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GAL

nom <l'un

g~r~au

d'orge cuit avcc du lair, qui failoic

~n

·¡

e<;

jour-13 la m

a

riere principale du facrifice.

• G A

LB A, f.

m. (

1-Jift. nat. bot.)

arbres tres–

commuos aux Anrilles .'

11

y en

o

peat¡coup auffi

a

la

Mardnique. lis y formen¡ de• allées prefque impéoérra–

bles

qux

rayons du loleil. Le

galba

a

la feuille de n¡o–

yeune grandeur, ova le,

&

d'un

nrd

gai.

'11

<lonue un

fru ir do la

grolf~u r

d'uoe perite

noi~,

exatlement rond

1

uni,

&

cquven

d'un~

peau dure

&

Jigneul~.

ll

n'a

poi

m

de tubercules comn¡e la

ooi~

de galle,

a

l~quel!e

il

re!femble beaucoup d'ailleurs, quatl[

a

la tigure, mais

pon quant aux propriéré>.

11

reofepne une Cupllance

doot on peu¡ rircr de

1

'hUtle. Les Sauvages s'en fer·

.ene que!quefo's pour frotter lcurs efpeces de meubles,

lis l'employent au défaut de celle de grougro¡¡.

G A

LB

"\N U M,

f.

n¡. (

Hijt.

deJ drogueJ, Mat.

1111d. Pharm

)

fue réGheux

&

gommeux, fort conou

des ancieos,

&

qui dillille d'uoe plante férulacée. C'e(\

le chcoe des ¡\rabes , fe

X.¿'~~,,;

de D iofcoride, le

noo~o,

ehalbane

des HébreuK, mor ttré de

chalbanab,

qui

li–

goifie

gras, oné!ruux, gommetJif;

&

c'elt auffi bien clai–

rement du mor grec ou hébraique larinifé, que le ter–

me

franc;qis prem! íon origine.

Cene gotntne-réllne

~ntroit

dans la componrion du

parfun:¡ qui devoit erre b,Qié fur J'aurel d'or , Le Sei–

goour dit

a

Moyíe, preoez des parfums,

<Ju

flatle, de

l'ooix, do

galbanu"!

odoriféram , avec de

l'enc~ns

le

plus pur,

&

que tou r foit du mén¡e pqids

¡

vous fere1.

on parfum compofé avec foin dn mélange de ¡oures

ces chofes.

Exod. cb. x:xx. ••rrf

34· Ce pnrfuin

''"

dépJairoit pqiot auJOUrd'hui

a

nos fen¡mes hyfiériqueS,

~

á

nos

homq~es bypocl¡on<lri~ques;

peur-érre ne feroit–

il

pa; <lifficile de trot¡ver les mémes caufes analogiques

qui le ren Joient autrefois agréable ou néceffaire au peu–

ple ¡uif, par fqn inftuence !Ílr ltrur genre nerveux, éga–

)emeor affoil)li comrne le nlltre; mais ceue difcuffiot¡

111e

m~neroir

rrop ¡oio,

Le

galbanum

elt une fubllaoce grarTe, duélile com·

111e de la cire,

ii

demi rraníparente, brillante, donr la

parure rient en

qu~lqqe

maniere le milieu entre

1~

gom–

rnc

~

la réúoe; car elle s'all ume nu feo comme la ré–

fioe, fe dirTout

dan~

l'eaq, le vin, le yioaigre, comme

les gnmmes,

&

point "" difficilemeot daos le1 huiles;

fa couleur ell

blanch~tre

&

prefque tranlpareore lorfqu'

elle ell récante, en[uire jaun4tre ou ¡oulfe

1

d'un goüt

¡~mer

, acre, d'une odet¡r forre.

On trnuve

deu~

cípe>es sJe

galbanum

che1. les dro–

guifles

&

dans l!'s boutiquey d'apo•oicaires; l'uo ell en

)armes,

&

l'aurre en

p~ins

ou en malfe.

L e premier

eíl

le meiileur ; on l'tllime quand il ell

réceo t , pur, gras, méd•ocrement

viCqueu~,

ioBamma–

ple, formé de grumeaux blanch&rres

&

brillaos, o'uo goüt

amer

&

d'une odeur Furre. Le

galb(m11m

en malíe doit

~tre

ch<>ili

le plus ner qu'il fera poffible, íec,

&

d'une

odenr forre. O o ¡eue celui qui ell brun, fordide, melé

de mariercs étrangeres , de Cable, de ¡erre, de l>ois, ou

autres parties de la plante qui le produit.

ll

paroir ce–

peodaut ne différer du

galbanum

en larme;, qu'a cauíe

de la négli¡(ence

&

du pcu de íoin qu'on a eu a le re–

cueillir. Pour

le

oeuoyer, on le met daos l'eau bouil–

lante;

&

quand il ell fondo, on en óte facijemeot ks

ordures qui IÍlrnagenr . Oo !'adultere quelquefois avec

de la réline, des

fe

ves blanches coocalfées,

&

de la

gomme ammoniaque. Le meilleur moyen d'éyjrer cee–

te lofiiliquerie ell de le rirer de bonne main.

Les aocieos

G

rees onr conou cene !arme . D iofco–

ride dit qu'elle qécoule d'une cerrainc férule, qui •'ap–

pelluit

mrtopion.

En effet elle découle d'elle-m<me ou

par incilioo,

d'~ne

plante férulacée

ou

ombeliifere que

M. de Tnuroefurt a rapportée au genre

d'orco[elin11m,

par la llruélure de Con fruit

1

&

dom voici les l'ynony–

mcs.

Oreof<linttm ¡:fricanum

~albanif<rum

,

frute[<cm

1

anifi folio,

l.

R. H

3r9

Fcr

ula

africa>ta, galbani(e–

r.e, ligu{lici fo/iiJ,

&

fncie,

P.ar

. B,<.

t63 . Roii,

hift.

:¡.

2p.

Boerh.

ln4.

alt

Ó).

Ttll.

H<>rt.

pi[

6r.

/l>ti–

fum afri.at1flm fruttff<nJ, folio

&

carde colore ca:m–

'leo tiné!if,

Plnk

Pbyr~g.

12..

f..

Il.

/Jni[ttm frttti<o·

Jron afri<an11m,

galbawijúr~m,

htlL oxon:

3· .?-97· 0-

reof<iinum anifoida , 4rbor<[<tnJ, /tguflut folw

&

Ja–

eic, fiorc lut<O, capitiJ B on« }'pti,

Breyn.

protl

2..

79·

Fcm/a galba11i[ua fyritUa, ojfic.

Cwe plante dl toUJOUrs verte. Sa racine efl grolfe,

ligneuf~,

pft le, parragée en quelque> branches ou fibres.

L n r;ges font de la groffeur d'uo pouce; elles s'éle·

vent 3 la hauteur de pfu, de deux ou

rrois coudées ·

c:lles fublillent

&

foot ligneufes, rondes, geoouillées;

GAL

remplics d'one moelle bl3nchatre. un peu dure,

&

par–

ragées en qudques rameaux. Chaque efpace entre les

nceuds d,es tiges

&

des rameaux, elt coaverr d'un feuil–

ler mempraoeuK, d'ou íonenr les feuilles femblables

il

celles de l'anis, mais plus amples, plus fermes ,

&

dé–

coupées plus aigu, de couleur de verd de mer, d'une

foveur

&

d'une odour acre>. Les

riges, les ramoaux

&

les feuilles foot cooverts ¡l'uue .rof'ée de

la meme

couleur.

Les fteurs nailfeol

a

u fommet des riges, diípofées

en

parafoi; elleS font petiteS,

a

cioq pétaleS, en

rofe de

couleur Jaune. Quaod elles font tombées, il

leur

fue–

cede des graioe• prefque rondes, applaues, d'un brun

roufsArre, caonelées

&

bordées

tour-aurour d'une aile

mince

&

membraneufe; elles oot 11n goOt acre, aroma–

tique

&

piquant; elles reffemblent auK graincs de )a li–

veche, normis qu'elles ne íoor pas lillonnées

(j

profon–

démenr,

&

qu'ellcs onr une borqure 111embraneofe que

n'ont point les graines de liveche.

.Toute cene plante efl remplie d'un fue viCqueux, lai–

teuK, clair, qui re condenfe en une !arme, qui répond

au

galbanmn

par tous ce> caraélaes; ji découle de ce t•

te plante en perite quantiré par incilion,

&

quelqucfois

de lui-meme, des nreuds des tiges qui

.ont

trois ou qua–

ere aos: mais

qn

a coOmme de couper la rige

3

deux

ou trois tra vers de doigt de la racioe ,

&

)e

fue

décou–

le goune-a·goune; quelqnes heures aprcs

il s'épaiffit,

Ce

durcit,

.&

on le recueille.

Cette plante croit en Arabie, en Syric, daos la Per–

fe,

&

daos dilférens pays de 1'Afrique, fur-roar daos

¡a

Maurha~ie.

Quelques curieux la font venir auffi daos des (erres,

&

elle

a

poulfé heureuíemcnt

d~ranr

quelques années

daos le jardin royal de París. Pour réullir daos fa cul–

ture,

il

faur femer fa ·graine d'abord apres qu'elle ell

1J1{lre, daos un por de bonnc rerre, qu'oo placera daos

un lit chaud doranr l'hyver pour la

pr~f<rver

du fro•d.

Ou tranfportera eofuire la plante daos de plus graods

pors,

~

mefore qu'elle s'élevera,

ce

qu'on etécutera

dans le r¡¡ois de Septembre.

On

la tieodra ¡o6JoUn eo

hyver daos une ferre; on l'arrofera fréque¡nmenr en été,

&

a·Jors on lui procuraa de l'air aurant qu'il (era p<>f·

lible.

A

u relle ¡ous ces foins ne font que pour la cu–

riolité, qr certe férule ne doone de larme que dans

)es

lieu~

de fa nailfance ,

La plante que Lobel appelle

femlagalba11i[era,

Lob.

icon. 779·

ell bien ditféreote de celle doflt ti s'agit ici

¡

car la f¿rule de Lnbel, malgré le nom qu'il lui

a

im–

poíé, ne prnduit point le

galbatJUm

,

comme

M.

de

Touroefnrt l'a obfervé, mais une aurre forte de gom·

¡ne forr rouge,

&

dont l'odeur o'e(\ poinr force.

Le

~albanmn

Ce dilfout dans

le vio, le vioaigre

&

dan•

1

cau chaude; mais d•tljcilemenr dans l'huile, ou

l'efptit-de-vjn. ll aboode

en

fe!

rartareuK,

&

en une

hui le épaiOe, fécide, que l'eíprir-de-vio, comme trop

délié, n'enrair qu'a peine, tandis qu'clle s'enlcve

&

fe

d<gage avec le vioaigre, le vin,

&

J'eau chaude.

Les auteurs modernes o'oot faic que copier ce que

Diofcoride a qic de fes venus, dout il a parlé forr au

long

&

en général alfez bien corme fon ordina;re. Sa

faveur el) acre, amere, nauféabonde ; fon odeur forre

&

dctllgréable, dépendantes de fon huile

&

ele fon fel

tarrareux, iodiqoem que fes propriérés lont aoalogues

:l

celles des nutres gommes de fon efpece, le bdellium,

l'opopaoax, le fagapenum, !'alfa fcetida

&

la gomme

ammooiaque, qui font

échaufl~nres,

pénérrames, fl imu–

Janres, réíoluriyes, propres pour les maladie. frnidcs du

genre nerveux. Cependaot le

galbanum

<fl plus foiblc

que la

g?~me

ammoniaqqe pour purger; mais il ref–

ferre

<ni

une un peu davanrage.

On

l'emplovc intérieuremeor

&

exrérieuremeot .

11

faur en ufer avec rcferve pour l'intérieur. Sa doíe en

fubllan ce ell depois un ícrupule JUÍqu'i demi-dragme;

on

le

me:e comme on veor avcc ks autres gummes

&

purgarifs,

&

on en fait des pijules, doot Je donnerai

toot-3 1

'heure des exemples.

Le

galbam<m

el! u11

rres-bon médkamem en qualir6

d'anri-hyllérique, d'emmenagogue

&

de fnodaor, quand

il n'y a poim

d'in6lmm~tion,

&

qu'il ell befoiu d'é–

chaulfer, de (\imuler, de dilfoudre

tlOe pituite renace

glorineu fe, abondanre, qui caufe des obnruélions

dan~

l<s iorclh]s,

~ans l'ut~rus,

&

dao, les

aurr~s

par ríes du

c~rpl

; ce qut ell furr commuo daos

les pays fepten–

tnooaux.

E~

ce cas on peut prendre

galbanum,

gomme am–

momaque, de chacuo deu1 onces; vitriol de mars de

riviere de mi-once;

diagred~

treme graios; du

lirop de

oer-