HIE
Le mot
hit/yoti,!,,,
el!: auffi en¡ployé pour rynonyme
de
f"doYiji,!'u
(r~mede)
¡
ailJI¡ o.u
I)~
dQlt pas
le
con–
fondre avec cclUl
hydro;If¡II<,
qUl lignifie la meme cho-
fe
qu'hydrfJgog"e,
-
.
Hldroti'!."e
vient du grec
.'it/s#t,
fudor:
au líeu qu'hy–
d~ouque
vleot d'Ot/.,
a'lu4
.
Cet~c
obCervatior¡
ea
né,eC–
falre ponr la leanre de. ouyrages des andeos.
H/E,
f.
f.
(Hydr. )
en un blllot de ti"is employé
a
enfoncer des
pi~ux
en
te,cre;
Qn
l'~leve
aycc
'un
englO
par
le
m oyen d un mouht}et, pour le lai[[er enfuite tomo
bar Cur le pilotis . Q'ea auffi l'ioarut1let}t que les paveúrs
app'ellent
de,"oifel/e.
Yoyez
I'artiel.
DEMOt ~ELL¡;;.
(K)
H
1
¡t/8
~
E.,
f.
m.
(lJ.tan.
)
c~en
l'eCpece de
f~reat¡
q~e
les Botat1llJ"es l}omll)em
~btllllI)
fa»;bHC1tf
h"milif,
f<lmbucuf
herb9<e4.
Elle en plus petite que le fureau
eOIllmu.!). iluquel elle ' re[[emble 'd'áilleurs a tam d'é–
gard
§,
I!j: ·par fa ·figure,
&
'par~fes
vertus . .
1\1.
Geolfroy
a
dq!)!)é .de.
ce~t~
plante l!0e der,riptiot} parfaité, qu'!1
faut traniérlre ICI.
'
' L''/¡iéble
s'éleve d'orginaire 3 la hauteur d'une cou–
dée
&
demie ; raremem . ' i:inq piés; fa racine ea lot}–
gu~,
de
I~
gr9treur du doigt;
ell~
n'eCl p'Qim ligt}euCe,
m~ls eh~rnue,
blanche, éparCe de
cÓt~ ~
d'autre, d'u–
ne
f~yeur
amere, ut} peu aore;
&
qt¡i c;:allre des na\)Cées;
fes
~lgesfOl,t herbac~e~,
eannclées,
an~ulel,Ces,
noueu:
fes, moe!leuCes eQmn¡e eelles 4u Cureau, I!j: elles pétiCo
fem eu h¡ver;
Ces
(euilles
Cqnt
p,lacées avee fymmétrie,
&
~ot)t compoCée~
de rrois ou
ql1a~re p~ires
de pe.tites
feullles porrées Cur une elite
ép~ilIe'-
terminée par nne
f~uil!~
impaire; chaque petite feuille en plus loi¡gue, plus
alg~e,
ph¡s dentelée,
&
d'une odeur plus forte 'que celo
le du Cmeau .
'
,
'.
s 'és tleurs 'ront diCpQCées
el)
p1Cafol, pelites ) nombreu,
fes odorames, d'une qdeur app.roohame de la pate d'.–
mandes de péc;hes
I
I¡lat)c9cs; ,!yallt foúvet)t ' une tei,!te
d~
pourpre, d une Ceule pie.e en roCette, par¡agée e11
emq fegmens. Leur fonds ef!: pereé p" la poiote du
caliee en maniere de elqu, au n¡Pieu de dnq
éramine~
blanche, chargée¡ de Con¡mets routTarres.
Quaod
le~
ften¡-s font tOqlbées , les caliccs Ce chanc
g."1It en des fruits, ou
de~
bayes noires dans leur n¡'tu–
rtté ang,!leuCes, gondrqnnées c!'abord,
~
preC"!ne trian–
gulairos; mais enruite' plus rondes, '
&
plei,)e, 'd'un Cue
<¡ni taQhe les mains d'uoe couleur <le 'pourpre . Elle eon–
rlen( des gra¡"es qblot¡gues au
nqml¡r~ d~
troi"
eonve~
:res d'u!)
ellt~,
&
anguleufes <le
F~lltre.
OQ ¡rouv.e fréquell1ment
c~¡te
plánle le long
de~
¡rands chemms
&
des lerres labouroSes; l'écQrce ,le Ca
racine', Ces feuílles
&
res ' Qayé¡'!llOt d'uCage.
'Vo,yez
HIt;
DLJ¡,
{Mat.) (mld.)
,(D. ,
.'f) '
,
"
,
l1!É~~E ; (Ma~.
m,cf4.
~
les fellilles
d'hié6/e
Cont
"m~res; I~s
bayes le font eneOre
davant~ge,
&
un peu
I!:yetiques; leur
Cue
ne ' chango' pns la ¿olueur ·du papier
bhiu;
'les' feuilles,
&
Cm-tout les
b~yes,
eontiennent un
fe! "e[[eociel ammoniaeal, 'aucun fct concret"
tI1~is
beau,
e¡¡¡up d'hnile, foit Cublile, Coit épailfe .
I
On a!tribuc
a
l'
hilble
uoe vertu des plus efficaces
pOllr
'purge~ p~r
les ' (dles;'
Ce~
ra·cines,
<'\<¡
['lr-tom leur
écprce, prpdmCent eet effet violemment; quelques-uns
préfer,m~
l'écoree mqyennc dans ce de[[ein; les bayes
&
-ies graines n'om pas autalli'd'
cffio.ce:·Sqivanc l'opi–
~ioq
<le
~'ar,
les
'jeu~es
'pqulfenr ;
&
les
feuilles
Cont
aum
plu~
goqces . Les
écora~s
qu'on vaJ¡te tant pour
~va.cue~
les eauÍ( des hydrqp'iques, ne cjoivel]t
~tre
néanc
molOs données qq'aux
p~rrQt1nes
roquaes,
&
dont
l~
forees [out
entieres,
car 'ce remede
irri~é
fortement,
bouleve~C~
l'ef!:oinac,
l5f
trqu~lc
toqs les vilceres.
Le Cue d'
hicflile
eC! tres-catbartique; on le tire ou de
la racine · ou de
l'~eqrce
tl)qyeíl!)e de
la
tlge. pilée,
&
mélée avee de la décoétion q'\>rge ou de [316ns Cecs ,
un 'peu· de ·caonellc
&
de Cuere: L'infufion
dC
l'éeo,ee
ds
I~·
radne
d'hie~/e
e(l encore tres-violente; mais la
décoaion 'l!en mo¡ns , parc.e que 'la vertu' ,R'lrgative, de
cette plante
C"
percj eo iloUlllallt; 00 preCcm le Cuc a la
doCe d'une once; la ·déco'aicin on la macération de I'é–
coree dans de lteau , on
dú
vin, '
s'ordhnne
1
depuis
de~
mi-once juCqu" deux 'á nces , Qn infule 'qt¡clquefois u–
ne dell1i,ooce de la !lraine
d'hitble.
"pulvérifée
~dans
dll
vin
~Iane,
?n la ra[[e,
I!t
on' donne la
liqu~qr
qu'nn a
IIxpritl)~~, ~ de~
hydr.op!ques, pour
l~s pl~rge~
doueec
ment.
'
On a remarqué que ces graincs macérées daos I'eau–
ehande ;
~
exprimées forteme!)t;
produií~n~
une huile
qui nage Cur I'eau .
' ,
Les feuilles ·d'
hilble
appliquée~
en
cataplaCme~,
Cont
att6nuaíttes
&
r~íqlu!iyes;' I'é~qr~e
de la racine eC! diC–
euffive
&
émohente; enfill les ve,rus de eette plante
I'om rait entrer daDs des compolitions galéniques;
mai~
1
/
HIE
c'eCl en pme perte, car le> bons mededns ne les em–
ploiem poinr aujourd1hui.
(D.
J.)
H1E1,.,PEL:ROED,
r.
m.
(Hifl. l1at.)
nom qlle
les panois dOQuent
¡¡
la
rªcia~
de rhode; on
ero
tire
par la diajllation une cau qui a le got1t & l'odeu¡ de
I'eau de
roC';.
Elle croit au pié des montagnes, fur les
!=6tes 4e la me¡-,
&
au
bo~d
des eallx eourames .
¡.¡:
l
~
lY,I
E NT,
e
m.
(Charpent.)
c'eCl le cri que
feadent
d.esplcees de bois aífemblées Cous l'elfort de
quelql¡e poid,ou puiJJanee ,
l!
el1: rare que les machi–
nes nou velles ne hient pas les premieres rois qu'on s'en
Cert.
H iem.",
Ce
dit aum de l'aaion d'enfo neer des pa-
vés Oll des
pie~x.
'Voyez
¡.¡:
I
E, •
.
Ji
1
E R, adj. de tems ,
(Gra1l1m.)
c'eCl la veille dll
jour on l'on eCl. Le'¡ 'POeteS le font
tant~t
4'une
Cyl–
¡abe ,
t.ant~t
de deux; de deu,! (ylla.bés
il
me Cen¡blc
plu~
doltX . ¡::;e
r¡:¡o~
a
el}éor~
une autre ;tcception,
iI
défigne
un
tem~
proehai!); c'dl une l¡iC!Qire
d'
hjer;
~'eíl
\lne
fortuQ~
d'hier;
c'en u!)e femme
d'!;ier .
fatER,
v.
n~ut.
(Gra",»; C l¡arp.
&
Mafon, )
e'en
fe Ceivir de la hie.
Voyez
H, E
&
¡.¡:
I
E
M
E
'i
T ,
H 1
E
~
1}
G
1
TE,
r.
f.
(Hifl. "at. l¡itholog,)
nom
donné par ¡es
anci~,)s
N.turaline! 3 une plecre. prétieu–
fe,
parce qu'elle relfembloit
~
l'rei) d'un éperner.
*
HI ERA crTES,
C.
m . pI
(Thé%gie , )
)lérélie
ancieoue qui s'éleva 'peu de tcms apres eeli" des Mani–
chéens. Hiéraeas en fut le chef ( e'étoit un homme
vecCé
'd~ns
les lát}gues "ricien"es'
&
13
coÍ}1)oiCfat}ce
de~
¡ivres f¡¡,arés .
1I
niqit la réCurreaioD de la cl¡:¡tr. 1I re–
gardoit le mariage eon¡me un état eontraire
11
l,!
PlJfc–
té 4e la loi
noul'~ps:. '
¡¡ '
avoit
e~cQre
empnmté
¡¡"e!–
Slues erreurs de la Ceae des MelchiCódéciens: d" feCl
il
'viyoit aunérement;' iJ
'!'~bltenoit
de 1 .. ·Viande
~
du
vin. II eut pqur Ceaateues lltl grand\ nqmbre de m"ines
.d'Egypte;
il
étoit éiypticn.
'll
a 'béaucou,; écrit; mais
res
q"vr~ges ,
nqn pll!S que ceux de la plup'art des au–
nes Ceaiques, 'le nous Ollt po> été traq(mi,.
11
ayoit
t¡n talent p"rticuJier pqur copier les manuCcrits. Gette
aver(iqn pqm le marioge, po ur la RrQpriété,
po\!,
la
ricl)elfc, ponr la Cqciété qu'on
retllar~ue ~.ns
['refque
IQute~ le~
premieres
Ce~es
<lu Chrilji'l\llCn¡e,
1~llOI¡ b~a\)coup
a
la pe.rCu:¡lion de ra fÍn prochainc dI) tl)qn je,
préjugé tres-ancien qui s'étp!t répanrlu d'ige
~n ~ge
eh« preCque lo'!! les peuples,
&
qt¡'ol}. autoClCQI¡
~Iorj
de quelques p.alfa"'es de l'Eeriture mal IIlterprétés. p e–
la cette morale íqCociable, qu'on' pourrQit appelle, cel–
le
dll monde aaonifant : Qu'on imagine ce ' q"e nous
penCújons dé' la °pl(¡p1rt des
o~ie¡s,
'des <l¡:yoirs
~
qes
liaisons qui ·nous a!tachene les uns aux alUres, li nqus
eroyons que !=e m011C!e ·n'a plus (¡u'qn 1l10ment
~
durer .
HIE'RACIU
[14,
f.
m.
(Bot":11.¿
g~nre .d~
plante
q,,'on peut caraaériCer de cette manie,e
¡
fes tlges Cqnt
bvanchucs, foibles,
&
d'une forme élégant
y;
Ces fe'lil,–
fout rangées' alternátiyement;
C~
flem
~~
11
cl.enii-fl"'l–
rons contellUS dan, Ull ealice con¡mun; ce eahce elt
é–
pais, fer'1le,
~teitdu;
Ces gr,!ines C0'lt
lilre~ , 3n~uleuCes ,
00 eanqelées.
Boerl]~ave
eq
eompt~ qu~r~ut~ ~Cpeces!
&
Tournefor-t Coixantc-qouze.
(D.
'J.)
,
HIE'R :AGOBQS<QlJ
E~,
r.
Ill.
pI.
(Anti,!.
¿gypt.)
les
nOl)rricier~
des épervicrs, de /'/'" gémpf
¡.,,,,–
~ft
Ipú'vier
&.
'Ó,)(~
je
nqurri¡.
C1ell
~iq(i q(~e I~
Greas
nommerent
les
pr4¡re~
d'Egypte, qui é<oient
charg~s.
de
nourrir les éRerviers
eQn[aor4~
d.ans lellrs
t~tI)p'les
"U
d,eu
Ofiris. On
C~i~
eon¡biell ces qlCeaqx étOlent en véné–
ration ohe1- les Egyptiens;
li
quelqu'un avqi¡ tué Ull de
ces afiimauJ¡, Coit volomairement, foit par m épriCe , la
loi p0rtoit qu'il fut puni de mort cornme pour l'Ibis.
(D . .
J.;)
t
'
•
H1ERAR/ C RA
/le Galien,
(Pharmac.
f$
Mere.
1111d.)
'Prenez de I'aloes C'qeeqtri'1,
li~
onees
~ ~eux
gros;
de.laca,nelle, du
xilubalfam1fm,
oq er¡
C~n
I¡eu,
de
(om'l1ité~
de lentifqqe, <;le
I'~C~rll~ ,
(ju tplc''1 ard ,
du Cafrar¡
&
dll
m~nic,
de chaeun eraIS .gros;. du
ml~1
6cumé deux livres
&
une once
&
dem,e: faltes-en un
~Ieauaire
Celon
l'~rt . '
,
'
.,'.
Galien qui eCl l'auteur de cette oOIl1?oliuon, aVOl[
une
li
h~u!e
idée
eje
Ces
vertus, qu'i} lui a donn!! le no m
de
facr.1e
a~ere:
c'en ce
qu~ figntóel~t
les 4elOolt mo[s
grecs,
If,~
1r,,'P,. :·
."
.
"–
, Cet éleauaire en un pUI[[ant purgauf.
hydr~gqgue,
a
4a doCe 'd'un gros jqCqu'a deux,
{lt
méme ju(qll'i de–
ini-once pom les [ujlm vigollrellx; elle en ' exeelleQle
10rCqu'on la doqne
11·
plus pet4\e doCe , eomre
~~s
ohl!ru–
aions,
&
partieuliérement coptre elles du fOle ; elle en
propre
~
excit'ef
I~s
mois
& '
l'éeoulemellt hélll',rrho"i–
dal.
EII~
doit tOlltes ces qualités
a
llaloes, qui eC! un
remede éprouvé dans rous ces eas . Tous les autres in–
grédiens de cette compoarion n'y Cout employés.q u'a
tllre