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GER

lis 13 moilfonooieot daos trois champs diver! avcc trols

faucilles différemes ,

&

on mwoit les épis daos nois

calfeues , pour les apporter au temple.

L orfquc la

gerbe.

00.

fi

ron veot' les

troi~

gerbn

~toient

au temple , on les bauoit daos le parvis;

&

du

grnio qui en ré'fultoit, oo en prenoit un plein gomor,

c 'ell-a-dire environ trois pintes, apees l'avoir bien van–

né, bien

r6ti

&

coocalfé. On répandoit par·deffos un

log d'huile, c'ell-a·dire un demi·feptier, un poi!Ton

&

un peu plus . On y ajoiltoit une poignéc d'encens;

&

le prctre qui rccevoit cene offrande , l'ngitoit devaut le

Seigneur , vers le quatre porties du monde , en forme

de

croix.

11

en jeuoit une partie fur l'autel,

&

le re·

fle éwit

a

tui. Apres cela chacun pouvoit commencer

fa moffTon.

V

oye::.

OFF

R A N D

l!

S.

Calmet,

dill10nn.

Je la

B

ible

. (

G

)

G

l!

R B

1!,

tn t<nn<J d' Artificier,

fe dit d'un groop–

pc de plofieurs fufées qui fortent en méme tems d'un

pot ou d'u ne caiffe,

&

pat leur expanfion repréfement

une

gerbe

de blé.

G

E R B 6, (

Hydraul.

) efl

un

faifccau de plufieurs

:tjutage; foudés fur la meme platine.

11

y en a qui ne

font qu'un compartiment de plulieurs feotes

faites en

portions de couronne ou en paralfélogrommes , percées

f01vanc fa ligoe d'une 'l.one, ou de trous ronds, qui font

fon fujets

ti

fe boucher. Pour connoitrc la dépenfe de

ces

g.rbeJ,

&

la maniere de les calculer,

v~y"~

le

Jrai–

,;

d

fiydrauli'lu~

qui

efl

a

11

fin de la

Jbéorú

~

pra–

ei,ue dr. '}ardmage, pag.

398.

idit.

1747

?aris.

( K )

G

E k BE DE

B

LE',

en termeJ de Blafon,

c'e(l la

reprtfemati!m d'une

gerbe

d~

b/1

ou de tout autre grain,

que I'O)l porte quelqu<fois fur

l'écu des armoiries pour

llgnifiec

le mois d' Aoilt; commc une grappe de raifi n

repréfente l'amomne.

11

pone d'azur

a

une

gerbe J'or

;

ce

font les armes

de Grnt'•Jenors J'Eton eo Cheshice.

G E R BE

R

D

u

V

1 N,

terme de T omttlier;

c'eíl

amonceler

les

pieces les unes fue

les nutres daos une

~av~

ou

da~s

un ccllier. On ne

gerbe

le vin que qoand

ll

n

y a pornt

de

place pour le meme fur les chantiers.

G E R BE R O Y ,

Guboredum

ou

Gerboruum

,

(

&tog.)

p< tite vil le de France dans la Beauvoifi;, li–

ruée lin une haute momague, au pié

de

laquelle cou–

le le Térin. Elle a un chapi1re qui confine en treite

prébeodes,

&

un vida me, dnnt JOÜ !Tent les éveques de

Beauvais.

1/oya.

l'abbé de Looguerue, daos fa

dcfcri–

ptron de la France.

C'dl

á

Gerberoy

que fut ligné le

traité de pai> en

948,

entre Richard-Cans-Pcur duc de

N •lfmandie,

61

Lou:s

1

V. dit d'Outre-rner n>i de Frtn–

ce . Cctre vil le ell

a

quarre lk-ues de Beauvais, vingt

oord-uüdl de Parrs.

Long

t9.

u.lat

49·

3l'·

(D '}. )

GERBES,

(lsu

t>E )

Glog.

Lilede G~rba,

autremenr

Zerbi,

efl une ptrite

~~e

d'Afrique au rnyaume

de Tunis , lur

la c6te de BJrbaric , dans la Méditcr·

rnnée; elle oe rapporte que de l'orge en fait de grains,

ma•s elle

prod~it

beaucoup de ñgu<s, d'olives,

&

quan–

tité de railin;, que les habit•ns font fécher pour en tra–

ñqurr . C'ell rur la córe de

ceue

ile qu'on trou ve

le

Lothu<, dont le fruit a, dit -on, un goOt

fi

déficieuK

daos

ra rnacurité, que les Poetes feignirent qo'U lylle

&

les compagnons, ayant été J<llés daos cet endroit

par la tempete,

&

ayam mangé de cct etcelleot fruit,

perdirent entierement le defir de retourner daos leor pa–

trie . Les Grecs en l'honneur de ce fruit nommereot

L oehophagts

les habitans de cene tle. Elle dépend du

pacha de Tripoli dcpuis que les Turcs en ont cha(J'é

les ducs d'

A

lbe

&

de Medinacéli.

Long.

29.

f.

lat.

p.

10. (

D..

1

)

G

E'R ERE S ,

f.

f.

pi. (

Hi(l. mu.

)

on appelloit

ain1i

les t'cmmes de conditioo commune qui affifloient

~

Athenes la reine des racrifices daos fes fonélions fa·

crées; elles étoienr au nombre de quator'l.e.

G E R

F'

A U T,

f.

m.

gyrfalco, ( Hi{l. nat. Ornith.)

oifcau do genre des faocons; il tietH du vautour, c'ell

pourquoi les Allcmand' ont 3JOtHé

lt

roo norn de

fau–

eon

celui de

gyr,

qui

lignttie

tJH

var.t"ur

daos leur lan–

¡¡ue, d'oti viem le nom de

gerfaut.

On d1flingue ai·

lément cet o;feau de tnus

les autres faucons , por

fa

gcandeur qui dl égale

il

celle de

l'aigJe ;

il

a encorc •

plulieurs au1res caraél res particuliers. Le fomrnet de la

tete ell plat; le bec, ks Jambe<

&

les pié1 fnnt bleus .

Le

gerfaut

a les plomes blanches fur

tout le corps ;

mais celle> du do<

&

des aile

ont une tache noire en

forme

de

cceur . La queue eíl courte

&

a des bandes

tranfverfales naires. La

gor~e,

la poiuine

&

le ventre

fom blaucs • Raii,

[yn. a'l>it¡m

.

f/oye~

FA

ue o

N.

(l)

GER

GERGEAU,

(Giog.)

Vo,•c::.]ARGPAU.

G E R G E

T

1,

Agritmtum,

(

G<og.)

' itle d'l·

talie daos la Stdle, avec un

chft~<au

qui

11

dérwd Ju

feul c6té ou elle foit acceffible,

tJ.

un

é1•cch~

lutfra–

gam de Pa lerme ,

a

troi> m•llts do

h

m<r

E tk

dl

daos la l'allée de Mnara,

ñ

vingt · quntre l•ruo, lud–

oüell de 1\!nsra, viogt fud·eíl de Palcrmc.

Lo"l·

37

2.f.

la,,

36.

12.

Elle

a

pris fon nom de

la ville d' Ag!Ígrme , des

ruines de laquelle elle ,'ell formée, quurqu'ellc

ne

1;,¡,

pa> précifémeot fur le rneme terrdn.

Voy.

A

G R

1

G h .·–

T l!

au fr.pplon.

dt

I'En<yrlopldit;

cnr on nc néglige–

rn ríen pour perfeélionner

cet

Ou1 rage. (

D

'}

)

G ERGO V

l

il., (

Giug. anc.)

Célilr ell

le feul

des ancrens qui ait parlé de

Gergovra

.

Elle a cu

le

rnfme fort de plulleurs autres villc> conOdérabl,s dont

on cherche la pofition . Cene capitale des Auvergnats,

qui ofoient s'appelkr les frrres

&

le1 émulcs

dt>

Ro–

mains, cene place qui vit échoüer de1 nnt fes rnurnilles

la forrone du vainqoeor de Pom.-ét, psruit avoir di–

fparu . Oo ignore ou elle étoit fitué'e ;

&

l'opinion géol!–

rale qui met cette ville fur

fa montJgne oppcllée

le

Puy·dc-Mnrdog'",

a

une

lieue de Clermont

en

A

vergoe , fouffre les plus fortes ditficulté1.

ll femble par les commentnires de

efar, qu'il y

a-

voit une autre

Gergovia

daos le pays des Boyem; rnnis

c<Ue feconde ville efl encoce moins connue que la pre–

cédcnte , quoique

1'

opioion commune In place v(rS

Moulins dans le Bourbonnois.

f/o)'"-

les mimoirn

d~

l'acadbni~

dn Bellu·Lettrn

,

ou vons trou' ercz une

differrarion de M . Lnncelot

a

ce fujet .

(D. ').)

G

E R 1

S,

f.

f.

(Myth.)

nom d'one divinité qu'Hé–

fych ius croit etre la me me qoe Ceres oo In

Tcrrc.

G E R M A 1N, od¡. (

']rtri[pr.)

ell une qualité que

l'on donne

a

certains parens ,

&

qui a d,·u• lignifica·

tinos ditférentes .

On dit

frer~J

&

frrurJ gtrmainJ,

pnur

el

primer

. ceux qui fi•nt cnnj••int, des dcux c6té\ •

e'

ell·

a-

dirc

qoi font procréés des

m~mes

pere

&

rntrc.

On- appellc

coujin1- gumain1

,

les enliln\ des denx

frores , ou des dcux

la:urs , ou d' un lrne

&

d' uue

fceur.

Coulins itrus de

gtrmain,

foot ceux qui font él

oí•

gnés d'un degré de plus que

les coulins ·

gamarm

.

1/oyn:.

f

R

~

R

f

S

&

C

O

u

S 1

N

S.

(Á)

G

~

R M A 1 N- F "-LA

y e, (

Sainl-

)

c,og.

petite

\>illc de

l'ile

de France, avec une ma1ron ruyale, em–

bellie par plufieurs de nos rois. C'ell un des plus beauy

fé¡ours de France par fa polition , fa

for~t

&

fes ¡ar·

dios . Elle ell a quatre

lieues de

Pati>

fur la Scine .

Long.

19.

40.

lat.

48.

p.

·

Marguerite de France, filie de Franr;ois premier,

naquit

3

Sain$-Gtrmain-en-Lay~

le

f

Juin

If23,

&

fe

tit une gloirc immortelle pac la benuté, par fou favoir

&

par res vettus. Ses fUJCIS

la oommoient

la mere du

pmplu.

Henri 11. né daos le

m~me

chateau le

31

Mai tjt8,

&

mort

¡\

París le

10

Juillet

1

H9,

d'uo coup de lan–

ce que

~.¡Ji

donna Montgomrneri daos un tournois, per–

fécuta

les CalviniOes de fon royaume, foOtiot ccu'

d'Aihunagoe, tit alfiance avec les Suiffes, qui s'y pre–

rerent avec peine,

&

fut foOmis des le commenccment

de fon regoe aux volontés de

la duchelle

de

Valcnti–

nois, qoi fe rend't maitre!Te de fon creur

&

de roo c–

fprit, quoiqu'elle fllt ftgéc de quarante-fcpt ans.

Charles

IX.

naqoit aoffi

a

Saint· Gtrmai>J ·en Laye

le

~7

Juin

1 ffO.

Sno

r~g ne

fut

remph

de

meurtres

&

d'horreors; il s'al'oÜa l'aureur de la Saint 13arth<temy,

&

fa devile

~rnit

deux colouncs avec ces mots ,

pi<–

taJt

&

¡u/litiJ.

Louis

X

f

V.

vit le JOUr daos le

m~

me lieo le

f

Se–

pttmbre

1638,

aprcs vingt rroi- ans de

ílérilité de fa

r<ine fa mere; phénnmene aufti

liogutier que la

lon–

gueur de fon r<gne.

(D.

'}.)

G

E R M A

t

N- LA vA r. ,

(

Saittt-

)

Glogr

ville

de

France daos le Forcs, avec une chlrellenic royale: el–

le ell daos un

terrein

fécond en bons 1ins •

a

qunrre–

vingt. onu tienes fud

en

de Plris .

Long.

21.

31.

42.

'"e

4

r

49

n

<

o

.1

)

.

G E R

;,¡A

N D

RE'

E,

f.

f.

cham~drtJ,

(lli(l. nat.

bút,)

gcnre de plontc a Orur rnonopétafe

l~brc!e,

dont

les éramines occopent la place de la

levre lilpéritore ·

l'iofi!ricure ell divifi!e en cinq parties, done celle

d~

milieu ell plu> grande que les ao1rcs,

coorb~e

en for–

me de cuil!irr'

61

ro.orch•!e da,s qoefques efpcces .

11

forr du calrce uo prfl1l qu• patfe daos la pactie poílt–

rieurc de la fleur ,

&

qui efi entouré de quatre

ern-

bry-