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GAL
..
,s-,~
.... '
homo'
homme' qui fert
a
é!ptimer une forté
de délire mélancolique, daos lcqucl les perfonncs qui
en font affeélées fe croyenr changées en chars; com–
me dans la Jycaorrophie
&
la cynanrrophie, elles fe ero–
yen! changées en Joups, en chiens,
&
imitenr les ma–
nieres des animaux auxquels
elles
s'imaginenr
etre
de–
venues femblables.
Voyez
M
E
r-
li
N
e o
L
1
E •
Sennerr
&
Bellini foot mention de
gnléantropie;
le premier cap–
porte meme une obfervation concernam ce fymptome
liogulier de maladie d'efprit.
(J)
·
GALEASSE,
f.
f.
eMnrine)
c'efi un
b~riment
qui égale les plus grands vailfeaux en longueur
&
en
largeur; rnais
il
n'efi pas'
a
beaucoup
pr~s
'
aum
haut
de hord, allant
a
voile
&
¡¡
rame,
&
relfemblant af–
fe'L
a
la galere , dont il differe cepeodant confidérable–
menr; car la
gallaj[<
a rroii mats , qui foor un arri–
man, un rnefire,
&
un trinque! , qui [ont fixes, c'efl–
a-dire ne peuvenr fe defarborer ; au lieu que la galcre
n'en a que deux
&
point d'artimon,
&
qu'elle peut les ·
meure bas quand
il efi néce!Taire .
La
galia.f!e
a trente-deux bancs
&
6
a
7
for9ats,
~
chacuo; l'équipage efi de
1000
a
1200
hommes; elle
a
rrois batteries
a
l'avanr; la
plu~
ba!Te efl de deux
pieces de
36
livres de baile; la feconde, de·deux pie–
ces de 24;
&
la troifieme, de deúx pieces, de 18 li–
vres.
11
y a deuK batreries
a
poupe, cnacune de trois pie•
ces par bande,
&
du calibre de 18 liv. de baile .
Ce bhirnent n'efl guere d'ufage; les
V
énitieos eo a–
voient autrefois;
&
elles nc pouvoient
~tre
comman–
clées que par un noble, qui s'obligeoit par ferment
&
répondoit fur
fa
t~te,
de ne pas refufer le combar con–
ere
l'ingt-cinq galcres cnnemies.
ez)
G AL E'
A 1
RE, f. m. (
Hi(i.
atu.)
norn que les
Romains dnnnoient aux gouj<lts ou valets des foldats.
Voyez
Végece,
lll.
vj.
&
Saurnaife, fur le
iij. <h. de
la
'Vi
e d' Hadrien pnr
Spartien: on le donnoit d'abord
a
o
x
foldars armés de cafques, du mot latín
gafea,
ca[–
<¡
oe, arrnure de tete.
G
A
L E'E ,
f.
f.
:yten./ile d' lmprimerie,
el! une e–
fpece de petite tablette placée for le haut de caffe, du
cóté des petites capitales, oü elle efl arrétée par deux
chevilles de cinq ou fix ligoes de !Qng. Le compoli–
teur y po[e fa compofirioo ligne
a
ligne' ou plufieurs
lignes 3-la-fois, fuiva111
la
haureur do compofleur dont
il
fe fert. La
galle
efl compofée de deux pieces; le
corps
&
la coulilfe :
le
corps efl uoe planche de cheoe
de
(Jx
a
[epi lignes d'épai!Teur' de la figure d'un quar–
ré long
&
plus ou moins grande, fuivanr le
formar
de
l'ouvrage pour lequel elle efl employée: aux extré–
rnités de cetre pl!nche' foor attachés
a
angles droits
trois
triogles de bois de la meme épai!Teur que
la
planche, entaillées par-d<>lfous pour recevoir
&
rnain–
teuir la coulíifc , qui cfl une autre
pl~nche
tres-unie ,
de deui lignes d'épailfeur,
&
de la figure du corps de
la
galle'
portanr un manche pris daos le meme mor–
ceaJ de planche. Les rriogles do,nnenr
a
la
galée
un
rebord de doq
a
Cix
ligoes de haot, qui acote
&
main–
tient les lignes de compofition en état. Quand le com–
pofireur a formé
Ufle
pagc, il la líe avec une fieelle;
tire do corps de la
galéc
la couli!Te fur Jaquel le la pa·
ge fe
trnuve pofée; la met fur une 'tableue qui efl
fous fa ca!Te;
&
remet une autre couli!Te daos le corps
de la
galü,
pour former une autre page; ces forres de
galles
ne fervent que pour
l'i,-folio
&
l'in-4°, Pour
l'in;8°.
&
les
f~rmes
au-de!Tus, on fe fert de perites
ga/eeJ
fans
co~hiTes,,
dont les tringles ou rebords n'ont
que quatre
a
cmq ltgnes d'épaifJ'eor.
Voyn lfOJ Plan–
tb<J
á'
lmprim.rie' voy. au!Ji
e
o u
L 1 S S E DE
G
A–
L
E'E.
On dir auffi daos l'lmprimerie
aller
en galie
c'efl
fsire de la compo!ition daos des
galles,
fans
f~lio
&
fa~s ~g.natu_re, JU~qo'
a
ce que la mariere qui précede
f01r fiDJe , a la fnue de laquelle on met ce qui efl en
galh,
avec les folio
&
les 6goatures.
• G AL E G A,
f.
m. (
BoMn.)
genre de plante :\ Beor
légumineufe: le pillil fort du calice,
&
devieot une
litique prefque cylíodrique, rernplic de femences ordi–
nairement oblongoes, dont la figure re!Temble eo <¡uel–
que
fa~on
a
celle d'on rein . Les feoilles de la plante
font auachées par paires
a
une c6te qoi e(l termioée
par une fea le fenille. Tooroefort,
in(i. rei herb. Voy.
PLANTE.([)
Botrhaa,•e compre quatrc efpeces de
galega,
&
Tour–
oefort, ctnq ; i_l
fuffira de décrire la priocipale , nom–
rnée
des
J!3otaOJfles'
gallga commune
a
ftturJ b/me¡
.
Ses racmes font meones, ligoeufes, blanches, fibrées,
GA.L
longues, éparfes de tous córés ;.
&
quelques-u.nes d'el–
les germent tous les ans au prmrems : fes
ttges font
hautes de deux couMes,
&
plus caondécs, creufcs,
&
forr branchues; fes feuilles font f<mblables
3
celles
de la vdie, mais plus longoes, ailées,
&
rcr:niné<s
par une feuille impaire, munics d'une pctne c!pine molle
a
leur extrémité, d'une faveur légumineofe. Ses Neurs
font ponées fur des pédicules qui naitTetH des aillclles
des feuilles; elles forment un long épi, font pendan–
tes, légumineufes , de couleur blanchc, ou d'un blanc
tÍraot filr
le violet:
il
leur fuccede des goolles prcfque
cylíndriques , rnenues, longues , droites, qui conrien–
nent plulieurs graines oblongues faires en forme de rein :
cene plante
e!l
alJez communc daos les pays chauds,
oil elle vient fans culture.
e
D. '].)
G
A
r
E
G
A, (
Mat. mld.)
cerre plante efl appellée
un
alexipbarmaque
&
un
Jttdorifique
tres-célebre, pro–
pre
a
diffiper pui!Tamment le poifoo' fur-tout celui qui
efl peflilentiel. On en recommande
1'
ufage daos les
p~t(chies;
les autres maladies peflilentielles
&
la peflc
méme, la rougeole, l'epileplie des enfans,
les
morfa–
res des ferpens,
&
les lornbrics. On In mango croe
ou cuite, ou on en donoe le fue JUfqu'a une ou deux
ouillerées; on la preferir dans les bouillons
&
les apo..
'le
mes alexiteres
a
la
dofe d'une poignée . Geoffroy ,
mat. med.
GALEMBOULE,
e
G!og.)
M. de Lisie
écritgual–
lemboulon,
anfe de la cóte orienta le de Madagafcar,
tres-grand, rnais d'un fond dangereux,
a
cauCe
des
ro–
ches qui font fous l'eau; cerre anfe efl
a
deux
lieoes
au nord de la riviere
a•
A
mbato,
,¡
t
7d. 30'.
de latit.
m!ridionale
.
e
D . '].)
G A LE N E,
!.
f.
e
Hijl. na
t.
Midrr.logie
)
no
m
générique dooné par plulieurs auteurs
a
la mioe- de–
plomb,
&
fur-tout
a
celle qui efl compofée de gf3ods
e
ubes,
galena te.f!ulata.
On ne fa ir pas trop
1'
origine
du mot
galena
;
les Allcmands expriment
la meme
chofe par
glantz,
qui ligoitie
lrlflt, Galena (ierilis,
~fl:
le crayon
ou
la mine-de-plomb.
f/oy. l'artic/,
B
LE Y –
G
LA N T
z,
Voycz au!Ji
P
l.
o
\f
11
.
JI
y a encare la
galene marrinlc
que les mineors al–
lemands nomment
eyfen-glantz;
elle relfemble
3
lu
ga-
·
lene
ou mine-de·plomb en cu bes , exccpté qu' elle n'
a
poinr 1' éclat de cene derniere; elle efl plus naire
&
plus dore qu'elle;
il
efl trcs-diffi cile d'en tirer le fer
j
elle paroit compofée de fer , d'arfenic,
&
de foufre .
Voy_ez
Lehmann,
tratti deJ mi11a.
(-)
G
AL E'N
1
Q UF, adj .
e
Mrdecine)
ce ter me efl
ernployé dans les écrits des medecins modcrncs ;
r".
pour déligner la maniere de raifonncr en Medecine,
&
de rraiter les rnaladies felon la théorie
&
la pratique
fondées fur les príncipes du fameux Gal'cn; ce quí for–
me la medecine
gaUnique,
la doEtrine
galbri<¡"',
coro–
me on appelle
hrppocratir¡11eJ
la mcdecíne, la doélrine
fondées fur les príncipes du prince de; Medecins;
vo–
yez
G
ñ
LE' N l S
M~
e
Medccitte)
2°. pour dillioguer u–
ne des deux parries prmcipales de la Pharmacie , qoi
con fifle dans la préparation des médicamens faite par
une fimple aétion méchaoiqoe, par le fcul mélange de
Icor fubflancc, fans égard aux príncipes donr elle efi
compoféc: en quoi on
a
vo~lu
dans les écoles que ccr–
t~
fone de Pharmacie
1
telle que l'e nfeigne Galien, filt
d1tférente de .celle qUJ el! appellée
<himiqru,
donr roo–
res les opérauons fe fom
P"'
des moyeos phyrioncs
&
dans laquelle oo a principalement poor obJel la' recher–
che des différeos
priucip~s
des parties
iotégranres , qui
entrent dans la compoliuon des médicaonens. Ainfi la
pr~mi<re
a
é~é
fans doute n'?mmée
galhri'l.'"
,
paree
qo elle fe prauque de la rnamere qui éton leule er. u–
fage parmi les difciples de Galien, qui n'avoient vraif–
femblablement aucune connoi!Tance de
la Chimie
ou
au-moins ne l'avoient pas introduire daos la
pratiq~e
de
la Medecine ; cette diflinélion cependant
n' a
été faite
que lorfqo'il y a eu des medecins chimiOes, pour éta–
blir
la
ditférence de ceux qui refloient att1chés
~
la do–
Etrioe de Galien, d'avcc ceux qui formoient la
feéle
chimiqoe.
Voyu.
p
Jf
A R M A
e
1E '
e
11
1
M
1
~
' M
1!.'–
DIC/\MENT.
GALENlSME,
f.
m.
(Mrdecmt)
fe dir de
la
doélrine de ?alíen,
!'
a~reor
apre;. H'ppocrare le plus
célebre parmr les medecros ,
&
qut a ca méme plus
d'empire dans les écoles que le pere de la Mcdecinc.
Gal~en
na.qoit foos
l'e~p<reor
Adrien, l'an de
N. S.
131; 11
avon qoatre
a
cmq ans lorfque
ce
prince moo–
rot : il étoit de Pergame, dans
1'
Alíe mineure ville
fa–
rneuf~
i
divers égards.•
&
particu~íeternenr
par 'ron rem–
plc
d
Efculare.
11
é'tOJt fils de N :coo, homme
de
bien,
rich~