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GHI
G HE BR, (
Littlr.)
nous écrivons
gucbre: ghebr
efl un mor
per~en
qui
~gnifie
un feétareur de Zoroa–
ílre, un adorareur du feu , celui qui fair profeffion de
l'ancienne rel igion des Pcrfes; rnais che1.
les Turcs ,
ce mor c(l
iMJurieux ,
&
fe preod pour un
idolatre,
pour un infidele qui vir fans loi
&
fans difcipline; les
Guebres fonr les me mes que les Gaures .
f/oy.
G
A
u–
RES .
(D.
J.)
G H E•R O
N, (
G!og .)
ville de Perfc dans le Far-
1iflan.
L ong.
89d.
latit.
28. 30.
(p.
J.)
.
G HE T'
e
Hift. mod.
)
les
J
UlfS appellcnr
a
m~
la
lertre ou l'aéte de divorce qu'ils donnenr
á
leurs fem–
mes quand ils les répudienr; ce qu' ils fonr pour des
caufes fouvenr rres- legeres. Leur coOrume
a
"r égard
efl fondée fur ces paroles du Deuréronome,
eh. xxjv.
Si rm homme a
lp~ufl
rme femme,
&
'f!"
eett~
fe
m_
m;
ne lui plaife pat
a
cart{c de
'l'~el'lue.
difallt
,
rl
lrtt e–
crira une /ettre
át
drvo,·ce
t¡u
,¡
lru mcttra entre
!tJ
maint
,
&
la eongldiera
.
Pour emp€cher qu' on n' a–
bufe de ce
privil~ge
, les rabbins onr ordonné plufieurs
formaliu!s, qui pour
1'
ordinaire confumenr un fi
long
tems, que le mari a le
loi~r
de faire fes réftexions, de
ne pas prendre confeil du dépir ,
&
de
fe
réconcilier
:IVCC
fon époufe . Cerre lertre doir erre faite par un
é·
crivain en préfence d' un ou de plofieurs rabbins ' erre
écrire fur du velin qui foir reglé, ne conrenir que dou–
'l.e ligoes ni plus ni moins "en leures quarrées; rour ce·
la efl accompagné d'une infiniré de minorics ranr dans
les caraéteres, que dans la maniere d' écrire ,
&
dans
les noms
&
furnoms du mari
&
de la femme. L' é–
crivain, les rabbins,
&
les rémoins néceffaires
á
la cé·
rémonie , ne
doivc:n r
point
C:rre
paren§ les ons des
au~
tres,
&
encare muins apparremr par le fang aux parries
inréreffées dans le divorce . Le
ghet
efl cont;O en ces
termes apres les dotes du 10ur , du moi1, de 1' année ,
&
du lieu.
Moi
N .
u
dpudie volomairemmt, t'lloi–
gne,
&
te
ript~die
toi N .
t¡lli
as ci devane hl ma
fnnme
,
&
t~
permets de
te marier avu
qui i/
te
pi
aira.
La !eme éranr écrire , le robbin
inrerroge le
mari pour favoir
s' il efl volonrairemenr dé.rcrmrné
a
cene aétion, on rache que dix perfoones au moins foi–
enr préfenre
a
cene fcene, fans comprer deox rémoins
qui lignenr,
&
deux aurres appellés feulemenr pour ar–
teflcr la dare-. Si le mari
per~fle
daos fa réfolution , le
rabbin commande
a
la femme d'ouvrir les mnins
&
de
les approch<r
1'
une de 1' aurre, poor recevc>1r cer atle
que le mari "ui donne en difam:
1/oillr ta rlpudration;
je t"lloigne de moi
,
&
tr laiJ!r m lrberté d' ipM[u
'!"¡
bon
u
(rmblrra.
La femme
le prend , le doooe
au rabbin qui le lit encare une fois,
&
lui déclare qu'
elle efl libre, en l'averriffanr rourefois de oc poinr fe
marier de rrois mois, de peur qu'elle ne foir aétoe le–
menr enceinre. R. Léon Modene,
cér<mon. drs :'frufJ,
partir lf/. ehap. vj.
(
G)
G H lA BE
R ,
f.
m. (
Hifl.
mod.)
nom que 1' on
donne en Perfe aux idolatres de ce pays , qoi onr re–
renu l'aocienne religion de ceux qui a:foroienr le fe u .
Jls y fonr en grand nombre,
&
occupenr un des fnux–
bourgs d'lfpahan tour enrier. On les appelle auUi
atech
pereft,
c'eCI ·a-dire
adorateurt du fe u
.
ll
y a un pro–
verbe oerfan qui dir :
quoiru'rrn ghiabcr alume
&
ado–
re le
{e11
etnt ans durant, s' il
y
eombe
tln~
fois, il
ne laif!r pat 'fUe dr f• brúler.
D · Herbelor ,
biblioth.
orient.
Ricaul,
dr I'Emp . ottom.
Ces
Ghiabrrt
paro;ITent erre les memes que ceox
que nous nommons
Gaurrs
ou
Grubrrs
•
f/oy.
G
u
E·
BRES
&
GAURES .
( G )
GH 1AONS
o11
GHI AA URS,
f.
m. (
Hifl.
mod.
)
uom que les Turcs donuenr
a
rous ceux t¡ur ne
fonr pas de lenr relig;on,
&
parriculieremeor aux Chré·
rieos: il fi¡;nifie propremenr
infidrla .
L'
origine de ce
mor vienr de Perfc , oti ceux qui rerienoeut l'anciennc
reli¡don des Perfans,
&
qui adore
m
le feu, fonr ap–
pellés
ghiaourt
ou
ghiabert. 1/oyrz.
G
H 1 A
n
E R;
Ri·
caur,
dr
1
Emp. ottom.
(G)
G H 1 LA N, (
Giog
)
pravioce d'Afie dans la Per–
fe, an bord de la mer Cafpienne,
a
laquelie elle dun–
ne foo nom .
M. d'H<rbclo r 1'
~reod
depuis
le
¡sJ
de
longirude
Jufqo'au
¡6•
inclufivemenr ;
&
pour la lar¡;cur, qu' il
prend du nord au fud,
il
dir qu' elle occupe le
3f
ou
36<1
de larirude. Elle fair une parrie conlidérable de
l'H rcanie des anciens . C' clt la plus belle
&
la plus
ferri le provincc de ro01e la Pcrfe. Les habirans du pa–
"'JS
fonr mahoméran' de la feéte d'Omar. La ville de
Refchrs, liruée ; 37d de larirude, ell mainreoanr la ca–
puale de cerre province . Abdalcadcr , furoommé
lt
GIA
fehrilr.,
c'efi·il·dire
le grand dollrrtr,
éroir de
Gbilan.
Voici fa priere :, O Dieu rout·puiflanr , comme Je re
,
rends un culre perpéruel dans mon creur, daigne l'a–
" vair pour agréable,
! (
D.
J .
)
GHlR
(Giog . )
riviere d'Afrique. Elle a fa four·
ce au mon; Alias;
&
coulanr vers le n>idi , arrof"e le
royaum~
de Tafiler, entre ,enfuire dans
les deforrs d_e
Ha"ir,
&
vieor fe perdre dans un grand lac . Ceue
n·
viere
&
quclques aurres des mémes canrons onr
ccl~
de parriculier, que plus elles s'éloignenr de leurs four·
ces
plus elles s'éloigncnr de la mer.
(D.
J. )
G
H N lE F,
e
Giog.)
vill~
de la PruíTe
pol~noife
a
u
palarinar de Culrn, fur la V1nu1e, avec une cuadelle .•
Le nom polooois de ceue ville s'écrir
Gniew.
Les al–
lemands l'appellenr
l't1tve,
car prefque rou> les
lieux
de la Pru!fe onr deux noms . Cellarius la nomme en
larin
Meva Gnrv11m,
&
Gnievum. Ghnirf
a éré pri–
fe
&
reprif; plufieurs fois fur le> Polonoi< par les che–
valiers de l'ordre reuronique,
&
par les Suédois . C'efl
une naranie du roi de Pologne,
á
quarre licues de Grau–
deorz.
Longit.
37· 2.
latit ,
S"3· 24.
t
D .
J .)
G I
G lACHA
S,
e
Glogr.)
M.
de Lisie écrir
Jagat,
&
Dapper
JagoJ;
peuple d'Afrique dans la baffe Erhio–
pie, qui paroir erre le
m~me
que les Galles.
1/oyr-r.
GALLE$.
eD.J.)
G
1
A G H
ott ]
EH A G H,
f.
m. (
Hift. mod.)
nom
d'un cycle de
dou1.~
ans qu'onr les Catayeas
&
les
Turcs .
1/oyr:r;.
e
y
eL E.
Chaque année du
giagh
porte le
no
m d'un animal;
la premiere, de
la
(ourit;
la fecoode, du
b(l'uf;
la
rroifieme, du
lynx
Ou
llopard;
la quarrieme, du
lie–
vrr;
la cint¡uieme, du
erocodrlr;
la
liiieme, du
frr ·
prne;
la feprieme, du
cheval;
la huirieme, du
mouton;
la neuv ieme, du
finge;
la dixieme, de la
por~
le ;
la on·
'lieme
t
du
chien;
la douzieme
1
du
por1raau.
11 divifenr autli
le JOUr en douze parrics, qu'ils ap·
pell~nr
encore
gia(b,
&
leur donnenl les noms del mé•
mes animaux .
Ch~qoe
giagh
conrienr deux de nos heu–
res,
&
fe divife en huir parries t¡u'ils nummeur
keh;
de forre que leur JOUrnée conrienr quarre-vrngr- IC:rze
keht,
ou au ranr que de quam-d'heure eh
1.
nous .
D
Her–
belot,
biblioth. orimt .
Voyez
Ir dillionn . de Trlvoux
&
ChamberJ.
(
G)
GIALLOLINQ,
(H1jf.
nat.)
efpece d'ochre
ou de rerre J&une, aiuli nommée par les lra li<ns; c'efi
la méme chofe que ce qu'on appelle
le jaune
dt Na–
pln .
G lA M ·BO,
(
Bot. rxot.)
arbre des lndes orienta–
les, donr le P. B..,ym compre deox ef"peces.
La premiere porte des Heurs pourpres;
f<>n
rronc
&
fes rameaux fonr de couleur cen drée; fe> f,ui les
lonr
lifTes,
&
onr huir pouces de
long Cur
rroi> de large ;
fon fruir en de la groffeur de nos perites pomrnes de
rencrrc, de couleur oo roog c , ou blanche, ou mi-par–
rie: il conrienr une pulpe blanche
&
fpongieufe, d'un
goOr acidule, rrC.-agréable, propre
:1
ufralchir
&
a
de–
falrérer; on en fair d'excellenres conferves. Ce fruir
a
fa maruriré en Novembi"e
&
en D écembre.
JI
n'a point
de pepins, mais un noyau rond, donr l'amande efl ver–
re
&
coriace. L'arbre qui le donne, olfrc en mtme
rems
a
la vrle des Beurs, des fruirs verds
&
des fruirs
rnOrs .
L'autre efpe¡:e de
giam-bo
croir
:1
Malaca,
3 Ma–
cao,
&
dans l'ile de H1am-Xam, qui dépcnd de la
Chine . Ceue efpece ditrae de la premiere par fes fleurs,
qui fom d'uu ¡aune-blanc; par 1' odeur de fun fruir,
qui fen r lo rafe;
&
par fa couleur, qui rire fur le J3U–
ne: en fin
il a une couronne fcmb lablc
a
e
elle de la
grenade. 11 efl mOr en quelques endroirs au moi1 de
Mars,
&
en d'aurres au mois de Juiller.
11
reniC:rme
un teul noyau féparé en deu>; fa chair eJI d'une faveur
forr douce, fans aucune acidiré.
Le P. Boym a fnir gra ver dan1 fa
flora
ji
nrnfit
une
figure rri:s-1olie do
giam bo,
mais auffi peu rnllruét 1ve
que fa defcriprion;
&
cependanr c'efl le feul vopgcur
que ¡e fache, qui air parlé de ce be! arbre des Jode;
&
de la Chine.
(D.
J)
G 1B
A
DO U, (
Glog.)
ville d' Afrique au defert
de Barbarie, dans le royaume de Gibadou. Elle efl pref·
que fous le
[ropique dU Cancer, vers le
3od.
ro'.
de
/011giettde. ( D J.)
G
I
BB
A R,
f.
m.
e
Hijl.
""'·
l chth. )
O o donne en
Saio·