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GRA

la différentielle

a·r(.

+

x)

J.

i

de l'altrsétion d'unc

(1tn+

~nx+

¿r

x}

2

furface fphérique,

r

étant le rayon,

2

'Ir

le rapport de

la circonférence au rayoo,

n

la diHance du corpufcu–

le

a

)a furfUCO

fph<!rique,

&

X

UOe abfcifTe quelcnn–

•que; oous trouverons aifémcot par les méthodes con–

nues que l'intégrale de cette differenticlle etl

:11'1"r . (nn+l.nrl._X

c.:. _ _

2.

.

)

+

2

(1.n+1r )l

"

Vnn+

1.rx+

2.n~

7T

r

X

l.P'nn+

l.nx-

+

2

~.

J/oyez

I NTf.'GRAJ.,

{

1h

.._

2 r)l

T

R A N S F·O R M A T 1

o

N,

~

la

/l.

partir de

m o re·

&hercheJ fur lt [){Ierne du monde, page

284-

Or, foit

que

n

foit

=

o,

ou non, la fecoudc parrie de ceue

é

¡

f:

·

(

2

¡,/nn

+

2.

r x

+

2

n

:~;.

2.

n.

)

d

mt grae, avotr

2

7rr

---(->n+

.,¡,---

e-

\Íent

=

~.

quand

x

:=::

2

r .

A

l'égard de la

(n

+

r)l.

,

.

premiere parrie, eile etl

évtdemme~t

toO¡ours oulle,

quand

n

=o,

puifque

n

en multrplte tous les

termes;

maisquaodn o'etl pas=o, elle devten t, lorfqucx=2r,

1.-;Tr.4r.(nn+

2.n

r)

~'

comme la précédcn-

(:r.•

~

2r)2.

(n11 +1"r

(n+l')l.

te

:1

laquelle elle s'aJoOre pour lors. A in

C.

quand

n

=o ,

l'uttraétiDn n'eft

que~;

&

quaod

n

n'ert pas

'Lé-

•'

ro, elle

el!~ +~

.

Voila la raifon nnalyti-

(n+ r)l.

(u+

rp·

que du paradoxe .

IV.

U[age dte [yjltme de la gravitation pour tro/1-

ver

/u

nuiffes des planeteJ.

Soieor dcux planrr<s, dont

les maffes foieor

M,

m,

qui ayeot des

farellites qui

tourneot autour d'elles

a

la dillance

11,

a,

&

qui

tirr–

feot leurs révolutions dans

le

rems

T,

e,

les

torces

centripetes de ces fatellites feroot

M',

m'

,

puifque la

...<

gravitation

el!

eo

raifon direéte de la m.o tle du corps

attirant,

&

ioverfo du quarré de la diUaoce: de

pl~s

ces

forces centriperes feroot égales aux

torces ceortJtugi:S;

&

en co11lidérant

les orbtre, des fatd lites comme

Jc>

cercles, les forces cen1r11Üges feront entr'ellcs comme

:::!...

:

..!.

.

f/o'JeZ

F

o

R

e

E

e

E N T R A L E ,

ar<

m ot

Tl.

·

tl.

e

E N T R AL •

Done on aura

}.!l

:

.!!';

::

.AJ~

:

--7 .

...<

r

Done fi

011 conno1r le rapporr de

11

avec

a

&

celui

de

T

avec

t,

on coounltra le rappon de

M

:\

m.

Par–

n

on peut connolrre le rapport de la malle du Solcil,

de

J

llpiter

&

de Sarurne,

3

celle de la

T

<rrc; car tou·

tes ces planetes ( en y comprenanr le Soldl

)

on: des

farellites , dont on connolt le rapport des dillances

a

leurs planeres principales,

&

ks tems des révolurions .

f/oyn

PLAN E TE. (

0)

G

R A

V

1

TE',

f.

f.

(Phyf

&

M/chaw.)

on appelle

ainfi parmi les Phyficicns la

for<e

que le vulgaire ap–

pelle

pe[antt11r,

&

en verru de laquelle les corps ten–

den! vcrs la terre .

11

y

a

cctte dilféreoce entre

pefanteur

&

grr.~'itl, t~.

que

gravité

llC fe dit JBmais que de la fOrCl' 011 CaUfe

générale qui fai t defcendrc les corps,

&

que

pcfantcr<r

fe

dit·quelqucfois de l'dfet de ceue force daos 011 corps

pnrticulier; aiofi oo dir

la for<e de la gravitl

pot~(/e

/<1

corps vers la

terre,

&

la

pefa~to<r

du

plomb efl

plus gremde qtee

ce/le

du mivre

.

2

°.

Que

pr¡;mtmr

ne

fe dit jamnis que de la force particulitre qui f.lit

tomber les corps terrefires vers la rerre,

&

que

gra–

.,¡¡¡

fe dit auffi quelque!¡>is daos

le

f"yfteme Newro–

nien de la force par laquclle un corps quclco11que tend

vers 'un aarre. Car le príncipe géuéral de ce fylleme,

eft que la

gravitt

eft une propriété univerfclle de

la

matiere .

f/oyez

G

R Av

1

r A T

1o

N .

Mais

avnnt

que

d'en détailler les preuves, difons un m0r des ty!lemes

imngin~s

par les 3Uttes philofophes, pour cendre rarfoo

de la

gravité.

Le vulgaire ell d'abord étonné qu' on cherche une

cauCe

il

ce phéoomene ;

il

lui parolt tour oarurel

qu:

un corps tombe, des qu'il n' ell pas foOteuu; fur quot

nous renvoyons le leéteur

3

l'artide

F

oRe

E D'l N E

T

1

E ,

p.

?8.

col. ij.

N ous renvoyoos au!fi aux

mo~s

A

e e

o:'L 1! R A T

1o

N

&

DEs

e

E N TE

!ur les exph–

cations que les P<ripatériciens , les Epicu_rieos ,

& .

les

GafTendilles donnent de ls

gravitl,

&

qu1 ne

mér~tent

p3S un plus loog détail .

Ma

1

s

l'explication de

Dek~r­

tes en trop ingénieufe

&

trap féduifante au premter

coup-d'reil, pour ne pas oous

y

arréter.

La mariere fubtile, dit ce philofophe, fe meut en

GRA

759

tourbillon autour de

la terre; en vertu de ce rnorn

~mcnt elle a une force ccntntug<,

••oyez

F

o~

e

E

&

C

5 N T

H.

1 F U G E ; t:.ll Vc:rtll

dt!

cctre torce ,

l\JUte::S

k s

patries de cetro mlriore rendenr • ;'¿,otgoer de

IJ

lec–

re; elles doivc:nt done

poofl"cr

ks corp!l

Vt'rS

ia tl!rre.,

c'efl-á·dire

daos un

feus C0111raire

.\

la

doreCl on

de

leur torce ceolfifuge : car par la méme

ra ·~

u qu'un

fluide qoi pc!e de haor

en -bn~.,

r-end

,, p•>otJ<r de bas

en -haut les

corp~

qu'on y p!Oo¡(e ,

&

les

y

pouffe en

etler, s'ils tendent de haut e11-ba>

avee

moin; de for–

ce que !oi; par c<:tte mt'mc

raifon

la matic:re du tour–

billon ayant une force crorrifuge, do11 pouilor vers

la terre les corps qu'on place daos ce rouroillon,

&

qui o'ont poio1 une pareille force.

Foyez

F

1.

u

1

u¡¡

&

HYDRODYNAMIQUE. Ainfl

la

pef.1nteur dtl

corps

L

placé dans la pyramide

11 E B

(

fig.

8 JlJ<,h.)

efl égaJe

á

la fo!CC Ccntrifuge de

i3

lll31lcte do tOUr–

billon don t il occope la place, m ui11pliée par la mafTc

de cetle mariere , moins la force centrifuge du corps

L ,

s'il en a, molti

pliée por

la maffe

L .

En

fuppofant

1'

exifler.ce

des rourbillons. que nous

croyons i111oú renable,

& que

prefque perloooe n'admet

plus aUJOUrd'hui,

voyez

T

o

u

R ll

1

1.

Lo

N,

il

foit de

cene explicalion qu'tl faur, ou que la force centrifuge

de la matiere du rourbillon

foil beaucoup plus grnnde

que celle du corps

L,

ou que la matiere fu btilo

foit

beaucoup plus dente que ce corps. Or la force ceotri–

fuge du corps

L

vient

de

fa vl1effe de rOiltion autour

de la terrc; vitcffe qoi efi a-p<u·pres égale

3

celle

de~

poinrs de la furface terreflre. Done il

faudroir dans

k

premier cas 9uc la mar ierc du rourb'lloo eOt beaucoop

plus de v1tefle de rotation que la terre ; or cela pote,

on fenriroir une elpecc de vent conl!nuel dans

le feos

de la

rotation de la terre,

e'

eil-

dire d'occident en

orient. Daos le fecond ca;, ti

la nutiere du tourbillon

a beaocoup plus de denfité que les corps terrellres, on

devrbit fontir daos les mouvemens de bas en-haur

&

de haut en-bas

la r<(iflance de cettc matiere ; or no

fair que ce11e

rélifianc~

efl infenfible, que l'nir !eul el!

la fource de celle qu'on éprouve,

&

qu'il o'y en a

point dans la machioe du vuide , ou tous les corps tom–

benr également v1te. Ce n'etl pus

tOtH ;

fuppoli1111 ,

comme on le dit, In force cenrrifuge de la matiere du

10orbi! lon bennconp pll.l< grande que celle du corps

L,

le

corp•

L

devroir

wO¡ours

avoir une pef:,nteur lrnli–

h1cmenr égale, poun·í'r qu'il confervftt le memo

''niu–

me; car

la force centrifuge qui agírolt

fur

ce corps,

feroit alors la meme. Or celo ell controire

a

l'expé–

rience : car un pié cuoe d'or pefe plus 4u·un pié cube

de

li~gc

. De plus

&

par la mémc rnitoo , les ctJrps

devroicnt de(cendre d'aotam plus vi re, ab(lroét'on fai–

te de la rélilbnce de l'air, qu'ils auroient moins de maf–

fe lons un meme •olume' car la f<•rce qui

le< prerre

étant

h

m

eme, elle dcvroh

y

produire des vltefTes en

raiJ<,u inverl¡,

de~

mMT '

Or

e

ell ce que J'expérico–

ce

déme~ t

t:ncorc; car 1'expériencc prouve qut:: tous les

corps detceodenr eg.1leme1H

vlte

daos le vuide; d'ou il

réfulte

qu~

la

gravrtl

ogit en rnil\>n de la mafTe ,

&

non du volunw du corps.

Une autre ob¡eétion conrre les Cnrtéfiens, c'ell que

les

corps

dcvroient defcendr; vers

l'axe de

la

terre ,

&

ooo ver; le centre ;

de

lorte que fous

les para;leles

á

l'éqnateur ils devroiem tomber par des Jigoc> obli–

que>,

&

11011 par des lignes á-plomb. Les Canélieos,

il

eil

vrai, ont imag'né diltérens moyens de répondrc

:l

ces di!Eculrés; mais tous ce; rnnyens foot autant de

paralogrt mes .

Jc me

llate de

l'avoir démotHré daos

mon

trarté des f/uideJ, art.

409.

M.

Huygheos

a

cher–

ché

3

cornger fur ce point le t")•Oi:me de Defcatt<S;

mais la cnrreél ioo efi pire que le

m31 ;

'/Joycz

DE–

se

E N TE ;

il

en etl de meme de

M.

13ulfinger .

11

fuppl>tr dnns une pie

ce

qtil

a

remporté le prix de

l'nca–

dimie du Scit!nces en

172.8

'-lUe

la

mariere dn tour–

bil•on

ft:

meur ?t-la-foi;

auto~r

de deux a'es .

11

pr6-

tend que de ce dooble mouvement

il

dnit réfoltcr une

rendaoce des corps terrell res vers le centre de la terre;

mais cet nuteur

a

fuppole qo' en ce cas

les panicules

de la matiere décrivoient wutes par un mnuvemeot com–

pofé de grands cerclcs, ce qui o'efl pas vtai; car elles

décriveot des courbes dilféreotcs, donr la piOpart font

en

8

de chilfre, commc oo peut s'en al;urer par l'ex–

périeoce

&

por 1' aoalyli: . AinCt

fno cxplocarion n' el!

ras plus recevable que celles de Huygheos

&

de De–

feartes .

M.

Vorignon

a

fair auffi un fyfleme for la caufe de

la pefanteor , donr on peut voir le précis

dan

fon élo–

ge par

M .

de Fonteoelle,

mbn. de I'Acad.1 722.

mais

ce