GET
La
grfltrt~lati•n
dt
on graod défaut daos un orateur.
Quand
un
C<Jm¡)are ce que .les nncicns nou.s
racootent
de la déclamJIIOO de certaons orat<urs qut frappoien t
violemmeot des piés
&
des maitu,
ii
notre maniere de
prononcer un difcours, oo fcnt toute In ditlérence qui
fe
rencootrc entre In déclamatioo
&
la
geftiwla&ion
.
Voy.
AcTtON
&
GE
TI! .
(G)
G
E
T
1
O
N,
f.
f. (
j-uri[pmd.
)
fignine
admini–
ftra sion
de quelque nffJire, comme la
geftion
d'ooe
m–
tcllc , la
geftio,
des biens
d'
un nbfent ou de quelque
3Utre perfonnc .
La
grftion
que qodqu' un fait des nffaires d' autrui
fans fon ordrc, nppellée en D roit
nrgotiorum grftio,
forme un qunfi . contrat qui produit acl:ton direCl:e
&
contraire; la premiere
no
prolh de cclui doot oo a gé–
ré le$ atfaires , pour obliger celoi qui
a
géré a rendre
comptc ;
&
la feeonde au prolit de celui qoi
a
géré,
pour répc!rer fes impeolcs.
Voy. les inftit. liv.
lll.
ti–
tre XXl'lt f.
§
!.
(d)
G
E
r
R 1
C lE ,
Geftrieia,
(
Glog.)
province de
uede dans fa portie feptentrionale; elle a des mines
de fer
&
de cuivre, mnis elle ne rccueillc de grains
qu'autant qo'il en fau t pour la oourriture de fes habi–
tans . Le golfe de Bothnie la bnigno á
1'
en ; elle en
bornée au nord par I'Hdtlngic, na couchaot par la Da–
Ucarlic,
&
au fod par
lu
W cnmanie
&
par
1' U
plan–
de. Gevali en ell la capital
e.
(D .
'J. )
G E'S U LA, (
Glogr.
)
province d' Afrique fur la
cOte de 13lrbarie au royaume de Mnrnc. Elle a beau ·
coup d'orge, de troupeaut,
&
plufieurs mines de fer
&
de cuivre: la pli\part des hsbitans foot chauderon–
oiers ou forgcrons.
JI
s'
y
tieot tous les ans une foirc
célebre, o
u
tous les marchaods étrangus, qaoique quel–
qocfois au nombre de dix mille, font uoarris
&
dé–
frny és aux Mpens de la province :
tmis malgré cette
dépen fe conlidérable, la province
y
gagne eocore par
le d<!bir de les mnrchandifes.
(D.
J.)
G E TE
S
, (
L
e )
Giogr. an<.
aocien people de
Scythes ,
~ui
ayant palfé en Europe , viorcnt s' établir
nut eovirons du Danube. Des le tems d'Augufle, ils
occupoient la rive gauche du Danube, avec les &nar–
nes, les Belfes,
&
le Sarmates. Les reuvres d'Ovide
font remplies des plaiotes qu'il fait de vivre au milieu
d'eux. Quoique le lieu ou il étoir relegué' foit a·peu–
prcs fou
le parnllele de Bordeaux , il le dépeint com–
me s'il fe trouvoit ¡eué daos
le climat de la Norve–
ge . Du tems d' Aagunc
les
Geus
o'étoient point eo–
core établi
en-de~~
du banube , mais il parolt qu' ils
J'avoicnt pllfé su moins en partic fous Clnudius . Au
relle, Strabon ell le feo! des anciens qui ait bien mar–
qué les divifions des
Gctrs
,
&
qui nous apprenoc les
vrais d!rails de cene nation .
Les
Geus,
felon cet auteur, habitoient le pays qui
~n
au-deU de
c~lui
des Sueves,
l
l'orient, le long du
Danube · e' ell ce que nous appelloos 3UJourd' hui
la
Traofyl;aoic, la Valachie,
&
la partie
~e
In Bulgaire
qui
~n
il
la droite du Danube.
lis parlotcot la
m~me
lnngue que les Thraces; le nom de
Get<S
é.toit.le"?m
common
a
toute la narioo ,
&
le nom pa
rucuherd un
pcuple de c
eue nation . L'autre peuplc étoit compofé
de Daces ,
D.ui,
que Straboo nppelle ""'"" ,
Davi
,
Davcs . De
ces noms de
Grtn
&
de
Duvn,
fom ve–
nus les noms de valets
Gtta
&
D ,tvfls,
li
commons
dans
les comédies latines.
JI
f.mtbien dininguer
les Goths des
Getes
.
Les
Goth
s habitnieot prcs de la mer Baltique ,
a
l'occident
de la Viilule
&
les
Gttu
des le commencement ont
été fur les
b~rds
du Danubc, pres de la Dlcic .
Vo·
y<.t
GoTH
.
(D
J .)
G
E TE
,
Pbilo[•pbre Ja Getes . Voy.
l'art.
S
e
Y–
T HE S.
E
T H,
(
Glog. facrlr)
c'étoit une ville de la Pa·
ldlioe , lituée fur une rnontagne , pri:s de la
me~
de
yrie ,
i
quatre licues de j oppé au midi. Elle étott
u–
ne des cinq Satrapics des Philinios ; nu¡ourd' hui e' en
un petit ''illnge oommé
:nma
.
Au rene comme
getb
ou
guth
en hébreo, !ignifie
pujJoir,
il n'cn pa
étoo–
naot que l'oo trouve daos
h
Pale11ioe poys de vigno·
bies,
~lus
d'un lieu de ce nom. (
D.
J
)
GE'!
U LE , (
Giogr. anc.
)
anckn .
p~uplc
de
l_a
L ybre llHtrieure
&
de la Goioée. lis habtrotent no mt–
di de la i\huritaoie
s'avanccrent daos la
faurita–
n·e
&
!J
umidie. 'Ortelius croit que les
Gltults
é–
toicnt une natioo errante
ramot daos un lieu ,
tantót
daos un aotre , qoi ne fe
fervoit poiot de bridcs ,
&
dont le chevaux étoient conduits
a
In bagueuc. Celle
iJée s'accorde pufuitcmeot avec celle qu' en doooeot
GEZ
573
Clnudien
&
Silius Ttalicos.
L'
Afriquc eor1ere cil quel–
quefoi< w>mméc
G.rulie
par les Pucites. (
D
J
)
G
E'V
A L 1,
ou
G A
LE,
Gevalia,
(
Geug.)
dl
une viile de Suede, capitalc de la Gdlricie, proche le
gnlphc de Bothnie,
A
18
licues
N . O.
d' U pfol ,
26
N .
O . de Srockholm,
14
E.
de Coperberg.
Long.
3+
fO.
/al.
6o.
32.
(D.
J.)
G E'VAU
DA
N,
(Le)
Gahalenfo pag11s, Guúa–
litalla regio,
(
Gfogr.)
cootrée de Francc:
en
Langue–
doc, une des trois parties des Cévenncs, bornée
N .
par
l'Auvergoe, O. por le Rnuergue,
S.
par le ba'- Lao–
goedoc,
E.
par le V 1varais
&
le Vélay;
c'dl
un pa–
ys de mootngnes
affn
Oérile: Meode en efl
la capi·
tale.
Le
Glvaudan
a pris fon nom des peuplcs
Gabali
,
&
le mot de
Glvauda11
s' écrl'oit autrefois
Gaúnui–
Ja,
.
Le baill•ge du
Gfvaudan
en en partnge entre le
Roi
&
l'évéque de M ende. Les rivieres de Taro, de
Lot,
&
d'A llier,
y
onr leors fources.
( D .
J.
)
G
E U
LE B E'E, f.
f. (
Hydr. )
c'ell
une
décharge
de qoclqoe bn!Jin
fupérieur, qui fournit une nappe oa
un refcrvoir. Cene eau vieot
tomber fous
la
bordurc
du
gnon
fans faire aucun effet.
(K)
G
E U
M,
f.
m .
(
Hifo.
na
t .
bot.)
geore de plante
a
6cor en rore • compofée de plufieurs pétales difpo•
fés en rond; il forr du calice un piilil fourchu qui de–
vieot oo fruit obloog, reffemblnnt en quelque
fa~on
il.
une siguiere
ii
deux becs , parragé en deux
loges ,
&
rempli de femeoces ordioaircment tres·petites. Toorne·
forr,
inft. reí hrrh. f/oy.
PLAN rE . ( /)
Le
geum
ordinaire ,
geum rottmdi folium majus
(
Touroeforr) pou!Te des ti¡:es
a
la hnuteur d' un pié ,
rondes , un peo tortues ,
vtrtts ,
veloes , qui fe divi–
fenr ver< leor fommiré en plalieurs petits rameaux; fes
feuille< fonr larges , rondes, grafles, fort velues , den–
relées tout·au tour, d'un gnGt allringent tirant fur !'a–
cre · les unes font attachc.'es
il
la racinc par des queues
longues,
rouge~tre<,
velues; les aurr<s foot ¡ointes au1
riges fans queue, no par une queue trb.·cou ne.
Ses fteurs nai!fent trois oa quarre fur chaque petir rn–
menu; elles font compofées de cinq pe.'tales oblongs ,
difpofés en rofe , blanc<, marq ués de pluficurs points
rougcs, qni paroitTent comme des gouttelcttes. d.e fnng:
il leur foccede des cap
fu
les membraoeufes, dtvtfécs en
deux loges, rempl ies de fe meoces menues .
Ceue plan1e aime les rerrcs forres,
fié
riles , ombra–
geufcs; on en compre quclques efpeces qu"on cultive,
en en tranfplantanr le< racines, car elles vienncnt mnl
de graine; elles produifcot de ¡olies 6eurs ,
&
profpe–
renr dans tous les licux des ¡ardins ou d'autres plantes
oe fouroient réuffir.
( D .
J .)
G E
X,
Gc/ittm
, (
Giogr.
)
petite ville de France
dans
le pays ou baronoie de
Ge1<
,
au pié du mont
Snint·Ciaude , qui fait la fépnration du pny' de
Gex
,
de In Franche- Comté .
11
en du gouvernement de
Bourgogne,
&
do reffi>rt du pnrkment de Di¡on .
11
o'y a rien d'imporrnnt daos le pays de
Gex,
que le pns
ou paiJage de l'Eclufe, autrement dit
de la C/u[<,
fer–
vanr de défenfe
a
1'
eotrée de Dugey
&
de
In Brc!Te,
par un fort
creufé dans le
roe , qui fait partie du
Mont·Jora, efcarpt! en cet cndroit ',
&
borné par le
Rhooc qui coole au pié.
La ville de
Gex
en fituée entre le Mont- Jura, le
Rhone, le lac de Gene ve,
&
la Suiffe,
il
4
licues
N.
O. de Gencve.
Long.
23d. 44·
IM.
46.
20.
( D .
'] . )
G
E'Z 1R
AH , (
G<ogr.
)
ce mOl qu' oo rencoutre
par·tOOt daos d'Hcrbelot
&
daos les Géograrhes.
en
uo
mot arabc qoi tignifie
í/e ; mais comme les Arabcs
n'ont point de terme particulicr pour détigoer une pcn–
infulc ou prefqu' ile ,
ils fe fervenr ind fiéremmem du
nom de
ghirab
,
foit que le lieo dont ih parlenr fo tt
entierement ifolé
&
entouré d'eaot, foit qu'il foit
nlla–
ché ao. conrincn t par un tnhme . (
D
J.
)
.
G E
Z 1
RE, (
Giog.)
on écrit auffi
Ghtr~b,
&
rl
faot rappeller ici la
rem>rque faue au mor
Gh:
.trah;
cnr elle s'applique
¡¡
Ghtrt
.
C'dl une
vil!~
d'
A.uc,
a
u D iarbeck
dnns une ile tbrmée par le Ttgre,
a 28
lieues
N.
o:
de M et"ul,
&
a
tS d"Amadie: elle en
foos l'obéiaance d'un Bey.
Long.
r8. 4>·
lae.
36. 30.
(D.
'J.)
GH
G HA
N,
f.
m. (
Commeru )
nom qu'oo doooc en
i\Jofcovic 3 ces bltimens que daos tOOt l'orieot
00
ap–
pellc
&art~'1141f[tr11JI.
f/11)'·
CARA
V
t.
N S
1!
R A
t .
( G)
GHEBR,