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I-I 1 G
prenons de Pau!"aoias dans les Corinlhiaques, de I'aoeieo
Scholiaile de PerC. Cur
la
cinquieme Calyre de ce poete,
&
tinalemeot de S. Jérome,
d
mo~
hilrophanfe,
en compoCé de
1"",
Jacrl,
&
-de
iJ'alr.. ,
jr
mo1ttr~, ;~
mcts en lumit:re . (D.
J.)
HIE'ROPHANTIE, (.hb.
f~m.
(Antilf')
00 ap–
pelloit
hilrophanúes
che'!. les Athéoiens, des femm.s
eonf-.crées au cuhe de edres,
&
qui avoitut quclqucs
fonélions Cous les ordre. de I'hiérophante; mais uoe
hi'rophan¡j~
n
1
étoit pOÍnt
Irr
fc..,o,mme
de
ce [ollverain
pr~-
.
tre, puiCqu'il étoit dans l'obligation de vivre tOújOttTS
daos le eélicat, eomme nous l'avons remarqué. (
O.
J.)
H l E R O S
C
O PIE, r. f.
(Oivinrrt.)
eCpeee de di–
'Vioation qui eoofinoit
a
conlidércr les vitlimes ,
&
tout
ce qui arrivl'il durant le Cacrince.
Voyez
S
A
e
R
1
F
1
e
E
&
V
,
e
T I M E.
Ce mot viene de
",or,
{tIcr',
&
Q')C.."..e.
,
j.
(on/id"•. Oi(li.n. de Trlvoux.
H
l E
S
M
E S
Otl
E
X
M E S, (
GI.g.)
bourg de Fran–
ce en Normandie,
a\lrrct~)is
chef-lit:1J d'un
cOlnté
de
grande étendue, appcllée l'
lIi,fmo¡'
ou l'
Emoh;
ce bourg
en Cu, UOe montagoe né,ile,
i
4 lieues de Sée'!., 36
O. de Paris.
M.
Huct
pr¿ten~
que les
O(iJmi,
dollt parle
CéC", étoicl1t les pel1ples d'
Hiémn ,
qu'il éerit
Hi.fmes;
ma:s les O fiCmiells étOieot a I'extrémité de la baere-Bre–
taglle.
LO"I!;.
17. 78,
lat.
48. 46.
(D .
."l.)
HIGHAM·FELtRERS,
(G I"K' )
ville" mar"
clié d' Anglelerre, en NOTlhamptonshire; die envoie deux
députés au Parlement,
&
cn
a
17 licues N. de Lon–
dres.
Long.
16.
H.I,It.
p.
18.
(D .
."l.)
H l G
H
L A N
D E R
S , [ub. ma
Ce.
(
Glog.)
ou
mOll–
tagmrds d'EcolTe;
tls
Cont propremont de[cendus des
anciens CaléJoniell',
&
i1
Y
a eu pnrmi eml moillS de
mclange d'étranger¡, que parmi
I~s
Lowlanders, qui
habitem le plal pays d'Eeolfe .
11
fatlt lire
la
deCerip,ion
que B·,tice
&
Buehanan fonl des aoeieones mreurs, de
la
for~e,
&
de la bravoure de ces gens-la. Leur p"né–
rité qlli oecu?e encore aujourd'hui les moncllgoes
&
les
tles d'Eeolfe,
a
reteou bcaueoup des e011tumes
&
de la
maniere de vivre de leurs peres.
(D.
J.)
H l G
M
O RE,
(A" TRI!:,
e
o
R P S D')
eet
3
aro–
mille d'Oxford e Angleterre,
a
dnoné au publ e un
ouvrage [ur le corps humain intitulé,
Di.&uiJitio a"ato"
mua, Hug
[6fO[01.
e'efl-i-dire,
Oihuijitio/l a1lato",i–
'1''',
dans !aquelle
i1
a fuivi la cireul"ti"n du fang juC–
ques d.lls les plus petites porties du corps. On .ppelle
.orps d'Hig"'o",
la po. tie du lenieule entre l'épididime
&
le tenicule, 011 fe réuni/lent touS les va¡¡feau, feeré–
toires;
&
on donne aulfi le nom
d',mtr. d'Higmore,
au
finus maxill:\ire.
H l
G U
E RO, fub. maCe.
(Hifl. nato Botrr11.)
grand
arbre d'Amé,;que, ql1i croit Cur-tom daos la nouvelle
ECpagne; le bois en ell dl1'
&
compaae,
&
reeromble
a
celui du citronn;«. 00
en
fair des vaCes
a
boire
&
d'autres uncnliles de ménaae; les Indiens mangent de
fon fTlTir qui ell rond,
Cem~lable
iI
'\De
courge,
&
qui
en a le
~o"t;
il en rafrakhieraO!.
H l
LAR
1E 5.
e
f.
pI.
(AJttiq.) hilAria, or(l1n;
fé–
te qui
Ce
célébroit
ii
Rome touS les anS avec beaucou?
de pompe
&
de réjouieranee, le huilÍeille avant les ca–
lendes d' Avrll, e'ell-o-dire le 2f Mars, en l'honneur de
la mere des dieux.
Peodanr . Ia durée de la féte, qui étoit de plulieurs
jours,
.1 Y
avoit treve de tout deuil
&
cérémonies f,,–
nebres .
011
promenoit Cybole par toute la ville,
&
eha–
cun faifoit marcher devant elle eo guiCe d'offrande, ce
qu'il avoit de plus précieux. 00 s'habillo't comme I'on
vouloit,
&
I'on pronoit les marques de telles dignités
qu'on
ju~eoi(
a
propos.
C'étoit proprement la Terre qu'on célébroit daos eet–
te
f~te,
(hus le no01 de la mere des dieOlx; 00 lui ren–
doit 10US ces honneurs, pour qu'<lIe
re~ut
du Coleil uoe
chaleor modérée,
&
des rayous f.lvorables:\ la oaimuee
des (ruits. On avnit
di
,il; le commel1eclllent du prin–
tems pour eelle
f~te
1
paree qu'alors les jours commen–
cem
:i
érre plus longs que les uuit',
&
la
n~ture
el}
toute
occup~e
de fa paru:e
&
de Con ren""v.llemeut.
L es Romains e!nprllnterent cene fet. des Grees, qui
la
nommoient
4'4~';O+'l, r~notl'ucliem(nt,
par oppofition
a
la veil1e,
.4T..
Ci.~IC
,
pendant laquellt;! ils rcvé:Coienr les
apparences de deuil. Les
Roma.nsles imiterent elleore
eo ce point, ear ils palfoiem la vdlle de leurs
hilar;es
en bmene3lioos
&
autre~
marques de
tri~e([e,
dloll viene
qu'ils nommo'e"t ce jour la nn jour de Can!\',
dies fa/1'
gltinis;
c'étoit
l~inve,Ce,
Ii
I'on peur parler alOli, de 00-
tre mardi-gras ,
&
I'image du mereredi des cendres . Quaod
les G rees fureO! Cilt,mis
a
I'empi!'e des Romains, ils
abandt>noerent I'ancieo nom de leur fete pour prendre
f!elui d'h...
p,,,,
cornme
iI
P3TOit
par
Photius
dani
fes
er–
naits de la vie du philofophe I1idore .
HIL
Les eurien>:. peu"ent conClIlter Rolious,
An,i'1ui,. romo
m.
IV e.
vij.
Turnebe.
Adve'(arior. lib. XXIV.
Ca–
r.,ubou,
noto
Cur Lampridius.
Hifl. Aug. feripe. n.
t67.
S.umai!'e fur VopiCons
&
TriOan,
tomo l.
&
tomo 1I.
(O.
}.)
H
1
LAR O
DIE,
r. f.
(Lite/rat. )
efpece de drame
chez les Grecs q ui tenoit de la
~omédie
&
de la
trag~die; anfli l'appel1oit-oo autrCmenr
hila,.o-tr~gldi
•.
011 Cait qlle la tragédie
ex.~eoit
non f<ulerocnt, quo
les perr.moages fueretu des princes ou des héros, ma's
elle devoit eneore rouler Cur quelque g,aod malheur; Ce
foit que l. e.[ollrophe en mt funclle, foít qu'elle fOt
hettreuCe, elle devoit tOlljour exciter la teuellr
&
la
pi–
tié; c'ell ce qlli nt qu'ArchélauS, roi de Maeédoioc,
dont les idées étoienr apparemmeO! tre<·born¿es Cm la
poérie dramatiquc, propoCaot
a
Eurypide de le faire le
héros de quelqu'une de
Ces
tragédits , ce pocte lu; ré–
puodit: " que les dieux puierem toQ.jours vous prélerver
" d'un pareil
honnel1r! "
L'hilarodie
amelloit bien
¡,
la vérité Cor la fecne des
perConoages illunres, mais fes fujets devoieot
~rre
gnis;
&
quoiqu'elle eut plns de dignité que la
premier~
co–
m¿die
propr~meot
dite des Grees, qui étOit I'imitatioo
trop grofliere de la vie commune des fimples citoyeos,
c'étoi~
pourtaot lIne eCpcee de comédie, paree qll'elle
avoit pom blll d'amufer, d'égayer,
&
de faire ri,e les
fpeaateurs.
011 eroit que les fables ,hintoniqnes relfembloieot
il
beallcoup d'égards an>;:
hilarodieJ;
00 le. Ilommoit
rhin–
tonirlfes,
dll oom de leur amettr Rhituou. Athénée eite
de ce poeto une piece intítulé.
Amphitriol1,
qni pOllr–
roit bien avoír élé I'original d"pres
le ~uel
Plaute a eom–
poCé le fien. Or l'Amphitrion de Plaute a les caraac–
res qu'oo alligne
a
I'hilarodi•.
Ii
femble que les parodies dramatiques avoient aufli
beaueoup d'affinité avee les
hilarod,<s;
ma:s !lnus
'lg
Cnm–
mes pas aere'l fnnruits des caraéteres dirlmaifs do tomes
ces Cortes de drames anciens, pour en marquer les rapo
ports
&
Jes dilférenees.
(D.
J.)
H
1
LAR O-T R A
G
E DIE, f. f.
(Litelr"t.)
pie–
ce dramatique
m~lée
de tragique
&
de eomique, ou de
férieux
&
de pl.iCant, ou de ridíeule.
Voycz
D
R A M E •
Sc.liger prétend que
I'bilaro-eragldie
&
I'hilarodie
Cont
la méme eh 'fe; d',mrcs Ollt cm que
I'hilaroera–
gédi,
étoil
il
peu-prcs ce q'.\e,
nJus
apoellolls
tr.~~ico",.!di"
ou une
tra~édie
dont la eatallrophe ell heureuCe,
&
fui! paerer le héros d'uo étu malheurenx , dans un érat
fortnné. D'autres entin croient que c'étoit, commc
nous I',vons dit, un mélaog de
tra~iq ue
&
de comi–
que, de oha[es Cérieuf"s
&
d'autres ridícules.
Voyez
TRAGÉDIE
&
HILARODlE.
Suidas dit que Rhinthnn, pobe eomique de Tarente,
fut l'invcnreur de ces Cortes de pleces, ce qui leur nI
donoer le nom de
Rhineoni", [ab"lw.
o,a.
de Trh,ou",.
H 1
L
D
E S HE 1M,
(Glof(.)
ville
d'
Allema~ue
dans
la baere Saxe, avee . un
év~ehé
fulfragant de Magdc–
bourg . Elle en libre
&
impériale, quoique dépeodaote
en
qu~lque
ehoCe de l'évaque. Le magillrat
d'Hildeshúm
.dmit la eonf"lfioll d' Amb urg en 1f43,
&
les deux re–
Iig¡ons Ont li.Tbliné dans la ville dcpuis ce tems-13. O"
a conCervé la eathédrale:\ I'éveque, qui elt le leul
é,,~que catholique de toute la S1xe.
Hilderheim
jouit, eo–
tre aurres beoux privileges, de eelui de fe gJuverner par
fes propres loix; eepeodant les citoyens fonr Cermem de
fidélit~
a
I'év~que,
cOlnme leur
Cei~neuf,
&
i
eondition
qu'í1 le" muintiendra dans leurs-franehiCos
&
pri vileges.
Le
prem.erév~que
d'
Hildesheim ,
nommé Gonther.
mouTttt en 83,.
Voy,,:.
H:.iCs,
hi(loire de l'E.mpire, li7l.
VI.
Elle en Cur I'lnn<rllc,
¡,
8 de oos lieúes S.
E.
d'HJonover,
9 S.
O. de BrunCwig ,
&
9
O. de Wolf"
fenbUlel.
LOl1~.
31. fO.
lar.
p.
:.8.
Pour ce qui regarde
la
célebre eolonne d'lrmiofal,
!ranfporrée
d.nsle ehreur de I'églile
d'!iild.fheim,
Oll
elle a Cervi
a
foileeoir un ehandelier
a
plnfieurs branches,
nous parlerons 'de
ee~
ancien monument du paganiCme
au mot
IR
M 1 N
S AL.
Les curieux do I'hinoire naturelle des fof!iles de divers
pays, peuvent c"nCnlter la dercription latine de ceu,"
d'
Hildesheim,
donnée par Frédérie Lachmandar,
Hil–
desh.
,669,
;/1'4 9 .
Vous tr<)uverez daos les Dia. hinor. les artieles
de
deux luriCeoo(hltes nés dans cette vilie,
&
eonnus par
quelques ouvrages de Droil; j'cntends H auius (Heori),
mort eo
166~
ñ
l'age de 63 aos,
&
Oldeeop (June) ,
more en 1677
a~é
de 70 aos.
(D.
J .)
H l
L'
D S eH IN,
(G/og.)
ville d' Allemagne en
sl-
16fie. dans la prrncipauté de rroppau, Cur
13
ri"iere
d'Oppa, qui s'y jette dans 1'0der .
HILLE