GER
les fondemens du royaume de France, il en refla une
partic au ·de
!a
du Rhin,
&
de-ta viot
la div ifion de
Fraoce occidental
e,
qui
ell
la véritable Fraocc, & de
Fraoce orienta le, doot la Fraoconie a tiré íoo nom .
Alors il oe fut plus quefl ion du nom de
Germains
&
de
Germanie,
linon dans
l~s
ouvrages de quelques
auteurs, qui les employoient
en
latin; encore voit·on
que les écrivains de ce tems·Ia préféroieot les noms de
Theddifci, 'I'wtif<i,
&
Teuto•us,
a celui de
Germaim,
qul paroiffoir m€ me dé¡
a
s'abolir eotieremcnt dh le rems
de Procope, c'efl-
a.
dire fous le regne de l'empereur
Jull ioien.
(D.
'}.)
GERMANO, (SAtNT·)
G<og.
petite villc d'J.
talie au royaume de N•ples, daos la terre de Labour,
au pié du Mont- Ca!lin . Elle appanient
a
1'
abbé du
Monr-Catlln.
L ong.
31d 28.
lat .
41.
33·
(D.'}.)
GERME, GERMER,
('}a~dioage)
íeditd'u·
ne graiue qui efl fonie de terre.
1/oyez.
G
E
1t
M
1
N A·
T 1 ON.
G
E R M E, (
Eronomie anima/e
)
fe dit par rapport
:l
la génération, de
l'embryon
&
de íes enveloppes,
loríqu'ils commeocent a, prendre accroilfement . Ce ter–
me eíl
~articulicrement
employé avec l'épithete
fau.c,
pour llgNifier
rme ronreption imparfait•,
daos laquelle
le placrora
&
Ces dépendances preunent accroilfement
fa
os
l'embryon, qui, par quelque cauíe particuliere,
n'a
jamais JOÜi de la
vie ,
ou en a été bien-t<'lt privé;
en·
forre qu 'elle ne fublifle que par une forre de végéta·
tion dans les organes qui viennem d' étro menrionnés .
Vo:¡•z.
FAux GERME.
(d)
G
E R M
¡; DE
FE
v
E, (
Manrge
. )
Voyez.
F
E
v
E ,
FA ll X
M
A R
Q"
F'.
GERMERSHEIM,
(Giog . )
virtrsjt~liu,,
pe–
tire ville d'
A
ilemagne au Palatinat du Rh10, chcf·liell
d'un baillage de méme nom ' ÍUiet
a
l'éieéleur palati
o.
Elle etl p1es du Rhin,
a
2
licues O . de Phili•bourg,
&
3·
S. E. de Landau,
L ongit.
2
7·
~.
latit.
49·
10.
(D.
'J
l
, G.E
R M 1N A T 1O N,
f.
f. (
Econom.
rltj/it¡ .)
e~
1
aéli<Jn que
tau
une gral!lc de fortir de rotre, ce qut
s'appellt:
germer'
11
etl vra•llctnblable que les principales parties de la
gormination
des
plan1es
Io m
cnntenue~
daos
leurs fe.
menees :
ces parties font difpof'ées
~
fortner des fibres
propres a la fi IUtion dú fue twurricior qui y patfe com–
me par des filieres on des moules qui formeot enfuite
les branrhe' , les feuilles, les fleurs,
les
fruits,
&
en·
fin
les femences.
On peur développer dans une
~raine
qui germe, !·es
panies
limilaires
&
les diffimilaires; on
les découvre
daos une grolfe féve de marais, ou daos une graioe
de lupin coupée eo-travers.
Le> parties fimilaires
íont la cuticule, le parenchy–
me, &
la racme íéminale.
Les parties diffi milaires foot la racine,
le
tronc, les
bourgeons, les feui\les , les fleurs
&
les fruirs .
Toutel ces parties íeronr expliquées
il
leurs ooms.
Malpighi
&
Grew íont
les
auteurs qui ont le mieu><
pnrlé de l'anatomie de; plantes ; leurs découverres ont
d~troit
plulieurs réfiesioos de
la Quinrioie íur
l'
Agri–
culrure.
Si l'on veur fuivre Grew
(
llnat. des plantes, pag.
19.
&
fuivanteJ)
daos la végétation d'uoe graine,
011
troo–
\lera qu'étant íemée en terre, elle fe parrage en deux
lobes
&
a trois parties eífentiellcs ou organique< ;
le
corps qui eíl les lobes mémes efl la prcmiere; la radi·
cule qui forme la racine de la plante fait la íeconde;
la
troilieme ell la plume , qoi étaot faite eomme un
petit bouquet de plomes ou de feuilles
déja
fo1 mées,
devi~nt
la rige de la plaote; elle s'enfle, enCuite elle fe
remplit d'llne humeor qui fermente. Comme il íe f<•r·
me íous la pellicole un corps qui ne P<'Ut plu< y
~tre
coorenu'
a
cauíe de la lobllance que la terre lui four–
nit, la graine efi forcée de groffir, de s'ouvrir, de P"ul:.
fer eo-haut une rige formée par le plus íuhril de la Íé–
"e,
&
de
poofler par-en·bas des racines que produit
ce
qo'il
y
a de plus groffier dans la matiere. Ce fue a–
yant paffé par trois peatu dont la cuticolc etl la
troi·
lieme, s'y purifie, s'y fermellte
&
emre dans le paren·
eh
y
me, qui efl une partie du véritable corp< de la grai·
ne;
il
prend enfuite fa derniere qoalité dans les brao–
ches de la racine íéminale
&
devient tres prnpre
a
fai–
re croltre la radico_le qoi
r~'t<>it
ce qui luí cfl néceffaire
avant la plome qm poulfe
la derniere . Ceue rad1cule
re~oir
eníuire de la rerre
nn
nouveau fue plus abnndanr
qoi íe fermente avec l'autre
repoulfe peo -a-peo ce fue
primitif,
&
l'oblige
a
prend(e un mouvement cootrair0
GER
567
a
celui qu'il avoit auparavant'
&
il
retourner de la ra–
cine vers la plume, qui par ce moyen fe nourrit
&
fe
déploye peo-á-peu; ce íuc nourrit encure le> Jobes, le
parenchyme,
&
la racine íémmale, de manie1e que les
lobes groffiffent
&
fortent de la tetre pout former l:s
feu illes qn i garantilfent de la chaloor la p ume Iu1íqu'
elle efl encore jeune, julqu'a ce qu'elle ait formé une
belle
tige
qui devien t boifeufe'
&
pou(!e enruite des
bourgeoos d'otl parreot des b1anches,
Je>
feuilks, des
ftenrs, des fruits, en fin cl'aUtces graines qui en pcrpé–
rueot l'eípece.
(K)
• G E R M
O l R ,
f.
m. (
Braf!erie)
c'efi une cave
ou
rellier hu mide' dans lequel on mct le grain
lllf
üil–
lé, en conche pour germer.
1/oyez.
B
R A S S
e
R
1
1o. •
G E R
N
S HE 1M, (
Glog.)
petite VIl
k
d'Allema·
gne íur
le Rhin, íujeue au La ndgrave de Darmfladt.
Elle
efl
a
4
lieues N . E. de vVorms,
&
a anta11t S.
O. de Darmrtadt .
L qng.
26
6
lat.
49· 44· (
D .
J. )
• G
ERO E
S
T
1E S,
adJ. pris fubíl.
(
M)·thol.
)
fétes qui
re céiébroient au p•omontoire de Gcrodle,
daos
l'lle d'Eubée, en l'honneur de Nepruoe qui y a–
voit nn
temple fameux.
G
E'R
O N D 1
F,
f.
m .
t.rme propre
a
la Gram·
maire latine
.
L'elleoce dp vcrbl' contille
a
exp• imer
l'ex iilence d'uoe m0d ificarion dans un fujet
(V.
V~
R·
B
~).
Quaod les boloins de l'éunnciation esigeut que
l'on fépare
~o ve~
be la confidérarion du ftlj <t, l'exirleo·
ce de l<t modification s'exprime alors d'noe maniere ab,
ílraite
&
tour-a-fait indépendante du lote!, qui ell poor·
rant toO¡ours foppofé par la nature
m
eme de la eh
u
le;
paree qo'une mudification ne peut exiller que dans un
fu¡et.
C~lle
maRÍere d'éoonccr l'exi(fence de la modi•
ti carion, efl ce que l'oo appelle daos le
•e•
be
mode in·
finitif. (f/oyez
MoDE
&
lNFINITIF.)
D aos cer état, le vcrbe eíl u'ne forre de nom, puií–
qu'il préíente
a
l'efprit !'idee d'une modification exi–
Oaote, comme étaot ou poovant etre le fu¡et d'aotres
modification>;
&
il
ligare en etfet daos le difcouts com·
me le< nom<: de-13 cc•s fa¡¡ons de parler,
dormir eft
un tem1 perd"; d,.Jce
&
decomm •ft pro patYia mori:
dol>mir,
dans la premiere phrafe,
&
mort,
dans la íe–
corcde, fon t des íu¡ets do•H on éU<Hlce quelque choíe,
VoyeZ.
NoM.
Daos les langue< qoi
n'om
point de
ca~,
cene eípe•
ce
de
OOffi
pa!<lÍt ÍoUS la mcme f01 me daos tOUiel les
occurrences. La Iangue greqoe elle- meme qui admet
les cas dans le> autreS noms, n'y
3 pO"ll
alJuJeUÍ fes
infinitifs;
elle
exprime
les
rapporh
a
l'ordrc de l'énon·
ciarion, ou par l'article qui fe met avant l'infinirif au
cas exigé par la íynraxe greqlle, ou par de, prépoli·
tions con¡ointement avec le
m~me
a
nicle. Nou> difoos
en fran¡¡ois avec un nom,
le tenu de díncr ,
pour
le
díner,
&c.
&
avec on verbe,
le tetnr d'aller,
pour
al–
ler,
&c. de
m~me
les Grecs dilent avec le
no
m , ,;
1,.
-r&
.ipf~~t
.
..,.,~f tt~
dlp1nY,
&
avec
lé verbe,
~pet.
"'V
~op'u•~hu,
'!TpO~
TO Wopiut-S--«.i
.
Les Larins ont pris une route differeote; ils oot don•
né
a
leurs infin itifs des in6exions analogues at1x
~as
des
noms; & comme ils diíent avee les noms,
&empuJ pra>J·
dii, ad prandimn,
ils diíent avec le, verbes,
temptts
eundi, ad ettndttm.
Ce íont ces inftexions de l'intinitif que
l'
on appelle
gérondifs,
en latin
líerrmdi",
peUI -etre paree qu 'ils tieo–
nent lieu de l'ínfin1tif méme,
vicem g<Yunt.
Ainli il
parolt que la vérirable notion des
gr!ronJifi
exige qu'
on les regarde comme di!férens cas
de
l'inñnillf meme ,
comme
des inflesions paniculieres que l'u íage de la lan–
gue latine
3
donnéos a l'<nfinitif, pour exprimor cer–
tains points de víle relatifs
a
l'ordre de 1'6noncJarion ;
ce qui produit
Cll
meme tems de la veriété dalls
le
di•
fcours, paree qu'<lu n'efl pas toreé de monrrer
a
tout
momen r la terminaifon propre de l'il,rinillf.
On d<lliogue ordinwement trois
gérondifs.
Le pre·
mier a la
méme
intl<!io•1 que le génitif d<S n oms _de
la lecondt' déclinaililll,
{cribendi:
le
íec<>~>d
elt
te:~·ntS
comme le dátif ''" l'ablaut,
fcNbe".dQ:
&
le ,trolilt:_m_e
a la
metnc
(crminaiic)O que le
IIOIOIIlBllf
OU
1
3CCUfRnf
des nums
neotre~
de
Ot'He
déclinaiiÍ:ln ,
fcribcndutrz
.
Gerte analog1e des terminai.C<m< des
giron¿ifs
avec !es
cas
des
nom,
efl un p1etn1er pré1uge en taveur de
1
O·
p1t1ion que nc;us
embralroos ici; elle va acquérir un
nouveau degré de vralllcmblnnae, pn_r
l'c~amen
de
l'u–
fage qu'on en fa ir daos la
langue lattne.
l.
Le prem 'er
gr!ro11drf,
celui qui a la
terminaifon
du génitif, fait dans le dilcours la meme fooél ioo' la
fonél:inn de détermioer la ligni6 cation vague d'un nom
appell~tif,
en
e~primaot
le
terme d'un rapporr door IQ
no
tU