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GER
changement pres daos In
fyntaxe ; on dit égalemént ,
t•mpus eft Jcribendi epiflolam,
&
fcribend<C epiflolá!;
on dit de méme
fcribmdo epiflolam
,
ou
in Jcrtbendá
e
pifio/á;
&
enfio
ad fcribend,.m •piftolam,
ou
tJd
Jtr~bmdam epiflolam; Jcribcndum eft epiflolam
,
ou
(en·
flenda eft epiftola
:
ce foot probablement ces expreffions
qui auroot
fa
ir croire que les
glrondifJ
oc foor. que c.e
participe employé íclon les regles d'une íyntaxe paru–
culirre.
Mais en premier
lieu , on doit voir que la meme
fyntaxe n'efl pas obfervéc daos ces deu'l< manieres
d'~x
primer la me me phra(e; ce qui doit faire au · m01ns
foupc;onner que les dcux mors verbaux n'y íoor pas
e xaétement de meme nature'
&
n'expriment pas pré–
cifemeot les mémes poitm de víle. ·Eo fecond lieu ce
n'efl jamais par le matérie l des mots qu' il fact juger
do feos que l'ufage y a attaché, c'efl par l'emploi qu'
en ont fait les mei!leurs auteors. Or dans tous les paf–
lages que nous avoos cités daos
le cours de cer arti–
cle, nous avons víl que les
ghondifs
tienneot tri:s-foo–
vent lieu de l'infinitif aétif.
En
cooíéqoence oous con–
cluoos qu'ils oot le feos aél if,
&
qo'ils doivcot y e–
tre ramenés daos les phrafes ou l'oo s'efl imaginé voir
le fens paflif . Certe
io tcrprétatioo efl
toOJOU rs poffi–
ble, paree que les verbes au
glro11dif
n'érant détermi–
oés en
eux-m~mes
par aucun Íujet, on peut norant les
déterminer par
le fujet qui produit
1'
aélion, que par
celui qui en rec;oir
t·effet: de plus cette imerprétation
efl iodifpenfable pour fuivre les erremeos indiqués par
J'ufage; on trouve les
gl rondifs
remplacés par l'infinitif
aélif; oo les trouve avec le régime de l'aétif,
&
nul–
le pntt on ne les a vc1s avec
le régime du paffif; ce–
la paroit décidcr leur véritai>le état. D'ailleurs les ver–
bes abfolos, qu'on nomme communément
'IJ•rbeJ nw–
tres,
ne peuveot ¡amais ovoir le feos paffif,
&
cepen–
danr ils ont des
glrondif•; dormimdi, dormiendo, dor–
mia:dum
.
Les
glrondifJ
ne foot done pas des participes
pal!ifs ,
&
n'en
font poior formés; comme eo¡, ils
vienneot immédiaremen t de
l'infinitif aélif, ou pour
m ieux dire, ils ne font que cet intinitif méme fous dif–
férentes termioalfoos relatives hl' ordre de
1'
énoocia–
tion.
Ceux qui fuppléent le nom général
negotittm,
en re–
gardant le
glrondif
comme adjeélif ou comme patti–
cipe, tombent done daos une erreur avérée ;
&
ceux
qui fuppl éent l'infinirif
m
eme; a¡ofirent
a
cene erreur
un véritnble pléouafme: ni
les uns ni les
a
utres n'ex–
pliqueot d'une maniere fatisfaifante ce qui concerne les
girondifJ.
Le gramroairien philofophe doit conflater la
nature des
rnors, par l'analyle rnifoonée de leurs ufa–
ges. (
E. R . M . )
G E'R O N TE, (
Hift.
a11c.
)
membre d11 fénat de
Lacédémo ne . Le fénat de S parte fe oommoir
Geru–
fia,
&
étoit cornpofé de vingt-huit fénateurs qu'ils ap–
pelloient
glromu.
Lycurgue créa vingt ·hoit
gironteJ
;
ils ne pouvoient etre rec;u> daos ce corps qu'
a
l'age
de foi >ante aos,
&
qu· ils n'eu!Tent donné toute Jeur
vie des preuves infignes de leur probité . lfocrate com–
par e leur prudence' leur gravité'
&
leurs fonétions. a
celles des .1\réopagifles.
1/oye:o:.
ARE'
oPA
G E.
Piaron
d it qu'ils étoienr les tnodérnt<urs de l'autoriré royale ;
mais Poi ybe définit leur pouvoir en trois mots, quand
il dit,
per ipfos
&
mm ipjiJ omnia adminiflrari.
( D.
J·)
GE'RONTHRE'ES,
f.
f. pi.
(
Littlrat.)
fe–
tes gre<JUCS qui fe célébroient IOUS les ans daos une des
Hes Sporades en
l'honoeur de Mars, par
les Géron–
thrécns, che'l.
le(qoels ce dieu par eurnordinaire
avoit
un temple célebre , ou il n'étoit permis
a
aucun; fem–
me d'entrer peodant la folennité. Paofanias
i11 Lacon.
(D.
J·)
*
G ERO
Uf
N,
f. ":'· (
Comm.
)
efpece de quin–
tal donr on fe fert au
Ca~te
pour évaluer le poids des
marchaodifes d'uo grand volume . Le
gtrouin
efl
le
plus lourd de toas les quintans.
JI
efl de deux cents
diK-Ícpt roralis do Caire, donr
les cent dix eo
font
cent huir de Marfeille .
f/oyn
Q
u
1
N TAL.
Di
él. dn
Comm~rc~
&
de Trlvoux.
G
E
R S
1\
U ,
f. m. (
Marine
)
c'e!l la carde dont
le mouie de la poulie efl eotouré,
&
quí ferr
a
l'a–
marrer au lieu o u elle doit étre placée.
1/oye:o:.
E
T
Ro-
PE. (
2)
'
G E R S A\V, (
Giog.
)
b'>urg de Suilfe , prcs du
Jnc de Lucerne , entre ce canron
&
celui
de
Schwirz.
C'efl une et!>ece de petite républiquc fou•·eraine , qui
ne dépcnd de perfunne depuis un rcms imm.!morial ,
privilége trap lingolier pour oe pas m¿riter qu'on trao-
GER
fcrive ici le norn du lieu qoi efl alfoz heureut pour en
joüir.
Long.
26.
2.
lat .
47·
6.
(
D.
J·
)
*
GERS,URE, r. f. (
Gramm.)
il
fe di1
e~Ar
chiteél,re
des fenres ou crevarres qui re font daos
k
pHi tre, lorfqu'il a été noyé ou
)\~ché
avec trop d'eau;
&
en
Chirurgie,
des ouvcrtures que
le froid
&
d'au –
trcs caufes occaliooneot
a
la peau, fur-toot aux endruirs
ou elle e!l délicate, comme ao bord des
levrcs . On
l'ernploye aufli
en
llgrimltllrf;
la fécherelfc
g<rfe
quel–
quefois la terre ;
il
y
a des arbres , des plantes qui re
gerfmt.
G E R TR
U 1
DE
N
BE RG,
G<rtrudmbaga,
(
G<og.
)
nncieone
&
forte ville des pays·bas, au Bra–
bant hollaodois , un des principanx bnule vnrd, de la
Hollande . Le$ confédérés la prirent en
1
f73
fur
les
Efpa~nols;
le Prioce de Parme la reprit en
1
r89;
mais
le prmce Maurice s'en rendir ma1tre en
1
f93,
&
de–
puis ce tetns, elle appartient aux H ollaodois. Son oom
figni6e le
mont Saint-Gertmde;
on peche
aux
environs
de la c6re une quaotité étonnante -de
faurnons , d' e–
llorgeons
&
d'alofes,
&
Gertrnidmberg
joüit du droit
d'ttape pour
IOUS
ces poillons . Elle dl ror la tiviere
de Dungeo, qui tombe daos le
Bi~s· Bofch,
a
4
lieues
N.
E. de Breda,
f
S.
E. de Dordrech1,
3
S. O. de
Gorcum.
Long.
22 d.
2.4'.
la
t.
p.
44· (
D .
'J. )
G
E'R 1
O N,
(.
m. (
Myrholog
)
il efl fameux daos
la Fable; c'etoit le plus fort de rous les hommes , dit
Héfiodc,
'/J.
98.
) ) avoit trois teteS
1
~1,.¿1!'",
&
trois COrps
1
a
Ce
que
préteod Virgile apres
E
utipide:
•.•.••. ,
Ee forma tricorporiJ ttmbrá!.
Oo ne convient pas uop du
);eu
ou il faifoit fa de–
meure; feion quelques·Úns c'étoit en Grece; fe ion le
plus grand nombre, en Efpogne; felon d'autres auteurs
paos ks iles de Ma¡orquc, de Minorque,
&
d'lvice:
)Dais íeloa Héfiode, le plus ancien d<S
écrivains qui
ait parlé de
Géryon
c'étoit daos l'lle d'Enrythie,
qu'
on appelloit auffi
¡•¡¡'e
de.
GadeJ,
aujourd'hu1 l'ile de
Cadix.
Quoi qo'il en foit, il avoit de nombreux troopeaur
gardés, par uo pnt'e appellé
Eurythi011,
&
par le chien
Orthus, frere de Ccrbere, qui par cerre railoo aura ron
article daos )'
EncyclopMie
.
Herculc , pour obéir
aU>r
ordres d'EoryOhée , palfa
daos les états de
Glryon,
roa le chien, le p!tre ,
&
le
maltre,
&
emmena les rroupeaul
a
Tirymhe.
Plufieurs auteurs préreodenr que ce qui a donoé lieu
aux Pactes d'anribuer uois corps
&
rrois retes
3
Gl–
ryon
,
vient de ce que fes états étoient compofés
de
trois provioces
&
de trois lies; d'aorres croyeot que
ces trois tetes étoieot rrois vaillans amis qui lui éwient
également attachés,
&
qui s'oppoferent
ií
Hacule; d'au–
tres enfio nous difent que c'eO paree que
G<ryon
étoit
l'atné de deux freres
&
que tous trnb étoieot
h
unis
entre eux, qu'ils fembloieot n'avoir qu'une ame, mais
qui, malgré leur unioo , fureot
tous
u
oís défaits par
Hercole.
Si l'oo íouhaite en fuoir davaorage for
Glryon,
que
l'on confulre Héliode daos
ía
thlogonie
,
&
l' on ap–
prendra que ce roi moollrueux eut poor pere Chryfaor,
&
pour ayeule la
tere de Médufe : voici comme ce
pacte coore la chofe. Apres que Perfée cut coupé la
tére de la Gorgone, il fut !OUt furpris d'eo voir éclor–
re un géant armé d'une épée, qu'on appella par cene
raifoo
Chryfaor,
&
un cheval alié qui fot Pégafe. Or
dans la fuire Chryfaor devint fenfible aux charmes de
Cal lirrhoc , filie de I'Occ!ao ;
&
de cet amour naquit
Glryon.
Il réfulte de-la que
Giryon
étoit petir-tils de la réte
de Médufe, fils de Chryfaor,
&
neveu de Pégafe.
Cene généalogie ouvre un beau champ auK conje–
&ures de ceux qui fonr perfuadés que les aocieos pac–
te< ont enteodu finelfe
a
(00( '
&
que fous leurs
6-
étions les plus abfordes ils ont caché d'importanres vé–
rités : en tout cas, ils les onr li bien cachées, que les
plus habiles mythologues ne
les découvriroot Jamais •
J
e
o'a¡oGte plus qu'oo mor hiflorique.
JI
y avoit amrefois en lta lie pres de Padoue on ora–
ele de
Giryon,
doot parle Soérone daos la vie
de
Ti–
bere; cet ernporeur le confu ha en
al~an1
en
lllyrie,
&
Cluvier en conclud qoe
Glryon
avo¡¡ aoffi un 1emple
daos ce Jieu-13, par la rai fo•1 qu'il n'y avoir poiot d'o–
racle de quolqu'un fans un temple en roo honneur. On
pe•H
conliJI!er
l'hal. antiq.
de ce favam,
/ih.
JI.
tap.
nitj.
(
D.
'J.)
GES-