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390

GAL

..

,s-,~

.... '

homo'

homme' qui fert

a

é!ptimer une forté

de délire mélancolique, daos lcqucl les perfonncs qui

en font affeélées fe croyenr changées en chars; com–

me dans la Jycaorrophie

&

la cynanrrophie, elles fe ero–

yen! changées en Joups, en chiens,

&

imitenr les ma–

nieres des animaux auxquels

elles

s'imaginenr

etre

de–

venues femblables.

Voyez

M

E

r-

li

N

e o

L

1

E •

Sennerr

&

Bellini foot mention de

gnléantropie;

le premier cap–

porte meme une obfervation concernam ce fymptome

liogulier de maladie d'efprit.

(J)

·

GALEASSE,

f.

f.

eMnrine)

c'efi un

b~riment

qui égale les plus grands vailfeaux en longueur

&

en

largeur; rnais

il

n'efi pas'

a

beaucoup

pr~s

'

aum

haut

de hord, allant

a

voile

&

¡¡

rame,

&

relfemblant af–

fe'L

a

la galere , dont il differe cepeodant confidérable–

menr; car la

gallaj[<

a rroii mats , qui foor un arri–

man, un rnefire,

&

un trinque! , qui [ont fixes, c'efl–

a-dire ne peuvenr fe defarborer ; au lieu que la galcre

n'en a que deux

&

point d'artimon,

&

qu'elle peut les ·

meure bas quand

il efi néce!Taire .

La

galia.f!e

a trente-deux bancs

&

6

a

7

for9ats,

~

chacuo; l'équipage efi de

1000

a

1200

hommes; elle

a

rrois batteries

a

l'avanr; la

plu~

ba!Te efl de deux

pieces de

36

livres de baile; la feconde, de·deux pie–

ces de 24;

&

la troifieme, de deúx pieces, de 18 li–

vres.

11

y a deuK batreries

a

poupe, cnacune de trois pie•

ces par bande,

&

du calibre de 18 liv. de baile .

Ce bhirnent n'efl guere d'ufage; les

V

énitieos eo a–

voient autrefois;

&

elles nc pouvoient

~tre

comman–

clées que par un noble, qui s'obligeoit par ferment

&

répondoit fur

fa

t~te,

de ne pas refufer le combar con–

ere

l'ingt-cinq galcres cnnemies.

ez)

G AL E'

A 1

RE, f. m. (

Hi(i.

atu.)

norn que les

Romains dnnnoient aux gouj<lts ou valets des foldats.

Voyez

Végece,

lll.

vj.

&

Saurnaife, fur le

iij. <h. de

la

'Vi

e d' Hadrien pnr

Spartien: on le donnoit d'abord

a

o

x

foldars armés de cafques, du mot latín

gafea,

ca[–

oe, arrnure de tete.

G

A

L E'E ,

f.

f.

:yten./ile d' lmprimerie,

el! une e–

fpece de petite tablette placée for le haut de caffe, du

cóté des petites capitales, oü elle efl arrétée par deux

chevilles de cinq ou fix ligoes de !Qng. Le compoli–

teur y po[e fa compofirioo ligne

a

ligne' ou plufieurs

lignes 3-la-fois, fuiva111

la

haureur do compofleur dont

il

fe fert. La

galle

efl compofée de deux pieces; le

corps

&

la coulilfe :

le

corps efl uoe planche de cheoe

de

(Jx

a

[epi lignes d'épai!Teur' de la figure d'un quar–

ré long

&

plus ou moins grande, fuivanr le

formar

de

l'ouvrage pour lequel elle efl employée: aux extré–

rnités de cetre pl!nche' foor attachés

a

angles droits

trois

triogles de bois de la meme épai!Teur que

la

planche, entaillées par-d<>lfous pour recevoir

&

rnain–

teuir la coulíifc , qui cfl une autre

pl~nche

tres-unie ,

de deui lignes d'épailfeur,

&

de la figure du corps de

la

galle'

portanr un manche pris daos le meme mor–

ceaJ de planche. Les rriogles do,nnenr

a

la

galée

un

rebord de doq

a

Cix

ligoes de haot, qui acote

&

main–

tient les lignes de compofition en état. Quand le com–

pofireur a formé

Ufle

pagc, il la líe avec une fieelle;

tire do corps de la

galéc

la couli!Te fur Jaquel le la pa·

ge fe

trnuve pofée; la met fur une 'tableue qui efl

fous fa ca!Te;

&

remet une autre couli!Te daos le corps

de la

galü,

pour former une autre page; ces forres de

galles

ne fervent que pour

l'i,-folio

&

l'in-4°, Pour

l'in;8°.

&

les

f~rmes

au-de!Tus, on fe fert de perites

ga/eeJ

fans

co~hiTes,,

dont les tringles ou rebords n'ont

que quatre

a

cmq ltgnes d'épaifJ'eor.

Voyn lfOJ Plan–

tb<J

á'

lmprim.rie' voy. au!Ji

e

o u

L 1 S S E DE

G

A–

L

E'E.

On dir auffi daos l'lmprimerie

aller

en galie

c'efl

fsire de la compo!ition daos des

galles,

fans

f~lio

&

fa~s ~g.natu_re, JU~qo'

a

ce que la mariere qui précede

f01r fiDJe , a la fnue de laquelle on met ce qui efl en

galh,

avec les folio

&

les 6goatures.

• G AL E G A,

f.

m. (

BoMn.)

genre de plante :\ Beor

légumineufe: le pillil fort du calice,

&

devieot une

litique prefque cylíodrique, rernplic de femences ordi–

nairement oblongoes, dont la figure re!Temble eo <¡uel–

que

fa~on

a

celle d'on rein . Les feoilles de la plante

font auachées par paires

a

une c6te qoi e(l termioée

par une fea le fenille. Tooroefort,

in(i. rei herb. Voy.

PLANTE.([)

Botrhaa,•e compre quatrc efpeces de

galega,

&

Tour–

oefort, ctnq ; i_l

fuffira de décrire la priocipale , nom–

rnée

des

J!3otaOJfles'

gallga commune

a

ftturJ b/me¡

.

Ses racmes font meones, ligoeufes, blanches, fibrées,

GA.L

longues, éparfes de tous córés ;.

&

quelques-u.nes d'el–

les germent tous les ans au prmrems : fes

ttges font

hautes de deux couMes,

&

plus caondécs, creufcs,

&

forr branchues; fes feuilles font f<mblables

3

celles

de la vdie, mais plus longoes, ailées,

&

rcr:niné<s

par une feuille impaire, munics d'une pctne c!pine molle

a

leur extrémité, d'une faveur légumineofe. Ses Neurs

font ponées fur des pédicules qui naitTetH des aillclles

des feuilles; elles forment un long épi, font pendan–

tes, légumineufes , de couleur blanchc, ou d'un blanc

tÍraot filr

le violet:

il

leur fuccede des goolles prcfque

cylíndriques , rnenues, longues , droites, qui conrien–

nent plulieurs graines oblongues faires en forme de rein :

cene plante

e!l

alJez communc daos les pays chauds,

oil elle vient fans culture.

e

D. '].)

G

A

r

E

G

A, (

Mat. mld.)

cerre plante efl appellée

un

alexipbarmaque

&

un

Jttdorifique

tres-célebre, pro–

pre

a

diffiper pui!Tamment le poifoo' fur-tout celui qui

efl peflilentiel. On en recommande

1'

ufage daos les

p~t(chies;

les autres maladies peflilentielles

&

la peflc

méme, la rougeole, l'epileplie des enfans,

les

morfa–

res des ferpens,

&

les lornbrics. On In mango croe

ou cuite, ou on en donoe le fue JUfqu'a une ou deux

ouillerées; on la preferir dans les bouillons

&

les apo..

'le

mes alexiteres

a

la

dofe d'une poignée . Geoffroy ,

mat. med.

GALEMBOULE,

e

G!og.)

M. de Lisie

écritgual–

lemboulon,

anfe de la cóte orienta le de Madagafcar,

tres-grand, rnais d'un fond dangereux,

a

cauCe

des

ro–

ches qui font fous l'eau; cerre anfe efl

a

deux

lieoes

au nord de la riviere

a•

A

mbato,

t

7d. 30'.

de latit.

m!ridionale

.

e

D . '].)

G A LE N E,

!.

f.

e

Hijl. na

t.

Midrr.logie

)

no

m

générique dooné par plulieurs auteurs

a

la mioe- de–

plomb,

&

fur-tout

a

celle qui efl compofée de gf3ods

e

ubes,

galena te.f!ulata.

On ne fa ir pas trop

1'

origine

du mot

galena

;

les Allcmands expriment

la meme

chofe par

glantz,

qui ligoitie

lrlflt, Galena (ierilis,

~fl:

le crayon

ou

la mine-de-plomb.

f/oy. l'artic/,

B

LE Y –

G

LA N T

z,

Voycz au!Ji

P

l.

o

\f

11

.

JI

y a encare la

galene marrinlc

que les mineors al–

lemands nomment

eyfen-glantz;

elle relfemble

3

lu

ga-

·

lene

ou mine-de·plomb en cu bes , exccpté qu' elle n'

a

poinr 1' éclat de cene derniere; elle efl plus naire

&

plus dore qu'elle;

il

efl trcs-diffi cile d'en tirer le fer

j

elle paroit compofée de fer , d'arfenic,

&

de foufre .

Voy_ez

Lehmann,

tratti deJ mi11a.

(-)

G

AL E'N

1

Q UF, adj .

e

Mrdecine)

ce ter me efl

ernployé dans les écrits des medecins modcrncs ;

r".

pour déligner la maniere de raifonncr en Medecine,

&

de rraiter les rnaladies felon la théorie

&

la pratique

fondées fur les príncipes du fameux Gal'cn; ce quí for–

me la medecine

gaUnique,

la doEtrine

galbri<¡"',

coro–

me on appelle

hrppocratir¡11eJ

la mcdecíne, la doélrine

fondées fur les príncipes du prince de; Medecins;

vo–

yez

G

ñ

LE' N l S

M~

e

Medccitte)

2°. pour dillioguer u–

ne des deux parries prmcipales de la Pharmacie , qoi

con fifle dans la préparation des médicamens faite par

une fimple aétion méchaoiqoe, par le fcul mélange de

Icor fubflancc, fans égard aux príncipes donr elle efi

compoféc: en quoi on

a

vo~lu

dans les écoles que ccr–

t~

fone de Pharmacie

1

telle que l'e nfeigne Galien, filt

d1tférente de .celle qUJ el! appellée

<himiqru,

donr roo–

res les opérauons fe fom

P"'

des moyeos phyrioncs

&

dans laquelle oo a principalement poor obJel la' recher–

che des différeos

priucip~s

des parties

iotégranres , qui

entrent dans la compoliuon des médicaonens. Ainfi la

pr~mi<re

a

é~é

fans doute n'?mmée

galhri'l.'"

,

paree

qo elle fe prauque de la rnamere qui éton leule er. u–

fage parmi les difciples de Galien, qui n'avoient vraif–

femblablement aucune connoi!Tance de

la Chimie

ou

au-moins ne l'avoient pas introduire daos la

pratiq~e

de

la Medecine ; cette diflinélion cependant

n' a

été faite

que lorfqo'il y a eu des medecins chimiOes, pour éta–

blir

la

ditférence de ceux qui refloient att1chés

~

la do–

Etrioe de Galien, d'avcc ceux qui formoient la

feéle

chimiqoe.

Voyu.

p

Jf

A R M A

e

1E '

e

11

1

M

1

~

' M

1!.'–

DIC/\MENT.

GALENlSME,

f.

m.

(Mrdecmt)

fe dir de

la

doélrine de ?alíen,

!'

a~reor

apre;. H'ppocrare le plus

célebre parmr les medecros ,

&

qut a ca méme plus

d'empire dans les écoles que le pere de la Mcdecinc.

Gal~en

na.qoit foos

l'e~p<reor

Adrien, l'an de

N. S.

131; 11

avon qoatre

a

cmq ans lorfque

ce

prince moo–

rot : il étoit de Pergame, dans

1'

Alíe mineure ville

fa–

rneuf~

i

divers égards.•

&

particu~íeternenr

par 'ron rem–

plc

d

Efculare.

11

é'tOJt fils de N :coo, homme

de

bien,

rich~