FUS
pour qoe le burin co'u pe lorfqu'il
v~
de
1~
bafe au fom–
mcr ,
& <.
Ce que je viens de díre poor tailler une
¡,.¡¡e
ordi·
naire, ferv tra
i
douner one
idée d'opération que
la
prsrique
m~me
érendra.
ll
faut employer les m<mes
nifonnemens pour railler de l'aurre córé,
&
recoortr a
la defcription de la machine .
Arti<le de
M.
F
l!
R
IJ
1·
NAND BERTHOUD.
• Fu
S E' E'
en terme de FileurJ d'or'
en une piece
de leur roüer, qui Con do corps de la machine par-de.
van t,
&
qut en foti renu par un boulon
de
fer qui palie
daos un fupport auaché aux deux piliers de devane.
Elle en partagée eo huir,
dou~e,
feize parties, qui fonr
tournées eu plulieurs crans, eu forme de vis, excepté
qu'ils ne cornmuniq ucnr poin t l'un dans l'autre. Ces
crans (onl eucore de différentes grandcurs, pour don·
¡¡er aux roues la quantiré de mouvement que
l'an íOe
jugc néceffaire pour
ton
ouvrage. Ceue
[ufle
ell
rer–
minée droire par uue roue de bois en plein, qui a cl–
Je.méme plufieurs de ces crans ioégaux poor la meme
ra tfou.
Fu
s
i!'t!
1
(
M anlge, Marhha/1.)
nous appellons de
ce nom deux o
o
plulieurs fucos continus,
&
les uns
fur les autres.
f/oy.
S
l'
Ro
.
Fu
S E't!,
turne de Riviere , voyn
V
1 N DA S.
Fu
s
E'l!,
ter
me de Blafon,
qui dénore une
figure
rhombo'lde,
plu~
alongée que la lofange; fes augles fu–
péricur>
&
inférieurs foot plus aigus que ceux du mi–
liru .
f/oya:. nos Plan<hes de Blafon ,
On regorde la
fuf/e
comme la marque de
la droi–
ture
&
de
l'~quité.
Quelques-u ns veulent cependanr que
les
fu[tn
en Blafon foien t des marques de fiérrilfure
pour ceu
x
qui les ponent . lis en donneot pour raifoo
qu'apre• que les crnifades eurent été publiées , nos rois
conJamneren l les gentilshommes qui fe difpenferent d'a l·
ler d la guerre con ere les intideks,
~
changer leurs ar·
mes ,
&
á
charger leurs écus de
f u(les,
comme recon·
nmflant qu'ih méritoicnr
d~rre
mis au nombre des fem–
m e<,
Drél. dt 'I'rlv.
&
Chamb.
FU S EL E', ad;.
en termes de Blafou,
fe di1 d'un
champ ou d'une piccc toute chargée de fofées.
Poye~
Fost.'l!.
Du bec de
V
ardes
1
fufel!
d'argen t
&
de gueules.
FU S E
R,
v. n. (
Cbimic)
fe die du phénomene
que préfenre le nitre qu'on détonne fur
les charbons
acdens, pa ree qu'il rolfemble a-peu -pres
a
l'effer d'une
fufée.
ll
C.
roic cependant bien fingulier que ce fOr-Ja
)'origine du moc
ftl[er
en
ce
cas,
&
que ne fli t pas ce
mor au cdntraire qui nous eOc donné celui de
fufle;
car celle-ci ne
[11[e
qu'a raifon du nitre qui en fa ba fe.
Cependanr cela ne paroir que trap vrai.
Poy.
N
1 T lll! .
drlidt dt M . de
V
1 L L 11! R S .
*
F U
S
E R
O L L
E, C
f.
(
Drap. )
brochette
de
fer . qui cra1•erfc l'efpolin,
&
qu'on place avec l'efpolin
daos la pn· he de la na verte.
FU S J
R
1
L
1TE',
f. f. e' en cette qualité qui fe
reocontre dan\ les métaux
&
mioéraux, qui les difpofe
a
la fnlion.
floycz
FusroN.
L '"' rll plus fulible que le fer ou
le cuivre, mais
moius que l'argen t, l'éraio, ou le plomb.
P.
O
R,
A R·
Gl!NT,
&<.
On méle o rdinairement du borax avec les métaux
pour
b
rendro plus fufibles.
f/oycz
B
o R
A
x;
voye~
auffi
FLUX N O
t
R
&
fONDA N T .
F U S 1L, f. m. c'ell daos 1'
llrt militairc,
one ar·
me a feo, qui a fuccédé
a
l'arquebufe
&
au moufquet.,
n10utée ainli que ces deux ar mes fur un fun de bocs
qui en ordinairement de noyer.
Ourre la monture du
fuji l
daos
laquelle on com–
preod la bagome, oo dilltngue dans cette arme la
pla·
tine,
&
l'i'ft.ipage.
,
.
.
La placiue en une plaque de fer d envtron ctnq pon–
ces de longueu r, placée
il
l'eHrémité do canon vers
fa culalfe,
a
Jaquel le foot attachées les différentc:,l pie–
ces qui fervent
~
tirer le
fs¡fil .
Ces piece¡ fon t un graod relfort en-dedans de la
~la·
tine, un" noix
&
bride fur le chien avec fa
má<horrt;
une
vu
ou-delfus , le
baffinet,
une
baturie
qui couvre
ce_
me
me baffinet,
&
uo
perir
n.f!ort
qui le fatt décou·
vr1r
&
recouvrir.
.
Le chien ricnt a la platine par le moyen d'une
VIS.
Son exltémité eo-dehors forme une efpece de gueule
d•ns bquelle en recenue tixernent une pierre a
fujil,
par le moyen <!'une grande vis. La partie fapérieure de
cette j(Ucule en appellée
la. mtÍ<hoire du <hitn
o
Le _baf–
lin<t tn un p.rir baffin pofe en fnillic fur
la plauoe,
Vll·l-vis la lurniere ou la perite ouvenure faite au ca·
FUS
357
non pour mettre le feo
a
la poudre dont il rn char–
gé. La batterie en difpolee en efpece d'équerre, dont
une branche couvre le baffinet ,
&
l'aurre
fe préfente
a-peu-pres parallelement
30
chien
o
L orfque le chien en tendu, ou ce qui en la méme
chofe , lorfque le
fuji l
efl bao
dé,
&
qu'on veut le ri–
rer, on
!~che
la détente qoi en fous la platine, ce qui
fait tomber avec force fur la batterie le chien armé de
fa pierre. Cet effort fait mouvoir la batterie,
&
le ver
fa branche qui couvre le baffinet;
&
comrne la pierre
fait feu en mémc terns for la partic de la batterie qui
Jui e!l oppofée, elle a11ume la poodre du baffinet, la–
qoe11e communique le fe u
a
la charge du
fujil,
&
fa ir
ainfi partir le coup.
L es platines du moufquccoo, du pitlolet,
&<.
foot
compofées des
m~mes
pieces que cclles du
fs¡fil .
L'équipage du
fujil
en compofé du
talun '
qui en
une efpece de plaque de fer qui couvre le bout de la
crolfe; de
l'l<u./!un,
qui en une piece de fer
qui ern–
bra(Je la cié des porces-baguette; de la
foúgarde
avec
fa
á<
ten
te,
qui fert a
l~chor
le relfort du chten,
&<.
Les
fujils
ont commencé
ii
érre généralernenr éta·
blis uans les troupes vers
1
1
année
1704.
Avanr cette
é–
poque il n'y avoit que les grenadier des bataillons qui
en fulfent armés,
a
l'excepcion néanmoins du régimene
des fr¡fili trs
1
créé en l'an
1671,
qui fu t des loes aua–
ché au ferv ice de
l
1
artillerie . Tous les
foldats eurent
des
fufi/s
a la place des moufquets' qui éroient alors
en ufage daos tous les corps d'infanterie . Les fufiliers
outre l'épée , furent auffi armés d'une bayonnerce;
C
1
etl:
le premier corps dont les foldars ayent été ainfi arrnés .
Ce régiment e!l aujourd'hoi
royt~l
artilltrie.
Quant au¡
raifous qui tirent quittcr les moufquers pour preodre les
fujils,
'VO)'"'
M
o u s QuE T (
.Q)
De la portlt du fujil.
Pour connoitre ce qo'on coit
appe11cr
la portie d'un• arme
,¡
fw,
il
faoc confiMrer
1°.
la Jigne droite par laquelle on voit l'objel vers le·
que! on vcut pon er la baile ou boulet,
laquelle s'ap–
pelle
lignt de mire;
2~'.
une aucre ligoe droice, qui re–
préfenre l'axe qu'on peut fuppofer au calibre ou cylin·
dre de !'arme,
&
que ;'appellerai
ligne de tire;
3°.
la
ligne que décrit le globe qui en lancé par
la poud rc
hnrs le calibre de !'arme, vers
le but qu'oo
fe
pro·
pofe de frapper.
F
u s
1 L
,;
portie de bttt en blan<
. Si la
ligne de
tire fe trouvou parallele avec la ligne de mire, ;arnais
la baile ou boulet ne pourroit arriver qu'au-delfous du
bu e; car a chaque inllant apees fa
fortie, la ba11e ou
bouler s'éloigue de la ligne de tire,
&
tend
a
fe rap–
procher vers la recre; nuffi la ligne de mire
&
la ligne
de tire, fonr-elles fécantes entre dles dans coutes les ar–
mes a feo,
&
la ligne courbe que décr it le boulet coupe
d'abord la ligne de mire, s'éleve au-delfus,
&
redefcend
enCuite la recouper: le point ou la ligne courbe que dé–
crit le boulet, recoupe la ligne de mire, en
la portée
de !'arme
a
feu,
le bHt en blan<
o
Ce point e!l plus
00
moins éloigné'
a
prnportion de l'amplitude de
l'angle
que formenr entre elles In ligne de mire
&
la ligue de
tire
&
en raifon de la
force qui chalfe le boulet, de
fa m31fe, de
Con
vo lume
1
de ía deo lité,
&
de celle
du milieo qu'il craverfe,
&
de la longucor du calibre.
Soit fuppofé le canon d'un
fujil
épais de quatre
¡¡.
gnes a fa culalfe
1
d'une ligoe
~
fa bouche, qu'il ait
quacre piés de long, que le calibre foir de lix
lignes
1
la ligne de tire
&
celle de mire fe couperonr
~
quarre
piés au-deJa de
la
bouche do
fujil,
&
l'aogle que
les
Jignes de mire
&
de tire fermeront en fe renconrrant,
Cera de od
1
10
ou
1
í;
la baile montera au-derfus de
la ligne de mire, formao r
~
bien peu de chofe
pre~,
le
meme angle; done
~ dou~e
piés au-dela de
la bao–
che du canon, elle fera
fept
Iignes env iran au-deiTus
de la ligoe de mire, Pour calcu ler
a
qud endroit on
doi1 trouver le point du buc en blanc, il faul d'abord
faire abnraai
on de la force d'inertie, cenrripere, ou pe–
fante ur de In
ba.leou boulel,
&
calcu!er
l'élévatioo
que prend la ligne de tire au-delfus du potor vers Jeque!
on viCe, eu égard au plus ou moios.
d'~loignemeot
de
ce but
elllmtr la vlrdfe
a
parcourtr
1
éteodue fuppo–
fée,
&
'dtminuer fur l'élévation reconnue l'attralt occa–
fionné par fa malfe,
&
ce par les cakuls des malfes
&
des vitelfes,
&<.
.
.
Soir fuppofé, que pour parcounr cent totíe_s le globe
foit
ó
x· x"'
&<.
que la l·gne de rntre ( futvant l'an·
gle que non> 'avons fuppofé od , 10 ou
1
r'),
foit d ce
bur
éloign~
de 6oo lignes, égales
il
)O
pouces ou
4
poés
~
pouces, Si
l'épreuve d'accord avec le calcul,
fait votr que le globe frappe le but vifé
a
cefdites
100
coi-