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3S+

FU S

diame1res extérieurs, apres les avoir é'1ranglés. On frap–

pe un bon rampon de papier dedaos; on les charge en.–

tuire de poudre grainée fur laquelle on met un pare!l

tampon que l'on preffe

feu lement

a

la main avec

la

bagueue, pour nc poinr écrafer la poudre: on érran¡;le

par-delfus,

&

on rogne ce qui excede les deos étran–

glemens; apres cela, on les couvre de deux rangs de

ficelle collée de colle fone , comme il vienr d'etre dir

pour les marrons : on les perce par un des bours ,

&

on les amorce de meme . On les employe auffi pour

rerminer avec bruit cerrains anifices , comme lances,

¡ets ,

&

autres , qui par leur petit volume

&

le. peu

d'épaiffeur de leur carrouche, ne pourr01ent contcnJr af–

fe·¿ de poudre, ni faire affn de rélillance pour éclater

avee autanr de bruir .

Oo forme

les étoiles avec une pare compofée de

Salpetre,

Soufre,

Pouffier,

L.

•nc.

,1r.

1

o o

o

8

o

o

4

o

On détrempe ces marieres avec de l'eau, apres les

a1•oir paffées

3

fois 3U tamis pour les

m~ ler;

&

quand

elles font en contifience de pate un peu folide , on con –

pe cette pare avec un moule qui forme daos une viro–

le

de fer-blanc une pafiille

&

ronde piare, de la force

d 'une dame

:l

¡oücr,

&

percéc au milieu : ce trou en

formé par une petite broche de fer placée au centre du

manche qui porte

la virole :

ti

cette virole a huit li–

g nes de hauteur,

le manche ne doir entrer dedans que

de quatre

lignes ;

les quatre autres lignes de vuide

font le moule, daos lequel fe forme l'éroile.

Chaque fois que l'ou moule une éroile,

il

faut Oter

la virole;

&

avec

l'autre bout du manche, on poutfe

la pa!lille dehors,

&

on la fait tomber doucemenr fur

u ne feuille de papier.

Lorfque les étoiles font feches , on les enfile daos de

l'étoupillc;

&

les aynot un peu féparées de

fix

en tii,

on coupe l'éroupille daos ces fépararions,

&

on en col–

le les bouts avec de l'amorce, fur

la premiere

&

fur

la tixieme éroile de chaque paquet.

On donne communémenr aux étoiles fept ligoes de

diametre fur quatre lignes d'épaiffeur; lorfqu'elles fonr

plus grolfes, l'effet n'en en pas ti beau, paree qu'elles

retombenr rrop bas.

Les éroiles

a

pers, fonr de perits fauciffons auxquels

on lailfe une gorge longuc d'un diametre

&

demi , que

l'on remplit de pare d'étoiles.

11

oe faut pns oublier,

apri:s qu'ils fonr chargés en poudre

&

percés, de rem–

plir le

trou de In gorge de pouffier, pour que le feu

de l'étoile, en finilfanr, fe communique

a

la poudre

grainée .

Vayn:.

FE

u

n'

A

R T

r

P

re

E.

f/'!)'tZ aujfi naJ

PI. d'llrtificitr,

&

lmr txpl. e n art. tjf tirl dtt

ma–

nuel de

1'

arrificier,

par M .

PE

R R

t

N E T

n 'O

R

vA

L .

FU S

E'E

n 'A

v

t

Ro

N, (

Marim)

c'efl un pcloton

d'étoupe goudronnée, avec un entrelaccmenr de fil de

carret, qui fe

fait vers le men u bour de l'aviron, pour

empccher qu'il ne forte de

l'étrier

&

ne tombe

2

la

mer quand on le quitte le long de la chnloupe.

( Z)

Fu

S E'E DE

T

o

u

R N E

v r

R E; (

Marint )

ce fom

des entrelncemens de

61

de carret; on les fait fur

la

tournev irc de di!lance en diClance , pour

reteoir

les

garcettes ,

&

les cmptcher de gliffer fur la corde .

(Z)

FusE'e:

DE VtNDAS

au

DE CAnESTAN

vo–

L A N T, (

ll1arint)

c'efi la piece ou l'arbre du milieu

du viodas, dans la t<!te duque! on pa(fe les barres .

(Z)

Fu

se'

E,

c'e!l

m ttrmt dt eardmr,

la quaotité de

fil que l'on

rerire de ddTus la broche du roüet.

Fu sE'

E, (

Harlagtrie )

piece d'unc mo ntre; c'e(l cet–

te partie conique fur laqoelle s'enveloppe la cbaloe,

&

qui fert

a

rranfmeure fon aéHon au roüage .

Vaya. naJ

Plancha d' Harlagtrit

.

Son utilité e(l tres-grande; cnr au moyen de fa

fi–

gure elle remédie aux inégalités du rdTort, qui étanr

rtus bandé lorfque la monrre ea nouvellement rnontée,

&

moins Jorfqu'elle e!l prefque au bas, la feroit avan–

cer daos le premier cas,

&

retarder daos

le fecond .

L es premiers horlogers qui firent des monrres, rache–

reot de remédier

a

cer inconvénient du refforr au mo–

}:en d'une rnachine qu'ils 3ppelloienr

flo chfred .

Mais

íes défaurs les eogagerent bieo-t6t

ir

la perfeél:tonner,

ou

o

Y

fupplé<r par nne autre.

A

inti on l'abaodonna des

qu'oo eur invemé In

f uflt .

Quelqu'ingéoieufe que foit

cene découverte, on n'en connolt poinr

1'

auteur; ce

qu'il

y

a de sOr , c'efi qu'elle efi fon

aocieno~

,

FUS

Pour bien concevoir de quelle maniere la

fufle

com–

penfe les inégalirés du reffort, il faut faire attenrion que

daos une rnonrre au bas,

la

chaine e!l entierernent fur

le barillet ou rambour ,

&

que lorfqu'oa la remonte ,

on ne fait autre chofe que la faire palfer fur la

f uflt.

Mais par-la on fait

la méme chofe que

fi

l'on tiroit

la chaine ¡ufqu'3 ce qu'il n'y en ait plus for te barillet.

Or ce mouvement ne fe peut faire fans qu' on faile

tourner le barillet,

&

cela préciférnenr autant de fois

que la chaine feroit de roors ddfus. D e plus on a vO

ir

l'art.

BAR

1

t

LE T,

que par

la d•fpolition des pie–

ces

en le tournant on bandc le

reffort . 11

fera done

bandé, d'autant de tour s exoétcment que le barillet au–

ra tourné de fois, ce qui (era de uois rours

&

demi,

qui efi

la quanrité des tours qu'une chalue f3it ordi–

nairement autour du barillet.

Ceci bien eotendu, on voit manife!lement que la plus

grande bande du retforr ,

&

par coaféqueut fa plus

grande force'

a

lieu lorfque la montre ea

mo.nt~

e

¡u[–

qu'au haut;

&

que cette force va roO¡ours e

n dnn

munnr

ir

mcfure que la

fttJ<t

tourne ;

&

qu'ellc ea la plus pe–

tite de tOUlcS lorfque la montre

ca

prefqu'ay bas. Pour

faire done que malgré cette inégatité de force fon a–

étion foit roOjours égale fur le ro üage, on diminoe le

diametre de la

fuflt

en haot,

&

on lui do nne une for–

me tell e que lor!que le re!lort a le plus de force, le

bras de Jevier de la

fu(ét

par lequel la chalne tire, ea

auffi

le plus perir, de

fa~on

que daos un poim quel–

conque de

la

fufre

,

le produir formé de ce bras de

levier multiplié plr la force du reflort daos ce méme

point, e!l tou¡ours <'gal . Par ce moyen l'aétion du ref–

fon rranfmife au

roüage,

eO

conllamment le méme;

&

il e!l pour aióli dire mO prefque auffi uniformément

que s'il J'étoir par un poids.

C'efl un problcme parrni les Géornetres, que de trou–

ver

'la

figure précife que doir

~v<•ir

la

f uf

<t d' une

rnontre, c'e!l-a -dire q uelle ert la courbe qu1

tourna.nt

aurour de fon axe , produiroit le (olide dont

cette }u–

JEt

doit étre founée. M . de Varignon a determ iné cene

courbe ,

pag. 198. da mlmairtJ dt

1'

aradlmie rayalt

du Srienca,

atnJle

1

¡o2

,

pou r toutes forres d•hypo·

thefes

de

ren tiou du re!Tort. Ce qu'il y a de fingulier

daos la folurion, c'c(l que la bafe de In

fufle,

au lieu

de s'étendre

a

l'infini, comme il fernblernit que cela

devroit erre, pour que le reffort

tir~l

également lorf–

que fa force feroit infinimenr plus perite; cene bafe ,

dis-Je, e!l Mtermioée ,

&

d' uoe certaine grandeur.

E

o–

fin pour parler pl us géométriquement, la courbe qu'il

trouve ,

&

donr la

ré 1olution autour d

fon axe don–

ncroit

la figure de In

fufit,

o'a qu'une afy mprote,

a

u

lieu qu'elle devroir en avoir deux; paree que d'un cóté

elle doir s'approcher de plus en plus de fon axe, fans ¡a–

rnais le toucher,

&

de l'autre cOté s'cn élo•gner toO–

j ours

a

l'infini. A u re!le la détermioarioo de cctte cour–

be ne feroir pas d'un grand fecour< daos l'Horlogerie,

car quelque parfaits que foien t les refforts , ils u

e

fe–

rom ¡amais affe-¡; uniformémenr éla!liqucs,

&

par la na–

rure de l'acicr, & par le défau t d'exécution, pour qu'

on puilfe

fe fervir d'une

fufh

formée felon une cour–

be rrouvée d'apres une hypothefe q uelconque de> ren–

tions du refforr . L es H orlogers ont trou vé un moycn

plus sO r de lui dooner la forme requife, e

o

fe fervaot

d'un innrument nomrné

ltvier, vayt:r.

Le

v

t l!

R; par

lequel ils véritienr

ir

chaq ue point de la

fuf/t,

ti ls for–

ce du reffort efi

In mEme en la mettant toti¡ours en

équilibre avec un méme poids .

L es horlogers en Angleterre fe fervenr de

(u(la

daos

les pendules

a

refforr, mais ici on ne les empluye pas .

t

0

.

Paree. qu'on fair faire le retTort un peu plus long,

&

que l'ou ne fe ferr que des ro urs qui font

les plus

égaui;

&

2°.

paree qu'on pcut roO¡ours confiruire l'é–

chappemenr de

fa~on

que rna lgré que la force du

reí~

fort diminue

a

mefure qu'il fe débande, la penjulc ail–

le

roO¡ours avec la

rn~rne

¡u!lerTe.

Vayn i<J mtidtJ

PENDULI!,

EcH APPEMENT, RESSO RT, &c.

Apres avnir parlé de la forme que doit avoir la

ftt–

Jét,

nous allons expliquer fa con!lruétion . Elle efi com–

pofée d'un arbre

(vaya. ltJ

P1 )

avec lc<¡uel elle oe

fait qu'un feo!

corp~.

Cet arbre

a

deux pivors

e

&

P

a

fes deux extrérniu!s; le pívot

p

doit

~tre

alfe?. gros

&

alfez long pour pou voir déborder on peu le cadran ,

&

poor qo'on y puifTc faire un quarré fur lequel entre

la

cié.

L orfqu'on

VCUI

rnonrer la montre' le pivote

doit etre beaucoup plu menu, paree que le

rayo n de

la

fufit

étallr beaucoup plus perit

3

fon

fornmet

qv':i

fa bafe 1 le frotternent tur ce pivm en e(l

bc~ucoup

aug-

men-