170
HIG
prmons de Pau:anias dons les Corinthiaques, de l'aneien
Seholialle de PerCe rur
la
cinquieme Catyre de ce poete,
&
finalemem de S.
J
trome,
Ce
mot
hilropbantc,
en comporé de
;'Ptt,
facrl,
&
de
4-
1r.,
j (
montrr,;t! nuts
~n
lumj¡:re. ( D .
J.)
HIE'RO PHANT IE,filb. fém.
(An,ir·)
onap–
pelloit
hilrophan'i<J
che... les Athéniens, des femmes
conCacrées au culte de
Gér~s,
&
qui avoitllt quclques
fnnétions Cous les ordres de
l'hi~rophame;
mais une
hilrophanri,
n'é!oit pnint la femme de ce Couverain
pr~-
.
tre, puiCqu'i1 étoit dans l'obligatinn de vivre tO\ijours
dans le céliaot, eomme nous I'avons remarqué .
(D.
J.)
H
1
E R O S
e
O PIE,
C.
f.
(Divinat. )
cCpeee de di–
",inadon qni confifioit
ii
confidérer les viBimes,
&
tout
ce
qui arrivllit durara le Caerifiee.
I/oyez
S
A
e
R 1F
r e
E
&
V
JeT I M
E.
Ce mor viene de
",Cf,
raerl,
&
vx.."".
,
je <on{id,y,. DiEli." . d, TrJ7101lX.
H [
E
S M E S
01<
E X
M E S
1 (
G/.g.)
bourg de Fran–
ce en N ormandie,
autret~lis
ehef-lieu d'un eomté de
grande
~tendue,
appellée l'
Hi/moiJ
ou l'
EmoiI;
ce bourg
efl Cut une montagne nérile,
3
4 Jieues de Sée... , 36
O. de Paris.
M .
Huet
préten~
que les
O{i¡mi,
dol1t parle
CéC", étoient les peuples d'
Hiémn,
qu'il éerit
Hi'fmeI ;
ma;s les OfiCmiellS étoient
a
l'extrémité de la baífe·Bre–
tagne.
L O>1(f.
17. 78 ,
lat.
48.
46.
(D .
'J.)
HIGHAM·FERRERS,
(G /o!.. )
ville
i\
mar–
dié d' Angleterre, en N orthamptonshire; elle envoie deox
députés au Parlemenr,
&
efl
¡¡
17
Jienes
N.
de Lon–
dres.
L ong.
,6.
fr.I,It.
p.
18.
(D .
'J.)
HIG
H
LA N DE RS , Cnb. maCc.
(Glog.)
ou mono
tagn'Tds d'E00,Te;
lis
Cont proprement dereendu< des
anci\:ns CaléJonien"
& iI
Y
:1
en parmi enx moins de
rnc langc d'étrall
ó
er5, que parmi
l~s
Lowlanders, qui
habite
m
le plat pays d'Ecorre.
[1
fam lire la deCcription
que lhece
&
Buehanan font des :1nciennes mmur5, de
la for::e,
&
de la
br~voure
de ces gens-I,. L eur poflé–
r ité qui oeeu?e eneore 311jourd'hui les
",ont~gnes
&
les
tles d' Eeolfe, a retenu beaueol1p des coutumes
&
de la
maniere de
v
ine de leUt·s peres.
(D .
J. )
H l
G
M
O RE,
(A
~
T RE,
e
o
R P S D')
eet
ato-
rnille d'Oxford en Angleterr.,
a
donné :1U publ:c un
ouvrage Cur le eorps humain intitulé,
Diffuifitio anato–
mICa,
Hug
1
6
$'0
fo l.
e'ell-a-dire,
Diffuifition o"o'o",i–
'/''', dans laquelle
iI
a ruivi la cirel1btion du Cang jnC–
ques dans les plns petites parties dl1 corps . On .ppelle
<orpI d'Higmoy"
la portie dl1 tenieule entre I'épididime
&
le teflíeule, on
Ce
réuni!lent touS les
v:1ilfeau~
feeré–
taires;
&
on donne au
ffi
le nom
d'
,mtrt
d'
Higmor~,
au
finus maxillj1're.
H [ G
U
E RO, Cub. maCe .
(Hifl. nato Botan,)
grand
.rbre d'Amédque, ql1i crol t Cur-tom dans la nouvelle
ECpagne; le boís en ell dm
&
eompa&e , .
&
rerremble
• celui du cjlfonnier. On en fair des voCes, boíre
&
d'autres uflenliles de ménage; les Indiens mangont de
fon fmit qui en rond, Cemblable
ii
"De courge ,
&
qui
en a le
~O\it;
iI
en rafraíehirrant.
H
I
LAR [ ES,
r.
f. pI.
(An'ir.) hil.ria,
Dmm;
fe–
te qui Ce célébroit • Rome tous le. ans avec beauco"p
de pnrnpe
&
de réjouirr.nce, le huideme avam les ea–
lendes d' Avril, c'ell-a-dire le 2r M ars, en I'honneur de
la mere des dicux .
Pendan! . Ia duré. de
la
féte, qui étoit de pluliel1rs
jours,
,¡
y avoit treve de rout deuil
&
cérémonies f,l–
nebres. On prornenoit Cybele par toute la vilJe,
&
cha–
eun fairoit m:1reher devant elle en gniCe d'offr.nde, ce
qu'il avoit de plus précieux. On s'habillo·t comme l'nn
vOl1loit,
&
I'on prenoit les marques de ¡elles dignítés
qu'on
jll~eoi[
a
propOS •
C'étoir propremem
la
Terre qu'on célébroit dans cet–
te
f~te,
úms le nom de
la
mere des diellx; nn lui rell–
doir touS
e~s
honneurs, pOllr qn'elle
re~llt
du Coleil une
chaleur modérée,
&
des r'yans f.\Vorables , la naiflilnee
des (ruits. On avnit el¡ ,ili le commencement du prin–
tems pour eelte fétc
7
paree qn'alors les jours commen–
cem
;i
ene pllIs longs que les nuits,
&
la mmre en
tome
oceup~e
de fa p.m,e
&
de Cou renOl1velJement.
L "s R omains emprl1merenr eetle fete des Grecs , qui
la nommoient
i.'~:;IT",
rr:nolt'vclieml'nt,
par nppofition
a
la veille ,
"&T.C&'2",
pendant laque1k ils
revetoicmr
les
• pparenees de deui!. Les RomalOs les imiterent encore
en ce point, car ils palfoiem la veille de leurs
hilar;"
en lamemations
&
autre, marques de triCleífe, dlou viem
qu'ils nommorent ce jour la no jour de
Can~,
J;"
¡"".
g"inú;
c'étoir
l~inverCe,
Ii
I'on peur parler amli, de
00-
tre mardi-gras,
&
I'image du mereredi de .. cendres . Q uand
les Grees furem fi'umis
a
I'empire des Romains, i1s
abandonnerent l'ancien nom de leur fetc pour prendte
eelui
d';",,~,
eomme il plroit par Photius dam fe, cx–
Iraíts de la vie du philofophe Ilidore .
..
HIL
Les curienx peu"ent conCl1lter Rolinus,
AIII;'lJlit. y. ",.
lib.
11/.
<.
'Dij.
Tu. nebe .
.tI:J""" trrior. lib.
X X IV.
Ca–
f.,ubon,
noto
Cur Lampridio .
Hi{l. Aug. i<ript.
H .
167.
SaumaiCe fm VopiCcus
&
Trillan,
tomo
l.
&
tomo
[f.
(D.
'J.)
H I LAR O DIE,
r.
f.
(Li"lyat. )
eCpeee de drame
che... les Grees qoi tenoit de la =omédie
&
de la
trag~die; anffi l'appeHoir-on autremem
hilaro-tr"gldi,.
On
C.itque la tra!!;édie exr>(eoit non r.ulemcm, qn<>
les pe,filOnagcs furrem des princes 00 des héros, ma;.
cHe devoít eocore rouler Cur quelque /lr,nd malheur;
&:
Coit
que
la
eatallrophe en
nI!
funelle, foit qu'elle rOt
hellrellfe, elle devoit tnQjours exciter la terrellr
&
la pi–
rié; e'ell ce qui tit ql1'Archélaus , roi de Macédoine,
dont les idées étoient apparemment tre,·bornées
Cm
la
poúlie dram3!ique, propoCant
a
Eurypide de le faire le
h~ros
de quelqn'une de Ces tragédies , ce p" ote ¡'li r¿–
pondit: " que les dieu" puirrent tolljours vous pr.!!erv.r
" d'un
p3reil
honnenr! "
L'hila'Odi,
amenoit bien
a
la vérité rur la reene des
perfonnages iIIuflres, mais [es CujelS devoien< étre gais ;
&
quoiqu'elle eut plus de dignité qlle la premiere co–
médie
propr~ment
díre des Grecs, qui étoit I'imitation
trop groffier. de la vie eommune des limpIes citoyens ,
e'étoi~
pourtam une eCpece de comédie, parce qu'elle
avo;t pour but d'amuCer, d'égayer,
&
de faire rire les
fpe~ateurs
.
On c,oit que les fables rhimoniques
reífembloien~
a
beaucoup d'égards au>:
hilarodie¡;
011
le¡
llommoit
rhiJJ–
tQniqlleI,
du nom de leur amenr Rhintoll . Athénée cite
de ce poeto une pieee intitlll éc
IImphitrio11,
qui pour–
roit bien avoir été I'original d'aprcs
le~uel
Plame a com–
poCé le lien . Or l'Amphitrion de Plaute a les eataéte–
res qu'en affigne
¡¡
I'hilarodi<.
11
Cemble que
les
parodies drarnatiques avoient auffi
be.ueoup d'afl1nité avec les
hilar.d"I;
ma's nous ne ro m–
mes pas aífe? inflru;ts des e.raaeres diflro&ifs d. tomes
ces
Cortes
<le drarnes anciens, pour en marquer les rap–
ports
&
Jes ditférenees .
(D.
J.)
H[LARO-TRAGED[E,
f.
f.
(Litt/rlle . )
pie–
Ce dramatique melée de tragiqne
&
de eomi.que
1
ou de
férieux
&
de plaiCaot, 00
de
ridicule.
Voy.z
D
R A" E .
Sealiger
prér~nd
que
I'bilaro-trag!dic
.5<
I'hilarodie
fom 1a
ln~me
chllfe;
d"autrcs al)[ cru que
l'hi/arotra–
g/di.
étoit
a
peu-pres ce q'le nJIlS apDe'lOI1S
tr.•
sico..,/–
di"
ou une
tra~édie
dont la catallrophc en hellreuCe,
&
f.itpaífer le héros d'nn étu malheurellx, dans un état
fortllné. D'amres enfin croiem que e'étoit, commc
nous 1'3vons dit, un mc!lange de
tra~ique
&
de comi–
que, de cho[es
C~rieUr"S
&
d'autres ridieules .
Voyez
TllAGÉDIE
&
MILARODI E.
Sl1idas dit qne Rhinthon, poete eomique de Tarente,
fut ['inventeur de ces Cortes de p,eces, ce qui leur fit
donoer le nom de
Rhinto"i", fab1<Ia' . D,El. de Trh'o1<x.
H [ L D
ES
HE
1
M,
(G/oJ(. )
ville d'
Ilema~ne
dan!
la baff. Saxe, avee .un
~vCQhé
futfrag:1O! de M agdc–
bourg. Ene efl libre
&
impériale, qU\Jique dépeodante
en
qu~lque
chofe de l'évc!que. Le magillrat d'
Hi/d"heim
admir la
con~
ffi on d' Au bourg en 1
f43,
&
les denx rc–
lig;ons om Cllbliflé dans la vme depuis ce tems-I,. On
a conCervé la eathédrale
3
I'évc~ue,
qui el1 le Ceul
éyc!–
que catholique de toute la S. xe.
Hi/d"hei",
jouit, en–
tre aurres bcnux privileges , de celui
de
fe genlve,ner par
res
propres lo;,; eependan! les citoyens fom Cermem d.
fidélité
ií
l'éveque , cnmme leur Cei<:neur,
& ;\
eonditioll
gu'í1 les m.imienJra dans leurs-franehiros
&
privileges .
Le premrer éveq ue d'
Hildesheim,
oommé Gomher,
rnournt en 83r.
I/oy,"
H~iCs,
hinoi" de l' l!.mpi"
,
li71.
VI.
Elle efl Cur 1'111n<rlle ,
3 8
de nos licues S. E .
d'Hlnnover, 9
S.
O . de BrunCwig ,
&
9 O. de Wolf–
fenbutel .
Lon~.
31 .
ro.
lar.
p.
2<8.
Pour ce qui regarde la célebre colonne d'lrminfal,
tranrportée dans
le
ehmur de I'églile d'
f/i/d.¡h,im,
ou
elle a Cerri a rollrenir un chandelier a plulieurs branehes,
nous parlerons de cet ancien monument du paganilme
au
mo~
1
R M 1 N S AL.
Les cmieux de l'hilloire naturelle des falfiles de divers
pays, peuvent canrulter la dereripthn latine de ceur
d'
Hild"heim,
donnée par Frédérie L achrn.ndar,
H il–
dCIh.
1669 ,
i"'·4 9 .
Vons trQuvere? dans les Di&. hin",. les artic\es
de
deux ]udCeon(llltes nés dalls eetle ville,
&
eonnus par
quelqties ouvrages de Droit; j'entends H anius (Henri),
mort en
166~
ií
I'age de 63 ans ,
&
Oldecop (Jufle) ,
mOr! en
~1677 ~gé
de
70
ans.
(D .
J.)
H I L D S CH [N,
(G /o.g. )
vine d'Allemagne en Sl–
lélie , dans la principauté de Troppau , Cur la rivier.
d'Oppa, ' ql1i
s'y
jette dans l'Oder .
H[LLE