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FU S
fon a aínli éré nommé'e,
&
p~r
les tuyaux du prdlant,
Jorfqu~
les ruyaux de la monrre oc fuiñfenr point pour
rempllr 13 facc do
fufl d'orgtu. f/oyn Planche l . d'or –
gue, fig.
I.
Fu~
T;
·Jes
P aumicrs
nommenr le
fut
d'une
ra~uet
te le bois qui on pone les cardes,
l!t
qUJ eu fait le
tnJnche.
F
u
S T ,
outi
1
de Rtlitur ;
íl en compofé de deux
pieces, chacune de cinq poucll
&
duni de haureur ,
de neuf de
lon¡~ueor,
fur
deu~
d'c'pa;(f<ur, a !'une def–
quedes lonr auachée; deux eles, chacune de vingt pon–
ces de long fur un eu quarré, qui traverfeo r l' autre
morceau en cntier: ceue piece s'appelle la
pica de de –
••ant
;
ell e eH pcrcée d'uo rrou daos le miheu ou paC–
te une vis de vongr-li x pouces de long, y compri> la
maon qui doir érre de fix pouces. Ceue vis paífe daos
un rrou vilfé
de
la piece de derriere, qui répond dire–
élcmeor au rroo de la piece de devanr. 11 y a de plas
ft.1us la piecc de devanr une enraille pour y placer un
cuureau piar
&
lnrge dom la poinrc coupc des deux
cótés: ce coureao en percé daos le manche d'un rrou
quarré qui fcrr 3 y placer uce
vis
de fe r
:l
rere piare,
qui prre au-r_ravcrs de la piece du devnm,
&
y en af–
fu¡cll i au-dellus par un écrou de fer bien ferré. 11
y
a fous la p'ece de derricre une raincre
a
queuc d'aron–
de daus tOUIC la loogueur de
la
piece dans laquelle on
fall enlrer la u ingle , qui en raillée de ménoe,
&
qui
en fur
la
piece de derriere de la preJTc • rogn r, afin
qu'd lc dirige bien dr<Ji l le
ft~Jf
lorfque l'ouvri<r rogne
les lovres . Le ¡eu de la
vis
dl aifé, afio que la ma111
puil!c aifémenr rapprocher les deux pieccs
3
mcforc que
le coureao
~rovaille,
&
qo'il le conduilo liaos le dé–
ranger ¡ufqu'a la fin de cene opér3 tion.
1/oyr?. In fi–
gures du 1<6/ieur,
&
lmr cxplication. //oye?.
Ro–
GNER.
L'uu vder qui fe ferr du
[rtjl
doir avoir la main gau–
che Cur le bour
&
la main droire fur la po'gnée de la
vis, qui fair aller
&
veuir les deux pieces du
fufl
en
les ferraot !'une conrre l'aulrc. En rognaor, il rour–
ne avec la main la vis daos le feos qui fair avaocer
le coureau , en obfervam que
Con
ouvrage fe falfe li
uoimeol fur la rrancl¡e, qu'il n'y air aucun lilloon3ge
du couteau.
Fu s r,
tcrme de 1/h<eric,
c'efr la principale bran–
che du bois d'un ccrf, ou la parrie d'ou forrenr ks an–
douillcrs, les chevollures, les cimes . Les perirs bour–
gco"s qui foor au-dedans fe nommeor
des ccrcln. 1/o–
yn
TETE .
FU S
rE,
C m. (
Marine
)
e' en un barimem de
bas -burd
&
de charge, qui va
a
voilcs
&
ii
rames .
(Z J
FUSTE', adj.
t<rme d, Blafon
,
qu i fe dir d'un
arbre don r
le
1rooc cll de dolféreutc couleur;
&
d'une
lance ou pique, don¡ le bois en d'aurre émail que le
fer.
//ove?.
E
M A
r
L .
FUSTE R, v. o. (
Cha.f!•)
il fe dit d'uo oifeu
)or!qu'il s'ell échappé aprcs av•,ir éré pris, ou qu'il a
dtcouverr 1« piéges qu'on lui rendoir .
FUSTE T,
C.
m.
coeinr¡s,
(
Hifl . nat. boe.)
gen–
re de pla •tes
a
fteurs en role, compofées de ploiJeurs
pérales difpofé; en rond . 11 !orr du enlice un pinil ,
qui devien r dans la Cuirc oo fruir . On ne fait pas bien
s'il en compofé d'une capfu le , paree qu'il ne mOrir poinr
dans ce pays-ci. Ce qu'il y a de cenain, c'cn qu'on
le rroove fur de pedrs ram<nux qui fom rerminés par
des 6\a mens velus. Tourneforr,
infl. rei h<rb. 1/oy.z.
pLANTE. (/)
Cerrc efpece d'arboi!feau vient narurellement fur les
monragne> des pro••inces méridionales de ce royaume ,
ou il s'éleve a lix ou fepr piés; mai; av ec l'aide de
la
culture, oo
p~ur
lui faiTe prcndre ¡ufqu':l dix ou
douze poés de haureur.
11
fe garnir des
le
pié de beau·
coup de rameaux, qui formem un buiaon. Ses feuillcs
fonr ovales, arrondies par le bour,
&
placées alrerna–
tivemenr fur les branchcs. Ses fteurs paroilfeot daos le
mois de Join; elles fonr petite!, de couleur d' herbe,
&
de peu d'apparcnce: mais elles viennem au bour des
branches, parmi de granes touffes de
fi
la mens rameux
&
hérillés, qui fonr un lingulier agremenr. Elles pro–
duifenr des graines leoricu:air<s, qui ne parviennenr poior
a
tnaruriré dans
la
panic fepremriooale de ce royaume ;
enfone qo'ou n'y pem mu lriplier cer arboilfeau qu en cou–
chanr fes branches,
3
moim que d'en fairc venir des
femen ce< des pays
m~ridionaux.
Le
fuft re
ell oH,
z
robulle pour réñner
a
nos hyvers
ordinaires; io faur de fones gclées pour 1' endol'i•ma–
ger.
Jl
réu!Tir daos taos les rerreins; il s' accommode
FUT
dts lleu': fecs
&
tle1•és,
rl
pro6re
&
s'éleve beaucoup
plus daos le; bonnes rore; : m is il cuint l'ombre,
&
l'humidiré lui
di
h>ur-.;-fa r conrrairc.
Le bois de cer artui!leau en pe u compaéle ,
q•~oi
que afitt dur . On
y
diltingue J'auhotr
&
le cn:ur.
L
au–
bier tn
la
ranie qui envornnoc le rronc,
&
qu1
ell
fnus
J'écnrce. L 'aubitr do
júf/rt
dl
blanc,
&
ol n'clt com–
rolé qne de la dernicre couchc annuelle. Le creur
d l
mélangé d'uu pune :rllez vif qui domine •
&
d'un •·erd
p:ile <¡ui différeurie ooo:cs les couches annuelles. Le mé–
lange de deux cou!LUr< tair un boí' vciné de fon
bcl–
le appar<nce, donr le< Lurhoer>,
1«
Eb~nines,
les Tour–
neurs,
&c.
tour qudque ulsge On
•'en
lert
auffi pour
teindre le; draps
&
le maroqums en rcuilk ma rre
&
en couleur de cafté; mais ceue r•inrurc éram de pe–
tire
qual'lé, on n'en ule que pnr épargne, ou
~
detaut
do meilleures dwgues . Ses feuilles
&
fes ¡eones brao–
ches s'employenr pour
lo
prépararion des cuirs .
La belle verdorc de cer arbrilleau qui dure ¡ufqu'aux
j!clées,
&
qui n'en ¡amai> endommagée par "' infe–
élts;
la
llngulariré de fa tlcor,
&
l'agoéablc odeuo
que
rendenr fes feoillcs lor!q u'on les broye entre le; uoigrs,
peuvcnr bien lui m¿rirer une place dans un bofquer d'ar–
bre< curieux.
(e)
FU
ST 1G A T 1O N,
f. f. (
Jttrifpr.)
efr
l'ué–
cur inn Ce (a ptiOC du foÜel, 0 i&4Ut\lc
UO
Crimooe) a
éré condamné .
V o)'eZ.. ci-do·v.
F out
T .
(A)
FU T A 1 L LE ,
f.
i.
(
T onruiler)
vaotfeau ou l'on
mer do viu .
Futaille montle,
e'en celle qui en rd 'ée
&
garnie
de fes cerceaux, de {es fnnds
&
de fes barres.
Futaille "' batee
,
c'en ceile cono les douves font
lOores préparées,
&
a
qui
il
nc reflc qu'a les montee
&
y meHre des
cerceau~
.
*
F U T A
I
N E , 1: f.
terme de Commtrce,
éroffe
de 61
&
de corou, qui parol! comme piq uée d'un córé.
1/oyez.
C
O T O N .
11 y a de )a
futaine
a
poil,
&
de la
fueaine
3
graon d'orge. 11 y a au!lo de la
[11tarnc
J
deux
envers, qu'on
appell~ aoo~mrllt
bombafin ,
qUI
vicrH
de
Lyon,
&
quien doublemenr croilte . l o
y
a auffi un grand
nombre de
furaines
dOn! la ITOm< e
JI
de (jn,
OU
meme
de chanvre.
//oye?. /u diEirom•aircs de TrEvoux
&
dH
Commerce .
FU T A 1E,
f.
f.
(Econ. rufli'l. )
c'en le nom qo'on
dor10c en général a wus les vieux bois. On dir
jenne
futaie
,
dtpuis quarre-v ingts ¡ufqu'a cenr vingr ans ;
haute futaie
,
depub cet
~ge
¡ufqu' au dépérilfcment
marqué , qu 'on défignc par le nom de
viúlle
ft~ttue.
Les
fueaies
fom l'ornemeot des fore!S. La haureur
des arbrcs qoi le; compofent, leur vieillelfe, le !ileucc
&
une (ombre fralcheur,
y
péuerrenr !'ame d'une émo–
tion facrée, fon voi fine de l'enrhouliafme: mais leor u–
rilité doir encare les rendre infiniment recommandabl<s.
Les
fueaies
feules peuvenr fouro ir la charpcnre au1 grands
édifices,
&
les bois précieux
a
la navigalion . O u ne
peut auendre d'ailleurs aucun fecours pour ces grauds
ob¡m .
1/ojez
B o
1
s
&
F o
R
€
T .
On peor avec Cueces laifler croi!Te en
ftttaiu
plu–
fieurs efpeces de bois; le chcne, le chara·g ner, le
h~rre·, le fapin, fonr ce! les donr on rire le plus d'utili–
ré. Les
futaiu
de hetre
&
de fapin ne peovent erre
compofécs que d'atbres de brins; la lkz. vieillir au con·
rraire de> raillis de chene
&
de charai¡¡ner dans oo bon
fonds, vous en aure7. de belles
futaies:
chaqoe fcpte
fe rroove alors compofée de plulieurs bríos, dont un
perir nombre s'élcve aux dépem des au1res. Dans ce
cas-la, li
\'OUS
voule'l. hirer l'accro:!lemenr des princi–
paul arbres de vorre
futaie
,
il
faur rcrrancher pcu-:1-
peu ces brins, que leur foiblelle denioc d é1re érouf–
fés. Pour ne poinr vous y méprendre, vous pouvez
roas les vingr ans choirir
&
cooper ceux qui languif–
fcnr d'une maniere marquée; par ce mayea, les brins
que leur vigoeur namrelle aura diningués , auronr plus
de nourrimro
&
plus d'air; ils groffironr
&
s'élevcront
plus prompremen r . L'économie n'indiquc pas d'autres
moyens d'avaocer les
[11taia
.
La oBture fait le rene,
&
il faut la lai!Ter faire . Si vous voulie?. élaguer vos
chenes, afio qoe le
~ronc profir~r
de la fuppre!!Jon des
braoches, le rronc lui-mt'me pourriroit . Les branches
inotiles meurenr peu-a-pcu, fans que l'arbre en fouffre .
Ayez done aHenrion que les arbres de vos
futaia
oc
foienr p<>int élagués: c'en le genre de déprédation le
plus ordinaire
&
le plu< dangrreus .
C<t artic/, efl de
l11.
LE
Ro
Y 1
/ie11tenans da <ha.f!e; dn pare de 1/tr·
failla
.
• FU T 1LE, adj. (
Gramm.)
qui n' en d'aocune
importance.
11
fe dit des cbofes
&
des pcrfoone>. Un
cai~