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GEO

des coacbés par le cnlcul

imégral : par conféquent ce

uniré conriendra les regles du calcul différenriel

&

in–

régral , au- moins celles qui peuvent érre uriles pour a–

bréger un rrairé des íeaions coniques . Quelques géo–

merres íe récrieronr ptot ·erre ici íur l'emploi que naos

voulaos faire de ces calcu ls daos une mariere ou l'on

peur s'en palier ; rnais ·noos

les renvoyerons

ii

ce que

nous avons dit íur ce Íojet

au mot

EL L

1

P sE,

pag.

431.

&

432.

du tome 1/.

Nuos

y

avons fai t voir par

des exemples cambien ces calculs íont commodes pour

abréger les démonflrarions

&

les íolurions,

&

pour ré–

daire

d

quelques lignes ce qoi autrernenr occupe1oir des

' 'olumcs . N uus avons d'ailleu rs dooné

au

mot

D

1

F–

F E'R E N T

1

EL

la rné1aphylique tr es-li mpie

&

tri:s-lu–

rnineuíe des nouvea<Jx calcu1s;

&

qoaod on aura bien

expliqué ceue mécaphyfique, aiofi que celle de l'iofioi

géomécrique

(

voyeZ;

1 '

F

1

N

1) , on pourra fe

fervir

des termes

d'infiniment petit

&

d'infini,

pour abréger

les expreffions

&

les démonflrations.

En

rrairaot de l'applirarion de

1'

Algebre aux courbes,

on ne les repréfenre

gu~re

que par l'équarion entre les

coordonnées paralleles; mais il efl encore d'aurres for–

mes, quoique moins Ulitées,

a

donner

~

leur équation.

On peut la íuppoíer , par exemple, en¡re les rayoos de

la

courbe qui partent d' un centre,

&

les abíciaes ou

les ordonnées correfpondante<; comme auffi entre ces

rayons,

&

la tangence, le linos ou la

(~cante

de l'ao–

gle qu'ils formetlt avec les abíci!fes ou les ordonnées;

oo en voit des exemples

a

u

mot

E

L L 1 P sE .

Tootes

ces éqoations daos

les courbes géomérriques fant

6-

nies

&

algébriq ues; mais

il en efl quelquefois qui fe

préfentent ou qui peuveot fe préíen1er íous une

forme

ditférentielle; ce

íout ce!les, par exemple , dans leí–

que! les un des membrcs eil la difli!rentielle de

1'

angle

formé par le rayan

&

l'abícitle,

&

l'aurre efl une difle–

reor ielle de quelque fonét ico de l'abíciffe ou do rayen,

rédua·ble

a

un are de cercle. Par exemple, fi j'avois cet-

-d.v

te équarion

dz

=

¡/~

,

z

étant

1'

angle entre le

rayan

&

l'abíd(fe,

x

le rayen ,

&

a

la valeur do ra–

yoo quand

z

=o, il efl évident que la eourbe efl géo·

-

J';:

mérrique. Car

efl

la différentielle d' un

:tng!e dont le COIÍnUS efi

X,

&

(e tayoo

Q

(

t•OJ.

C

S

1

N

u

S);

done~

=

coGnus

z

;

1

or,

G

on nornme "

&

y

les abíci!fes

&

<>rdonnées reétangles , on aura

u"

+

y

.Y

=

x x; x

=

r'

11

u

+ y y

;

&

cofio us

z

=

.

C'efl pourquoi l'équatioo dilféreorielle

d

z

¡/,_M

+-

.].J

-

d•

=

f~/::.=.===,

qui parolt oe pouvoir

~rre

intégrée

que par des ares de cercle, donnera J'éqoation en co–

ordonnées reétangles

u u

+

y y

-.¡

• • ...

Y 7

,

qui

efl l'équatian d'oo cerle doot les coordonoées oor leur

origine a la circonférence.

11

en efl de méme de plu–

fieurs autres cas femb lables.

Ces fortes d' équations méritent qu' on en fa (fe une

mentioo eipre!re dsus la

Glomltri<

tranícendante, d'au–

tant qu'elles font eres otiles daos la lhéoric des

t raj•–

floira

oo courbes décrites par des projeétiles ,

voyez

T

R A

1

E

e

T

o

1 RE ,

&

par conféqucnt daos la théorie

des orbit<S des planetes ,

voy.

E

L L 1 P sE,

K

E P LE R

(

/oi d<),

p

LA N E T E ,

&

Ü

R 8 1 TE •

1/oy<Z;

nu./fi

dAn¡

'"

mém. dr

/'

acadEmie deJ Scienca pour

r

an–

née

1710.

11n mimoire

de

M .

Bernoulli fur c:e dernier

fujet.

Les feaions coniques aehevées, on pa!fera aux cour–

b~s

d'un genre fupérieur ; on donoera d'abord la théo–

rre des points mulriples , des poinrs d' inBexion, des

points de

rebrool!emen t

&

de ferpentement .

1/oyez

p

O 1 N T M U L T 1 P L E ,

1

N F L E X 1

N ,

R

E B R O O S·

S~

M E N T,

S

E R pE

N

rE M E N r,

&e.

Ces 1héories

font foodées en partie fur le caleul algébt'ique fimple ,

en partíe

&

preíque en emier [or

le calcul différen–

tiel; ce n'efl pas que ce deroier calcul y íoit abfolu–

men: nécetfaire; mais , quoi qu' oo en puilfe dire ,

il

abrege

&

facilite extremement tome cette théorie. Oo

n'oubliera pas la théorie fi belle

&

fi

fimple des déve–

loppéei

&

des caulliques •

Voye:r.

D

¡ •v

B

Lo P PE'E ,

GEO

559

CAUSTI~UE,

ÜSCUL A TEUR,

&c.

Nous

nli

pouv ons

&

nous oe faí lons qu'iodiquer ici ces dilférens

objets '· don t plolieurs ont Mjii éré traités

d~ns

l'Ency–

clopédte ,

&

le< aotres le íeroor

il

leur< artlcles parti–

culiers.

1/oy<z.

TANGEN TE,

M

v<

x

1J\1V M,

&c. On

entrera enfuite daos le détail des courbes des ditférens

ordres, doot on donnera les clafles, les eípeces,

&

le¡

propriétés principales .

f/oyr2:.

C

O URDE .

[\

1'

égard

de la quadrature

&

de la r<étification de ces íortes de

courbes,

&

meme de la reétifi calioo des feétions co–

niqnes , oo In remettra

a

la

Gicmltrie Jttblime.

i\u refl e , en traitant les courbes géométriques , on

pourra s' étendre un peu plus particuli.rement fur

les

plus eonnues , C!lmme le

folium

de Defcartes, la

con–

<hoide ,

la

cif!o•d•,

&c.

Voyo:. ca moti.

Les coorbcs méchaniques íuivroot les géométriques.

O o traitera d' abord des courbes

ex

ponentielles , qui

íont comrne une eípece moyenne entre les courbes géo–

mérciques

&

les mérhaniq ues .

1/oya:.

E

x

P

o

N E N–

T

1EL.

Enfui1e, apri:s a'•oir donné les príncipes géné–

raux de

la connruétiun des courbes rnéchaniques, au

rnoyen de leur éqoa tion différentielle

&

de la quadra·

tu re des coorbes (

'VO)'<Z

CON

S T R U C 1' 1 O N),

On en·

trera daos le détail des principales,

&

des plus connues,

de la

!pira/e,

de la

r¡uadratrice,

de la

C)•cloid<,

de la

trocho1de,

&c.

1/oyez

e<r

mot1.

Telles íont a-peu-pri:s les mntieres que doit conle–

nir un uaité de

Gtomltrie

r.ranfcendante; oous ne

f3i~

fons que les indiquer,

&

que marquer , pour ainri dire,

les rnaífes principales . On géornerre inrelligcnt íaura

trouver de lui- méme,

&

a

l'aide des différens articlcs

de ce diaionnaire, les parties qui doivent compofer

chaconé de ces rna!fes .

Giomltrie fublim<.

Apres le plan que nous avons

tracé pour la

Giomltri<

traoícendaote, on voir que le

calco! dilférentiel

&

fes uíages y íont preíqu'épuifés;

il

ne refle plus

ii

la

Glomltrie Jt•blime

que

le calcul

io tégral,

&

íon application

a

la quadratore

&

a

la rc–

étificslion des courbes. Ce caleul ftra done la matie–

re principale

&

preíque unique ?e la

G_lométri<[rtbli–

'"'. Sur la maniere dont oo dott le trauer,

voyez

J

N–

Tt(GRAL.

N ous terminerons cet arlicle par quelques réficxions

générales. O

o

a

,.Q ""

mot

A

P P L

1

e

A T

1o

N

des ob–

ferva rions íur l"u íage de l'analyíe

&

de la

íynthcfe en

Giomltri<.

On noos a fair fur cet anicle quelques que–

flions qui donneront lieu aux remarques/ fuivantes.

r

0 •

L e calcul algébriqoe ne doit point étre appliqué

aux propolitions de la

giomitrie

élérntntaire, par la

raiíon qu"il oe faot employer ce calco! que p<>ur

fa–

ciliter les démonrtrations,

&

qu'il

o

e paroi1 pas y avoir

daos

la

gEomitri<

élémentaire aocune démonllrarion

qui puillc

récllemen t Erre

facilir~e

par ce calco! •

Nous excep1ons néanrnoins de cene regle la íolotioo

des problemes du íecond degré par le moyeo de la li–

gne droite

&

do cerclc ( íuppofé qu'on veuille regar–

der ces probli:mcs comme appartenant

3

!3

giométrie

élérnenraire,

&

non comme le paffage

d~

la

giomttri<>

élémenraire

d

la tranfcendame); car le calco! algébri–

que fimplifie extremernenr la folution des quert ions

de

ce genre,

&

il abrege meme les démonf!rations. Pour

s'en convaincre, il fuffira de jeuer les

yeu~

íur quel–

ques-uns des prob lemes du íecond degré qu• fonr ré–

folus daos

l'applicatio" de

t

11/gebn

a

la Géomltrie

de

M.

Guiínée. Apres avoir mis un probleme en équa–

tion, l'ao1eor tire de cerrc équation la conflruét·oo né–

cellaire pour ía1isfaire

3

l'équatioo crouvée;

&

eoíoite

il démootre fynrhétiquement

&

~

la maniere des an–

ciens, que la connruétion qu'il a ernplayée réfou t en

etfet le probleme . Or la plCtparr de ces démonllrations

íynthétiques font aflez compliquées

&

fort inutiles ,

fi

ce n'efl pour exercet l'cíprit; car

il

íuffit de faire •.oir

que la conflruétion larisfait

a

In íolucion de l'équauon

fioale , pour prouver- qu'elle donne la lolotion do pro–

bleme.

2°.

Nous croyons qu'il eil ridicule de démontrer par

la fyorheíe ce qui peut erre trairé plus fimpl•!nent

&

plo< facilern ent par !"analyfe, c0mme les propnétés des

courbes

leurs tangentes, leurs points d•infiexioo , leurs

aíymp1o'res

leurs braoches, leur reétification ,

&

leur

quadratore .' L es propriétés de la ípirale que

les plus

grands mathémaliciens ont eu lan t de peine

a

fui>rc

daos Archimede, peuvent aUJOurd·hui fe Mmonrrer d'un

trait de plume. N 'y a-t-il done pas en

Géométrie

a

f-.

fez de chafes

a

apprendre, af1ez de difficulrés

á

vain–

cre,

affez

de décooverteS

a

faire, poor ne pas ofer

lOO–

teS les forces de fon efprit fue les connoilfaaces qu'on

peut