3
so
FUS
fait, dit M.
l'abb~
Nollet dans fes
le~ons
de phyfíque
expérimenrale,
/'offiu d'un r•ifort t¡Ni agit á'une part
'""'"
lt eorps
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la
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eontrt
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'llolumt d'túr t¡ui ne eede pas auffi 11Íte t¡u'il
•fl
frapp<.
La tablc qui fuit donoe les proporrions entre le dia–
metre
&
la haUteur do moule,
&
entre fa hauteur
&
la loogueur de la broche, dont la dilférence lorfque le
moule e(! pof,f fur fon culot , fait la haoreur du maf–
lif , .Vexpérience
a
faít connoi1re qu'il doit diminuer
de hauteur'
&
la broche augmenler de longueur'
a
pro·
porrion que les
f•f<es
font plus groffes .
Si l'o n n'obfervoit pas cene progreffioo,
&
que
pr~naot la proportioo moyenoe on donnh également aox
¡;cofres
&
au1 pctites
[Nfhs
un <liamerre un quart de
FUS
maffif,
il
arriveroit que le maffif des petites feroit trop
tót coofumé,
&
qu'elles ¡eneroientleur garoiture avant
d'ayoir faít vol,
&
que les grotfes
fu{hs
ne ¡eueroient
leur garníture qu'en retomb¡mt, ancndu que le maffif
efl plus ép:¡js ( quoique dans la
m~
me proportion) ,
&
d'une compofitioo plus !eme,
&
qu'ainfi il feroit plus
de tems
il
fe confumer.
Les petites
fu
fin
de cinq lígncs de diametre ex.térieur
&
au-deflous, n'ont pas befoin pour montee d'etre per–
cées, c'ell-3-dire d'étre chargées fue une broche;
il
foffit de leur
aua~her
une baguette : lorfqu'on les per–
ce, elles mootent
ti
rapidemeor qu'on
a
peine
i
en voic
l'eft'ct.
NOMS
DrAMETRE HAUTEUR HAUTEUR HAUTEUR LONGUEUR
H<O'<Ua \
ToW '" •
intérieur du
du
du cyliodre de la demi-
de la
du
prEcódenrq
color.nes
~gal
Fusl'fs .
DES
moule.
moule.
de la broche.
boule.
broche.
maffif.
• la
haureur
du moulc:.
DIA!IIItrl .
Diundr# .
Dl•mtlrl .
D,,.,,,_,,
Di.sm1t'U ,
Dit~~nrtr•.
Petit partement
..
8 ligoes
7
o
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[
Partement
lign.
6
1
ro
o
1
.
~
..
Marquife.
ligo.
6
!
. .
ll
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1
.
D ouble marquife .
lf
ligo.
6
!
Q
1
..
De dii·huir ligoes.
18 ligo.
6
o
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[
De viogt-unc Jigoes
21
ligo.
1
1'
4
o
1
De deux pouces .
24
ligo.
j'
1
o
•
[
De dcux pouces
&
demi
30
ligo.
j'
1
o
1
1
De troís pouces ..
..
36
ligo.
f
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l
AR
T.
11.
Da
cartouches.
Oo les forme en rou ·
J.amle carton rur la ba¡¡ueue ' qu'on nomme
bagttette
.1 roultr.
Elle doit elre unie
&
fans manche . On lui
donne de diametrc Tes deur tiers du diametre intérieur
du moule; le tíers qu'elle a de moins efl rempli par le
cartouche, dont l'<!'paiiTeur efl d'un filiemc du meme
diametre, ou du quart de celui de la baguette .
Le canon doit étre entierement collé, eiceptt le pre–
mier tou r qui enveloppe la baguette .
11
faut prendre
garde que la colle
ne
la mnuillc ,
&
la frotter
de
fa–
,.on lorfqu'clle a <!'té mouillée, crainte que le cartou–
che ne s'y attache . On trempc daos l' eau le dernier
tour du canoa avant de le coller, pone en óter le re
f.
ort
qui fcroit dérouler le cartouchc aprcs qu'il efl for–
mé .
Les cartouches pour les lances
&
pour
les condoi·
tes de fcu fe font de papier. On pofc la baguettc
fur
la feuille, au tices de fa
largcur ; oo reoverfc ce tiers
deffus,
&
on le faít bieo ¡oindrc contre; on roule un
sour fans calle ; enfuite on colle tout ce qui refle de
papier, tant la partie double formée par le tiers de la
feuillc renverfé, que la partie limpie;
&
on acheve de
rouler le cartouche . Ces cartouches fe oomment
port<–
feux
,
lorfqu' on
les employe
a
commu niquer le feo
d'une piece d'artifice
a
une autre' par le moyen d'one
étoupille qui efl renfermée.
Le6 cartouches de ferpenteaux,
&
nutres pctítes
¡,..
{lts
de quatre
a
fix__ lignes de díamctre éxtéricur , fonl
faits de cartes
a
¡ouer .
11
faut les tremper daos l'eau
&
le6 employer
a
moiti~
feches ; elles en foot plu:
flexibles,
&
fe rouleot. mteux . On commcoce par en
rouler ooe; on
y
en aJoOte une feconde,
&
on termi–
ne le cartonche par dcux tours de papier gris , doot le
dernier efl callé.
A
11.1',
111.
Dt
fílr•"l¡,,.,ll,
áts
••rto•rlus.
11
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4
faot pas attendre que les cart0ncbes foicnt enttcrement
fecs poor les
étran~ler
; ils donoeroient beaucoup de
peine ,
&
s'étranglcroient mal .
On commence par les rogner fue
la baguette avec
des cifeaux .
11
ne s'agit daos cette opération que de
retrancher la bavore du boat qui d9i1 erre étranglé ,
pour que les bords de cctte partie , qoi doit avoir la
forme d'une calote, foient
a
l'uni.
Pour les étrangler, oo attachc une corde ou une
fi.
celle d'unc grofleur proportioooée
i
celle de la
fuf/t,
d'un bout
a
un gond ou piton. vill'é daos un poleau'
ou fcellé daos le mur,
&
de l'autre bout
i
fa cemtu·
re. ou
a
un bhon que l'on place derríere
&
en·travero
de fes cuifles, de maniere qu'il foOtiennc le corps lorf–
que l'on fait elfort pour étungler . Daos cene lituation,
&
la corde étant tenduc, on pofe le cartouchc deffus;
puis on prend la partie de la corde qui efl entre foi
&
le cartouche,
&
l'on en fait deos tours for
le cartou–
che, dans la partie que l'on veut étrangler
a
un dcmi–
diametre extérieur de fon eurémité ; on cnfonce une
bagueue daos ceuc parric, la tenant de la maio droite,
&
le cartouche de la _gauche,
&
l'on ferre la corde
ea
jettant le corps en-amere,
&
tonrnant cbaquc fois
le
cartouche poor en bien arrondir l'étraoglemcnt,
jufqo'~
ce qu'il nc refle qu'nn trou
a
pouvoir paiTer la broche
avec peine; alors il efl fuffifammeot étranglé.
11
faut frott cr la carde de favon, pour empecher que
le cartouche qui cfl encare hamide lorfqu'oo l'étrangle,
o
e
s
'y
attache
&
oc fe déchire .
Qnand on a étranglé un certain nombre de
fuf<u
,
il
ne faot pas dilférer
~
les lier, craiote qoe l'étrangle·
meot oc fe reliche . O o les lic oen pa!faot trois boucler
de ficelle dsos la gorge,
&
ferra01
:l
chaquc boacle
'e
qai s'appclle
¡,
n•ud
tlt
J'arrifi(ier.
1
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