décri.t .inn

1~IIrS

f«maioos; " Le toin des porles

" du

cid

efi

cOInmis aUI

hUIr-eJ;

elles veillent depuí) le

" commencemem des tems • la garde du pabis de Ju–

" pirer; & 10rCqu'iI f.1Ut ouvrir ou fermer ces portes d'é–

" temelle durée,

ell~s

écarrent. ou rapprochent fans pei–

" De

le

nuage tfpais qui

leur

fere

dt! barriere n'

Le poere erend par le cie', eetle grande région de

l'eCpace étl¡ér.é, que les CaiC"os Cemblenr gouverner; el–

les

ouvr~nt

le

ci~l,

quaod elles dimpem les

nua.~es;

&

eljes le ferment, 10rCque les exhalaiCoos de la ¡erre Ce

condeoCem en nu.ées, & nous c;lcheUt

1;1

vae dI! Coleil

«

des .Ores.

L a

M

yrhologie

gr~qu!!

oe reconnut d'abord que le5

t¡ois

h~llre.s.

dont nous

aVOI1S

donné les noms

~

paree:

qu'il n'y aYoir que trois Caif<ms, le primems , I'éré,

&

I'hiver, e¡¡Cuite quand on leur ajodeo l'alllonDe & le 101-

ilice d'hiver, ou

Ca

partie la plus (roide, la Myrhologi«

créa deux nOJlvelles

h"'YeJ,

qu'e)le appella

Carpo

&

Thalatte,

&

~lIe

les é.ablir pour veill.r aux fntilS

&

aUI neu,,; entin, qual1d les <;irecs 113rtagerent le jour,.n

douze pardes égaks, les POeteS I1)Qltipliercm

le

nom–

bre d.s

heura

¡Urqll'. douzo, tOures au C.rvice de Ju–

plrer, & les nommerent

1<1

do"z; f'!'IfYS

oées gardieo–

nes

de~

barrieres du cíel, pour ks Quvrir & les fermer

a- Ieur I;ré;

ils

leur commirem aum le Coin d!! ramener

Adonis de l' i\ chéron,

&

le rendre •

V

énus .

Les meme,- poctes don¡¡crenc eocore alU

he"rcs,

l'in–

tendance de t'éducalÍon de

J

unon; & dans ql¡elques Oa–

tues de cen!, déclre, on repréfeme les

heur.,

au·delfous

de Ca ttte.

Elles éroienl reconpues pour ges

~ivinirés

dans

lo

vil~

le d'

A

theoes,

o~

elles avoient IIn Ic •.nple

b~ri

en leur

hooneur par

Amphi~}~o.

L es Athé.IICIIS, Celon i\rhé.

née, leur offroient

d~s

Cacritices, daos lerquels ils fai•

Coieor l¡ouillir 1'1 viandc au líeu de la rorir; ils adreC–

Coiem des

v",u~

a

ces dédles, & les priüient de leur

dor¡ner une chaleur moderée, atin qu'a"cc le CecoulS des

pluies,

le~

fruits de. la terre vinllpur pl,us gOl¡cement

;l

marurit~

.

bes modemes .epréCemem ordiuaireme'1t I<s

heurts

aeaompagnées

d~

Thérnis Codtenant

d~s

caJraos ou des

horloges.

~e

mor

ll.',

delignoir ar¡aiennemem chez les Grecs

les CafCons; enC\li¡e, apres I'invemion des cadrans Cola.–

res, le

m~me

rerme Ce prit aum PQur ligf}ifier la meCu–

re du ¡ems quc nqus nornmon$

he"re. Voyez

H~URE,

~DHJdREUX,

liEUREI:,JSE, IiEUREUSE:

M E

N

T

(

GYümmaire, Morale.

~

Ge mOl v,enl év.–

dem-menr

d'

hmy

dom

ket/r<

en 1origine. De-I:l ces

aqcienqe~ t!xpreffi~ns,

ti.'a bonne heqre

1

ti

~4

mqJ'

~t!ure;

car nos peres qui n'avo.eot pour roUte ph.loCoph.e q'll'

!luel'!.qes préjugé$

d~s

nations plus 3I1eienr¡es , admet–

loient des

he",,!

fav orables & funertes.

On pot¡rroit, en voyant qu.e le

~Qnh~I<Y

n'étoir autre–

fois qu'une

hwre far, ,,a/,,

fa.. e

plu~

d ho'Jneur aux ao.

oiens qu'fis ne méri.ont, & conelure cje-Ia qu'ils regar–

doiem le

bonheur

commc une elloCe palfagere, telle qu'

elle eO en effet.

Ce qu'on appelle

bonhwr,

~O

une

id~.

abOraire, com–

poCée de

quelqll~

idées d.e plailir; car qqi n'a qu't¡n

momenr de plailir n'dl po'qt un homm<

heMeux;

de

méme qu'no momeut de douleur ne fal[ PQiqr

Ull

hom–

me

malheureJt,,".

Le phlilir e(l plus rapide que

I~

bOll–

heur,

&

l~

bunheur

pl4S palfager que

la

f eliát!.

~lIand

on dir

ie

fui$

be1lrnl~

d::lOS

ce momel'l[, on abuCe du

rIlor,

&

eela

'1"

veur ¡lire ql1e

l

ai d" plai/ir:

quaod on

a

des plªilirs un peu

ré~éré~,

Clll

peur

d~ns

<¡elte erpace

de rems Ce

dir~

heure"x;

quand ce bonheur dure ?o

~eli

plus, c'eO u

1

érat de félicité; on

~a

quelquefo.s

b.en

loin d'.!rre

heuy",x

dans la prQfpé...ré , commc

un

ma–

lad~

dégoll.ré

{le mange rien d'un grand fellin préparé

pour IUI .

.

L 'aoo'en a<jage

on

11'

doi,

nppcller

perj¡"111e heuy"o<

"va;'t

f~ '

",.,·t,

Cemble

roule~

fur de, bien f'lIlX princi–

pes' on diroir

p~r

cetll, ma..me qu

JIl

ne devrOlr le

no.ri

d'h",re"x,

qu" uo homme qui le (erojt conaam–

menr depuís

fa

nai(fance juCqu'a ra der{liere heure. Cet–

re Cérie aomiouelle de momens agréables eO Impotlible

par la conOitution de nos organes, par eclle des élé–

meru¡

d,e

'lui nous dépcndom,

p~r ccll~

des homme.

dont