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FUS

Sa tige efi ordinairement droite; foo üorce efi verte

fue le jeune bois qui parolt quarré, il caufe de quacre

Jigoes quadrangulaires relevées,

&

d' une couleur cen–

dréc qui regnent le long des jeunes branches. Ces li–

gnes qui foDE

le commencement des rides

&

des ger–

fllres qui doiveot reconvrir toute

1'

écorce,

fe déran–

gent, fe multiplient,

&

s'étendent les années fui van·

tes,

il

mefure que le bois groffir. Ses feuilles fonr ob–

longues, poinrues, tres-lcgerement dentelées,

&

d'une

belle verdure; elles fonr placées deux

i

deux

fur

les

branches • Ses flcurs qui paroiiT'enr au mois de Mai,

fonr perites, de couleur d'herbe,

&

de peu d'apparen–

ce . L es graines qui leur fuccedenr, fonr renfermées daos

des gouiT'es quadrangulaires' qui ont fair donncr

a

cet

arbrilfeau le nom vulgaire

de.bonn<t Jt pritrt.

L es gouf–

fes, ainfi que la

~raine

qu'elles renfermenr, fonr d'un

rouge brillant, q01 fait tour le mérite da

fr.fain,

qui

efi d'un aiT'ez be\ afpcét en automne , pour le faire em–

ployer dans des bofquets d'agrément.

Cer arbriiT'eau efi tres-rebulle, il réuffit daos tous les

tetreins ;

&

on peut le multiplier aifément de branche

couchéc , de bouture, ou de graine qui ne leve que

la

feconde année .

Le bois du

fufain

efl blanc , caiT'ant,

&

aiT'cz dur,

quoique forr moellcux dans

les jeunes branches fur–

IOU(.

11

efl propre

j

faire des fuleaux, des lardoires,

&

quelqu'autres menus ouvrages. Les D effinateurs fe

fervent du charbon de ce bois pour faire leurs efquif–

tes,

paree que les traits s'en peuvent e!facer aifément.

On prétend que la feu ille

&

le fruit de cct arbrif–

feou fonr pernicieui au bétail,

a

caufc de

leurs qua·

Jités purgatives

&

violentes . Ce qu'il y a de sQr, c'dl

que tour le bétail a de la répugnance pour cer arbrif–

fe au'

&

que les infeétes meme ne s'y auacheut poiut

o

V

oici les différenres

e

(peces ou variétés du

fufain

.

1°.

Lt fttfain commun

a

fruit rougt,

c'dl celu1 au–

qu el on peut appliquer plus particuliercment ce qui vient

c'étre dit en géoéral

o

2°.

Lt fufain

a

fnút blanc .

Ceue variété qui oc

conflrle que dans la couleur du fru it , efl tres-rare.

3°·

Le jMfain

a

flmr ro11gt

o

Cet arbrilfeau fe

trOU·

ve en Hougrie, en Mora- ie,

&

daos la balfe Autri–

che. JI cfi auffi robufie que le commun,

il

s'éleve

a

la meme hauteur,

&

il fe mu ltiplie aulli ailément. C'efl

le plus beau des

fufaim;

fa 6eur d'une couleur pour–

prée

&

brillante, parolt au mois de Mai; fes fr•Jits,

ÓOIII

l'cnveloppe efi d'un J3UOe vif,

&

les graines d'uo

noir luifant, fon t remarquer cet arbrilfeau des la

fin

de l'été,

&

pendant la plu, grande panie de

1'

auro–

mne : mais cer arbrilfeau

eil

encare

trop rare pour le

voir de fi-t6t cmbellir nos bofquets.

4°.

Le fufain

ti

largt fwille,

ou

lt

grand fufain.

Cet arbriiT'cau vient naturellement dans les provioces

méridionales de

ce

royaume:

il

efi en toUies fes par·

ties plus confidérable que

les

trois variétés ci-deilus .

11

preod plus de haurcur, fa feuille efi beaucoup plus

grande,

&

fon fruit plus gros: il differe auffi des pré·

cédens, en ce que fon écorce efi

roof;~tre,

&

qu'elle

n'efl pas marquée de lignes quadrangulaires,

&

en ce

que fes boutOns pendant l'llyver font fort gros, extre·

mement longs

&

tres-poinrus. Cer arbrilfeau donne u–

ne belle verdure, qui fa1 fon principal rnérite; fes fruits

ne font pas

fi abondans que daos le

fufain

commun,

ils o'ont pas tant d'apparence,

&

ne durent pas fi long–

tems, paree qu'ils muriiT'ent piOtót . Cet arbrilfeau efi

tri:s-robuOe ; tous

les terreins

lui coovieoneot

&

oo

peut le muhiplier trC:s-aifément de boutures, qui font

quantité de racines des la premiere anoée .

f

0 •

Le fufain dt Virginit.

Sa fcuille efi ovale,

&

fa fleur d'un vcrd rougeatre. Ji el\ bon d'obferver qo'

il quitte fes feuilles, afin de le difiinguer du fu ivant ,

1ui efi todjours verd . Cet arbrilfeau efi fi rare en Fran–

cc , qu'il efi encare peu conou: oo peo t le voir

a

Tria·

non.

6°.

Lt fufain de Vir,ginit tolijours '"rd.

Ses feu il–

]es ont quelque r<lfemblance avec celles dY builfon ar–

dent,

&

fes

fruits font

roo~es

&

couverrs de perites

bolfes . Cet arbriiT'eau efi dthcat; il faut le cooduire

&

J'abriter pendant l'hyver cnmme les orangers : ma1s oo

peor tres-aifémenr le multiplier de bouture qu'il faut fai–

re au mois de Mai ou en Seprembre. Le feul goO r

po~r

!•

variété peut engager

¡

cultiver cer arbrilfeau,

qu1

o

a pas gran,. agrémeot.

(e)

FUSAIN,

( Mat. m<dicale) 'J)oyez.

BoNNI!T DI!

PRETRI! .

.Fu SA r N, (

p,;,tturc

&

Drfftin)

c'efi on crayon

f.111

avec le charbon de J'arbre de ce nom :

les Pein-

FUS

tres s'en fervent beaucoup pour efquiífer; les

traits ou

lignes qu'on fait avec le

fufair

s'etlacwt facilemeot en

pallanr deiT'us un linge blanc

&

fcc . On prépare ces

crayons en coopaot le

fufain

par morceaux

env~ron

de

deux lignes de groiT'eur,

&

les meuant dans un petit

canon ou

~mi

de fer, qu'on rougit au feu pour le ré·

duire en charbon.

(R)

F U

S ARO LE,

f.

f.

en Architdlure,

maularo

ou ornement placé immédiatement lous

l'échiuus ou

ove dans les chapiteaux dorique, ioniqoe

&

compofite.

Les ltaliens l'appellent

jH{ciolo;

la

ft~farolt

cfi un

membre rond, taillé en forme de collier ou de chape·

let, qui a des grains en ovale . Daos le cbapiteau io·

nique, cene moulure efi précifément femblable

il

la

t>aguene d'uoe afiragal.

Voyt::.

As TRAGAr... (

P)

FU

S C H

1

A , (

Hift. nat. bot.)

genre de plante

door le nom a été dérivé de celui de Léonard Fufchius.

La fleur des plantes de ce genre efi monopétale, faite

en forme d'enronnoir,

&

découpée; fon calice devient

dans la fuite un fruit arrondi, mou, eharnu, divifé en

quatre loges,

&

rempli de femences arrondies . Plumier,

nov<J plantar. amtr. gmtr. V oye:¿

PLAN T

1! . (

1)

• FU S E A U,

f. m. (

Maifon rufl.

&

Econ. do–

mtfl.

) c'efl un morceau de bois leger, rond, renflé

daos le milieu, d'ou il va en dlminuam JUfqu'il fes deux

extrémités, ou il 6nit en pointe; ce fom prefque deux

eones aiT'emblés par leurs bafes. JI n'y en a de

toUies

fones de grandeors,

&

méme de plufieun fi¡:ures . Ce–

lui que noos venons de définir, efi celui de fileufes du

chanvre ; le

[t<}eall

des fa11eufes de dentelle efi diffé–

rem.

Voyt!li. l'articlt

D E

N TE L 1. E.

Fu s

1!

A u, (

Glom.)

quelques géometres ont appellé

ainfi le folide que forme une courbe en tournant au1our

de foo ordonoée; comme le

[llftau parabolirue,

au tre–

menl

nomm~

pyramido1dt. voytt.

ce

mot.

D'autres

ont appellé

frlj<Ru

le folide que r'orme une cnurbe en

teúrnant autour de fa raugente au fommet; d'autre< le

folide indéfioi que forme une courbe de lnngucur lllfi·

nie eomme la parabole ou l'hyperbole, en rournant •u·

tour de fon axe. Dans roas ces

ca' ,

G

on appelle

2

n

le rapport de la circouférence au rayan ,

11

les parues

de l'ue de rotation,

z.

les ordonné>

a

cet ase, l'élé–

mer¡t do folide fera

n

:¿

z

d

11

;

&

comme on aura par

l'équation de la courbe la valeur de

z

en

u,

le refle

s'achevera par le calcul intégral : l'élément de la forface

folide fera

2

n

..¡

d

z •

+d ...-:

qu'on intégrera de la me–

me maniere quand cela

fera poffible.

f/oyn

J N

r

1!'·

GRAL, QUADRATURI!,

&<.

(0)

Fu

sE

Au, (

Giog.)

l'on nomme aiofi chaque partie

d'une cane géogra,hique ou uranograph1que dellinée

i

~tre

appliqoée fur une boule, pour former un globe ter–

refire ou célefie; ou pour s'exprimcr géométriquemenr,

un

fuftau

de globe efi un efpace rcnfc:rmé entre deax

courbes égales

&

fembl ables , donr le fommer de cha–

cune fe trouve fur l'équateur du globe terreflre, oo fur

l'écliptique du globe célefle. L'are de chacune de ces

deux courbes cfi la moitié de la panie de l'équateur ou

de l'écliptiq ue, qui forme la

largc:ur du

fujeau .

Les

abfcilles de cet axc, en partam du fommet , croiiT'em

comme les finos verfes des dirlances des paralleles

¡

l'équareur ou

a

l'écliptique:

&

les ordoonées

a

cer axe

en partan! du m2me fommet, fuivent la progreffion

arith~

métique

1 , 2,

3,

&

des difiances de ces m€ mes paral–

leles

a

l'équareur, de forre que la plns grande dooble

ordonnée, commune

a

ces deux courbes

efl le dc:ve–

loppemeot meme du méridlen du globe

o

L'on

YOII

que

cene courbe n'efi pas une portioo de cercle, comrne

le prétend G lareau daos fa Géo¡;raphie, qui, pour ua-

cer des

fu{taux,

fait prendre pour rayon les

f

de

la

circonférence de l'équareur .

Voytz

G Lo

ll E

Ctt ar·

:itlt

•fl

dt M .

Ro

8

e

R

T

n

1!

V A

u

a

o

N D

v

.

Fu

sE

Au , (

Chimit philo{opb. )

tuyau de verre,

qui

a

pris fon nom de fa figure; on

l'appelle encare

along<,

mais ce n'en efi qu'une efpece. C'efl un inrer·

mede qu'oo employe daos les dillillatioos a la retone

oti

il

efi nécelfaire de donner on degré de feu, qui oe

rnaoqoeroit pas d'échauffer un balon.

11

efi vrai qoe

quand on fe fert d'un marras

~

long col ,

il

efi natu·

lellement aum éloigné du fourneau qu'uo baloo avec

foo alonge; m2is

il

s'échau.ffe encor< plus que quand

ce col efl une piece féparée:

&

d'ailleurs ce col efl plus

fragile qu'une alooge;

&

celle-ci fe

répare plos al(é–

ment ,

fi

elle v'ent

a

ca(fer

o

Voyn

V

A

1 S S

1!

A

u

X

&

noJ Plan

e

hu dt Chimit. Art. dt M. dt

V

1 L

t

1

E~

s .

FuSii:hU DU

TA~UETS

DE

CA

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Sr~

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