1 72.
H
1 P
perror meme, ce qui proove le cas que 1'0(1
r.iti
la
Chine de la vie d'un homme.
HlNGUET,
(illari"e . ) /T.'ye:¿
EL'SCUET.
HING-WANG, C m.
(Hij/. na'. Minlrqlog. )
nom
donn~
dans les lodes orieorales
a
une efpeee de
rlalgqr ,
<>u d'
arfmÍ<
roug'A
dom 0\1 rait ufage dans )a Peí!!tuee
&:
la Médecine. u o dit qu'il fe teOuve daos le vOIG=–
ge des mines de cuivrc; on le ca1cine
a
pluficUf$ repri–
fes pour l'uCage intérieo. qui ne ¡>eUt cepeodam qu';!rce
fort daogereuI . D ans la Peimure 11 dOlloe un beau jau–
De orangé.
HINSBERG ,
( Glog. )
petite ville d' AHetl).agne daos
le duché de Juliers.
HINSER,
(Mari"e.) VOY'"
HI~SER,
.
HIO ,
(G/og.)
v,He de Sueeje dans la W etleogolle,
fur le lllC Vater,
a
dnq licues fuédoifes de Falkoping .
L onj[.
31. 35".
IRS,
n·
H.
(D . 'j .)
H I O R 1N G,
(q/og, )
pedte viHe de D aonemarck
dans le j utland.
HI PHIA
L
1'~~
011
EP IAJ.,.
TE~,
f.
m . pI.
(My,hol.)
,,'en
ain{j
que Jes
poere)
grecs
nommerent certaines
di–
" inités ruflíques qu'ils fUPPQferem ';tre des efpeces de génies
qui vennienc
couchcr avec
les hommes &.les felnmes;
~p;tlIUl
en formé de
'iO'I4Údr,
jd
doy.!
~ntr(;
les
Latins
appeHerol1t ces prétendus gél1ies,
i"c"be/. Voy.
1 ~cu
8.Es.
Je me relfouviens ici g ue
R~oul
de p.renes, q¡¡i /larif–
foit eo I
3Ó9 ,
dal1s fOl/' Í!Qmmentaire fur la
c;,1 d,
Diell
de Caint
Augu~it1,
y
parle
ch. xxiij, liv. XV.
des
efp¡~
ris
'{H;
apptrtn~ .h ~f!ablu,
& .
des dyab7es
épiealies , que
I'oll oommo
~Joure'f
il., l?
~Pf!I{ar"
on ,efonnoll fous
le /llot
Ipu.)"
,
les
Ip,ca!'u
de~
Grecs; quant au mot
"pp/{'ar!,
il répond elairemem au lerme lIalien
il pefar–
t¡ o/~,
qt¡; C¡gni.6e "le
{a~ch",¡ar,
'lu pour parler eo n,>ede–
cíq.
r
I~incube ;
ct!ttf' efpecc droppreCHon accqmpag'1ée de
,,~Fameur
&
de reU"erremem qu'oQ ¿p,rouve
quelquefoi~
pen d~11I I~
fommeil, eomme
Ii
quelqu~un
éeoil
f~ulé
fur
n'l~s ~
notlS empeehoil de
r~¡i>ire.r.
Voyez
C
A
U
<;:
/{E–
!4AR .
(D .
J.)
HIP.P.A ~IS,
(G/ag. a,!c
)
rivlere d.e Sicíle, Cur
Ja.el}–
te méndroll3le; elle traverlc le
l~e
nommé pae les aDcrens
&amarlntl pn/u!
1
&
par les modernes
lago di camara¡,o';
CClle, riviere etl done pré[eOlemeOl le
fi,m" di
ca>nara-
7,,! ..
( D .'j. )·'
'
.
'
HIP.P ARQUE,
r.
m.
(Arl
mili,.)
officief che.. 1 ..
A ¡Jiét¡!ens qui
enmm~ndnit
leur cavalerie; eetie eavaleríe
at¡
n',mbre de dcux milie huie eens chev'aux en tems de
iI"t ..
~"
écuit divifée eo deux ¿orp" qui ehaeut) commar¡–
¡l€
p~r
un
hippar'{It~ ,
eom?ret)oit les eavaliers de cinq
~rlbus .
00
oc Iicencioit ces cavaliers en
3UCUll
tems,
&
les
J¡ipparqltes
avqien¡ foin de les eXereer pour les teuir
~ou
jqu.r~
ell haleiqe. On yoic bien que le mot
hippar'{,u
vient
de
¡"O" ( ,
cb~val,
&
."PX"',
jt
commandt.
N aus
appellons
tifX,.oC",
dit Arirtore,
íes
hOllll1}CS
que leur
miniflere
mee en
droit
de·
pronnncer
des '
jugemens'~
&,
~e
qui
les c·araae:
r ife ' plll,parcielllieremenr, 'de donner , d'expédier des Or–
Jr~f ;
c'.dl pOllrguoi les premiers magitlrats d' Atheoes fe
nommOleot
4rcho"tes.
(D . 'J, )
". · ·Hl ffJA TRIQUE ,"Cf.
(Gramm . )
e'dlla mede–
~l~e
c1c:s
chevaux; 'ce :nf?t
en .
comporé ·
pe
j"o-o»r ,
che–
'fJIIJ,
4:
de
r~T,OC ,
med,cin.
Cee 3rt
en
tres-étenJu ,
&
iI
ell J'l ucJnr. plus cjifficile qt¡e Jlallim.1 ne s'exeliqlle
pa~
fur
Ces
Cenr.ltlons, & que q uand la maladie oe Ce déela–
re pas par des. fymptomes évidens, alqrs le '¡naréehal elj:
abandoooé ¡¡ fa Ceule faga¿¡Ié. L . médeeiue élu eheval ;
&
'en gClleral éelle des
animaux ~
Cupp" fe '<jans eclui qui
l'exeree les meme,s qualités & le< memcs étudé. qt¡c eel–
le de l'homme "
JJ
n bnó traité
d'hippiatri'{,,<
,,'ell
d.mepas
l'lluvf3se
'o'un erpr:t
ordiQ5.ire; pOl,r s'en con vaincre,
on n'a qu'a parcourir ce que M. Bnurgelat el;
a
?u:'Ji~
pans eet ollv rage
&
dallS
Con
H ip.piatri911<.
.
-. HIP POC.'\MPE, 'C m:
(Myth.
) ' e'efl aln o qu'on ap–
pelle eo
My,holo.~i¡
les ehevaúx de N eptu'ne '& des au–
tres ' dlvini[és .
de
la mer: 'ee[ animal éll rabuleux. PUne
faíe
rnentÍoD
rous
ce
nOIn d'un
'petit
aiJimal ,
qui n'a rien
(le eommulI av¿e le cheval: e'etl un inCede 'd'environ
tix
pouces de longuellr.
.
.
HI PPOCENTAU RE ,
r.
m.
(Mytb. )
montlre fa,
buleux, qulon
fei.ntayoir éeé demi-homme
&
demi-ehé–
val ; on d"noa ce furoom au( penples de T efraJie , qoi
«;ntreprirent les p,,-emiers daos' la G rece de m'ollter ¡¡ ehe–
val, ellfqrte qt¡e leurs voiOns crurenr d'abord qne l'homme
&
le cheval ne (áiCoiellt qu'un meme compoCé.
.
L a fable' dil que les eentaures s'étam mélés avec des
"ava.les
1 .
ingendreretÍt les
bippacen,,,,,,,,,
moo~res
qni
t :no,em eo meme !em" d. la nature de I'homme
&
de
eelle du cheval , mals eqmme de 'pareils monllres n'om ía–
Jllais exHlé; il efl vraiU"eOlblable que 10rCqu;on parioit d'uñ
Thl!Cfaheo., on le nommpit
hippi?"
ou
cav4~i<Y;
ces
~ava.
H 1 P
liers
d.osla fuite, pour mOntrer leur r.:>ree
&
le\\r aJretre,
s'exereerenr
are
battre Contre
des
nureaux
qu'ib pen;oient
de
l~urs jav~lo¡s,
ou les reoverfoieot eo k s prerrant p.r les
EOroes . Pline nous apprend que non-Ieulerncnt ce! exer–
cjce écoic o rdinaire aUI TheúJlieos qm ea
~/Oiem
les io–
v.emeurs, m. is que Jales Cdilr eo dooo, le premier fpe–
élacle aux
~omail,ls;
il Y a d', lle bieo de l'app..en"e,
qu'on ajnuta en parlam de ces TheU"aliens au aom
d'/Jip–
pjl/s
celui de
ceJflaltrn;
&
que de ces trois mo(s
i-.'H ,
&U't".i.,
"r&tJ,;r
1
on compora
cclui d'
bjppiu-&e.tallr~,
,"4'[1411-
lier-
perce
tallTtal/. .
~o6n
ces
qv~liers
s'étant reodus redoutabl<s par
leors
bri~90dages ,
Qll
n'en parla que cnmme
tic:
mon–
Ilres,
&
a
.J'aide de 1équivoqU" o n les n
m.nades
/Jip–
po.""a'fru,
eon~
nd.ntalnG le elvalÍer avee le eheval
q ui
l~
portoi!. [,oes poctes failirer¡t eeue idé. , on fait
qu'ils profltQient de to ut, ponr donoer du merveillenl
aux fujets dont ils parloiem; & rien cerraioemem ne ref–
CemQloit mieul au monllre, tel qu'i1s le
Mpe;~ooient,
qu'im honime ¡¡ eheval . D es gens qui raifoiem patrer
¡e$
oraogeS pour des pnmmes d'or, les berger dégui–
fés pour des fotyres ,
&
les vaiCfeauJ
i\
voile pOllr des
dragons a¡lés , ue devoicm pos faire diffi eul té dans le
terps que l'lIr.¡¡e de I1nl)Ier
a
chcyal !!Ioit Ilouycau, de
trayellir des eavaJiers en
hip¡o<<n'aur<f .
·
Ce mot en
cort)PQr~
de
'••
' t )
cheval,
a....
rfOf,
j e
pi–
que,
~ 'f'C~,Il' ,
ta;¡rtllU
1
c'ell:~a-dire,
pj(flfUtr
de ebt–
'l!aux
&
de
tallreau.x;
vaBa
tout le
mervdlleuK
fim-
pJi6 é.
( D .
'j.)
.
·
Hlf'PqC~AT ,IES,
r.
f.
pI,
( 1"ti'{.)
fete que
les Are.dieos eélcbrnieot en l'honneur de
.pmnc é–
queflre , paree que les
ancien~
e[oyo)ent que
Ce
dieu
a–
voit' fai t pré fent dI eheval aux hommes; e'ell pour ce–
la qll'il$
tui
do nnent
(j
fouvellt le nom de
;~"Utr,
100.010' ,
;""J ..
tc
1 ¡.".1'.6"0,,
íll.7'~.I)Ó,.,.,tC
1
&c.
A\,Jffi pen–
dant 13 durée des
hipp0Graties,
les ehevau. éloieO!
e–
xemlS de lOUt
tra~ail;
on
le~
promenoit par le rues
ou
dans
les
campa~nes
douceO}cm, Cuperbement
harna~
ehés , &
orn~s
de guirlaodes de deurs . L e l1)ot etl grec;
co mpQré de
1...",
ch~val ,
&. ..
,s-ror
for,~.
r\
l\
rene)
e'ell id
li
nié1ne féte que les Romair¡s eélebra iem fous
le nom de
fon{lIalia ,
Voy~:¿
CO I1SUAL ES
! D .
'j.)
HIPPQ CR.A1' I QUE, adj.
(MId«in!,~
on fe
fert de eHtIC épithete pour dé ligger la
ao~rine m~di~i
nale qui fe trollve daos les puvrage.
admtr~bles
¡l
Hlp–
poerate. 4 il)0
01)
appelJe
mI4«in, h!ppocrati'{u,
la
Ccience & Pan de eonferver
f,l.
de rétabltr la
[an~~ ,
fe'
Ion les
priq~ipes
1\<
les
regl~s
ér.blis par ce
gr.ndhom–
me .
Voy':¿
H
I P P
o e
R A T I S M E •
HI!?PQCRA...T/SlI4E ;
~. · m .t(Mld"ine . )
c'efl
la philoCophie d'flippocrate appliquée
il
l. feienee des
Médeeins , 'qui eu'fait le principal objol: e'en la doari–
ne
hipp'ocrat,'{,,¡
eonl;dér~e
par rappqrt
~,!x
,!,oyens
d'élol"Der le terme de
l~
vie hum.lne autam llu'clJe
en
efl~
Cu('oeptfble; de préyenir " de eorril¡er. les effets
des aecidens qui lendem
it
eu
abré~cr
le eours; de eon–
ferver , de rétlblir la díCllQLjtion 'laturelle de 101lt ¡mi–
mal. ne ooCfer de vivre q'1e par une caufe qui ne loit
point prémllurée, e'etl'a-dtre faus
mal~cjie
1
mort. fmi–
li. Voy"'-
V
¡
E,
M
o
R T
M
E D E
e
I N E •
C'ell paree que 'eeue philornphie
l '
é,é portée
to~t¡¡-eoup par fu n diviu auteur,
a
ún point de perfeélioll
auquel la Médeoine étoit b'eo éloignée d'avoir al/ei,u
avant lui, '
&
qui, pour
l'erfelulel,
u'a
eryfllitc
pr~fqLJe
rieo
acqui~
de plus , qqe I'o n a
con(h.mmenr,
depuis
plus de
';i~t
(jeeles , reg3rcjé
Hippoer~tc
eomme I'in–
(Iimteur
I!i
prefque abColumem eomme l'iuveutcur de
cee art falll taire;
Clllllme
écanc
celui
qui en a le premier
reeueilli, indiqué les priocipes enCeignés par la natltre
m~me,
&
' les a rédigés en oorps de doarine) en 105
déJuiCant des faies q u'une applieation infatiga!!le
~
une
expériel1c~ ~elairée
lui avoie'H appris
i\
blen obrerver
&
a
bien jllger,"
CO,t
en les comparam avee eetl< Ijlli IUI
avoient été tranCmis des plus
c¿lebre~
médecins qui I'a–
'voiem pFéeéd¿, Coit en eon6rmant les ''!C)s par Jes au–
tres ecux qu'il avoit ramaffés pendant le eours d'une
longue vie qu'iJ avoit eOIlCacrée au ferVlee .de I' huma–
nicé, potlr la lui rendre
a
jamais utile par les mqnu–
mens immorlels qu'il lui a laiffés de fes ¡umieres
&
de
fon ú ;ló.
· Ce célebre philofophe médecio, l'un des plus grands
hommes qlli ale
01
paru dans le monde, na<¡uil dans I'¡–
le de Coos, l'uoe des Cycindes, environ
460
ans ayant
J.
C . la IÓremiere année de l'olympi. dc
b:u .
reion So–
ranus,
~o
ans avaO! la guerre du Pé lop<),!neCe; felon
d'autres 'aoteurs, tels qu'E:ufcbe, H ippoerate étoit plu..
aocien,
&
d'autres le foot moins ancien . On prétend
qu'i1 deCcendoit d'E[culape par H éraclide Con pere,
4t-
.
.
d'Hef-