GRA
Cmtre
d~
GRAVITE',
'Voye>:.
CENTRE.
L a
formule!=:~
que nous avons donnéc au
P
rr'l.,
..AB'l.
1¡10&
F
o
R
e
E
e
1!
N T R 1
r
u
G
1!'
page 99· de
"
Vo–
lume, col.
2.
peur Corvir
~
trouver le rapporr de
1~
for–
.ce ccnrrifuge des corps
rerrellr~s·
a
la
gravitl;
car on
peut COOOOltCe par les lOÍS <;les pendules
e
'VO)'t'G
pE N·
1:>
u
L J!) le rems
a
d'une vibratioo d'un pendule, dont
la loogueur Ceroir égale au rayen de la terre;
&
on peur
conno{rre de pl us l'efpace
/1,
ou la partíe de la cir–
conférence de l'équareur qu'un point quelconque de la
.Curface de
la
terre décrir daos ce meme tems;
&
eom–
me ;,.
e!t
le rapporr de la dcmi-cireonférenee
au
rayen,
&
/1
B
le diametre de la terre, on aura done en nom–
b res trés-approchés le rapport de
2
A
a "
A B
o u de
ll
a~.
c'ell-a·dire de !'are
A
a
la demi-eircoofé-
•
.
rence de la terre . Or, acbevaot le calcul, on trouve
que ce rapporr
di
d'environ r
a
17.
Voy. le difco!lrJ
de
M.
Huyghens
frtr la carife de la pefanteur.
Done le rap–
port de la force ceorrifuge
a
la
gra'Vit€
fous l'équateu r ,
e.fiéga l au quarré de
f
7 ,
e' ell-a-dire ,;
9 .
L es lois de la
gravité
des corps qui pefenr dans les
fl uides, fonr
l'objer de I'Hydrollarique.
V.
H
Y D
Ro–
STAT I
Q.OB.Daos
cetre fcience on divife .la
gravitl
en
abfoluc
&
Jpécifique.
La
gra'Vitl abfolue
efl la _force avec !aquel!e les corps
teodenr en embas.
1/oyo:. le commencement de
cet
ar-
tic/•
.
'
La
gravitlJpéciftr¡ue
efl le rapport de la
gravité
d'un
corps
a
ce!le a·un autre de
me
me VQ!ume.
V.
S
p
1!–
e t
F 1 QOI!.
Pour
les lois de la
gravitl
fpécifique avec les ma–
nieres de
la
rrouver, ou de la déterminer daos .les fo –
!ides
&
daos les ftui des , confulte-z.
l'article
BALA
N–
CE
HYDROSTATIQ.UIL
(0)
G
R
A
V 1
T
!!','Voy. ci-dev. l'art.
GRAVE,
e
Gram.
&
Mora/e.}
G R
A V
t
T E',
en Mu/ir¡ue,
efl cette modification du
fon, par laqurlle on le con lidere comme grave, ou bas
par rapport
ll
d'au tres fons qu'on appelle
hautJ
ou
ai–
guJ. 1/oyez
S
o
N
G R Av
1!.
C'efl une des biíarreries
de notre langue, qu'il
o'y
air poinr pour oppoíer
~
ce
mot de fubflantif propre aux fons aigm: celui
d'awité
que quelques-uns oot voulu introduire, n' a pi\ paiJer.
La
gravitl
des fons dépend de la groífeur, lougueur,
tention des cordes, de la
longueur des tuyaux,
&
en
général du volume
&
du poids des corps fooores: plus
iJs oo t de tO\lt cela,
&
plus leur
gravité
efl grande.;
car il n'y a point de
gra'Vité
abfolue,
&
aucun fon n'efl
grave ou aigu qnc par corpparaifon.
V oye>:.
e
o
R DE
f!/
FONDA M
f
N TAL.
(S)
GR A
V
1
TER, v. n. (
Ph,./iq.)
on dit daos la phi–
lo(oph 'e newronienne , qu'un corps
gravite
vers un au–
u e, pour dire qu'il tend vers cet aurre corps par la for–
ce
de
la gravité, ou, poúr parler fuivanr
le fyllcmc
de NeW[Qll, qu'il efl artiré par cer autre corps.
Voyez
GRAVITIITION,
&c.
G R
A V
O
1
R,
f.
m .
Dlltil
d~
Charron,
c'ell une e–
fpece de maneau do¡u un pan efl rond
&
piar,
&
l'au–
tre pan e[l plat
&
uanchanr. 11
Cerr
aux Charrons pour
couper
&
fendre des cercles de fer
&
d'autres pieces.
*
G R A Vo
1
R'
e
Lmutier)
e' efl uo inflrumenr a–
vec leq uel
le lunorier trace daos la
ch~rTe
de la luner–
te, la raioure oú íe place le verre,
&
qui
le retiene.
11
coulifle en une plaque ronde , d'un diametre un peu
plus petir que
1•
verre
&
la cMrTe. Cette plaque eil
lraochante
&
dentelée.
11
y
a
une platine appliquée
~
cctte plaque,
&
qui la déborde:
1'
uo
&
l'autre fonr
montés fur un petir
arbr~
qui les
rraverfe, qui a fes
poupées comme les arbres d-es rours
a
tourner en l'air,
&
qui porte au milieu une boite ronde, comme il
y
en
a
aux forets. On moore la corde de
l'ar~on
iur cette
boite; on fair rourner l'arbre
&
la plaque tranchanre ;
rouvrier place
Í.1
ch~rTe
contre la platine qui le dirige;
il fait mordre la plaque tranchante daos l'épairTeur de la
ch~rTe,
&
la rainurc
íe fnit.
11
faot obferver que
la
platine peut erre montée avec la plaque tranchante fur
un mcme arbre' pourvil que ces deux parties laiaem
entre elles l'iotervalle conveoable, ou qu'elles peuvenr
~ere
féparées, en forre que la plaque tranchaate foit feu–
Je
6
xée fur l'arbre,
&
qu'oo en pui(fe approcher pnral–
Jelemeot,
&
fixer lolidemeor
&
~
la diaanee con vena–
lile, la platine qui fert de direétrice :\ l'ouvcier,
&
(ao$
GRA
laqoel!e
il
De feroit pas sur de prariquer fa rainure dans
un plan bien vertical.
GRAVO 1S, f. m. pi. (
llrchitefl.)
fe dit des dé–
combres des batimeos, des pieccs d'eaux
&
baillos lorf–
qu'ils Cont achevés; ou bien de ce qui reflc des allées
quand elles viennenr d'erre drerTées
&
épierrées.
G R A V U RE,
C.
f.
e
Bea11x Arts.)
On a déJa die
au
mot
Es
rAMPE quelque partíe des chofes qui oor
rapport
a
l'arr de grav er; mais cct nrt o'a · été regar–
dé alors que du cóté de fes produétioos. N ous dcvons
entrer ici dans le dérail des opérations nécelfaires pour
produirc par les moyens qui lui Conr propres, les ou–
vrages auxquels il efl det1iné .
Les mors
gl'avure
&
gra'Vtr
vienneot ou du grec
-¡.pó~~,
qui fignifie
j'l<riJ,
ou du latín
ca'Vare,
creu-·
fer.
11
efl moins nécerTaire de s'ardter
a
fixer Con éty–
mologie, que d'expliquer précifément
1'
aétion de gra–
ver . Cette aétion confit1e
a
creufer,
&
toutes
les dif–
férenles matieres daus lefquelles on peut creufcr les for–
mes des objers qu'on
a
derTein de graver fom compri–
fes daos .les idées générales de l'arr de .la
Gra'VIIre
..
La
diftereoce des maderes
&
celle des outils
&
des procé–
'dés qu'on employe, di!linguent les efpeces de
Gravure:
ainfi l'on dit,
graver en cr,ivre , uz boi.I, en or, en
a~··
gent,
en
fer, en
pie~rct
fineJ.
]e com,meocerai par l'arr de graver en cuivre, non
pas comme le plus aocien, mais cornme celui qui efl
d'uo plus graod
ufaj~e,
&
fans doute d'un ufage plui
urile aux hommes
pour multiplier
leurs coonoi!Tan–
ces.
D ans les détails des opérations de cer art, j'emprun–
terai
les préceptes
&
les defcriprions qui íoot contenus
dans un ouvrage d' Abraham Boífe , graveur du roí, qui
a été confidérablement enrichi por les lumicres de
M.
Cochin le tils, favaor artille de nos jours, qui daos une
detnlere édirioo de cet ouvrage J'a augmenré de dif–
férens trairés que les progres de l'arr lui oot fournis,
&
de ' rétlexiops jufles qu'il doir
a
Con ralear
&
il
fes
fucces,
L e cuivre dont on
Ce
fert pour la
Gra'Vtlre
donr
je
parle, efl le cuiv re rouge. Le choix que
1'
oo fait de
cene efpeGe de cuivre, efl foodé fur ce que le
cuivre
jaune efl communémenr aigre, que
fa
fubfiaoce n' e!l
pas égale, qu 'il s'y rrouve des pailles,
&
que ces
dé–
f~nts
loor des obflacles qni s'oppofent
a
la beauté des
ou vrages auxquels on le deflinero1r. Le cuivre rooge
meme
n'efl pa' roralement
a
l'abri de ces défaurs; il en
efl doot la fubOance efl aigre,
&
les traits qu'on y
grave fe
reffeot~or
de cette qualité; ils fonr maigres
&
rudes: il s'en rrouve de tnou dot\t la fubflanct ·ao–
prorhe
e
quanr
a
cene qualiré) de celle do plomb. Les
ouv rages que l'on y grave n'onr pas la netteté qu'on
voudroir Icor donner: l'eau-forre ne
1'
eruame qo'avec
peine; elle ne creufe pas,
&
trompe
1'
attcnre du gra–
veu r . Qudquefois on rencoorre daos une méme plan–
che de cuivre ces qualités oppofées; eufin o
o
y trou–
ve de pctits trous imperceptibles, oo des taches defa–
gréoples .
Le cuivre rouge qui
a
les qualirés les plus propres
ii
la
Gravure,
doi t done erre plein, ferme, liaor;
&
la
fa~on
de connoltre s'il efl exempt des défauts con–
r¡aires que j'ai énoncés, c'e(l d'y former quelqnes uaits
al'ec le burin en
différeo~
fens: alors s'il ell aigre
le
bruit que fera le burin en le coupanr,
&
le fent_in;ent
de la main ' vous l'indiqueront; s'il efl mou ' ce me–
me fenrimeor qui vous rappellera l'idée du plomb, vous
le décounira auffi.
L orfqu'on a fair
choi~
d'un cuivre propre
ii
grnver,
011
doit tnettre fes foins
a
ce qu'il
re ~oive
la prépara–
rion qui lui en nécerTaire pour l'ufage aoque! on le de–
Oine. Les Chauderonniers l'applanilleur, le coupeot , le
poi irTent.; mais il ell
il·piopos que
les Graveurs coo–
noirTent eux-mcrnes ces préparations, paree qu'il )lour–
roir fe trouver que voulaor faire ufage de leur art dans
\10
pays ou
il
Ceroit
ioconnu,
ils
nt
trouveroienr pas
les ouvricrs en cuivre ioflruits des moyens qu'il faur
employer.
Une planche de cuivre de la grandeur d'environ un
pié fur neuf pouces, doir avoir a·peu-pres noe ligne
d'épaiUeur;
&
cette proponion peur réglet pour
d'aa–
tres dimenfions. La planche doir erre bien forgée
&
bien
applanic
a
f10id: c'efl par ce moyen que le cuivre de–
vieot plus Cerré
&
rnoios poreux.
11
s'agir, apri:s
ce
premier foin, de la polir. On choi–
fit celui des deox cótés de la planche qui p3roit l:tre
plus uní
&
moins rempli de gerCures
&
de pailles; on
at•