GAL
en fervent un trop grand nombre. Nous dirons aoffi que
dans la ¡eune(Je elle cede plus facilement au x remedes
paree qu'JI en cerraio qu'alors
la traofpíration
e11
plu~
libre , les pores de
la
pea
o
plus ou ve
m
&
les 6bres
plos fooplcs .
La
gale
humide réfifte moíns
~
nos etforts :
tñ
prin–
cipale caufc confillaot daos l'épaiffilfement
&
non daos
un
vic~
capable d'entrercnir un levain ,
u~e (~Jure
qoi
pen•erm les nouveaux fucs
i
mefure qu'il en aborde
&
qo'il
s'en
forme:
ti
les jeuoes chevaux y font réel-·
lemenr plus fu¡ers,
e'
en qo'en eox le rilfo des foli&s
dl
onoins forr
&
moins propre
il
atténuer les 8uides.
Nous obferverons cocare que route maladie exhan–
thémateufe prife par contagian, qui
o'
adhere qu'
a
la
lurf3ce do corps,
&
qui n'a pas pourfé
s'il m'ell per–
mis de m'exprimer ainfi, de profonde; racines
n'en
poim auffi opini6tre que celle qui doit fon
ex in~nce
a
la dc.'pravation du fang
&
des humeurs;
&
l'expérien–
ce prouve qu'unc
gaü
récente en plus
fufceptible de
got'rifon qu'uoe
galc
ancieone
&
invérerée.
l'our ne poinr creer daos la maniere de trairor l'atfe–
étion curanée dont il e!l quenion, il e!l important
d~en
confidérer l'efpcce,
&
de n'cn pas perdre de vue la cau–
re
&
le
príncipe .
Dans la
gal<
feche norre objer doit erre d'adoucir
de brifer, d'évacuer les fels, de rellcher le rilfu de
1~
peau. Daos la
gale
hu mide, nous devons chercher
a
at–
t·.'nucr les pamculcs talines
&
fulphurcufcs donr die fe
chargc,
~
favorifcr cn6n la rranfpiration. Si la mala–
dtc participe en meme rems
&
de l'épaiffilfemcnt
c5c
de
l'1crimonic, le maréchal y aura égard
&
tiendra un ¡u–
!!
e milieu dans le choox
c5c
dans l'admininration des mé–
docamcos.
Son prcmier foin fera de féparer le cheval malade des
turre< chcvaux ,
&
de le placor dans une écurie par–
ticuliere; non que ¡'imagine que le ••irus pforique foit
~lf<'t
!'abril pour s'étendrc de lui-mame d'uo lica :\ un
antre,
&
pour fe communiquer ainfi; mais ccrte pré–
c3ution devicnt eiTentidle, lorfque l'on réftéchit fur la
fJcilité de la contagion pnr les hnmois
&
par les cou–
vertores,
&
fur
la
parelfc ainli que fur l'imprudence des
p)i<frenicrs.
La fa •gnéc e!l nécelfaire daos rous les cas: elle Ce–
ra me me repéoée dnns
le bef<•in: dam toas les cas auffi
on dolt tenir !'animal au foo
&
:\
1'
eau blanche ,
&
¡ener dans cene meme eau une décoétioo · émolliente
f
ite
ave~
les fcuilles de mauve,
&
de guirnauve, pa–
llétairc, &e Ce régime Cera obfervé plus
long-tems
¡•u
le che val nueint d'uoe
gnle
feche, que par celui
qui len atodnt d'une
gaJe
humide: on purgcra enfuitc
l'anitml une ou plulieu" fois avec
le féné, l' aloes ,
J',,.¡ud• ••
lb"
nu le mercare doux, apres l'avoir néan–
moins pr•·paré
1
cctt~
puq¡ntion par des lavemens émol–
li~ll':
011 t O
re•·icndrn
t\.
l'ufage de la décoétion émoiJien–
te ;
&
s'il s'ar;it de
b
premiere efpece de
galc,
oo hu–
meéter:t fnir
&
matin le foo, que l'on donnera au chc–
•.tl a1•ec une tifanne compofce dans Jaquelle entreroar
les rocines de patience, de chicon!e fau• agc, d'althrea,
&
les feuillcs de fcabieufe, de fumcterre
1
&e. S'il ro–
fu fe de manger le foo ainli humeété, on poorra lui
donner cene boilfon avec la corne: ¡'y ai plulieurs fois
hcureufemenr fubnirué des feuilles de gro(Je laitue que
¡e rrentpois dans do
lait,
&
que !'animal mangeoi.t a–
v e avi..!ité. Dans la circonnancc d'une
gnlc
humode,
on mooillera le fon avec uae décoaion de gayac
&
de
laiC.
pared le, en mcHant
ii
cet aliment des fteurs de
g ner,
&
une demi-oíice de
~roc~J >mt~l/orum.
Le fou–
fr
le cinuabre naturcl,
1
mthtops monéral ,
le$ poo–
dre; de •ipcres, de cloportes, de chnm<edris,
&
de fu–
meterre doonis 3 rems
&
admini!lrés avec circonfpe–
ét'.on, font d'une tres-grande relfource conrre roures
forres. de
galo:
~elles.
qui fonr les plus rébel!es
&
les
plu' oovétérées dofpltoofient fouvenr lorfque
1
on aban–
donne !'animal daos les prairies,
&
qu'il en rl!'doil au
nrt pour tour aliment ;
les plantes dilfércntes qu'il
)'
rrncontre
&
dont il fe oourrir escitant d'abord des e–
'
•~unrion<
copieufes
&
falutaires,
&
fourni!fanr eofoire
\1
maúe des focs plus doux capablcs d'amortir l'a–
crrté des humeors.
La
p\Oparr
des i\Iartchau
~
ne font que trap foovent
un ufa, e trl:s-msl <ntendu des ropiques , fans
dout~ pa~C'"
qu ols n'en connoitfent pss le dsnger:
il
dl onuu–
le
n~anmoins
dt cherchcr daos
-\~endornios,
dans Hoech–
thll<rus '
dan< une
foule d'aureors qui
tnirear des
malld'rs de l'homme, quels en font les funelles rílrts
a msuere morbttique réprrcutée
&
pou!Jéc de 11
c•~nt'er<OCC
SU
centre
1
produ't daos le corps de J'anl-
GAL
mal des defordres
terribles ,
&
dont ils out oúrement
été le< témoins fans s'co nppercevoor
&
flm s'•n duo–
ter: ¡'ai
VLt
cnfuite d'une pareille répercufiion des che–
\'aux frappés ri'apoplex ie , de phthilie,
aueinr~
d'un
ab–
ci:s dnus 1es reins ,
&
de plulieurs autres maux qui les
conduifuient
a
la mort. On oe doit done recourir aux
remedes cxtérieurs qo'avec prudence,
&
qu'aprcs avoir
combauu la caufc .
)e ne ferai point une ample énumérarion des onguens,
des lotions, des linirnens que l'on peor employer;
il
fu ffira de remarquer ici que le foufre
&
fes prépara–
rions font d'une efficacité non m >ins merveilleufe en
cofmétiques que donnés intérieurcmenr . On peut faire
un mélnoge de fes
fleurs svec la chnux,
&
incorpo–
rrr
le rour avec faffifJnte quaotité d'huile d'o!ive: ces
mémes fleors,
l'ooguent de nicotiaoe,
!'aquí/a alba,
&
l'huile d'ypéricon, compoferonr un linimem dont on
retirera de rres-grands avanrages; l'rethiops mioéral
m~lé avec du fain doux, ne fera pas moios (alutaire,
&<.
on en mer fur roures les parties que les exanthcmes oc–
cupent.
Oo doir encare avoir artention que le cheval ne fe
frotte poior coorre les corps quelconques qui l'cnviron–
nenr; · ce qui excireroit une nouvelle infiammatioo, o–
bligeroir le fang des'infiouer daos les petits cnoaux lym–
phatiqucs'
&
donneroir blen-tót lieu
a
une fuppuration.
Do rene,
fi
le rcms
&
la faifon fonr propices, on rue–
oera, apres la diíparirion des punoles ,
1'
animal
~
la
riviere; les baios ne pouvant que relilcher
&
déteadre
les fibres cutanées;
&
il importe exrrememeor de l'é–
loigner par un régimc convenable, de rout ce qui peor
fufciter
&
reproduire en lui cette maladie. (•)
G
AL
1!.
r.
f. en !ario
galla
e
Pbyfi'[tU)
excroiflance
comre natore qui fe forme en divers pays, fur divers
chones,
&
eotr'autres fur le rouvre,
~
l'occafion de la
piquOre de quelques infeétes: ces forres d'excroilfances
s'appellent plus communémenr, quoiqu' impropremcnt,
noix de galle;
mais comme c'ell
l'ufage,
&
que l'u–
fage fail la loi '
voyez
N o
IX D E
G
A L L
1! •
e
D.
J .)
• G
A LE, (
R11banni<r)
s'entend de toure< les
ioé–
galirés qui fe rrouveo t tant fur l'ouvrage qu'aux
lifie–
res,
&
qui font occafionnées par les bourres, nceuds,
&<.
qui foor dans les
foies de chaine ou de trame,
fi
l'ouvrior o'a foin de les neuoyer: ces
gaJes
font cn–
core le plus fouveor occalionnées , fur-toor aux
lilic–
res, par le mauvais travail ou la négligcocc de
1'
ou–
vrier.
G AL E' ,
C.
m. (
Botaniqru)
genre de plante dont
voici les carnéteres. Ses feuilles fout alternes ; fes ft•urs
males fonr portées fur des pédiculcs qni
fortent des
parties latérales des feuilles,
&
fonr arrangées fur la
ri–
ge en forme de longues pointes; res fteurs
fom oues
&
ornées feulemeot de fi
¡
étamines qui
y
formeor com ·
me des braoches. L'ovaire en litué 3 un aurre endroit
de la meme plante tür un pédicule beaucoup plus courr
logé dnns un calice decoupé en quarre parties,
&
foi–
blemenr attaché
a
fon pédicule; il el! environné d'ao–
tres íleurs miles: fa forme en fphérique ' écailleufe '
in~gate
en plofieurs endroits,
&
coatiem une feule grai–
ne daos chaque écaille.
Miller compre trois efpeces de
ga/1;
favoir,
gaU
fmt<x oáoralttJ J<p#tnlrionalinm
,
en aoglois
(wat–
willow ,
ou
d11tb<-myrtl<;
cene
e(
pece fe plair dans les
bruyeres
&
dans les renes incultes. On s'rn fert chez
les bourgeois pour garnir les croifécs
&
les chemioées
des appartcmeos, l caufe de la bonne odeur des 6eur•
&
des boutoos:
00
en tnet aum daos les armoires pour
les parfumer,
&
pour en éloigner les reignes .
Les deox aarres fpeces de
ge;/1
font étrangeres , na–
rives d'1\mériqne,
&
bien fopérieures 3 celles de l'Eu–
rope; !'une e!l le
ga/f carolinienfis bauata, frullu ra–
<tmofo, fc/feli
tMnopvrmo
1
Pluck Phyt.
l'3Ult~
ell
l.e
g_a/, carohn~tnfi¡
bum,lior, fo/iir latloribiiJ
&
~ag11
J.rr.mr;Catesby ,
hifl. nar. Caro/.
les Angloos
les
nomment
<alldlc-berry-tri•
&
les colti' cut beaucoup
rou de graine foil de bouru:e .
Ces deui efpeces de
11.ali
s'éle,•ent chrz eox en buif–
foo
a
la haoteor de cioq piés ,
&
foot toO¡oors veroes ;
lenrs feuillcs bro)·érs dans
1•
main
r~pandenr ~n~
odeur
Coave, relle que ceLe .de myrthe.
~es Am~rocan~s
pré:
plrent ooe cire des ba·es, dunt •ls Iom des bougors qot
brOiem
a
mene
le,
&
qui ¡cttent une agriablc odcor:
une de ces deos efpeccs de
gall
a produ·r du fru't daos
le
1
ardin d'un corieut de Londres en r
¡:9;
&
too–
tes le
deox dnnnent commonément des lleof\.
(
D
J.)
GALE·A. 'TROPIE.
f
f_
(
Jll.sladiu),
,.,:;,.,1.,
efi
UD
mot ¡;ree compofé <!e )""'
1
{cJis,
ch•t.
(!(
de
• tbu.,-