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FOI

troir dans l'érar oaJurel,

&

tres-bien cnodirionoé, qoe

!<>

glandes 9ui oe fo111 prcfquc Januis fonfiblcs, a•·oicm

pria d'une l•gne de diamerre,

&

que les extrémirés des

anerc>, de mémc que les racines de la veine-port<:,

de

la

•~inc-cavc

,

&

les c:ondairs biliaires , qoi

ri:

rermi–

O<JI<Ut 3

c.s

glandes, étoitrJt viftblcs faru m icrofcope .

Tourcs les llUtr<s partics de cct bomme qui venoit d'étre

ru é , fe trouvereot ul:s-faines ; d'oó

11

fem~l~

qu'oo

pourroit dam

ce

cas auriboer

3

la premierc conforma–

tino cctlc grorfcur plu! qu'ordinaire des glandes du

Jou.

Hi/1. dt 1 Atad.

1701.

p11ge

p.

M . L cmcry

a

connu <Judqu'un dont le cadavre ofirir

en l'ouvraur une conformarioo de

Joit

fo11 ex traordinai–

re; le vifccrc éroit rond,

a

u licu qu'it efl comrnunémcnr

convelc d'un córé,

&

concave de l'autre,

&

fes deux:

Jobcl n'étoicnr pas féparés . L'eurémité du pylore pcr·

~oit

la propre fubfhnce du

Joit,

&

s'y unifloit intime–

mene .

11

n'y

avoit poin r de véflcole do fiel, mais divers

réfcrvoirs qai paroirf01etn

~tre

formés par la réuoioo

d

canaux biliaires, leli¡uel' H:rvoieror

d~

vélicole, en

cenmuniquanr la bite au dqodenom par plulieors petits

conduirs ; le canal pancréaríque fe réunitloit aom au

du odenum eo cet cn.droit

1-lifl.

dt I'A cad.

t

701.

pagc

RcmarqruJ

{itr

quclqu.S tal raro de maladie1 du

fort.

On

a vu

arri''Cr

~

la panie !opérieore

&

convei c

du

foíc,

i1

l'endroit ou il cfl rut:tché au diaphragrne,

une

inOamm~tion

phlegmnneofc qui fe rermine en fup·

puration; alors l'abcl:s >uuvre,

&

l'épaochcrncnt do pus

cauCe "" empyeme enrrc la dcuxiemc

&

lrOÍhemc cllre.

Mais

cuo1m<m ccr cmpyeme pcur-il fe former, vQ l'in–

terpoliriou du diaphngme

&

·de In pleure quí couvre ct:

mnfcle du eOré de la

poi~rine?

En

voici peut-c1rc l'ex ·

plicatioo . Le pos formé eo11e le

J•ic

&

le

d~aphragme

pcrce ce mufcle

&

la pleure par fon éroti<1n ; enfuire

agitfam fur les mufcles iorercoflau1, il

J~,

perce eo1re

les deux c.ótcs,

&

produir une romeur e xrerne dao1 ce

lieu, commc

3

l'occafinn d'une pleuréfie ou péripneu–

monie lmfquc l'abcc< s'onvrc,

&

que le pu; s'épanche

fur le

diaphr~gme.

11

arrive nu!li quelquetois , que la

partir

imérieure do poumno

fe

rroavanr adhéreme nu

di pln$gme, le pus, aprcs nvoir rongé ces panie1, e!!

fCJCI!é

par les crachars .

R iolan parle d'un abci:s

au

.foie,

don l

le

pus fe vuida

pnr l'el\omac c¡u'il avoit percé

a

l'eQdroit oti

13

fuppu–

rnrion fe faifoit, c'efl-A-dire joignaut la parde cave du

f•it

,

qui cfl co lléc

a

l'dlomac. Le méme aurcur nf–

ffue,

qu'oo

n

vtl

des tumeurs daos In panie convexc

du

fui<,

qui fe font hcureufement

déchargée~

par l'ap-

r.

licnrion du cautere; ce cas peut re rencootrer' lorfque

e

Joir

fe dilate

3

cQufe du pus dont

il

ell plein ,

&

qu'!l s'auache au péritoine

vis-a-vi>

les mufcles obli–

ques ,

L es grondr< blc!rures de

t~te

produlíent quelquefois

des abres au

foit

qoi devienneor morrets. Bohn préteod

avoir obfer

qu'une parrie du

Jote

lormoit une hcrnie

omb,Jicale. Entin H rldanus rnppnrre qu'uo bleiTé goé·

rit, quoiqu'on tui eOr rirt' une porrioo do

Joit;

ce dcrnier

fait

~n

bien furprcn:tnr s'il etl vr:U.

1/utwrs

On doir coofuhor, o urre Royfch

&

Mal–

pj¡,hi,

G

tilloniul' donr la premiere édiiÍCHl parur

a

Lon–

dres

eu

!6f.1 avec (igorr . Rndbec ( Olaus)

1xcrcit.

<UMIOIJI .

<.rhibmJ

Juflut

bep.tticoJ

ar11oJoJ,

&

vaJa

¡,/an–

,/¡¡/,¡rum

{ao{.•,

Lugd. Bar. t6r.¡.

in-u.

R ol fincios

( Gucrn)

D•JJcr<. Je

bepalt,

Jens:, t6f3 in-4°. B iau–

chr,

hrf/.

brpatlw ,

Turin.

1

.,to. in-4°.

M•rs

il

faut

lirc ce dern cr aurou r nvec précaution, car il n'efi pas

cltmpl de faures,

&

c'c!l allez Con ufilge de renoovel–

)er de, erreurs furanoées . On trou•era dans les

arwreJ

poflh,mo

de Du•eruey qui f<•nt fous prerfe, de tre•·

belles chafes fur cer organe,

&

d•ns

mlm.

de

l'acd.

,

eJ Scienr. atm.

1733· des

rcchercbe~

curieufes de

1.

Ferrein fur la llroéfure

IX

les vaiffea ux du

f•i• .

A l'é–

gard de la

(l¡

uaure de ce vifcere. íl prércud que chacoo

de fes lobuks dl compofé de deux fubllnoces dilféreu–

rcs, l'une qo'il appelle

rorluale,

<lriríeure, friable,

&

d'un rougc tirant (ur le J&unc ; l'•urre

miJ,.I/aJrr

ou

intérieore, rouge, pulpcule, plact!e au ce•me de chaque

¡;rain, appareote dans plulieurs auimaui,

&

fouveot daos

l'homme.

Par

rapport aui vailleaui du

Jo><,

il a d<coo–

\ en diverfe< parricolorirés dau l<s vaiOeau¡ fango in>,

le> • iUeau" l)' mphariqoes,

&

lo cnoduirs biliaires; mais

nou n'enucrons point dans ce derail ,

il

oous condui–

ro•r trop loin ,

&

oous apprc heudoos

m~me

que cet

grricle n< fo't dé¡.\ u op eteodo. (

D .

J.)

F

o

1

~,

(

Phji~log . )

L"

aoci~ns

o'ay1nr pas connoif–

filncc des • aitltaux qui fen-cm

:1

poner le eh

y

le des

Tome

f/}f,

FOI

27

premieres voies daos

l~s

fecondes,

&

ayant rroo oé ront

pres des priucip>UI organes de la digcfiioo , un gros vi–

fcere d'uoe couleur qui

a

beaocoup de rapport

av~

cei–

Je du íaog ' dout il parolt aom plus rempli qu'aucuo

autre

vifcere ,

eu égard au grand nombre

de

Hines qui

y

f<mr auachées, avoien t

ima~iné

que c'e!l daos

C<IIC

parrie

a

laque!le on a dooné le oom de

Jau,

que le

fue des alimens

e(!

porté pour

y

~rre

convcrri

en

tlng,

&

que la bik n'efl autre chofe que la parrie etcr¿menti–

tidlc, qui dt (C:porée ¡our-de-fuitc du nouveau bog,

pour ra déporation. poor ra plus grande pcrt<ttíoo.

Le upporr bien aifé

a

obferver

Cllll

e le

foie

IX

les

boyaux, par le m'lyen des H ines m éfentériques, leur

fhpeofer que ces vcines fervent

a

auirer le eh

y

le, com–

me les rncines des plantes auirenr le fue de

In

rerre.

lis avoient recours

a

cene forre de fué'tiun, paree qu'ils

n'appercevoiom daos les inteflins aucunc force impul–

live, qui pOt fa ire entrer

&

porree en-avonr le chrle

daos ces veines . tls étoiem confirmés dnns l'idéc d'at–

rriboer

a

o

foi•

l'ouvrage de la ranguification,

~;,..,¡~.~.¡,

. .. ,

paree qu'ils ne rrouvoient poin t de chyle

d~ns

les racines de la vcioe..cave qui ponem le fang du

[o~u

au creur,

&

que le fwg de ces vdoes leur paroiiloir

d'auran r

plu~

pnrfait, qu'il étoit d'on ro uge plus foncé ;

ils le croyoieu r des-lors doüé de mutes les qunlirés re–

quifcs pour le bien de l'économie animale; puifquo fe–

Ion teur feotimen r ,

il

e!! de-13 diflribué daos roures les

p~nics

dn

corps pour leur fouroir la noorrirure. lis re–

gnrdoienr cooféq uemmeot le

foie

cnmme le príncipe de

toutes les veiues, (

liipf'

de alimento

)

c'efl-a-dire de

wus les vaíffeaux que

1

on ttouve picios de fang apd\s

la mo rr : ils appelloienl r. fubtlsnce

parmch)•me

'

de

;.úm

,f¡mdcrc,

répand re; paree qu'ils le rcgarJoknr com–

me

une malle compofée de cdloles appliquées

a

l'ori–

fice des veines. daos lefquclles cellule; le rang épancht!

auquel fe

rn~le

1<

chylc, coovcrrit celui·ci en

íil

propre

nature .

f/•>·•~ S .~

N G,

S"

N G

u

1

F 1

e

A

r

1

o

N,

P

A–

.RE~CHYME .

Tclles font les premieres idüs que l'oo avoic prifes

du principal ufage do

foie

dws l'écooomie anirnde ;

c'efi ce qui efl établi

il

ce Cujet daos les reuvrcs d' H ip–

pocrate, mais d'une maoiae plus détalllée daos celles

de Galieo,

de

Hipp .

&

plat . dtcr. lib .

f/1.

eap. jv.

Ces deux auteors nl!ribuoient auffi avcc Arifiote

a

ce

vifcerc la foné'tioo fecondairc de coorribuer par Con

voilioage de l'tfl<lmac

&

par fa pofitioo fur ce princi–

pal organe de la digef!ion,

a

y eorretenir la chaleor né·

eerfaire poor la coébon des alimens. D émocrire druH

une teme au pere de la Medecine, établifloir eoeor.e dans

le

Joie

le liége de la concopifcence.

f/oyn

cette lettre

dan; le recueil des ceuvres d'Hippocrarc.

Le fencimem fur la faoguificarinn opérée daos lc

foie

a été conflamment adopré par rous les Medecins , ¡uf–

qo'á la découvene des veioes laé'tées, par laquelle il a

éré démonrré que le chyle o'e(\. pas porré daos ce vi–

fcere,

&

que c'dl ailleur.s par conféquenr qo'il efi changé

en fang; Glilfon fut le premier qui eotreprit de le prou–

ver

&

de réfurer l'ancieone opinion: eufuite Barrholin

la dérruiftt cnrierement; ce qui donna lieu dans ce rem!–

l;l

3

plufieurs écrirs qui parureor fous des

titre~

relarifs

a

cet évenemeol, rels que

htpMÍJ

<attJoJ

dtfperatll

(

a

l'égard de la fanguilication awiboée

:1

ce vifcere),

bt–

pa,iJ extt¡HÍd! ,

eph11pbinm,

&c.

Billius daos ces circonf!ances voulur foOtenir encare

pcndaot quelqoe tems le fyO eme des ancieos, qui cut

autfi pour défenfeur Swammerdam; mais ils ne reltlrde–

reot pas fa chOre •

ll

fu t b;en-tór abandonné prefqoe

dans wore l'Europe, des qu'oo fe fut convaineu de la

vérirable roure que preod le chyle au fortir des iore–

flin..

D 'ailleurs on comprir que l'orgaoifatioo du

Joi<

n'~toit

poiol proprc

a

prodoirc le changemcnt qui lu1 é!Oil

31-

tribué, par la con!idération do peo d'aé!ion

don~

font

capables les partics folides , eu égard tur-tout a une

opérarion qui femble de•oit Erre prcfque totalement l'ef–

fct de pui!faoccs méchaniques (

vo)'<%.

S

A N G

u

t F 1

e

A–

T 1 O N);

par les COnl\!queoceS qui fe préfenrent

a

IÍrer

de la lenreor do coors du fang daos les vatrfeaux de

ce vifcerc; par l'auenrion

3

ce <JU< la plus .crande P.anJe

du

fan~

qui

y

dl apporrée ell un fa ng vemeul qm o a

pas bcioín d'éprouvcr d e noovcaox effets reodaos a dun–

ger en fang les bumeurs metées quien font fufcepribles '

paree qu'eo6n l'obferva1ion a prou,·é fouvent que la

únguification cootinoe

á

s'opérer égalemenr peodant alTez

long-t<ms, quoique le

[ou

foit prefqoe.

d~!rurr

.Plr la

[oppurarioo ou toore aun e caafe , .qa01qa

1!

fou rout

D

2.

rern-