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GLA
euro! le dimanche fu ivant
1
l'églifc, fe mirenr en cam–
pagne pour le chercher: quelques-uns d'eotr_'eux
~~per~urem
Cur la ueigc les pas d' un homme; 1ls
fuu•1re~t
cene trace,
&
ce fut avec fucccs; car elle los condu:–
íit diOÍt
a
la feote OU feur infonuné pafieur o'attendOir
plus que la mon ; on l'appella , il répondir ;
&
quoi–
qu'il flir démeuré
pres
de vingt-quatre heures daos l'eo–
droir ou il étoit tombé , il eot eucoce a(fe-¡; de forc_e
pour faitir les cordes qu'on luí dcfcendir pour le reu-.
rer: par ce fecours imprév
a.
il
échappa au danger q_uo
J'avoit
fi
long· tems menacé .
11
y
a beaucoup de traots
femblables a celui-ci , rapportés daos les auteurs que
nous avons cités, arrivés
a
des gens qui ne s' en
~ont
point
fi
heureufement tirés . Ces feotes des
gf.1tters
font fujeues a fe rcfermer'
&
il
s'en forme de
nouve~Jes daos d'autres endroits; ce qui fe fait avec uu brult
femblable
a
celui du tonnerre ou d'nne fone déeharge
d' nrtillerie : on entend ce bruic effrayant quelquefois
jufqu'a tix lieues.
Outr~
cela,
les
~la,ons
qui compo–
fenc les
glaci.r1
s'~ffaitTent
paree qu'ils foot creux par–
detTous ; ce qui caufe un grand fracas qui efi encore
redoublé par les échos des mon tagnes des environs: ce–
Ja arrive fur-tout dans les changemens de tems
&
daos
les dégels: auili les gens do pays n'ont pas befoin d'au–
trcs cher mometrcs
&
barometres pour favoir le tems
qu'ils ont
a
auen.dre.
L'l !ande uous fournit encare des exemples de
gla–
ú en
a-peu-prc> femblables
a
ceux qui viennent d' etre
décrits. Les habita os du pays nomment les montagnes
de glacc
joeklar
:
il n' efi pas furprenant que la nato
re
préfenre ce phénomeoe dans un pay s auili feptentrio–
nal .
M .
Théodore Thorkelfon vVidalius a dooné une
relation de ces monragnes
&
gla.-ien
d'lslande, qu'il a
eu occalion de ••oir par lui-meme; elle efi inf¿rée daos
le
tome
Xl/T.
d11 maga/in d'Hamhourg:
on en trouvc
auffi
IJO
décail circonllnncié daos une dillcrration de
M .
Egerhard Ola••ius , imprimée
a
Copenhague , fous
le litre de
enarratiQneJ hiftorica: de naturti
&
confti
·
tf!tione lsland;te formatte
&
tranJformat,;e per eruptio–
no ignis
,
&c. Les phénomcnes qu'on remarque daos
ces
glacierJ
d'lslaode font arTe?. conformes
a
ceux que
noos avons décrics en parlant de eco., de la Su iffe; ils
font fu¡et s comme eux
a
s'avancer daos la plaine
&
a
s'en retirer dans
de
certains tems; ils fe tronvem dnns
la partie orientale de l'ile daos uo difiriél appellé
Ska–
ptafdJ/ysla
.
lis occupent un efpace d' enviran dix
lieues de longueur ; quant
a
la largeuc ' on n'. point
encore pu la déterminer par les obrtacles que préfenteot
aux
voyag~urs
les feotes qui fonc
a
la fu rface de ces
glacierJ
;
la glacc qui le compofe
etl
dure, compaéle
&
bleuiltre: ou en voit furtir des poinces de
ruch~rs
qui paroirTen t
y
avnir été jettés par des volcaos . On
trouve daos toute la campagne des enviroos des mar–
ques indubitables d' éruption: en elfet , on
y
rencontre
des roches d'une grandeur énorme qui femblent avoir
éprouvé l'aéhon do feo,
&
en avoir été noircies. D 'ail –
leurs on voit par-tour de la pierre- ponce ,
d~s
pierres
vicrifiées, d'au1res pierres qui font devenues alJez fria–
bles pour
etre
écrafées
1
entre les doigts ' des cendres '
en un mot
1001
ce qui cnraél:!ri[e un pays fouillé par
les volcaos. Cela n' efl pas fu rprenan t , d' autant plus
que
M.
Olavius remarque que les montagoes couvcc–
tes de neige
&
de glace qui foot dans le voifinage d<S
gla,iers
d'lslande, ont été autrefois de vrais volcaos:
le moot Hecla lui-meme,
(¡
fameux par fes érupdons
fr équentes,
di
une mohtagne do
m
le fommet efi cou–
vcrr de neige
&
de glaces. (-)
G LA
C
1S,
f.
m.
en llrchiteélt.r<,
c'efi: une pente
peu fentlble fur la cimaife d'uoe corniche, pour facili–
t<r l'écoulemeut des eaux de pluie.
C'efi encere une pente de terre ordinairement reve–
tue de gafoo,
&
beaucoup plus douce que le talud; fa
proporrion étant au·deffous de la diagonale du quarré.
JI
y a des
glacis
dégauchis , qui font talud daos leur
commencern<nt
&
glaci1
arfez bas en leur extrémicé
pour raccorder le¡ ditféreos niveaux de pente de
deo~
alié
es
paralleles.
11
fe voit de ces caluds
&
glacis
pra–
riqué avec beaucoup d' are daos le jardín do chfttcau
de Mari y; ce qu'on appelle comme
rtvers d'ea", ta–
lud,
&c.
Voy.
/'are. {uiv.
(P)
G LA e
1
S, (
Art milit.
&
Foreiftcation
.)
En ter me
de Forc fication , le
glaciJ
ell le parapet du chemin–
couven' done la hauteor de lix
a
fept piés fe perd
daos h campagne par uoe peore infeorible d' environ
vongc ou vingc-cioq coifes .
Voyrz.
PI. l . de
Fortiftca–
tion, lo lcttra
a a,
dans les ftg.
r .
&
f .
Voy. auffi
CR
E
M
r
N
-e
O U
V
E
R
T .
Cbambers.
GLA
Le
glacis
fert
3
empécher quo dans les
enviran~
ou
Jes JÍtUl qui touchent imrnédiatement
a
la placo,
11
ne
fe trouve aucon eodroit qui puith: Cervic
de
couverr
d
l'ennemi. La pence du
glacÍJ
doic
l'crc
din¡:c!e de ma–
niere qu'étant prolongée vers la place , tlle rencontre
le revétemenc au cordoo ou un pcu au-detTus .
L orfqu'elle
ea
aintl difpofée, l'ennerni ne
~eut ,baur~
le revécement ou faire breche
a
la place' qu aprcs qu
il s'efi: emparé du chemin-couvert _:
alors
il
ét•blit
le>
bauerief"fur le haut da
gl•cis;
maos kur prOKimoté des
ouvrages de la place en rond
la
co~flruél:ioo
péri_ll<:u fe
&
difficile. Les places dont le
glaetJ
encouvre aonh
IOUS
les ouvrages par fon prolong<ment,
&
que par con!c–
quent l'on ne peut découvrir de la campagoe, font ap–
pellées
placa rafanen.
Eo
te~s
?•
,rlege,
1'
on prati–
que
des
galeritJ
fous le
glacu
d ou parceot des ra–
meaux qui s'étendent dans la campagne .
f/~~rz
D
¡;:'–
FE N S E D U CHE M
1
N-
e
O U
V~
1<
T.
(Q)
G
LA
e
1S,
ligni6e ,
m
eermc
de
P~inture , .
1'
etfet
que produit une couleur tranfparente qu on apploque fur
une autre qui efi déja feche; de maniere que ce!le qui
fert de
glacir
lai(fe appercevoir la premiere'
a
laquelle
· elle doune feulement un ton ou plus brillan!, ou plus
leger, ou plus harmooieux.
On oe glace ordinairement qu' avec des couleors
tranfparentes, te\les que les laques , les fl i1s de grain ,
&
e.
La
fa~oo
de glacer eil de frocter avec un< brotTe
un peu ferme, la couleur done on glace fur cdle qui
• doit en recevoir 1' empreinte : en cooCéquence rl rene
fur la toile fort peu de cette couleoc dont on glacc ;
ce qui, ¡ninc
:l
la qualité des. couleurs qui
Con~
le, plus
. propres
a
glocer, doit faire craindre avec rarfon aux
peintres qui fe fervent de ce moyen, que l' etfet bri\–
lant qu'ils cherchent oe foit que pafTager
&
ue s' éva–
noüi(fe avec la laque & le fiil de grain qui s'évaporent
ou fe noirci(feot en fort peu de tems .
A
u re!le, cette
pratique a cependant été adoptée par de grands p<in–
tres; Rubens eo
a
(ouvent fait ufage . Le>
glaciJ
tone
tres-propres pour accorder
un
tab leau & pour parvenir
a
une harmonie rigooreufe : mais le dangor ell encore
pi u• grand que l'avancage qu'on en peut retirer,
p~ii;¡ue
l'etlot en efi ordinairement parThger, & que d'aollours
ri<n ne peut égaler le mérice durable d'un tableau peine
a
pleille couleur, & , comme difenr les Pcirrtres,
dans
la pátt
.
C'eO aux anines
a
faire des éprouves qu1 les
éclaircitrenc fur les etfets d'flt!tens des
¡¡laúJ
,
door
il
(eroic peor-erre injulle de blimer indifiiné1ernent la pra–
tique. O o ne collnolt pas encore
a
!fez les qua lité> ph y–
fiques des couleurs dont on fe fert; on o'a pas fait af–
fez de recherches fur cctle partie' pnur
e
ere en droic
de proooncer ahfolumeot fur ce moyen, que Je crois
a la vérité devoir plluót
1~
naitfance au difaut de fa–
cilité qu'au talene .
Art.
d, M .
W
A
T E
t.
E
T
•
*
G
LA
e
1
s, (
Rubanniu )
ce foot des foies de long
ou de chaioes' qui n'ont d'-autre urage que de licr la
trame, lorfque la tralnée Ce trouveroit trop longue
&
expofée par conféqueot ·a lever. Chaque rame de
glt~ciJ
efi patlée dans les hautes lirTes , aintl qu' il
efl
dlt
au
mot
PASS A
G!! DE
S RAM
E S.
Chaque braoche ell
mife
a
pare fur uo petit roquetin féparé avoc fon con–
lre-poids
&
fon freluqoet , & efi levée par fes ram es
propres , lorfqo' elle travaille en
glaciJ
;
'ZIDJ<Z
tncore
/'artic/c
P
A
S S
A
G!! DE
S
R
A
M B
S: mais pour plus
de clarté, nous alloos dire un
m
oc do parTage propre
des rames de
glaciJ.
L orfqu' il y a do
glaciJ
daos un
oovrage, les
fl.x
rames de neuf par lefquelles on parTe
pour occuper les oeur rouleaux de porte-rames
de de–
\'ant , foot de figure;
&
les erais autres font de
gla–
ciJ,
&
palTées fuivant le traoslatage du
glacís
quo
ne
change ¡amais. On entend par
tranJiatag<,
1'
emp<unt
que l'oo fait, lorfqo'il efi: pol1ibk; & cela puur épnr–
gner les bouclettes des hautes-litres: cet emprunt
n'cfl
autre chofe que l'ufage multiplié de la meme bouclet–
te , quand il ell pratiquable; & pour ¡oüir do privih'ge
de l'rmprunt , la feconde rame doit fJtre, c<>o¡ointe–
meoc
a
vec la premie
re ,
les pris que la premicre fait
&
ainfi des nutres
jufqu'~
oeuf, qui toures peoHnt
em~
prunter fur la premicre des neuf,
&
toO¡ou rs daos fe
cas de la po!libilité. Ceci compris, lorfqoc la rame de
glacis
ne cravaille poior eo
glacis,
oo la pafle confnr–
mément
a
cclle de figure avec laquelle elle doit aller
fuivaor l'ordre doot noos alloos parler. Mas lodqu'el–
le travaillera en
glacís
,
elle fera
pafl~e
confocmémeot
3 fon propre craoslatagc ; pouvant néanmoins ¡oüir de
l'emprunt, JorCqu'il aura lieu. Les trois rames de
gfa·
&ÍI
quÍ font partie des Oeof qoe
!'011
pa(fe,
001
fe
me–
me paflage
&
le meme avaorage qoant
a
l'ordre: voi-
ci