GEN
au gouvcrncment
arinocratiq~e
qui
y
fubfl!le encare
SUIOUrd'hui, & qui e!l connu de tout le monde . Ce
grand homme qui auroir pu peur-etre s'empnrer de la
fouveraineré, fe coorema d'avoir atferrni la liberté,
&
procuré la rranquilliré
(j
nécelfaire
a
fa patrie.
Genn
dans fes tems 6orilfans poffédoit plufieurs iles
de l'Archipel, & plulieu<s villes fur les córes de In Gre–
ce & de la mer Naire; Pera meme, un des fauxbourgs
de Con!laminople, éroit fous fa domination: mais l'ag–
grandilremenr de
la poilrancc ouomane
luí aynnt fait
perdre toutes ces poffdlions 13, fon commerce do Le–
vanr en a tellemem fooffert, qu'a peine voit-on paroi–
tre a·préfent qoelqu'on de fes vailfeaux dans les états du
grand-feigneor.
Son principal commerce confi!le en
foies greges &
en matatTes qu'elle tire de toote
l'lt~lie;
en velours,
damas , fatins , tapis,
dr~ps
d'or & d'argent, papete–
ries, fer en ceuvre, & nutres manufaélores coofidéra–
blcs. La conllruélion des vailleaux , tant pour fa pro–
pre navigarion que pour l'ofage des étrangers, dl en–
care un ob¡et fort imponant . La république emretient
cinq gnleres & quelques ftégates , & aurres bitimens,
en courfe comre les Barbarefques, avec lefquels elle eil
babitoellement en guerre.
G<na
& Venife
lon~-rems
rivales, font aujourd'hui re–
v~nues
a
une efpece d'égalir'é pour le négoce; avec certe
drtfércnce que les Vénitiens en forH un plus confidérab le
dans le Levanr; & les Génois un plus grand que les
V
é–
niriens en France, en Efpagne, en Portugal, & ailleurs.
U
oe grande parrie des pnrticuliers
génoil
rrafiquenr en
banque, ou autremenr; & leur opulence e!l communé–
meor d'one grande rclrource
a
l'état. (
D.
'J.
)
G E'NE
S, (
Glog.
)
Genua;
&
dans les llcclcs igno–
r~ns
du moy<n lge,
']an11a,
comme fi
Janus en étoit
le fondateur; ancieone, forte , riche vil le,
&
l'uoe des
pnocipales d'lralie, capirale de
la république des
Ge–
nr~,
avec un archeveché & un bon port. Le> églrfes,
les éditic(s publics & les palais
y
font ·magnihques: les
palais fe fuivent fans erre JOill!S avec de maifons Or–
dinaircS;
ce
qui fa ir le plus bel eft"t qu'on puilfe deli–
rer . Ceue vil le commn t;anre ell
pref~u~
au milieu de
J'érar de
GentJ,
en parrie dans la plaine , & en partie
1iJr une colline pres de la M édirerraoée, dans une heu–
reufe & riaore tiruatiun, a
28
lieoes fud oüe!l de M i–
Jan,
2)
fud-e!l de Torio ,
26
fod·oüell de Parme ,
4f
nord ·oüdl d< Floren
ce, 90
nord-oü "ll de R ome
Long
fu ivaor Salvego, Catlini, & le pere Grimaldi,
26d.
7'·
I)"
lat.
44d . 2)'.
o"
(
D .
J )
GEN
E
S E,
r.
f. (
'Th<•log
)
premier livre
de
l'an–
cien retlamcnr o\l la créarioo & l'hi!loire des premiers
patriar hes ell écrire.
L e livre de la
Gmefe
ell
a
la tete du Pentateuque,
&
M oyfe
tn
efi l'aureur. Quelques-uns croyent qu'il
J'a écrir avanr l'a forrie d'E¡:ypre; mais il en plus vraif–
femb lable qu'il la compofé depuis la promulgation de
la
loi.
11
comprend l'hilloire de
2369
ans ou enviran, qui
s'étendenr depuis le commencemwr du monde Jofqu'a
la morr de jofeph . JI e!l défendu che'L les juifs de Ji–
re les premiers chapitres de la
Gme(e
& ceux d'E?.é–
chicl avant
l'!l~e
de trente ans.
1/oyn:.
B
1 B
LE,
E'–
CRrTURE .
(G)
G E N E 5 T R 0 L
LE ,
f.
f.
(Botan.) gmifta ein–
:oria,
C. Bauh.
Ptn.
395'·
Tournef.
in/lit.
643.
Boerh.
ind.
11.
2. 2)
genijhlla tinlluria.
Ger. Emac.
1 I
36.
Raii
hift.
2. I72f.
fym>pf.
3 474·
&c.
L e porr de cette plante herbeu(e ell le méme que ce–
luí du geni't don! elle e!l la plus petire efpece, & vienr
beaucoup rnoins b:wr; fes vcrges fonr plus minces &
plus counes ; fes feu illes, fes fleuts & les goutTes font
autli plus perites.
La
gm•flroll•
croir narurellemenr & fans culture, ce
qui lui a donné le nom
de genét, de páeurag•
ou
d'her–
¡,,
de páeurag•;
elle fen quelqucfois aux Teinruriers
pour teindre en jauoe les chofes de peu de conféquen–
ce, & c'ell pour cela qu'on l'appelle en frant; ois com–
rne en latio,
/e genit deJ 'T<intttrierJ
.
Cetre herbe ne
fe peor garder que quand elle
a
éré cueillie en maru –
riré; mais
(¡
l'on veur s'en fcrvir autli -r6r apres l'a–
voir cueillie
il n' importe pas qu' elle foir
li mOre •
(
D /:
)
,
G
E N
E T,
f.
m.
gmeta
(
Hi{l . nat bDt.)
genr~
de
plame
.A
tleur légumioeufe, donr le pitlil fort do cahce,
& devrcnr une filique applatie qui s'ouvre. en deux par–
ríes,
&
qui renferme des femences en forme de rein .
Les feuil le• de la
plante font alternes ou verricillées.
Tournef.
inft. r.i
h.rb.Voyn
PLAN
re . (
1)
GeN
i
T
e o
M M
uN' (
B•ean.
)
zmifta 'IIUizariJ,
Tome flll.
GEN
565
Par
k.
th•at.
228.
Merere,
bot.
1.
37·
Phyt.
britft.
43·
&c. arbriffeau qui s'éleve quelquefors
a
la hauteur d'un
homme; fa racine ell dure, ligneufe, longue, pliaore
s'
eofon~ant
profondémenr en
rerre , ¡aune, garuie
e~
quelques endroit; de fibres oblrques. Les tiges loor fer–
rées, Jetlanr plufieur; aurres menues verges anguleufes,
verres, fieAibles, que l'on peor entrelacer facilemenr &
qui fom fouveor parragées en d'autres vcrges plus gre–
les; fur les riges nailfenr plufieurs perites feuilles poin–
tues, velues, d'un verd foncé, donr les premieres foot
rrois-a·trois, & les autres feules-á-feules; elles rombeot
de bonoe heure.
Ses Beurs viennenr aoffi
fur
les verges; elles fllnt
papilionacées d'une belle couleur jaune, larges, garnie'
d'étamiucs, recourbées & furmonrées de fommers
¡au–
oes . ll fuccedc
a
ces flcurs des goulfes applaries, lar–
ges' noirfttres' quand elles foor ml'rres'
a
deux cofre¡¡
remplies de graines plates, dures, roo
ITa
tres, faires en
forme de
rein .
Ce11e plante croir par-tour en Allemagne, en Iralie,
en Efpagne, en Portugal & en France; die eft culti–
vée aux environs de Paris, paree que fes verges
y
font
d'nn grand débir pour des balais . Quelques medccins
font ufage de cette plante; & ce qui vaur peut- erre
mieux, on tire de fes fleurs par artífice uue belle laque
Jaune, recherchée des Peintres & des Enlumineurs.
1/o–
.)ltZ
l'article [11ivant
pour la mariere médicale,
&
pour
la Peinture LA
Q
tJ E
A
R T
r
f
r
e
r
E L L
e .
(D.
'J.)
G
E N
f
T
D'E
S P A G N E,
(Botan .
&
/lgrt& . ) gmi–
fta june<a,
J
B•uh.
r
395'·
Jpartiam arboref<enJ,
C. 13.
p.
¿96.
en anglois,
fpapiJb broom.
''ell un arbritTeau qui s'éleve
a
13
haureur de cinq
a
lix piés, & par une bonne culture
a
douu
&
qua–
toru piés; fon rronc eft de la groffeur du bras .
11
en
forr des ¡ers cylindriques, plÍ3ns, verdfttres, fur lefqoels
lorfque la plan re etl en fleur & encare Jeune, fe rrou–
venr quelques feuilles oblongues, écroites, femblable.s
aux feuilles de l'oli vier qui tombent, & qui fonr prefque
de la couleur des branches.
Les fleurs naiífmt comme en t!pi arr fommet des ra–
meaux, & eo grand nombre; elles font légumrneufes ,
a¡n.ples, d'un ¡aune doré, ub-odorantes & agréables au
goOt.
Leur pillil f( change en une gou(!e
a
deux colfes
droites, longues de quatre ou cinq pouces, applaries,
un peu courbcs, prefque de couleur de chataigne; elle
contient des graines quelquefois au nombre de vingr,
fouvent en moindre nombre, piares en forme de rein,
rougcatres, luifantes, d'une faveur légumineufe qui ap–
proche de celle des país .
Cer arbuflc vient de lui-meme dans les pays chauds,
en Languedoc , en
lralie, en Efpagne,
en
Portugal;
on le cultive dans les 1ardins des curieux .
11
fe dillin·
gue do
gmét
commun par
la
grandeur, par l'odeur Coa–
ve de fes
tleurs' par fes br.¡oches pleines d'une moclle
foogueufe,
&
par (es feuilles qui oe fonr p.oinr pofées
au nombre de trois fur une mi'me queue .
On le mulriplie de graine donr on feme une ou deux
dans un por, pour enfuire déplanrer l'un ou l'autre des
deux piés qu'elles auront produir, & les replanrer daos
UD 8Utre pol qo'on aura rcmpli d'une !erre a porager
bi~n
criblée; il aimc une helle expofition, mais point rrop
chaude. Quaod· ceux qu'oo aura planrés feroot devenus
lrnp graods poor erre COJI[enus daos des
p.OIS,
OD les dé–
patera; on les piantera en pleine terre en lieu cooveoable .
La fl <or que doone cet arbrilfeau fair un bel effer daos un
grand parterre, ou daos de longaes plar.s-bandes. On
a. remarqué qu'elle efl émetique, & que la yaine pi–
lée pri!o en moindre dofe qu'un dragme, dl un cathar–
tique qui irrite & picote
les membranes des inrell rns .
flradl cy dir que
l~s
¡ardiniers ont bien de la peine
i
alfu¡e11ir le
gh~tt
d'Efpagne
:l
aucune forme; il con–
feille de le planter daos les bnfqoets parmi les aurre¡
arbrilrcaux
a
fleurs' entre lefquels
il
figure forr bien.
ll
produir taos les am quantitt de
fleurs d'un JaUne
a–
gréable, réfiile ao
freid de
1'
Anglererre, &
y
perfc–
élionne fa graioe. Miller enfeignc la maniere de le cul–
uver dans les pepinieres; il ne faur pas l'y garder plos
de crois ans, apri:s lequel rems
il
feroir dangereux de
l'en rerirer, paree que
e'
ell un des arbulles
a
fleurs
des plus difficiles
3
tranfplanter quand il e!l parvenu
i
une certaine grolfeur.
(D.
']..)
GEN~
T, (
Mat. med. )
on employe en Pharmacie
deux forres de
genét,
le commun & celui d'Efpagne;
leur verru palfe pour erre a-peu-pri:s la meme . On f.:
ferr
~
París du premier qui ell lorr commun dans lel
Cl\Yirons; maii dans nos provinces
méridion.lle~,
on em-
S
ss
ployo