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GAI

de fourreau de toile, daos lequel on fait paffer le baton

de la ftame.

Dt pAvillon,

c'ell une bandc de

toile coufue daos

toute la largeur du pavillon: les rubans

y

font palfés.

Dt giroliett<,

ce font des bandes de toile par o

u

l'on

coud les giroüettes au fQr. (

Z)

• G

A 1 N E

ou

G

A 1 G N E,

terme .de Poti.r d'étain,

c'ell uo rrou quarré qui traverfe les empreintes ou cali–

bres qui fervent

a

tOuroer ; Oll pratique

a

ces outils de

bois un trou rond avec une rarriere ou un gros vilbre•

quin' qui les traverfe d'un bout

a

l'autre; on y place

le

mandrín de l'arbre du tour;

&

apres avoir fait plu–

Jicurs autres petits trous aurour du gros, qui

y

com–

muniquetlt,

&

placé le mandrin, on ¡erre de l'étain

fondu fous la forme d'un rroo quarré, ¡uf!e au man–

dria; on a foiu de marquer un

el\

té du mandrin fur

la

gaiuc

avant de

le

retírer, afio de remettre l'em–

preiote daos la meme litua,tion otl étoit le mandria lod:

que la

gaint

a été faite,

&

que toutes les fois qu'on

aura befoio de remourer l'empreinte fur

le

tour, elle fe

trouve toil¡ours ronde. Lorfque la

gaint

efl jené<:, on

rnet l'empreinte ou calibre fur le tour,

&

avec des cro–

chets on loí donne relle forme qu'il luí faut .

Vaya.

T O U R N E R

L'E

T A 1

>1.

G A 1N 1E R,

r.

m.

filiquaflrum

(

Bot.)

genre de

plante

a

fleur légumfoeufe' dont les deux pétales laté–

ralcs foot plus élevées que la pétale fupérieure; la par–

tic inféríeure en compofée de deux pétales; il fort du

caiice un pi!lil entouré d'étamines qui dev ient une fili–

que applatie, membraoeufe,

&

remplie de

femences,

dont la figure approche de celle d'un rein; les

feuilles

de la plame font alternes. Tournefort,

inft. r<i

h.rb.

Voyez

P

LA. N

:r

1! •

(l)

On rnet au rang des principales efpeces

le

gaínitr

a

tleur blaoche' le

gaínier

a

grande

fi

lique' le

gaínitr

du Canada, le

gaínier

de la Caroline, ourre

lo

gaínier

rudínaíre qu'il lutlira de décrire ici;

il

efl nommé

fili–

']Uaftrum

par Touroefort,

inft.

647. Boerh.

ind. alt.

2.

23 ,

&

autrn.

1

S

a racine en groffe, dure,

lig 0eufe, vivace; elle

pouífe un rronc quí devieot un arbre de moyenne grof–

feur

&

graodeur, divifé en branches éloignées les unes

de~

autres, couverces d'une écorce purpurine noir3tre;

fur fes brancoes nailfent au premíer printems

&

avant

les feuilles, des Heurs légumineufes, belles, agréables,

purpurines, amaiiées plutieurs enfemble, auachées 3 des

courts pédicules noírs; fes Heurs font compofées de

"cioq pérales, dont les deux inférieurs furpaífenr en gran–

deur les fupér ieurs, ce qui en

le contraire des Heurs

légumineufes de plulieurs autres plantes ; leur go\lt en

doux, un peu aigrelet; enCuite naiífent le long des bran–

ches des feuilles feoles

&

alternes , rondes comme cei–

Jes du cabaret, mais beaucoop plus graoc1es , moins

charnues, nerveufes, venes en-de(fus, blancharres en–

defTous : quand les fleurs íOnt pafTées ,

íl

leur fuccede

de longues gouffcs d'environ fix pouces, tri:s-applaties,

mcmbraneufes,

&

en que!que forre rranfparentes, pur;

purines, faires comme des gaioes

ii

coureaux, d' ou

vient en

fran~ois

le nom de

gaínitr'

qu'on donne

a

la plante. Ces gouffes renferment entre les colfcs plu–

tieurs femeoces, prefqu'ovales, plus groJfes que des

lcnrilles, dures,

&

rougeiltres .

Cet arbre croit daos les pays chauds, en Efpagne ,

en lralie, en Laogucdoc, en Provence, . foit daos. les

val lées, foít fur les montagnes .

11

tleunt en Avnl

&

Mai; il n'ell d'aucun ufage en Medecioe, mais oo le

cultive daos les jardins des curieux pour

la beauté d_e

fes fteurs; il réuffir par des foins habiles daos les cli–

mars rempérés. Le

gaínur

d'Amérique donne en Ao–

glerérre de tri:s-belles fleurs couleur de rofe

&

en ¡;rap–

pes; il pone fes graínes

a

maturíté'

&

s'éleve ¡afqu'á

la hauteur de

20

piés.

Sa culture n'cfl pas méme diffieile; on

le mulriplie

de graine, qu'on feme fur CQuche au printems, daos

une terre fraoche, mélée d'un pea de fumíer chaud;

on couvre la plante avec des paillaiTons daos les orages

pluvieux; oo l'arrofe daos les grandes chaleurs: on

la

tran [porre l'année fuivante daos un boo rerrein , otl

00

la lailfe pendant quelqoes années; on a foin de lo net–

royer des mauvaifes herbes,

&

d'amollir la rerre avcc

h

beche, pour que les racines puíffeot s'étcndre; ou bout

de quatre

a

cinq ans que l'arbulle a fé¡ourn é daos une

bonne pépioíere, on le rranfplanre avec précaurion , ou

da_ns des bofquers, ou daos des endroirs fauvages, par·

mt les aotrcs arbres qui vienneot

a

la meme hauteur

que celui-ci. On le place au-devant de ceui qui s'éle–

venr davantage,

&.

1'on o)>ferve da11s l'arraugement de

GAI

ces

fori~S

de plantations une gradation fubftflant<, dont

l'enfemble par oilfant en forme d'amphiréatre, forme un

fpetlacle fymmérríque qui plalt

rl

la

vil

e .

(D.

J )

G

A

i

>1

1 E R ,

f.

m. (

AriJ

mfchan.)

anilan quí

fnit

des galnes: les aurres ouvragcs yuc fonr

les maltres

Gainitri,

foot

des boltes , des écritoires, des rubl s de

Juncttes d'approche , des cotfres ,

&

calf<tres , des tour–

reaux d'épée

&

de piflokts,

&

autres lemblables ou–

vrages couverrs de chagrín, de man1<¡uin, de veau,

&

de moutoo: ils rravailknt auffi

a

fai rc des Hacons, des

bonteilles,

&

autres pareils ouvroges de cuir bouilli.

Les

GainierJ

de la ville de París fom qualifiés par

leurs

fiatulS

maitres Gaíviers, FuJJrrelierJ,

&

Ort'l1ricrs

tN

cuir

bortilli.

lis fonr éríg<s en corps de ¡urande, des l'an 1323 ;

mais ce n"efl propremeot que par les re¡;lemens du

2

t

Septembre

1f ÓO ,

donnés fous le regne de Franr;ois 11.

que leur communauré a

rc~u

fa detniere pcrfedion .

Suivant leurs flatuts, aucun ne peor etre

re~ü

mairre

Gaínier,

s'il n'a été apprenri pendant lix "aos chez un

maitre de Paris,

&

fai t chef-d'reuvre rel qu'il lui a été

prefcrit par les jUrés de la communauté.

Ceux qui ont appris le métier de

Gaini.r

daos quel–

que ''ille de Fr<lnce, oe peuveor erre rcr;Os maitrcs

a

París, s'ils n'ou t auparavant fervi les mairres de ceue

ville l'efpace de quatre années,

&

fair chef-d'reuvre

de meme que les aurres apprentís .

Les fils de maitrcs fonr exemprs du chef-d'reuvre,

&

peuvent etre admis

a

la maltrife apres une legcre

expéríence, pourvO qu'ils ayent appris leur merier pen–

dant fix ans che-. Icor pere ou auue mairre de la com–

rnunauté .

11

efl défcndu

a

tour maltre

gainier,

fous peine de

confifcation

&

d'amende, d'employcr aucum vieux cuirs

daos leurs ouvrages.

Chaque mairre ne peut teoir qu'une feule boutique

ouverte- .

Tous ceux quí fe font recevolr

a

la maltriíe, dni–

vent faire choix d'unc marque pour marquer leurs ou–

vrages; l'empreinte de laquelle doir érre mife fur la ra–

bie de plomb gardée daos la chambre du procureur du

roi du charelet ..

Les veuves des maitres

GaínierJ

peuveot pendant

leor viduité,

teni~

boutique ouvene,

&

¡oüir des privi–

léges, fuivant les ordonnaoces'

a

la referve de faicc

des apprentis.

Eofin les marcbandífes foraiues concernnnt l'état de

Gaini•r,

qui vieuncnt

a

París pour y

~tre

vendues,

doivent erre vOes

&

vilirécs, lors de leur arrivée, par

les ¡urés

Gaí>1iers;

&

enfuire loníes entre les maitres.

D iélionn.

&

riglem . d11 Cumm.

G A l V E S, adJ. f. (

']rui{pr.)

chofes

gaivn,

daos

l'aociennc coiuume de N ormandie,

&

daos la nouvel–

le,

eh. xjx. art.

604.

&

daos la chane anx Normands ,

fonr chofes égarées

&

abandonnées , qui ne font appra–

priées 3 aocun ufage d'homme, ni réclamées par aucun :

ces chafes

dOÍVC!It

Ctre gardéus pendant UO an

&

JOUr,

&

rendues

a

ceux quí font preuvc qu'elles leur appar–

tienoenr;

&

apri:s l'an

&

1our, elles appartiennenr aa

roí ou aux feígneurs, quand elles ont été rrouvées fur

leurs

fiefs.

Voye::.

Couvel,

/i,u. 11.

ti

t.

j.

Lauriere,

glo.JJ

. au mot

gaives .

(A)

GA

LA C

H

1DE ,

o11

G A R A C

H

1DE, f. f.

(

Hifl.

nat.)

picrre dont parlent quelques aureurs,

&

donr íls ue donnent poinr de defcription, finon qu'elle

en noíritre. On luí attribuoír plufieurs venus merveil–

leufes, comme enrr'autres de garantir celui quí la renoir,

des mouches

&

aurres iofeéles: pour en fa ire l'épreu–

ve, on frottoir un bomme de miel pendaot l'été •.

&

on luí faiíoit poner ceue pierre

da~s

la main drorre;

quand cetre épreuve réuffi(foit, on rcconnoiffoit qu'elle

étoit véritable;

&

on prétendoit qu'en

la ponaor daos

fa bouche, on découvroir le s petlli!es des aurres ·

Voye:c.

le fuppltment de

e

hambers

.

Cene pierre t:lbuleufe fe rrouvc encore. nommée

ga·

rptide . céranite

,

&

girachidt

ou

glrat1de ,

daos

les

différens aureurs qui en oor parlt! .

G A L A C T 1T E ,

ou

G A L A X

r,

E ,

f.

f. (

Hifl.

nat.)

nom donné par quelques aureurs a une pterre que

Wallerius croir avoir été une efpece de ¡afpe blanc .

Pline,

/iv. XXXf/Il . ehap.

....

dit qu'elle efl remplic

de veiues rouges ou blanches .

G ALACTOPHAGE,G AL ACTO P

0-

T E,

f.

m.

&

f.

q11i v it dt laie, qsú bcit babitrullt–

mmt du lait

:

on a doooé ces noms

a

des peuples en·

tiers , donr le latt éroit la principale nourriture, Coit

e;

om.-