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HET

HE EROUSIE

S,Hetn-Jj,,(

.m.pl.

H,p .

lul.)

ell

k

110m

eI'une

fcae

d.....

r'cn. , "iicjplc.

d'

:\é–

l

,lit

~

de

Coa

110m

Al""". V'>e:.

:\

1 T /

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MOl

cft gtec

t

wmpoCt

de

''T'~'"

••

Ir~ ~

&

.,.ha..

f··jI"..• ·

.

. . .

11

fal

dooné

~

ca

hc!rillques,

p:lrC~

qo'/Is d!fo,enl,

1100

pu

que le

FiI,

de n/cu lr'il d'oRe fubllancc

(an–

bbblc

i

celle do Pere, commc quc1ques

Ari~ns

qu'ou

oommo r( poor cel1

H,mo,ollfi~.,,, H(jm.í~,.fi, .

mar.

qu'il

llOil d'une 2wre (Ubn10c:e que luí.

V')e~

lO.

I

t.

S

~

él

H

o " o I o

~

II! •

D,S.

7r111'.'"

(G)

H

E'T

I eH,

r.

m.

( /iijl.

,,,It.

BOl"• . )

c(pcce de

ra–

ve

ou

de

oav~

d' .... mérique,

00

",e,oe qQi a co"iron

1In

pil '" demi de 100gut'Ur, '" qui en grolfe camme

J~,

dcus poing'; elle

dI

rocr bonne

i

mlnger,

.sr

on la

s-egardc

comme légeremem lanrive.

HE

1"'

M

A

N N,

r.

m.

( H,jl. ",.J.)

dignilé qui en

Pologoe répond

¡

eelle de

grand

géoé.11 de la cooroo–

l/e; '"

daos l'l,Jkraioe, c'en le

e~cf

des coCaques, il en

..alrll de

I'~mpire

rofficn.

HE

T

RE,

¡"llll,

C.

m.

(Bgt.)

¡(enre de piaore

:i

ileor

~rroodic

'" compoCéc de pluticurs ér,umnc qui

Úlrrent d'oo caUce f3Í1 eo forme de doche.

L~

cm'

bryon oailfem (ur

m~me

ubre CéP2rélOem d'l tleurs,

&.

devieonem d"" ruin dur$

&

poimus , qui s'ouyrcnr

p:ar la poiole eu quarre

P2rti~

&

qui renfermeul ordi–

nliremenl dcux Cemenees

i

trois c61es. T ourll<forJ,

7'1ft.

,..i

heá.

f/'yt~

P

L " N TE .

H.

T Il E,

f.

m.

(Hift.

'11['.

B.ta

".)

le

hitr~

en UII .

,.~nd

arbre, qoi fe !rou"e communémcnI dlus les fo·

T~rs

des c\imar lempérés de l' Europe.

11

groffil, s'é–

leve , "c!leod plus promplemeor, '" founlil plus de bc-is

qu'aucun , ulre

~rbre;

il prelld une rige droire, donr la

t~le

fe garoir de bClllICOUp de branches: cer arbre: fe

f~ir

dininguer par foo

~corce

qui en Ulfe, uoie '" d'une

co ulcur

eendr~c

forr e1aire; en glo<!ral, il plail 3 la voe

p3r la grande vivacilé qui I'annonce de 1010. Sus feuil–

les

OVII<:$ de midiocrc grandeur '" d'uDe verdure bril–

lallle Cnor placécs all<mali"cmcO! (ur les braochcs . Le

"'Ir.

donne IU prinrelns des eeurs múles ou chalons d..

figure ronde, qUI paroilTeO! en meme I<ml qoe les feuil.

le .

Lc frulr qui " ienr

Cépar~ment

ell renfermé dan. une

"fpece de brou qui en hérilfé de piquans ,

ji

s'y rrauve

ordinalremenr deux gnioes qui Cqm oblongues '" lrian–

gal ire ; on doone

iI

ce frui, le oOm de

fai",.

Le brou,

qui lul Cerl d'enyeloppc, s'ouvre au mojs d'Oélobrc,

&

I

ilfe lomber le fruil; c'en I'lnnoncc de Ca

mQlurit~ .

Cel .,bre, par Ca nature

&

(00 Ulililé, Ce mer au

nombre de eeux <¡ui Ilenoent le p'emier raog parmi les

arbres foreniers

i

ji

el)

vrai

qu'~

plufieurs

~g~rd¡

il en

jllf~rieur

au

ch~ne,

nu chhaigllier

&

a

l'orme qul OO!

gc!oérale{llem plus d'utilité; meis le

hiu~

contideré plr

le volume de

Con

bois, par la célérilé de Coo acc:roiC–

{emem,

&

par

la

médiocrirc! du rerrcin 001 il proCpcre,

peur enllor en parallele avee

d~s

arbres plus recommao–

dables.

Cee

~rbre

en tres·propre

it

former un bois, lorfque la

forme du fol

&

la qu,lilé du lerroin ne pérmelrenr pas

~u eh~ne

d'y dominer . Le

h'tr< Ce

plair daos le' lie<lx

frolds Cur le pencham

&

au Commcr des mOnlagncs;

il

fe conrence d'nn cerrein peu

Cubn.nt;

el;

iI

vienl bien dan

les lerres crélac<!cs,

&

rn~mc

d31ls le Caple

&

le grai ,

10rfqu'iI y •

110

eco

d'humidilé; il réuffir Cur-loul dans

les lerres grncres '" "r!lilleuCes, lorfque le C"ble y domi–

ne. Ses (lchtes 00 s'enfoncem pas

ti

pror"ondelllclIl que

celles du eh!'lIe, mais daos les terrcifls dOllr 011 viem de

parler, elles parviennenr o .. celles du

ch~ne

ne pour–

r<llenr pénérrer. Le

h¿'irc

cr.illl la lrop grande hunndiré ,

iI

Ce reluCe aux lerres fortes ou mar<!eageuCes ,

&

~

eel–

les qui Cont rrop (uperficlellcs.

On éleve le

hit"

en

(~mnot

la faine.

JI

faul qu'elle

lombe

d'clle-m~me

pour

~lr.

en parfaile maruriré; ce

qui . rrive dans le curanl dU mois d'Oélobre: comrne

il

feroic difficile

&

COUlCUX de la faire r.malfer graio

:i

grain, on ralfemble

&

on enlc"e avee les deux maios

10Ul

ce

q\li Cl' crouye (ous les

hitrn,

graines, fouilles

&

envelorpeJ, que I'on mel dans des Caes; cnfnile on VaO–

/le le

l,l!ll ,

¡le

quand la

f~ille

en bien ncr¡oyée, on la

I'acr•• 1'(!prel\Ve de I'cau dans un baquel, dont on re–

Jelle les I\rai'ls que lenr défcéluotilé f;Iil furnager . On

peul femer la faifle depuis le mois d'O.;tobre jufqu'3 ce–

lui de F ó",ier \.plutOI 00 s'y prcnd, mieuÍ elle leye:

ji

en \'fal qu'cn l' hlmm, il

Y

a

des rifques

a

courir : les

rars,

le~

(ouris, les mulols,

&

10US le in[caes qui

vi–

"enr fou la terre en COllt trcs·a,-iJcs: 'en lorte qoe dans

le onuée 001 ces .nimaux Curaboodelll, ils délrui(eor

prefque tout le femis . Dans ce cas, 00 doir prendre le

parri de eoofernr la fuine pendanr I'hiver

daq~

d\l (,b1e

ro",.

VIU.

HET

qo'il

(al!

10000OU. · lenir ("" 1M

ur I'cm .: her

tk

germcr:

cct

:1

soccm:nr ¡i r;>:r fo/e. , ocon>

n: nr ;

Il

faine

en

Ic:HIIl

Je"',

.u

ur

.1

fcoill.. fcm mles

'~n­

Hloppe de (00 aDUnd ; li qo:ulI! o feme, l• .¡ern· -

ti

o élOil faile. 1", ¡;crmc:t o; Com

ti

lobles lIon ,

R –

ncro:enr roucbés

Co

s tene

l.ul

de,ainl

d',

pni

ur

fe rel 'er

&

poulfer dchon Icor envcloppe.

00

oc peol

Cerner la

~e

que d3n

o terteÍo Ic!ger le 1lfa co tivé

poor qo"1 pullfe úvoriCer Is forrie d

envdoppcs doru

00 ,·ien. de rler. QU3nd 00 veul Cemer uu grand

O D-

100, ti le ,erre o

3

él" cultivé

de

loogae maio poor rap–

purta du rain, 00

J

Cera

f'Ne un

Ccul 13bourl

e a

11

chorrue; enluHe 00

fc

mera 1 h ioe,

m~me

."ce

le Ca–

ble

Ii

elle y

3

c!l/! m2!ée; pois , eo ) f.iCaOl paffi:r

la

herCe , elle fe !rouvera (uffifammelll COlerete. Si le

Ccm;

:1

élé fail

~prcs

I'hiver, les graiu

leveronr eo moio

d'UIl moi$: les gelécs de primcms ne lui C3uC. ot mneun

dommage .

Les

planrs feroor bieo

pea

de pro;:r\: le

premierc:s anuc!es;

jls

feroot foibles , braoehus , r:lflsun ;

il F.todra le cooper aprc. la qU1lricme aonée pour ks

tDrcifier

&

leur F.tirc preodre une rige.

D e 100$ les ubres de nos for':,s, le

hhre

en celui ·

donr

la

rr:lOfplaotllion

ell

moios de rccrourcc

l

(oil que

I'on

~ellille

reg3rnir un graod camon de bois, ou

en

lb r.

mer

UD

mc!diocre, on

S

aviCe (OO"COI de faire 3rr2cher

de Jcuoes plonr dans

Ic!s

for~r$ ,

le de lés faire pl.nrer

d3ns les pl.ces que I'on vcUI mellre Ln bois; c'ell 110

bieo mauyai, parti • preudre : il n'y aUla gu..e 1Il0ill' de

dcr3v~nt3gc

a

fe Cervir de ¡eunes

pl.ms

venus eo pep;'

/liere. 00 fui. ordinairemelll ces plaOlarions dans un le-–

rdn' ioculle, aprcs n'avoir fair ereufer que de forr pe¡;",

lrous; la rranfplanmrion Ce fuit forr oégligem:-ncnl , 10Ut

péril. Si 1'011 ,·cu. prendre de plus grandes précaurions

pour le. ereox '" l. cullure, la dépenfe

rera

immenf.;

enca re le

Cucc~s

Cera-l-iI furt iocerraio. Quoi qu'i1 en

foil, fi I'on

\I~'Ur

rifquer celle putiql1e, les pl30rs d'en–

viron deux pié. dc hauleur Conr les plp' proprcs

:1

!rso–

Cporter : cellJ qui fone plus pelits n'onr p3S .n"h

de

ra–

cines.

11

faU! bien Ce !larder de lrop

r~lI1!llcher

ni de 1:1

[etC

n: de§" racincs; on doit s'cn lenir

~

coupc:r le pivot.

:\ millcr la

p~rire

cimc,

&

~

chieoller les branches.

Quoique le

b{tre

Coil

un grand

&

bel arbre d'une

forme régullere

<!<

d'un arpeél all"éable, Qn n'ell }-ail nul

u(age pour I'oroemenr des Jardios; e'ell IIn 3tbr" eom–

mun, un arbre igooble, on le mépriCe. Cependanr il

y

a des lcrreins qui

Ce

refufene

i

la charmille, '" 001 le

hitrt

formeroit ¡es plus belles le les plus haules palicra–

des: c'el! (Ur-lol1t

1

ce dernier IICage qu'on pourroil l'ap.

pliquer avec le plus de fucces . Ces palilfades brire", les

veors le rc!linenr

iI

leur impétuofir¿ mieuI

'lu'~ueun

au–

tre arbre; il De faul pas

Ic~

lIIi11er en élé. Le

hlu,

F.tit

be~lIcoup

d'ombre, q\li en ouilible

:i

rour ce qui crnir

delfolls:

fes

reoilles donnc!es en "erd

~u

b¿lail lui tb or

une bonne noorriture; quand elles fom Ceches on en

pell. faire des paillalfes,

&

10rCqll'cllcs Conr 3 demi pOllr–

ries, elles foOl proprcs

a

engraicrer les lerres .

Le bois du

hitr'

en d'une grande ulililé; mai, on ne

le F.tir fer"lr qu" de porils u(ages , qui, :\ la vérire!,

s'éreodcnr

a

lIue infinil.! de cho(es . N o

ehupenu.rs

ne

s'eu Cerveut p3S; il ell crop callam, rr"p {ujel

:i

la v<r–

moulure. Cepcndant les AUlllois, qui p3r la rarelé du

bois, COIII

obli~6

de faire ufi\gc de rollt, rrouycne mó–

r ell d'employcr le

hétr,

:\

de gros ou yrages.

EeoutQn~

Ellis , a\lleur anglois, qui a

donn~

en 1138, Cur la cul–

lure des ..bres foreniers, un lraicé forc ped., 11l3is qui

comionr beaucoup de fail ; .. L e poi. d,\

bitre,

dir eer

.. aUlellr, clt propre

3

faire des membrures

&

des plan–

" ches donl on peur former d.s p3rquels,

plal1eher~

de

" grcnirrs,

&

(,uro d.s boiferics; ('aubie. de ce bois

di

" cellli de rous les arbres q ui dure

le

moins, '" oti le,

" vers fOil! le pllll ¡(raud

dQmm.gc:

iI

f31\1

ablolumem

" I'enlev<r aYam d'employer co bois , qui Cans eda ,

C~

" lourmomeroir POOd30l plufleurs années . Mais ti on

" veul rendre les planches

&

les membrures de bonne

" qualilé,

I1

faut les jCller dans l'03u irnmédiaremcnr

"

~prcs

leur Cciagc ,

&

les y lailfer pendllnr qualre ou

.. cin'!. moi . Plus les planches Conl minees , muins le

.. ver les 3luque.

Si

I'on youloir empl"y.r le

,,/Ir<

" dans les b:llimells ,

il

faudroir Coulenir

3

rrois piés

...u-delfu de cerre des gro(Jes pieLes de ce bois , faire

" du reu par-d. crous avec des cope,ul

&

du fJgol3,¡e

.. JUCqU'3 ce quo les pieces

~ienr

prls une <?ouleur ooire

,. &

une erot1,e;

ji

f. ut plonger euCuite les exrrémirés

,. des piece, dans de la poix fondne,

~

les emplo yer

., daos les érages élevés. Au lieu de eouper ctr arbre

en hi ver, comme cela Ce pratique ordinairemenr, iI

., funr I'abatlre dans le plus graud élé,

&

dans la for–

ce de

111

Ceve . Par cxpériences f3ilCS,

le¡

arbres COl-

V

2

"

pés