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28

FOI

rempli d'obnruftions , ainti qu'il arrive daos bien des

ma:ad:(S chroniquf. co.

11

rdle done que le

fou

n'en rcgardé 3-préíem que

commc o'éwn princípalement ddloné qo'á li!parer cu

fong J'hum

~

ur qu'on appelle

biie,

& cette fonft ion pa·

rolt fi

importame pnur

l'économie animale , que ce

u'dl pas la rcndre

trap b01néc, non-ub(bnt le

~rand

volumc de ce Vtfcere; ti on a égard

a

ce que IJ kcré–

tion qui s'y fait

til

d'une abondance

e~ceffive

felon le

calcul de Bmelli , mais Jlropurt'onnée fclon les expé–

riences de M u k·u , de 13.reuhorn, ( qui porteot que

par comparaifon de ce qu' il coule de bi\e dans les bo–

yaux d'un ch'en avec ce qu'il doit couler,

tout étant

égal ,. daos l'hnmme , la quatHité de ce récrément doir

aller <'aos l'lípace de vingt-qualre heures'

a

une Ji \'fe

envirnn); que J'humeur qui en réfulre o'efl pas feulc–

ment Mil néc

a

fervir

a

la d'gdlion ,

a

la préparatioo

du eh

y

le, qu'ellc efl d'un ufagc auffi conrinuel que fon

tlu', au-rnoins par rapport

ii

(a plus grande partie, c'efl–

a-dne celle qui en verfée fans

int<rrllption dans

les

intellins' enfllite repompte par les memes

vailfeau~

qui

re<;oívent

&

portelll le eh

y

le,

&

qu'elle ell aiuli reprtfe

&

melée dam

la ma(le des bumeur ,

f.~ns

doure pour

y

agir par (a propriété diffolvante colltre la

teodance

qu'elks onr :\ preudre twp de conliClance

~

s'épaiffir ,

a

perdre

la

fiuidité qu'el\cs n'ont pour la phipart que par

accideut.

Cene idée générale qui vicnt d'etrc doooée de l'ol!ice

du

foi<'

de fa produélion'

&

d<S dfets de celle-ci' en

le

rérultüt de

l'e~polition

de• <·au[es méchaniques

&

phrfique daos les folides

&

dans les tluidcs q_ui concou–

rcnt :\

la fecr édoo qui fe fa ir dans ce vilccre de la

narure de

l'humeur

[~parée,

&

de ce qu'elle devicnr

apri:s fon écoulemenr dan< les ir,letlios. Cette expofition

a été faite daos l'article 13 r

LE;

rl

en fera encore fait

mentkn daus celui de S

fe

R

>'r ro

N

eo général: aiuli

•• yn

B r

Le,

S

E

e

R

~·r

1

o

1<

On oe peut placer ici

que ce qu'il

y

a d'dleotiel

il

obfervcr conceroJnl le

foi<'

ce qui eil propre

a

ce vifc<rc doot

il

n'o pas ért!

rraité daos le prtmier de ces onicles,

&

qui o'cfl pas

du reff,lrt de l'autre.

1°.

Pour bien juger de

l'importance des fonftioos

du

foi<,

il

en o-prOpOS de rernarqucr qu'il n'efl

3UCU–

ne fecrédon qui foil préparée avec aurant d'appareil que

celle qui fe

fai1 dans ce vi[cerc; que le fang qui

y

dt

porté pour en foornir

la matiere, fe rend de prefi¡ue

toos les •·ifceres do bas· veotre daos la veíne-porre ,

&

qu'aioli ces vifceres daos

leíquels

le

fang a

~pro

uvé

dilfércptcs alrérarioos, concourenr tnus chacun

a

ril ma–

niere,

a

étnblir

In

difpohtion avec laquelle le fang entro

cJt:s

la [ubllance do

foi<;

qu'il. ell par cunféquent ué·

cdfairc que les

dilf~renre>

elpec s de íang fuornits par

les veines de 13 cate, de l'épiplooo, de l'ellomac, du

pancréas, des boyaux,

&

du mél<ntere, [oicnt réu ries

dans un

(eul H illeau , te!

'\U<

le

linos de

la \'Cine·

porte, pour que l.r dillribution qui fe fait enlilitc de ce

mélaoge pu'lfe (ournir

a

chaque pawe do

¡.;.

un nui–

de compofé de

la combioarlc•n des memes princip<>

d'oU rc!!Ultem les mémes

matéri:HlX

pour

la

flamatin~J

de la b

té ;

autrtrnent cha-4uc ve nc:

d'un

¿·_ftCrcnr

vi~

fcere d•J bas-nntre impla ttée dam une partte do

f•u

qui luí tilr propre' o'auroir lelorni

a

cette partie qu'un

[aoa par exemplc huileux, comrne cdui de l'épiploorl,.

ou

0

aqueux comme celui de

)J

rate

11

u'auroit pa'

~u

de ccue dit!erence s'enfuivre la f<erétioo d'un ftoide de

!neme nature daos toutes ks parrie; du vifcere , paree

que ce ftuide qu1 etl

ia bílc , doit les qnalirt!s qui la

cnraélerifen<

a

la

réuoion des qualite's de tous les dif–

fbeus fang; dans les

rarn 6cat ons de la vcine-porte ,

d'ou palfe la rnatiere de la bile dans les vaiíf,aur le–

crécoires.

2

o.

Q,

1

oiqu'il air éré fuffif•mment érabli daos

l'arti–

rl<

13

1 LE,

qae c'tll du

lang de

la veine-pon: qu'ttl

f

épar¿ c

e Ouide crémentnicl,

&.

no!' .P•

du lang

d~

\

'art.tc

;,épatiqut; il re!\e

á

Bj<>Cirer

1~1

quelqoes riflc–

l

<iOns 3

ce fu¡er.

11

n'y a p<>int de 'ra'flcmblance

•JU'

un \'aifTtau aulli peu couliderable que cette artere, por–

to au

f•i•

une quantité ·de fang fuffil.uue pour u •• fc–

cr uun

ov~rée

daos toute l"éteudu

d·uo

\ ifCc:r

o· un

auffi granJ •otumc que l'dl le

f•u.

En t!lct, il cfl

aifé de Mmootrcr que

f~

proportoon avec cene arttre,

IJ feu le qu'il rephe daos

t:t

fubllance,

,n

plus grande

que cellc d'auCJn aultc

,.·rcerc compani "' ec le

ar–

taes qui lut lo111 propres; e1ccpté les feuh rell ocol,s.

A;nll I'JJtere

h!p~t͕IUe

paroit ., o:r eré donnü au

f•t<.

fcultm<r.t pour l'ufage auqucl en dell"nc!c l'arrere br•>n–

chi'jUC l l'égard des poomum, c'etl-J·dire pour fen ·,

FOI

a

dínríbuer le fue nourricier dam la fobflance da

foic;

Ce qoe

OC

peut plS fltre Ja

' dr

C

rnrt :

J

JICC

que

oC

f:n

g

' cint ' nc

contient

que le re

lid

u de ce luc,

q~i

,.·,u

plu> pr< pre d la uutrition.

1'•>· N

t

T

J{

r

T

ro:-.

C'ell pourquni too

les vifceres, comme le

reur, le

p.>umnn,

&

le

foi<,

dont le fang qu' ¡¡, rrt;oi•'<llt

&

qu'll• tra•·aillent dans leur fein, pour une utilitc! com–

lllUtoe

a

lotllCS les partÍC> de

J'

éCOOOmie animale , di

principalement un faug

de

la qualité de cclui des troncs

vcineut, ont rous des artercs particulieres pour lcur no–

triduo. Ces aneres ont autfi des veines qui leur foot

propres: enfone que le fang de

1'

artere hépatique, a–

pres a>oir rempli fa dellinotion, eO porte!, quanr

a

fou

réfidu, non daos la veine-cave, mais daos la veíne a-

7.ygos, ainli que l'a dc!monué Royfch : d'ou on peut

cnnclure, qu'il fe fait deux circulaliom dillér<ntc' dans

1<

foi•,

comme dan; ces nutres vifceres ; ce qui dl

prou>é par l'expéricnce: puilque

1'

in¡eétion falle daos

l'artere hépatrque ne rend fenlible aucunc communica–

rion avec

la vdne-porte, avec les pores

biliair~~

o

plus quavec la vtinc-cave; tandrs qu'il arrÍ\'e conlla

-

ment que la matierc qe l'iu¡célíon poullée daos la vci–

oe·purte' parTe ues-aifément dans la vcin'e-cave

&

les

pore• biliaíres.

3°. Outre l'ufage qui vient

d'~tre

affigné

a

l'artere

héparique, il

en

ell un nutre qui u'ell pa moíns cer–

tain; favoir, de communíquer par fa polition , de la

chaleur

&

do mouvernent au fang de la veine- porte.

· Comme celui·ci ell fort éloigné, eu égard

a

Con cours,

dé la principale force impulfive de tous les t!uides, qoi

efl le cceur, il eCl auffi porré avec beaucoup de len–

teur

a

fon eotrée dans le

¡.;,,

par ceue caufe;

&

de

plus, paree qu'en pallant dans les ram'ticatinns de la

veine-pnrre , ti palfe rcfpeélivement 3 chacune d'clles,

d'un lieu plus

large daos un lieu plos érroir; attendu

qu'elles font di•·ífées

&

dillribuées lilus forme d'anere,

fans en avoir le rellort; auendu que la capluJe de Glif–

fon qui envtloppe celle.-13, ne [uppléc que tres- peu

a

ce défour, fclon Cowper, Stalh, Fanron, Morgagni ·

qu'elle n'a poinr

d'~élion

mufculaire;

&

qu'elle ue fai;

tour-au-plus que réltllcr

a

une trop grande dilotation

a

un rrup grand engorgemenr des veines

an~rrelles d~

fou:

aiofi le faog pour

y

circuler, pour oe pas

y

per–

dre routt (a chalcur, o étant d' ailleurs foüeué par le

voif1nage d'aucuo mufcle, a bcforo qu'elle\ foient con–

tiguc• d l'artere htpatique, qui étant renfermée daos la

gaine Glíffonnienne, acconipagne toutes

lt~

divir.ons de

ce> veines, en fe divifanr avec elles

(

aiufi que !'a prou–

vé Ruylch, en coofirmar•on des conjeélures de Glif–

fon

&

des planches d'Eullache), procure 3 Icor tluide,

pa~

fes pulliltions, une forte de rnou>ement progreffif,

qur favórife leur cours,

&

leur communique do

la cha–

leur don! ahonde fon fang, qui vienr do lortir du cceur,

ou

il

a participé

a

celle de toare la malle dont

il

a

é–

ré féparé.

4°.

11

y

a

un•. remarque 3 faire par rappon au fang

srrériol de la ccehaque

&

de la mélentc!riGu•, il éprou–

vc dans fon cours drs variété , qui lui fiJnt abrolumem

partrculieres: il ell porté, aiuli que celui de toores les

autrcs anere>' daos les

><'llt<

correfpondantes. celles–

ci forment ks racines de la vcinc·porte :

m~is

'¡¡ ne re–

' ' .'" pas po?r cela tout de luire au cceur par cette

•·ore ; ce qu1 ell un ctlet de la llruélure prnpre do

fqit.

e (aug érent pone! dans

le linos de

la veine- p10rte,

ruprend uu cours, pour aiuli dire, ant!riel; cntanr qu'

apres

~·~tre

réuni dans

ce

finos

comm.: d1ns

un cceur,

H

(e

di ife de nouveau ,

&

il s'en t3it une dillribuunu

dan> routcs les ramitications de la veir.e-porte, comme

da11s un fecond f¡

tic

me ar té'riel, pour érre de uou veau

re~

O daos des veioes qui lont les racines de la vciue–

ca•e;

&

d~

celle-ci arriver enfin ·au

ca.ur

Arnli il ne

faut

!'"'

prtudre

.l

la Jettre la propoht

ion d

'HJr >ée, qui

pmr< que ,. le cour

du fang

f(, fair en circulaot do

,,

creur daus les

artere~;

de ccllcs ...

dan

le) vcmts

,

,, pour r<toorner imrnéd atctnent ao cceor,

&

répl!rcc

,

tou¡ou<> le

m~

me cbcmiu,.. Cette propohtinn, cr

me on vient de

'O!f, dou loaftrír une c1cep11o•t pr

rapport au

fa~

g des vifceres qut concourent a

la fnr–

mat'ou de ·a btle.

f

0

.

·11

fuir de ce qui vient d'etre dit (4), concernaot

la lingular té do cours du fang de la •eme-pone, qoc

l'on peut regarder

le

linos de cette

vein~

comme un

cen<re de r¿uniou

&

de divilíon pour ce 6uide: cnfor·

te que,

J~lon l'~dée

de Boerhaove, on peor compare<

a cct é &rd ce

hou~

ao ccrur : cer auteur poolle me–

m~

cettc compra·r"n plus loin, enunt qu 'il fait nb·

: rver qoe

11

ratc

t

ce co:Eur abrbmiaal ce que fnr r

1 .