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so6

GEN

ploye hfdifleremmcot cclui-ci ou celoi d'Efpcgoe qui

y

croit abondammeot.

L'infufion o u piOtót la leffive des cendre' de

ga1it,

~~~

un remede trb·employé daos la leucopkgmatie

&

daos l'hydropifie; les medecins de Mompdlie r s'en fer–

vent bcaucoup daos ce ca>. Ce remede évacuc en ef·

fet trcs·efficacemcnt par les cooloirs do ven<re

&

par

les voies des orines; mais on ne voit point pourqooi on

le préféreroit

a

la ldfive des cendres de tout au<re vé

gétal qui fourniroit a·peu-pri:s la meme qualllité d'al–

kali fhe

&

de fel neu<re qu'on retire de la plus grande

partie des végétauA par la combuflion. Les cendres de

gt>1it,

paroiffent avoir t;ré leor célébrité pardculiere de

la

proprieté qu'a la plante inaltéréc,

&

fur·tout fa fe–

menee, d'exciter

puiiTamm~nt

les felles

&

les orines,

felon l'obfervation de Mathiole , de Lobel, de Rai

&

plufieurs autres medecins.

La fleur de

gtnée

e(l un vomitif doux felon Lobel;

quoi qu'il en foit, noos employons fort peu les feuil·

les,

les

fommités, les graines

&

les fleurs de

gwie,

paree que uous avons des hydragogucs

&

des éméuques

plus

rars.

S a cendre ou plutót Con fel lixivie! n'a, comme nous

l'avoos infinué dé1A, que les propriétés communes des

fels li xiviels.

f?oyrz

S

E L L

t

x

1v 1

E

t... (

b)

GEN

E

r

e

y

T

t

S

E,

c.

m. (

Hifl . nat. bot.) cytifo·

g <niflc,

gcnre de plante qui ditlcre do

genit

<ll

do

cy·

tr[e,

en ce qu' elle a des feu il lcs feules , d' autres qui

foot trois eofnnble. Touroefon,

in/f. rei herb. f/oyn

PLANTE .( /)

.

G

R N

l

T

e'r

t

N E U X,

(Botan.

&

Agríe.) J!.enifla

Jpino[n VJtlgariJ,

Ger. Emacul.

genrfta

ou

tartium ma·

JttJ,

aculeatum.

T oornef. en anglois,

th~,

common ,

fur>:,, wheinJ

ou

gorfe.

Les épines dom cet arbrilfeao eCI cou vert

le diClin •

gueot de1 autres

grnit1;

fes

fleurs en épis

fnnt fuccé–

dées par des goulles applades, courbes, cnmenant trois

ou quatre graines

fa 'tes en forme de rein. Le graod

&

le petit

genéz épineux

Cont

communs daos les mon–

tagoes

&

bruyeres d'Augleterre,

&

l'on en voit de cul–

tivés daos leur s Jardins qui y font une belle 6gure,

&

qui ne le cedent point aux meilleurs arbritieaux toO,ours

verds. On les tnnd commc l'if, mai; ils les (urpatlent

a

IOOS

égard;; car ils fl eu rilfeo t

canS

tOUtes les far(ons

de l'aonée,

&

gardent long-tems toutes

leurs

fleurs.

Qoand ils

font bien taillés

&

foignés, ils formenr des

ha1es impénétrables; on obfen•e feu1emeot de ne les poinl

tail

er

da

u~

un

r~:m~

fo1t

fec, ni rrop

lÓt all

printc:ms,

ni trop tard en automne. Leur cul ture

ell

la m emc

que celle du

gntét

d

E rpa~ne;

ils

fe plaifwt dans une

¡erre feche

&

lab.onneu(e . On les

mu lti~lie

de graine,

car

le~ bouture~,

ne reprconcnt P•'iiH;

&

on ne

réuf~

tiroit pas mieux en coupant leurs

branche~:

enmme ils

ont peo de partie1 fpong ieufes, il

leur faut peu d'eau;

en fin on ne do< pas

le>

tranlplanter plus tard qu'au bom

de l'an

r

D . ]

)

GEN

E

1 ,

(

Eeon. rufl.)

Qooique qoelques

genéu

méruent

d"e~re

cullivés , cependant cnmme la p1úpan

perdent

les bonnes ttrre< otl il

pu ll uletH, il ne fau! pas

alors héliter de les détruire' paree qu'ils J<llent de pro–

fondcs racines , qui fucent le lid de

ces

terres précieu·

fes. La bonne mé1h •de pour par venir

a

leur e.1t1ere de·

!lruélion,

&

de brOier ces terres, les labourer profon·

dément,

&.

les

fumer enCuite, foit avec d,, fumier

&

des cendres , li>it en

y

répa.,da..t de la marne

&

de l'uri–

ne des beOiaux Si c'eíl un terr<io de páturage, le meil–

leur parti foroit de couper les

genitJ

rn terre au mois

de Mai, qui efl

le

tems de leur fe ve; enfi1ite d'y 1et·

ter du bétail qui fourragera l'herbe,

&

dont l"urine fera

mourir les racines

de!~

g(nit1,

outrt: qu'ils ne vieunent

point dan< un lieu qui ell bien foulé par les p'és de< a–

nimaux. A u r<Oe ceuc plante pernicieoft dan> les ca,doot

nous venoos de parkr, n'ell pa> WUJours nuilible au la·

boureor; au conu:1ire

il

pem

qoelqu~::fnis

en tirer un

pani fnrt otile. comme par exemple en former du chau–

ume , qui fait avee an eO aoffi durable qu'ei celleut pour

la cou verture de< grang•s. (

D.

J.

)

G e N

f

T,

(

Man fg c.)

Qutlques pcrfonnes préteo·

dent que ce mOl, qui eil au¡ourd'hui <ri:,·peu ulité par–

mi nous, ctl dénvé du

~rec

uírr1u 1

b~nt

natus:

d'::au–

trc~

avaucenl

qu'il

n·a d'auue or igme que

le cerme

efpa–

gnol

ginette,

cavalier, hnmme de cheval; d'otl ces der–

n ief\ co..cluem que les

Fran~ois

l"ont <ranfporté de !'a–

nimal

¡,

l'homme. po'fqu'il s'applique fpécialement

a

cenn;o, chevau1:

d' Efpa~oe

qui fout d'une petite taille

&

parfn;temem bien conformes.

11

paroit auf!i que du

tem• de Louis XL cene cfpecc de chevaux étoit en

GEN

ufage,

&

fervoit'de momure

a

de> cavaliers qui étoieut

nommé!.

glnltairu.

On a ait encare

grnlt

de Portugal ,

grnU

de Sar–

da•gne.

]e me dlchargerai d'un faix t¡Jte ir dldaignt,

Suffi{ant de <rever 11n gcnit dt Surdaigne.

Regu .

f/oye::.

Ménage. f/oyn

ottjfi lt ditlron n. de

'l'rh;oux,

de l'autorité duquel on 11c me reprochcra

P"'

d'abufer.

(•)

GENETER UN

FER,

(Manrgr

&

Marichal·

lerie)

c'e(l en courber le< épongc> lur plat eo contre·

ha

u

t •

1/

oyr>:.

F

t

R ,

F

E R R l1 R E •

(e)

GEN E T H L

1

E, (

M¡•th

)

c'étoit une folconité

d' ufage chez le> Grecs, e·n m<moire d' uoe perfonne

morte;

&

GenctylliJ

étoit une g1ande

f~te

cé1ébrée par

tomes les femmes de la Grece en l'honneur de Gene–

tyllis, la déetfe do beau

fexe . Pntcr,

arch~ol. Gr~c.

lib. Il. cap. xx . Voy

G

t

N E T Y L L

t

D

t

S

(D .

J .)

GENETHLIAQUES,

C.

m.

pt .

terme d'd·

flrolog~t,

c'éwit le nom qu'on donnoit daos t·antiqui·

té aux aOro ogues qui drefToient des horofcopes, ou qui

prédifoieut

e<

qui dévoit arriver a quelqu'un par le mo–

yeo des aClres , qu'ils fuppoC.>ient avoir pr

éfidé

a

fa naif–

Canee.

f/oyez

H o

R

o

se

o

1' E

&

A

s

T R

o

L

o

e

t

E.

Ce mot etl for rné du grec ,.;,.., ,

origine

,

g/nlra·

tion, naiffance .

Les anc•en; appelloicnt ces Cortes de devins

Cha/d,.i,

&

eo

général

M .1th<matici .

Les lois civiles

&

cano–

niques que l'on truuve cnntre les Mathématicieos, ne

regardent que les

Glnlthliat¡tttJ

ou AClrologues .

f/oycz

G~'oME' TRte.

L'nf,(lrance avec laquelle ces infeofés ofoieot prédi–

re !'avenir, fa1foit qu'il> trouvoient toOJOU" des dopes;

&

qu'apre' avoir été chaflé

par anet du fénat, ils fa–

voient encore fe ménager aiTez de prottéli<>n> pour de·

meurer dans

la vil le. C'eO ce que d1foit un a"cien;

homintan

gu1u1

t¡UIJd

in

t

ivitate

nojlrá

ftmp~r

&

ve–

labitur

&

rn.in~

btt!Jr.

f7o)tZ.

D

1

V

1 N A T 1 O N.

Anlipater

&

Archioapolu s ont prétendu que la

G<–

nlthliogie

devroit l'tre piOtót fondée fnr le tems de la

couceptlon, que fur celui de la oaifTance. Qu ' en fa·

vnie~>t-il'?

ChambtrJ.

(G)

GEN~

r

H L

1

A

Q

u~,

(Poime) Littirat.

efpeee de

pocme qu'on 1a11

tur la oailfauce de quel4ue prince ou

qu•l4u'auuc perfonne illuiire, :\ laqodle on promet de

grands

a•·a~>tages,

de grandes profpérités, des

fucc~s

&

de<

v·éloires, par une efpece de préd"él inn: c'e(l

for·tout dans ces fortes de p;rces que les

Poe~es

fe ti·

vrent

a

l'emhoofiafmt,

&

qu'it prnnoncent des oraeles

que leurs héros n'om pa• tr>OJnurs toin de Jnfhfier .

Telle ell

l'égln~ue

de V irgilc fur la naiffance du tils

de Pollion, qoi commence ainfi:

Sia/idu Mu[d! pauU major·a canamtls.

On appelle auffi

di{co11rJ

ghrlebliaqur~,

ceus

qu'on

fait

a

l'occarion de la naillance de qutlque prince ou

autre perlonne d'un

ran~

ue; ·dillingné.

( G)

GENETTE, (.f.

genettn, (Hijl nnt. Zoolog.)

animal quadrupede qui a b aucoup de rapport aux foüi–

nes, mais qui eCI plu< gros.

11

a une couleur me lée

de jaune

&

de noir, avcc de

taches noires. Geli•er a

fait

la defcription d'une peau

de

genitte

qui avnit for

la queue huir anncaux ooirs

&

huit de couleur

blanch~tre . Cet animal ne monte pas fur les lieux élevés, il

r<Oc le long des rivitres. On dit qu'il fe trouve en E–

fpagne . Belloo a vO

á

ConOantinople des

grnetta

qui

étoient apprivoifées dans les maifons comme des chats.

La peau a une boone odeur qui approche de celle du

mofe. Raii,

Jynop. anim. 'flladrup. pag.

201.

f/o)•rz

Q

U A D R U P

t

DE • (/)

GEN

E T TE,

f. f. (

Man . )

embouchure autrefois en

ufagc. 11 y avoit des

genettes

vrnie<;

il y en avoit de

bltardes: elles étoicnt employées dans l'intention d'af–

ffirer la tete du chevnl, de lui former l'appoi, de l'em–

pacher de pefer, de tirer,

&

c.

Pour concevoir une idée de cene

Corte

de mors, qui

ditfere peu de celui que l'on oomme

morJ

tl

la ttJrt¡ru,

il fuffit de fe repréfeoter d'une part un canon oon·bri·

fé, ayont alfez de montan! pour s'élever a la hauteur

de l'reil du banquet,

&

de l'autre un aooeoo de fer

d'uoe feule piece, mobilemem engagé daos le fommet

de ce mootant,

&

diverfement con tourné pour embraf–

fer la barbe de !'animal

&

tenir lieu de gourmette.

La

grneltt

tient une place di!lioguée parmi cette fou–

Je