Table of Contents Table of Contents
Previous Page  590 / 922 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 590 / 922 Next Page
Page Background

GEO

Cot~rh•

glomltriqru '

en

la

me

me

chofe que

(OtJrbe

t~lgrbrit¡u:.

flo)""Z.

C

O U R BE.

c.,¡tmlli.n g!omltrit¡Ht.

Les anciens géometres ne

dtJnnol~IH

le

11um

dt:

co11Jirr1llumJ

glom/t.r;quts

qo'l

ccllcs qui fe faifoicnt avec le fecours fcul ele 11 regle

&

do compas, ou

te

qoi reviem au mémc, de la li·

gnc droitc

&

do cc:rcle: mais les géometres

moder~es. ,

o

commcn cer depms

Dt

fcartes, prennent pour

glomttrr·

que

toote conOruél:ion qoi s'exécute par le moyen d'une

courbe

gfomltrÍ'{U<

qodconque.

flo)'tZ.

C O

11 S

T

R U·

C

r

1O N

&

C

O

U R D

~.

0.1

3ppelle

g/omltriqun

CeS

connruél:ions, pom les d·llinguer de cclles qui >'exécu·

tent par le moyen des combes méchaniques,

&

qo'on

peot appeller

eonjl rutlioHr mhhaniqzur.

A

u r<lle

les

cooO ruélions méchauiques font fou'<nr plus fimples

&

plus facilcs que

\es

eonflrullíom giométril(Utl

f/oyez.

CouRBE.

P ns glomltriqru, voyez.

P

A S.

P roportion

&

progr.ffion giomltriqru, voyez

P

R O·

PORTrON

&

PaoGRE~sro><.

Efi:rit gtomltrifHe

v(ly.

,¡.,¡_.•.

G

eo

M E T R F.

(O)

G E'O M

ET R

QUE M E

N

T, adv.

d':me mtmie·

re glomltriqru.

flv)'tZ

ci

de,uant

G

E'

o

M F'T R 1QuE.

Aioli on dit,

rlfoudre giomitrÍ'{II<mtnt un problime,

raif,mur glomhri'{ rument,

&c.

(O)

G

E O

R G

E, (

1:>

A

r

~

r) (

Hift . mod.)

c'en un nom

dooué

il

pluli<ors ordres tatlt militaire; qoe rdigieux ;

il

a pns

fon origine d'un

(aint

fameux dan; tout l'onen<.

Sainr

Gcorge

dl parr 'culicrement uliré poor déligner

un

ordre

de

ch~l·aliers

anglo's ; mais

00

l'appelle a-pré·

fenr pio< cnmmonément

l'•rdre de la Jarretiere. Yo·

y

e~

j

A R R E T

J

~

R E •

L e rol Edouard V

J.

par un efprit de réforme 6t qoel·

que changement da11s le cérémonial , les lois

&

l'habit

de l'ordre ; c'ell Jui qoi a le premier ordonné qu' on

n'appellst piu> cet ordre

l'ordrt dt Jaint George,

mais

fordre áe la Jarrttiere. Chambers.

G

E

o

R

G

E, (

cb•valiers de Jaint)

il

y a eu plufieors

ordre•

<lt

ce nom dom la pll!patt oe lubfollent plus.

11

l'

en a eo un panicolierement inllimé par 1' empe–

reor Fréd ér'c lll

l'an

1470 ,

pour garder les fromieres

de la 13oheme

&

de la Hougrie cootre le' Turcs. Un

mm e

appellé

l'ordre de Jaint Gtorge d'lllpham¡¡,

fnn·

dé par ks rois d'1\rragon: oo eu connoit un troilie–

me daos

1'

Autrichc

&.

daos la Canmh'e;

&

en fin un

quatrie me qui fubliOc encore auJOUrd'hui dans la répu–

blrque de Genes. (

G)

G

f

o

R G E,

(f1int)

dit d'

Alga,

ordre de chanoioes–

réguliers qui fut foodé

3

Venile par l'autorité du pa–

pe Boniface 1

X.

en

t

404.

B.rthélemy Colon na romain,

qui

pr~chn

l'an

1396

a

Padoue

&

daos quelques aotres

vil lcs de l'état de Venife, Jelta les foodemeos de cette

congré¡;ation. Les chanoioes de S.

George

portent une

foutane

blanch~

,

&

par-deffus ooe robe ou chape de

couleur bkue ou azur, avec le capuchon for les épau–

Jes .

Le

pape Pie V. les obligea en

1

no

de faire pro·

fdlion,

&

leur permir de précéder les aurres religieux.

Le mon>flere chef d' ordre ell

3

V

enife . Le

M

ire ,

hifl.

ordin. monaflic. liv.

f .

chap. v. (G)

(1)

G

t

o

R G E,

(Jaint) Géog.

petite ile de l'état de Ve·

nife ao fud de la cJpitale. 11 y a dans cette ile un mo·

nallere de B¿ndiaim, dont

l'églifc eO une des plus

bedes d' ltalie,

&

d'ailleurs eltrichie de tableaux des plus

graods malt res .

(D. ']

)

G

F

o

1t

G

e

D

E LA M

1 Nl!,

(faiwt

)

G/og.

bourga·

de

d'Airrque en

Guir.ée

, avec un fmt chA teau pre> de

la mer,

&

nn

port qui t

ire foo nom des mines d'or

qo'on du err e daos fon voilinage. Les Hollandois fe

font emparé> de

ce

li<u for

k>

Portugais.

L ong .

17.

lalit.

f

20

(D.

'J .

)

GE.OKGIE,

( Glog.)

pays d'Aiie qui fait parrie

de la Perle entre

la mer

Narre

&

la mer Cafpieune.

La

G<orgze

efl bnrnée ao nord par la Circaffie,

a

l'oril'nt par le Daghelbn

&

le Schirvan, au midi par

1'

Arménio,

&

au couchaot par la mer

N

oire. E le com·

prend la Colchrde

&

l'lbérie des anciens,

tandis que

le Daghellau

&

le Schirvan forment a-peu-prcs l'ancien–

ne Albauie.

El

k

efl di vifée par les monragnes en deux parties:

!'une oritntale ou foot les royaumes de Caker au nord

&

de Cnrdud au midi ; l'aurre occidentale qui comprrnd

au nord le< Abcalles, la Mngrélie, i'lmirete

&

1<

Gu–

rid ; tnor ce pays ell nomme

Gurgi{Jan

par les orien–

laux. L a ri.viere de Kur le travcriC: ,

&

el le porte

l>a·

teau,

ce

qur u'ell

p~s

commuu

auK

rivieres

de

Perfc.

(') Cc<orJrene fob6fte pha .

GEO

Tt!fti< cnpirole de la

Glorgtt,

tll

au

83d.

de

long.

&

au

43d. de

/t~l.

.

Cette ''a(le région poor la polfeffion ou In prot<ébon

de laqu

lle

les Per lans

&

1

s 1

ores onr

ñ

Jong·tems

CumbatiU

1

&

qui eil

COtill

rene. am

f

1

<tDICr\

1

fa. t

UO

état

des

flu

frrtiles de 1'1\hr.

11

n'<o

clt

guere de plus

abondaot, ni ou le b¿tnil, le gibrer , le po•fllln, la ,·o–

laille, les

fruit~,

les

\•ius foient plus détici<tll'.

Les vins du pays, fur-rnut ceui de

\~fl~> 1~

uanf·

portent en Arménie, eo Médrc

&

JUfq~

a

lfpahau, ou

ils font réfen és Pl'ur

la

table

du

Sorh•.

La foic

s'y

recueille

en

quantité; ma:s les Gr!orgiens

qoi la faveor mal appréter,

&

qui n'out gucre de ma–

nufaél:ures che7. eux pour

l'empl yer, la

p••rtent c

he7.

leurs voifins,

&

en font un graod négoce

en

plulieu.rs

en–

droits de Turquie , fur-tout

a

Ar ·Leron

~

a

ul CQ I•!ro

ns..

Les fe:gneurs

&

les peres érant

rn~ rtres

en

Glorgze

de la liberté

&

de

la vie, ceux-ci de lcurs

en

fans,

&

ceux-1~

de leurs vaiTau > ; le commerce des cfclaves

y

ell trcs-confidérable,

&

il

fort chaqoe anote plutleurs

milliers de ces malheurcux de

l'un

&

de l'autre fcxe

a1•ant !'age de puberté, Ieil¡ud1 pour ain li dire,

fC

par–

tagent entre les Turcs

b.

lc1 Perfaos qui eo r<mpliiTent

leur.s fcrrails.

C'efl pnrticulierement parmi les jeunes filies

-de

cette

Mtion ( dont le fang dl fi bean qu'on

n'y

voit nocun

vifage qui foit laid) , que les rois

&

les feigneurs

de

Perfe choifiOent ce grand nombre de concubiuc<, dont

les oricntaux le font honneur. JI

y

a

méme des défen–

fes

tres-ex preífes d'en tra6quer ailleuts qu'eo Perfe; les

ti lles

gforgienna

étant,

(J

J'on peor parler ain6, regar–

dée! comme une marchandife de contrebaode qu'il n'eil

pas permis de faire fortir hors do pays.

11 faut remarquer que de rout tems on a fait ce com–

mcrce; on

y

vendoit autrefoi; le

beaux

gor~on;

a

u~

Grecs . lis font, dit Srrabon, plus gra ods

&

plus beaux

que les aotres hnmmes,

&

les géorgiennes plu> gr1o–

des

&

plus belles que

les nutres fe mmes. Le fnog de

Glorgie

ell

le . plus be3u du monde, dit Chardin :

la

natuJC, ajoOte·r il , a répandu fur lo piOpart de;

km–

mes des graces qu'on ne voit pninr ailleur>;

&

l'on

n~

rrouve en aoco o Iieu ni

de

piu; JOlis vi(agc', ui

J~

plus

fines railles que celles des géorgiennes ; mai; , cominoe·

r-il, ltur impudicité en exceffi

ve.

On voit en

Glorgie

des Grecs. des

J

uifs , des Tu res,

d<s

Perfans , des ludiens, des Tarta

~es

&

de• Euro–

péens. L.s Arménicos y font profqu

'eo

atl

fii

grnod nom–

bre que les oaturels meme . Souveraioemeut meprifés

ils rempliiTeot le• petites charges, font la plus conlidé·

rabie partie du commercc

de

Gforgie,

&

s'enrichiífent

aox

dépeos du pays.

Quoique les mreurs

&

les coOtumes des Géorgiens

foient un mélange de celles de la p!Opart de peuples

qoi les environnent, ils om en particulier cet érrange

ufage, que les gens de qualité

y

cxercent l'emploi de

bourreau; bien

loín qu'il (oir réputé infame en

Glorgie,

comme dnus le reO

e

du monde,

e'

en un titre glorreux

pour les familles .

Les maifons des grands

&

les lieuT publics fonr

con–

Oruits fur

le modele des édilices de Perfe , mai•

la

piOparr des églifes font bAties fur

le haut des moota–

gnes, en des

iicnx

prefqu' inacceilibles; on le

falo~

de

loin ,

&

on o'y va prefque jamais: cepondnt>t il

y

a

pluúeurs évl?quts en

Grorgit,

un archc veque, un

pa–

triarche;

&

c'efl le viccroi , autrement di1

gor.l,

nom·

par le fophi,

&

toü¡oars mahométan de rdigion,

qoi remplit les prélatures.

Voita le précis de ce que j'ai \(} de plus curieox fur

la

Glorgie

dans Chardin, Tavernier , Thévenot, Tour•

nefort

&

la Motraye,

&

ce précis m'a paru digne d'a–

voir ici fa place.

( D .

J.

)

G E'OS

e o

p

1

E,

f. f. (

Divinal.)

forre de COD·

noillance que l'on tire de la natore

IX

des qoalités de la

terreen les obfervant

&

en les coofidéraol.

Voy.

S o

L.

Ce mot

vient

de

,.,. ,

terrt

,

&

de

t1'Jt~'Tt. , í~

tonfidere

.

La

gtofeopie,

confidérée comme un moyen de dívi·

nation, ell une chimere; mais coofidérét comme coo–

ooiífancc des qualitt!s de la rerre, c'til une fcience qui

peut etre rres-arile.

GEOSTATIQUE, f.

f. (

Mhho,n.

)

en la

meme chofe que

{Jatiqtte

qui

dl

ao¡ourd'hui plus uii–

té.

f/oye~

STA T

1

Que.

Ce mot tignifie la partie de

la méchaniqoe qoi traite des lois de l'équihbre des corps

!oliJts; on l'appelloit aorrefois a;oli de ,, ,

terre

,

&

de

1.-.¡.u,

fto,

Jt

fuis en repos . Par cene dénominatioo

on