GAI
dent poim de toute la Jongueor du vaiifesu , mais qui
fe termioeot
~
une cenaioe dinance de
l'étrave
&
de
l'étambot. Les
gaillar.-ú
d'avant
&
derriere font placés
fur le poot le plus élevé.
&
In duoette c(l an- éclfus
do
gaillard
d'arrierc. L 'étendue des
gaillard¡
&
dun<t–
te varie !'uivam
la grandeor des vailreau x . On com–
mooique du
gaillard
d'arriere au
gaillard
d' avarH por
une
dpece de cooroir qu'oo établ it basbord
&
llribord,
&
qo'on appelle le
paffe-npan;.
Voyez,
Plan<be l. de
Marine,
le delfein du vaiOeau, le
gaillard
d'arriere coté
H H,
&
le
gail/a,·d
d'avant coté
L. (
Q)
GAILLARDET,
r.
m.
(JI;Jarine)
c'ell une
forte de perite giroüette échancrée en maniere de cor–
nette. (
Q)
G
A 1
LLAR DEL E T
TE
S,
C
f.
ott
G
A–
L AN
S, r. m.
(Mar.)
quelques navigareurs donoent
ee oom 3u¡ pav1llons qo'oo arbore for le m 5.t de m i–
l<nc
&
fur !'an iman, mais il n'ell goere d'olage. (
Q)
G A
1
L L O N , (
Grog.)
bourg de Fraoce en Nor–
mandie , au diocere
d'
Evreux, renommé par 13
fitua –
tion, par un palais appartenant aux archeveques de R oüeo
&
par la Chartreufe qui en ell voifioe.
11
ell daos un
lieo charman t pres de la Seioe,
a
2
licues d'Aode ly,
&
7
de Rolieo .
L on~.
19.
lat.
49· 18.
(D .
'J. )
• G
A 1
N,
r.
m. profit que l'oo tire de loo travail,
de fon indu flr ie
>
de ron jeu.
11
efl l'oppofé de
pertt.
V o}'e7.
l'artide
GAG
N E R .
G
A
1 N
(
Juri{p.
)
ce rerme s'appliqoe dans cette ma–
tiere
ó
pl ufleur s objets dilferens.
G
A
1 N D'U N E
e
A U S E,
J
N STA N CE
ou
pRO–
C E'S,
c'efl lorfqu'uoe partie obtieor
á
fes fios.
(A)
G A 1
N DE 1
A
D
G>
T,
efi
le droir que le m ari
a
daos certaios pays
&
daos certaios cas de retenir pour
Jui en
lOU[ 00
partie la dm de fa., femme prédécédée.
Ce
gain
oo avanlage cfi aoffi oommé
gain de
n ó–
c~J
drjitnieJ,
droit
dt
rlttntion
&
ciJntr'at~gment,
par ..
ce qu'il ell oppo(é a l'tlugmeot de dot que la femme
fu rvh·ante gagne for
les bic os de ron mari.
Voy.:r:.
ei–
devant
e
o "
T R. A
u
G M E N
T
&
Do
T •
Voyn
auffi les quellions
de
lucro
dotis
de Rollaod ,
Duval ,
&
l'aoucius
de
fanuais,
en
ron comm. lür
les Untms do
la
••ide de LllC<J Oes,
five
traél. de lu–
<ra
datif, lib.
/1.
<ap. xjx.
( /1)
G A t
N
e
o
N
v n
N T
1o
N N E
L, ell un
gain
de
n6-
ces qudqoefois auffi
de
furv ie , qoi e(! foodé oo reglé
fur le comrat de mariage.
Voyez:.
<i-
apres
G A
1 N
s
NUPTIAUX .
(A)
G A
1 "
e
o
u
T
u
M
1
e
R ,
ell le
gain
de nóces
&
de
fur vie que le m nri ou la femme qui
a
rurvécu
~
ron
coojoint
>
gagne fuivaot la coiltome
00
l'u(age rur les
biens de
ce
conjoiot prédécédé .
V oye>:. <i-Gprh
G
A 1 N
STA TUT A IRE .
(A)
GA
1 N DE NÓCE S,
ell un avaotage quien acquis
a
u mari ou
:l
la femme, a caure du mariage fur les
biens de l'autre conjoint .
'
11
y a des avaotages qui foot tout-a-la-fois
gainf
d.
11ÍI«s
&
de rurv ie
>
d'autres qui foot
gaim
de
nÓceJ
lim–
plemeot .
V oy.
ci.aprh
G
A 1 N N tJPTIA L
&
G
Al N
DE S U R
V
1 E.
( A )
G
A 1 N, N
u
P
r
1 A
r. ,
efi un avantage qui
revieot au
m afl ou a
)¡¡
fe mme rur les bieas de
1'
autre coojoim
&
qoi lui en nccordé en fav eur du mariage.
'
Ces forres de
gains
font fondés fur la Ioi, ou rur le
contrat de mariage, oo for un ufage non écrit qoi a
ar<¡uis force de Joi .
Par le rerme de
gains nuptiamc
pris daos un
feos
itendu, on compre11d qoelquefois géoéralement
tous
les avantages qoi on t licu entre con¡oiots en faveur de
mariage.
Mais le terme
de
gains >mptiaux
ell ufité plus par–
ticulieroment dans le> pay1 de d1 ait écrir, poor expri–
mer l'augment ou agencemenr , le cootr'aogmeot, les
bagues
&
Joyaux
&
amres avantages qoi ont lieo entre
coojoints, fi, it en venu de la loi ou de l'ufage, ou en
venu du contrar. On les appelle auffi
gaint
d<
[Hrvic ,
paree qu'il t3ur forvivr" poo r les gagoer.
11
y
a
néao·
moins des cas oil !'un des coo¡oiots peot
les deman.
der du viva
m
de l'autre: comme en cas de faillite, fé·
paration
t
mort civile
.
L es avanrages qui ont Jieu en pays coOtumier, font
compris fous
le
oom de
repri{n
&
<onvention¡ matri–
monia/es.
L 'uí'age de différenres pro vinces de droit écrit o'e(l
pas
um
forme fu r les
gaim nuptiaux
.
L orfqn'1ls font reglés par le contra! de mariage, il
faut fe co.1former ao contrat.
S'il
n'y a point de comrat ou
qu'il
n'en parle point, en
GAI
ce cas on fult
la
loi ou l'ofage du lieu ou les conjoiou
ont d'abord établi Jeur domicile .
Les
gaim
n~tptiaux
poor la femme fe reglent com–
muoémeot a propon ion de ra dot
>
&
pou r
le mari
a
proportioo du
gaín
que doit avoir la ft tntn< .
L orfq ue ces
gains
n'e~ced"nt
point
ce
qui e!l
tixé
par la Joi no par
J'ufage,
ils ne foot pas
rédoél:ibles
pour la légitime, mais ils (ont (ujets ao retranch.emeut
de l'éd it des (ecoades nóces.
lis ne font ordioairement ex igibles qu'oo ao apres
lo mort du coo¡oint prédécédé ;
les iotértts n'en font
dGs que du jou r de la demande, etcepté au parlemcnt
de Paris , o
u
ils (oot dt1S de plein droit, du ¡our du
déci:s; )eur bypotheque en du ¡our du mariage oo du
contrat, s'il y en a un qoi les regle.
Ces forre; de
gaíni
(oot ordinairemeot reverfibles aux
enfan s , a-moios qu'il n'y ait claufe
a
u comraire.
Daos le cas oil ils (oot revcrfibles, le furvivaot doit
donner c:iutioa, mais il a une virile en propriété door
il ' peut di(poÍl·r comme bon !ni (cmble.
Si le rurvivant re remario ayanr des enfaos, il pcrd
toot droit de propriété.dans les
gaim 11uptiattx,
m2tne
dans la virile,
&
e(! obligé de referver
le tour
a
fes
enfans .
Le (urvivaot qui ne pour(uit pas la v.ngeaoce
de
la
mort du prédécédé, ou qoi ell lui-méme aoteur de
fa
mort, ell privé des
gaim n11ptia11x;
les femm es eo (oot
eneore pri vées lorfqu'elles font convaiocoes d 'adultere,
nu qo'eiJes Ont quitté leur mari fans caufe Jégitime,
OU
qo'elles re remarient
a
des perfonnes indignes' qu'elles
fe remarieot daos l'au du deuil, ou qu'elles vivem im–
pudiquement apres la •tnOrt de leor mari .
Les eofans o'oot aucun droit certain dans
les
gaint
nttptiaflx
do vivaot de Jeors pere
&
mere, quand oo
les fait renoncer d'avaooe
l
Ce>
fortes de
gaim 'nuptiaux;
il faot que la
reuoociatioo en
faík meotion nommé–
ment, paree que ces
gains
font un troifieme geore de
biens que les enfans ont droit de prendre, quoiqu'ils
nc
foienr point héritiers de Jeurs pere
&
m~re .
Voye2
mon
traít-i
du
gaím nuptiattx
&
de
fur'IJte .
(A )
G
A
r
N DE S
u
R
V
1
E>
en celui qoi n'e(l aequis que
par
le prédéces de quelqu'un; on comprend fous ce
terme 1outes les donatioos qui foot faires
a
condition
do :iuvivre au donateur ; mais ce terme ell plus ufité
daus les pays de droit écrir, pour
ex
primer les
gains
nuptia11x
qo'on appelle auffi qoelquefois
limplement
gtzin¡ de
furvi<,
paree qu"il faot furvivre pnnr les ga–
gne r .
Voye:r.
ú-devant
G A t
N De ¡.;
6
e E S
&
G
A 1 N
NLlPTIAL.
( A)
• G A l N E,
f.
f.
itui de
plufirt~r~
inflmmm¡
"'
acía
ou
a/stre
métul;
il
fe d1t de prefque tootes les
pieces de coute!Jeries: o o le difoit meme autretois des
épées ,
&
de-Ji font venus les termes de
digaí>ter,
d•
rcngaínrr
>
&
quelques autres qui root en ulage pnrmi
les gens d'épée .
Le mot de
gaíne
a
doooé foo nom
:l
une des com–
munant és de P ari' ,
Voyn
G
A 1 N 1 E
R .
La
galne
(e fait avec des maudrins, de la forme de
l'iollrumoot· auquel ou defline la
~aíne.
O o
~¡ulle
a
la
lim e
&
a
la rape des éclilTes fur ces mandrins' de
la
figure,
lougueur , Jargeur, épaifl<or, coocavité , con–
vexité convenables; oo dooble ces éclifles en-dedam
de papier oo de parchem in cnlorés
&
qutlqoefois d'é–
totl'e ; oo les fixe eo(emble avec de la boooe co!l e-for–
te; ou les couvrc eo-delfus d'oo parchemio
for lequd
oo calle de la peau , du chagrín, de la
roulfette, do
chien-de-mer,
&<.
Pendant tout ce
travail, on tieot
le mandrio entre les éclifles,
&
les éclilles
tixées
for
l'oue cootre
1'
autre
&
rur
le msodrio
>
par des car–
des bien rerrées. qu'oo oe délache que quaud
011
ell
a(ifiré que les éclilfes tieoneot fortement enfemble; c'e(l
alors qu'oo applique la couverture
a
la
gaínt
00
á
l'é–
tui . Cet arr qui ne paroit rieo
&
qoi
ell
alfez peu de
chofe en
loi- méme, demande une p1opreté, une habi–
lcté , une main-d'reuvre ,
&
une habi1ude particuli<–
re. Avec ces raleos , oo fait des ouvrages tres-agréa–
b!es;
&
l'oo en
a
beaocoup
~
!aire .
11
y
a
peo de
commerce plus éteodu que
1•
Gainerie.
G
A
r
N E De T
1!
R M E,
en
Arcbittélurr,
c'ell la par–
tie ioférieure d'on
terme ,
qoi va diminoant du haut ea–
bas ,
&
porte fur une bafe. (
P)
G
A 1N E D
1!
S
e
ABE L
Lo
N>
en Architrélure
,
c'efl
la partie ra loogée qui. ell
~~tre
la ?afe
&
le chapiteao
d'uo
[<aJ:rllon,
&
q01 fe tan de d1verfes manieres,
&
avec diltérens ornemeos.
V•yrz
S
e
A
B
1!
L
Lo
N. (
P)
G
A 1 N 11
~a
F LA M E ,
( Marine)
c'e(l une maniere
de