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502

GEN

~omrne

des points fixes d' ou la matiere éleélriqae fe

réftéchit

&

en entraine des ñlarnens • qui deveoant

a

Jeor tour de nouve3ui foyers , détermineot les réfte–

xions ditféremmeot combinées poor qu'il en réfulte la

formarion fue ce

m

ve des différentes panies do corps.

a

mefore que le ftoide éleélrique étend les traits de

1'

e–

fqu i!Te, feloo les diverfes amaélions

&

répulfions des

foyers,

&

feloo le concoors de l'aélion de la rnarrice.

A

u refie, fe loo narre aoteor, le plus ou le rnoins de

force des traits irnprimés dans

1'

une des deox remen–

ces, doit déterminer la prodoélion d'uo mUe ou d'une

fe melle: les rraits plus oo moins imprimés , fe loo

le

divers concoors etfeélif du pere

&

de la mere , déci–

dent les relfemblances oo les di!Temblances des enfans

a

l'égard de leors pareos, foir daos la forme do corps,

foir daos le caraélere.

JI

trouve auffi dans fon principe

des raifons

a

donner des phénomenes de la

gi nlration

les plus difficiles

a

expliquer-

Mais la feule expofition des fondemens de ce fyfic–

me, tour ingénieux qo' il paroilfe d'abord ,

fuffit pour

faire feorir cambien l'homme efi le joüet de ton ima–

ginarían, lorfqu'il n'a d'aurre guide qo'elle daos les re–

cherches de la vérité . En dfet, la comparaifon propo·

f ée eutre les modifications ou

1'

aélion de la

lamiere

qui peint les objets fur la rétine

&

les modiñcations ou

l'aélion du ftuide éleélrique réftéchi des différentes par·

ties dn corps fur la femeoce daos fes refervoirs, pour

y

imprimer l'efqui!Te de toutes ces parties; cette com–

paraifon qui paroit avoir fourni feu le le fondement de

!'ex plication dont il s'agit fut la

glnlration

,

n' auroit·

elle pas dO ao conrraire faire fent ir

~

l'aoteur, avec un

peu de

r~ftex ion,

cambien une idée aoffi

finguliere en

peu fuffifante pour remplir cet objet? car la lamiere ne

clonne 3 aucune portian de matiere la forme des cha–

fes fenfibles qu'elle repréfente

a

!'ame: elle affeéle feo·

l ement les organes par des impreffions de différeos de–

grés de force, qui portent :l !'ame l'image de l'objet,

11on par la

reffem blance qu' elles ont avec tui, mais

fans lai!Ter aucune trace,

&

par

le feul effet des

lois

de l'union _de !'ame avec le corps, conféquemment au–

quel effet 1l efi attaché 3 tel degré d'impreffion de re·

préfenrer telle chofe, fans qu'il

y

ait aucun rapport ab–

folu entre cene impreffion

&

1'

idée qui en réfulre .

Ainfi les impreffions de la lamiere ne produifanr aucu·

ve modification intrinfeque daos les parties qui compo·

fent la rétine,

li

la matiere éleélriqoe n'agit fur la fe–

menee que comme la lomiere for cet organe,

i1

ne

doit s'enfuivre aocun effet propre

a

donner :l la matie–

re féminale la difpofition néce!Taire pour qo'elle acquie–

r e l'organifation . La modificatioo produite dans le lait,

pour qu'il s"en forme des roiles, ne fuppofe qu'one a·

dunatiou de parties hoileofes homogenes, qui fornageant

le fefie du Huide, fe rapprochent avec une cenaine for–

ce de cohélion, 3-mefure que le fe u , ou méme la feo–

le chaleur de l'été, fai1 évaporcr les parties aqueufes ,

h étérogenes, iotermédiaires. La connruélion do corps

animal efi·elle auffi fimple que cela? Peut-on, de bon–

ne foi ,

trouver quelque

relfemblance daos la produ–

éHon de ces différens phénomenes

?

M ais en admenaot l'irradiation de la matiere éleél:ri–

que fo r la femence, comment peu t-on concevoir

fi

cel–

le du mile en a

r<~u

quelque modi6cation daos fes re·

fervoir$, qu'elle cunferve cene modification, malgré

les fecouffes violentes qu'elle a

a

éprouver daos l'éja·

culation qni la divife en plufieurs panies, puifqu'elle efi

lancée :l plufieurs reprifcs? Quelle en la porrino modi-

1iée, chargée de l'empr.ime? lonira-t-elle el!l;ere? peor·

elle fortir_ !elle?

.~i

elle fe partage, que réfulre-t-il des

deux poruons? s

11

en refie une daos le refer voir , quel·

le confufion pour les nouvelles impreffions éleélriques

qui y feront ajoiltées avanr une nouvelle éjaculation

?

Mais en fuppofant la femc nce du mlle dépofée daos

Ja matrice

ave~

fon empreime entiere, comment fe con–

fervera-t-elle _ceue

empr~inte

daos le mélaoge des deux

f emenees? S1 elles rec;mveot encare de nouvelles im–

preffions de l'irradiation éleélrique daos

la matrice.

a

quoi ferv iront-elle ? qo'aJOllleront -el les au.- premieres

qui leur

foit néceOaire? Comment cooc;oit-on que la

force plus ou moins grande avec laquelle elles font

produites, pouvaot agir indillinélemeot fur rous les poiots

de l'empreime , puiOe décider de la produélion particu–

liere des organes de l'uo ou de l"autre

fe~e?

L a diffé–

reoce

~e

ceue organifation peut-elle dipendre du plus

llU moms de force dans la puilfance qui l'opere?

Enfin, poor abréger

&

tcrminer d'one maniere déci–

five les Objeélions contre ce fyfieme fiogu lier, il fuffit

d~

demaoder cumrnent on peut fe former l'iMc de

J~

GEN

formation de l'embryon, d'apres des effets qui ne por·

tent que fur la furface des molieres,

~

modttier pour

ceue formatioo qui demande

afsftr~menr,

quelle que

foit la potifance moditiaote, des arrangemens, des di

fpofitions, des ahérntions

iotrinfeques, pour qu'il en

réfulte une organifntion ou un développemeot de par·

ties déji organifées.

Le ¡ugement qu'on peut poner en

géoé~l

de ce f) •

llcme, c'ell qu'il femble a¡oftter

a

l'obfcurné de la ma–

tiere qui en en l'objCl, daOS

les

ténebres de laquelle

fe foot égarés de grands génies qui s'y foot plongé ,

pour tenter de les diffiper; enforte que l'aureur de

1'•·

dlt dt l'bomm< phyjiqtu

&

moral,

n'a fait que_gr?ffir

le nombre de ceox qui oot éprouvé un pare1l lort,

comme feroot vrailfemblablement encare daos la fuitc

bien d'autres, c'efl-:l-dire rous ceur qui eotreront daos

la

m~me

carriere.

En fait de recherches phyfiques, nous oe pouvon<

marcher

&

juger de ce qui nous environoe_, qu'en a·

veugles, quand oous fommes dénués des (ecours des

feos, comme daos le cas ou il etl quefi10n de fond er

la profondeur du myfiere de la

glnlration,

dont la piO·

part des phénomenes ne font que le réfultat de dif!,–

rentes opératioos, qui de leur namre fe dérobent con–

fiarnment

a

la

lumi<re; en forre que de tous les fall>

qu'on a píl recncillir

a

cet égard d'apres les

~xpérien·

ces, les obfervations les plus nombreufes

&

falles avec

le plus d'exaélitude, il n'a pO réfulter encare alfcz

d~

connoilfances pour qu' on puilfe feulement

dtt~rminer

en quoi confine l'aéle qu'on appelle la

co>~upttOPJ,

&

poor donner une défioition précife de ce mor

li

ancien,

dont il feroit

G

impottant pour l' hifioire na10relle des

animaux,

&

de l'homme fur-tout, de fixer le vrai fens:

on a été boroé

jufqu'~

préfem

a

ne pouvoir en donnrr

qu'tine idée vague,

&

a

dire avec Boerhaave, que c'dl

l'aélion par laquelle ce en quoi le mftle concottrl

a

1~

reproduélion des individus de Con efpece, fe Joinr 3

ce

que la fe melle fournil pour la meme OpéUIIOO: de mJ

oiere que la réunion de ces différens moyens fe fJif.1nt

daos le corps de la femelle, il en réfulre la furmat iott

d'un ou de plufieurs des

~tres

organifés defiinés

a

pcr·

pétuer le genre animal . Voil:l lOote l'idée qu'on a,

&

peut·clre toute celle qu'il en poffible d'avoir de la cnn–

ception. Ce que la femelle éprouve de la part du

m:t –

le; ce qu'il

y

a de paffif dans les changemcns qui fe

font en elle dans l'aéle principal efficace de la

glnira·

tion.

en appellé la

ftcondation;

&

ce qui s'opere de

1~

par! de la femelle daos ce1 aéle, ou par une fu i1e de

cet aéle, entant qu'elle rctieot ce que le m

a

le loi

J

communiqué d'etfeél:if, efi done proprement la

co>uc–

ption,

.~'"",

conuptio.

Mais qu'efi-ce que le mAie tui

communique effentiellement ? en quoi contribuem -ih

précifément !'un

&

l'autrc

a

la

giniration?

ont-ils

Clt1-

CUO

quelque chofe de prolifique :l fournir? quel cfi fpt'·

cialemem l'organe de la femelle

ou

fe fait

la concc –

ptiou, la fécondation,

&c.

1

Tous ces probli:mes font

encare

il

réfoudre, malgré tour ce qui a été écrit fur

ce fu jet, dont on n'a donné daos cet articlc, tour long

qu'il efi, qu'un tri:s-petit abregé, eu égard aox OUI'<J·

ges immenfcs ou au-moios rres-nombreux, qui oot été

mis au jour fur ceue matiere; ouvrages qui u'ont pref–

que fervi,

&

oe fervironl encare que de monumcrl!

pour l'hilloire des erreurs de l'efprit humain,

&

de preu–

ves de l'obfcurité daos

laquelle

le príncipe de

la

' ic

femble obfiioé

a

reller enveloppé, pour

fe déroba

aux regards des morrels, d'auram que fa

connoi!Tanc~

ne leor fcroi1 d'aucune utilité.

Voy<z

le recueil d uhC

bonne partie des fyficmes fur la

g éntraiÍM,

&

de e"

qui

y

a rapport, daos

la

btbliothcq"< anatomirptt de

Maoger; les

fl!ttvra

fort détaitlées de Schurigius, fur

le me(Tie fujet;

la

Phy/iologi<

de M . de Sénac, fue

1'anatomi<

d'HeHler; les

inflttutiom m/dicala

de

Bc>cr·

haave, avec leur commentaire

&

les nntes favante s de

M. de Haller; la

f/¡nus phyjiqu<; 1'H•floire nat"rell•

Jtlnlral<

&

partir"lier<

de M. de Burton; l'ouvrag•;

todtolé

Jdlt dt rhommt phy/i'{Ut

&

moral .

C'e(l de

la

piOpart de ces derniers ouvrages qu'a été extraite un"

bonoe partie des matériaux de cet anicle .

(d)

G

e'

N

1!.'

R A T 1

o

N ,

(

maladies conurnane la)

.

Le>

lélions del fonél ions qui fcrvem

a

la

glnlration

dans

l'efpece humaine, doivent €tre confidérécs par rappo11

cbacun des f.xes.

Aioli il peut y avoir dGns les hommcs exccs ou de

faut dans des diípolitlons

&

dans les condidons qoi fou 1

uéce!Taires pour la

glniration.

Telles foot

la

fép~r.tion de la femence

&

fa préparation daos les refiicul<s,

J'éreél:ion da membre viril, l'éJacalatiou de

la

li~ucu¡

fper·