GAI
~r
la ptrt du
cavalí_e~
la faire plier fous
1~
joug de fa
henne.
Ce~te
défiomou annonce que l'exprefliou dont
il s'agit,
d't
~péctalem~nt
&
partic,uliercmcnt. adopt<c ,
dans le cas ou nous trtomphons d une oppoution mar–
quée,
&
d'une réfilbnce véritable de la part de
l'ani·
mal.
Poor cotllraindre
&
pour gencr en loi l'aé1o ou l'e–
xercicc de ccttc puilfance avec
quelqu'avanta~e,
lapa–
tience
&
la douceor
luffifent;
lo force
&
fa rigocur
augmcntcnt ron opi111iltreté,
&
l'av ilílltnt piOtüt qu'el–
les ne chang<nt fe. détermíuations.
(e)
Ci
;\
G
O, (
Giog.)
royaumo d' Afrique dans la N i–
gritie .
11
efl fltoé au couchant de celui de Guib«, dont
il
•·11
féparé par un defert de cent litues: M. de Li;le
ap~ellc
ce delert
plaines {ablomuHfcs:
l'on en appo r:e
I'M •
M aroe. La capita le
Gago,
rituée fur une petite
riv iore qui
V3
groffir le Sénégal, eil'
fuiv~nt
le m eme
géo¡;raphe, par le
19d
de
longrt.
&
par le rod de
latzt.
(D.
J.)
G A 1,
adj .
(
Grnmm.) voyez
l',~rticle
G
i\
1 E TE·.
G
A 1,
m
mtlfi'f"',
(e
dit du m ou vement d'un atr,
&
répond au mot italien
allegro. 1/oyn
A
L Le G
Ro.
Ce mot peut auffi s'entendre du caraé1ere de la mu–
lique, indépendamment du mouvement.
(S)
G
A 1,
coHicttrs gaits, en Pdilltttrt,
ne fe dit guere
qo'en parlant du payfage , pour exprimer la féréniré de
l'air 'lui regne daos un
to~leau
.
G
A 1,
rn tcrmts Je Blafon,
fe dit d'un che val nud
&
fans harnois.
Do Gué, d'nnr au cheval
gni
&
palfant d'or, au
chef de
m
eme.
G A 1A N,
(.
m.
wrdus, (
Htjl .
nat. lchthiolog .
)
poillon de mer do genre des tourdl; on l'a auffi appdlé
•Hri•l;
c'e(] le plus graod de
tous les poilfons de ce
genre; il a une couleur rongdtre avec des taches noi –
res
&
de cooleur plombée, qui ell celle du ventre .
R ond.
hifl. des p•i.f!ont, lh•. PI. chap.
•'.i·
V.
Po
1
s–
!1
O N .
(
f)
G A 1A NI
TE
S,
f.
m.
pi. (
Thfologit
)
no
m
de
feé1e qm dtoit utre branchc des Eutychi<m .
f/uy•z
E
u–
TYCBIENS.
Cette feé1e éro;t plus ancienne que Gaian ou Gaien,
~vCque
d'Aiexandrit dans le v¡ . riecle, dont elle prit
le n·>m. Elle fuivit les erreurs de Julien d'Halica111alfe,
~hef
des lncorroptiblcs ou des Phamailtques ; enfuite
ces
h~rériques
prireot ou on lenr <lonua le nom de
Gnin11,
qu i fe m ir
1
leur tate. lis nioient que Jefas- Chrill
a–
prcs l'onion hyp >natiquc, f<lr fd)et aux mfirmités de la
narute hu maine.
f/oyez
1
N
e
o
R
1t
u
P T 1
n
LEs.
Di–
HiOIIn . de 'l'rivoNX
&
e
hnmbtrs.
(
G)
G A 1E
TE' ,
C
f. (
litloralt)
la
gflieté
e!1
le don le
plus heureux de la narore. C'dl la maniere la plus
a–
,ljré&ble d'exi!1er pour les autres
&
pour foi. Elle tient
fitu d'efprit dans la (ociété,
&
de compagnie daos la
fol itode . Elle efl le premier charme de la ¡eunelfe ,
&
lt
reul agrémenr
~e l '~ge
avancé. Elle e!1 oppolce
a
la
triftt./Jt,
comme la
joit
1'~11
au
chagri11.
La ¡oie
&
le chagrin fout
de<
lit.uations ; la uifl eae
&
la
gai;t_l
Jonr des caraé1cres. Mats les caraficres les plus
fu
!VIS
font l<•uvrtlt dillraits par les íhuarions;
&
c'e!1 ainfi qu'il
~rri1·c
3 l'homme u 'fle
d'~tre
ivre de¡oie,
ii
l'homme gni
d'etre accablt de chagriu. On trouve rarement la
gaieeé
oti n'<ll pa<
'a
fanrd. Scarron éroir plaiC.lllt; ¡'ai
peine
a
cro:rt qo'il fOt
g~i.
La véritable
gaitti
lemble ctrculcr
don
les veines avea lt faug
&
!a vie. Elle a fouvent pour
<:C•mpa¡¡ne>
l'innocwcé
&
la
liberté. Celle qui n' ell
qo'exr<!rieure en uno
flour
artificielle qui n'e(] faite que
pour uomper
les
yeox . La
gnitei
doit préfider aux
plaiflr< de la table; mais il folfit (ouvent de l'nppeller
pour la faire fu'ir . On la prornet par-rout, on l'iuvi–
Ce
~
rous les
(oupers,
&
c'efl ordinairement l'ennui qui
•ienr.
Le
monde
ell
ploirr
do
mauvais plaifaus, de froids
bouflons, qui fe croytnt
g:ú
paree qu'ils font
~ire .
Si
¡'avoi> } peindrc
en
on feúl
1n01
la
gaittl, la
rarfo~,
la
•<rtu
&
la
voluptd réunios , je les appellerois
phtlo{o–
!bit.
G A I E
TE
ort
G A E TE,
caieea,
(
Geogr.
)
an–
ck nue •·ill< d'ltalie
au
toya.ume de
No
pie>,
daos la
~<rre
de L Jbour
~veo
une forrerelfe
une citadelle,
un port •
&
un 'éveché futfragant de' Capou
e ,
mais
exempt de fa ¡urifdié1ion. El le efl au pié d'une _mon–
tague proehe la mer.
a
12
lieues E. de Capouc,
1
f
de
Napl_. ,
28
de Rome .
L•ng.
31.
n .
lat.
41. 30.
V
10 (
Tbom11r Jt
)
tht!alogieu , cardinal , beaucoup
plus connu foas le nom do
CtJyttdn
(
mais qu'tl ne
fau1 pns coniondre avoc celoi qu i par fes intrigues vou·
loil faire tomber la coaronne de France
i
l'iof.1ote d'E·
GAI
fpagne), naqutt
a Q,,;u,
le
20
Février
1469,
&
mou–
rot
il
Rome le
9
A
oOc
1
f34. 11
a compolé un graod
nombre d'ouvrages théologíques qu'oo ne lit plu ; ce–
pcndaot fes
commentaires
fur
1'
Ecriturc
imprimés
!
Lyon en
tf39
en
f
vol.
in-fol.
eotrent encare daos
quelques biblíorheques, en faveur du nom de l'auteur
&
des cmplois dont il a éré décoré.
(D.
J.)
( t )
'
G
t\
I G N E C O U T U M 1 E R E,
(]
urijprud.)
dans la coOtume
d'
Auvergne,
ch. xi¡. nrt.
16.
c'dl
ce
que le furvivant des con¡oints par mariage gagne fcion
la coOrume fur les biens du prédécéd¿: ainfi
gnignt
ell
un mot corrompo, déri•·é de
gai11 coútumicr.
(11)
G A 1
L LA
C,
Gallrnwm,
(
Giogr.)
perite ville du
haut Llnguedoc daos
1'
Albigeoi>, alfe·¿ rernarquable par
le commerce de fes vins,
&
plus eneore par
fon ab·
baye de Bénédiétins, dont on ne rrouve cependant au–
cune mention avant l'an
972
Cene abbaye fut
fécula–
rifée en
1
f36 ,
&
forme
i
préfetll un clupitre. La vi
!le
de
Ga,¡lnc
e!1 fur le Tarn,
a
3
lieues O. d'
A
lbi,
6
N.
de Lavaur.
Long.
19. 30.
lat,
43d.
ro·.
(D . '}. )
*
G
A
I
L L
t\
RD,
ad¡ . ce mot dirti:rc beaucoup de
gai.
11
préfcnte l'idée de
In
gaieté ¡ointe
a
celle de la
boutfoonerie.
0>1
m
eme
de la duplicité daos la per(on–
ne,
de la liceoce daos la chofe;
c'•fl
""
garllard, ce
conte
t.fttm
pm gail/,.,d:
il fe dit auffi quelqucfois de
cetre efpece
d'hilaritl
ou de galamcrie libertine qu'io–
fpire la pointe du vin :
í/
ltoit a.f!ez garllard {ur la
fin
du repat.
11
eíl peu d'u(age;
&
les occafions ou
il
puilfc érre employé 3vec goOr, font rores. On dir tres–
bien
il a le propot gai,
&
flm tlieremcnt
si
avoit lt
propot gmllnrd.
Un propos
gaillarJ
e(] roO¡our> gaí;
un ptopos gai n'tll pas
tOOJours
gaillard
.
On peut
avoir a une grille de religicu(es le propos gai:
li
le
propos
gaillard
s'y tronvoit,
il
y feroit déplacé .
G A l LLAR DE,
f.
f.
(M
u
(ir¡.)
efpecc de dan fe
dont l'air
<fl 3
trois tems gai . On la nommoit aurre–
fois
romnnefqtte,
paree qu'elle nous e(], dit-on, venue
de Rome, ou du -moins d'ltalie.
Cene dan fe efl hors d'ufnge depuis long-tems; il ne
re!1e dans la danCe qa'un pas qu'on ap,pelle
pas dt ¡,nil–
lardt .
Voye2
la [rtite de cet article. (S)
G
A 1 L LA
R
DE ,
(
Fo11dnie en carafleret)
cinquie–
me corps des caraé1cres d'
I
mprimerie . Sa proponion
e(] d'une ligue rrois points, me fu re de
l'échelle; fon
corps double en le gros-romain .
f/oyez
p
R O
r
O R T 1O N S D E S
C
A R A C T
1!
R E S
D'( M P R 1M E R 1 E,
fS
l'exor.ple
,¡
f'areic/e
CARA·
CT@RES.
La
gaillarde
e!1 un entre-cocps,
&
on employc fou–
vent pour le faire l'tril de petit-romaio fur le corps de
gaillardt,
qoi n'eO que de peu de chofe plus foíblc .
//oye:::.
M
1 G N
o
NNE.
G
A 1
LLAR D
1!' (
pat
de) Da•tf•'
il en compo(é
d'un pns
~ffemblé,
d'un pas marché,
&.
d'un pas rom–
bé. Le pas de
gail/ardt
r~
fait en-avant
&
de cllté.
Le pas eo-3vant fe
fait oyaut le pié gauche devaot
a la
qu~trieme
pofition,
&
le corps pofé fur
le talon
dn pié dtoit
levé; de-la on plie fur le pié gauchc; la
jamhe droite fe leve,
&
on fe releve pour fauter . La
¡ambe
(e
croi(e devant
a
la ttoifieme pofltion' en
re–
tombant de ce faut fur les deux piés les genoux éten–
dus;
.&
ceue ¡ambe qui a croifé devant,
fe porte
a
la
quatneme pofitton en-avant. On lailfe pofer le corps
de~fus
en s'élevaut du méme tems; par ce moyen on
awre la ¡am be
gauch~
derriere la droite,
&
a
peine la
touche-t-elle que le pié fe pofe
a
terre,
&
le corps fe
pofant delfus, fait plier le genou gauche par
Con
fnr–
deau: ce qui oblige la
¡a
m
be droite de fe
lever . Daos
le
m~me
momeot le genou gauche qui e!1 plié en vou–
lant s'étendre, renvoye le corps fur la gauche, qui
(.,
pofe
a
terre, eo failant un faut que l'on appelle
J<tti–
cha.f!é
.
Mais en fe laiffant tomber for le pié droit, la
jambe gauehe
re
leve,
&
le corps
ér~nt
daus íon équi–
libre emierement po(é fur le pié droir, l'on peut en
faite autant du pié gaucl.e.
Ce pas fe fait auffi de cllté en allane fur une m(,me
ligne, UJais différemmeot de cel ui
en~a<•ant.
Ayant le
corps poll! fur le pié gauehe, vous pite?-
&
vous vous
eleve?. en (autant
&
a(Jemblam le pié droit aoprcs du
gaoche
a
la premiere polition. en tombant fur les deux
poiote!, mais
le corps pofé fur le. gauche, paree que
du merne
rem~
vou; porte?-
le drol!
a
cllt~
a
la deu–
xieole pofition en vons élevant dellos pour faire votre
pas
tombi,
qoi fa 't la (econde partie dont
le pas de
g:.illardt
en compofé.
G A
1
LLAR D S
ott
C HA TE!\ U
X,
f.
m.
pi.
(
111ot. )
ce
font des r!tages ou des poms qui oc s'éren·
de
m
(ti
Ce Car.liual C'yerln
3
~r~ <res..,xccllen~
d,
10 ,
la Tbéologic fcbolallique,
l!t:
il fur
•uffi
Legar do Pape 1 ll Dicte d'Augsbourg rour
let
comrenr(e• de
Lnthlr.