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362

FU S

fon a aínli éré nommé'e,

&

p~r

les tuyaux du prdlant,

Jorfqu~

les ruyaux de la monrre oc fuiñfenr point pour

rempllr 13 facc do

fufl d'orgtu. f/oyn Planche l . d'or –

gue, fig.

I.

Fu~

T;

·Jes

P aumicrs

nommenr le

fut

d'une

ra~uet

te le bois qui on pone les cardes,

l!t

qUJ eu fait le

tnJnche.

F

u

S T ,

outi

1

de Rtlitur ;

íl en compofé de deux

pieces, chacune de cinq poucll

&

duni de haureur ,

de neuf de

lon¡~ueor,

fur

deu~

d'c'pa;(f<ur, a !'une def–

quedes lonr auachée; deux eles, chacune de vingt pon–

ces de long fur un eu quarré, qui traverfeo r l' autre

morceau en cntier: ceue piece s'appelle la

pica de de –

••ant

;

ell e eH pcrcée d'uo rrou daos le miheu ou paC–

te une vis de vongr-li x pouces de long, y compri> la

maon qui doir érre de fix pouces. Ceue vis paífe daos

un rrou vilfé

de

la piece de derriere, qui répond dire–

élcmeor au rroo de la piece de devanr. 11 y a de plas

ft.1us la piecc de devanr une enraille pour y placer un

cuureau piar

&

lnrge dom la poinrc coupc des deux

cótés: ce coureao en percé daos le manche d'un rrou

quarré qui fcrr 3 y placer uce

vis

de fe r

:l

rere piare,

qui prre au-r_ravcrs de la piece du devnm,

&

y en af–

fu¡cll i au-dellus par un écrou de fer bien ferré. 11

y

a fous la p'ece de derricre une raincre

a

queuc d'aron–

de daus tOUIC la loogueur de

la

piece dans laquelle on

fall enlrer la u ingle , qui en raillée de ménoe,

&

qui

en fur

la

piece de derriere de la preJTc • rogn r, afin

qu'd lc dirige bien dr<Ji l le

ft~Jf

lorfque l'ouvri<r rogne

les lovres . Le ¡eu de la

vis

dl aifé, afio que la ma111

puil!c aifémenr rapprocher les deux pieccs

3

mcforc que

le coureao

~rovaille,

&

qo'il le conduilo liaos le dé–

ranger ¡ufqu'a la fin de cene opér3 tion.

1/oyr?. In fi–

gures du 1<6/ieur,

&

lmr cxplication. //oye?.

Ro–

GNER.

L'uu vder qui fe ferr du

[rtjl

doir avoir la main gau–

che Cur le bour

&

la main droire fur la po'gnée de la

vis, qui fair aller

&

veuir les deux pieces du

fufl

en

les ferraot !'une conrre l'aulrc. En rognaor, il rour–

ne avec la main la vis daos le feos qui fair avaocer

le coureau , en obfervam que

Con

ouvrage fe falfe li

uoimeol fur la rrancl¡e, qu'il n'y air aucun lilloon3ge

du couteau.

Fu s r,

tcrme de 1/h<eric,

c'efr la principale bran–

che du bois d'un ccrf, ou la parrie d'ou forrenr ks an–

douillcrs, les chevollures, les cimes . Les perirs bour–

gco"s qui foor au-dedans fe nommeor

des ccrcln. 1/o–

yn

TETE .

FU S

rE,

C m. (

Marine

)

e' en un barimem de

bas -burd

&

de charge, qui va

a

voilcs

&

ii

rames .

(Z J

FUSTE', adj.

t<rme d, Blafon

,

qu i fe dir d'un

arbre don r

le

1rooc cll de dolféreutc couleur;

&

d'une

lance ou pique, don¡ le bois en d'aurre émail que le

fer.

//ove?.

E

M A

r

L .

FUSTE R, v. o. (

Cha.f!•)

il fe dit d'uo oifeu

)or!qu'il s'ell échappé aprcs av•,ir éré pris, ou qu'il a

dtcouverr 1« piéges qu'on lui rendoir .

FUSTE T,

C.

m.

coeinr¡s,

(

Hifl . nat. boe.)

gen–

re de pla •tes

a

fteurs en role, compofées de ploiJeurs

pérales difpofé; en rond . 11 !orr du enlice un pinil ,

qui devien r dans la Cuirc oo fruir . On ne fait pas bien

s'il en compofé d'une capfu le , paree qu'il ne mOrir poinr

dans ce pays-ci. Ce qu'il y a de cenain, c'cn qu'on

le rroove fur de pedrs ram<nux qui fom rerminés par

des 6\a mens velus. Tourneforr,

infl. rei h<rb. 1/oy.z.

pLANTE. (/)

Cerrc efpece d'arboi!feau vient narurellement fur les

monragne> des pro••inces méridionales de ce royaume ,

ou il s'éleve a lix ou fepr piés; mai; av ec l'aide de

la

culture, oo

p~ur

lui faiTe prcndre ¡ufqu':l dix ou

douze poés de haureur.

11

fe garnir des

le

pié de beau·

coup de rameaux, qui formem un buiaon. Ses feuillcs

fonr ovales, arrondies par le bour,

&

placées alrerna–

tivemenr fur les branchcs. Ses fteurs paroilfeot daos le

mois de Join; elles fonr petite!, de couleur d' herbe,

&

de peu d'apparcnce: mais elles viennem au bour des

branches, parmi de granes touffes de

fi

la mens rameux

&

hérillés, qui fonr un lingulier agremenr. Elles pro–

duifenr des graines leoricu:air<s, qui ne parviennenr poior

a

tnaruriré dans

la

panic fepremriooale de ce royaume ;

enfone qo'ou n'y pem mu lriplier cer arboilfeau qu en cou–

chanr fes branches,

3

moim que d'en fairc venir des

femen ce< des pays

m~ridionaux.

Le

fuft re

ell oH,

z

robulle pour réñner

a

nos hyvers

ordinaires; io faur de fones gclées pour 1' endol'i•ma–

ger.

Jl

réu!Tir daos taos les rerreins; il s' accommode

FUT

dts lleu': fecs

&

tle1•és,

rl

pro6re

&

s'éleve beaucoup

plus daos le; bonnes rore; : m is il cuint l'ombre,

&

l'humidiré lui

di

h>ur-.;-fa r conrrairc.

Le bois de cer artui!leau en pe u compaéle ,

q•~oi­

que afitt dur . On

y

diltingue J'auhotr

&

le cn:ur.

L

au–

bier tn

la

ranie qui envornnoc le rronc,

&

qu1

ell

fnus

J'écnrce. L 'aubitr do

júf/rt

dl

blanc,

&

ol n'clt com–

rolé qne de la dernicre couchc annuelle. Le creur

d l

mélangé d'uu pune :rllez vif qui domine •

&

d'un •·erd

p:ile <¡ui différeurie ooo:cs les couches annuelles. Le mé–

lange de deux cou!LUr< tair un boí' vciné de fon

bcl–

le appar<nce, donr le< Lurhoer>,

Eb~nines,

les Tour–

neurs,

&c.

tour qudque ulsge On

•'en

lert

auffi pour

teindre le; draps

&

le maroqums en rcuilk ma rre

&

en couleur de cafté; mais ceue r•inrurc éram de pe–

tire

qual'lé, on n'en ule que pnr épargne, ou

~

detaut

do meilleures dwgues . Ses feuilles

&

fes ¡eones brao–

ches s'employenr pour

lo

prépararion des cuirs .

La belle verdorc de cer arbrilleau qui dure ¡ufqu'aux

j!clées,

&

qui n'en ¡amai> endommagée par "' infe–

élts;

la

llngulariré de fa tlcor,

&

l'agoéablc odeuo

que

rendenr fes feoillcs lor!q u'on les broye entre le; uoigrs,

peuvcnr bien lui m¿rirer une place dans un bofquer d'ar–

bre< curieux.

(e)

FU

ST 1G A T 1O N,

f. f. (

Jttrifpr.)

efr

l'ué–

cur inn Ce (a ptiOC du foÜel, 0 i&4Ut\lc

UO

Crimooe) a

éré condamné .

V o)'eZ.. ci-do·v.

F out

T .

(A)

FU T A 1 L LE ,

f.

i.

(

T onruiler)

vaotfeau ou l'on

mer do viu .

Futaille montle,

e'en celle qui en rd 'ée

&

garnie

de fes cerceaux, de {es fnnds

&

de fes barres.

Futaille "' batee

,

c'en ceile cono les douves font

lOores préparées,

&

a

qui

il

nc reflc qu'a les montee

&

y meHre des

cerceau~

.

*

F U T A

I

N E , 1: f.

terme de Commtrce,

éroffe

de 61

&

de corou, qui parol! comme piq uée d'un córé.

1/oyez.

C

O T O N .

11 y a de )a

futaine

a

poil,

&

de la

fueaine

3

graon d'orge. 11 y a au!lo de la

[11tarnc

J

deux

envers, qu'on

appell~ aoo~mrllt

bombafin ,

qUI

vicrH

de

Lyon,

&

quien doublemenr croilte . l o

y

a auffi un grand

nombre de

furaines

dOn! la ITOm< e

JI

de (jn,

OU

meme

de chanvre.

//oye?. /u diEirom•aircs de TrEvoux

&

dH

Commerce .

FU T A 1E,

f.

f.

(Econ. rufli'l. )

c'en le nom qo'on

dor10c en général a wus les vieux bois. On dir

jenne

futaie

,

dtpuis quarre-v ingts ¡ufqu'a cenr vingr ans ;

haute futaie

,

depub cet

~ge

¡ufqu' au dépérilfcment

marqué , qu 'on défignc par le nom de

viúlle

ft~ttue.

Les

fueaies

fom l'ornemeot des fore!S. La haureur

des arbrcs qoi le; compofent, leur vieillelfe, le !ileucc

&

une (ombre fralcheur,

y

péuerrenr !'ame d'une émo–

tion facrée, fon voi fine de l'enrhouliafme: mais leor u–

rilité doir encare les rendre infiniment recommandabl<s.

Les

fueaies

feules peuvenr fouro ir la charpcnre au1 grands

édifices,

&

les bois précieux

a

la navigalion . O u ne

peut auendre d'ailleurs aucun fecours pour ces grauds

ob¡m .

1/ojez

B o

1

s

&

F o

R

T .

On peor avec Cueces laifler croi!Te en

ftttaiu

plu–

fieurs efpeces de bois; le chcne, le chara·g ner, le

h~rre·, le fapin, fonr ce! les donr on rire le plus d'utili–

ré. Les

futaiu

de hetre

&

de fapin ne peovent erre

compofécs que d'atbres de brins; la lkz. vieillir au con·

rraire de> raillis de chene

&

de charai¡¡ner dans oo bon

fonds, vous en aure7. de belles

futaies:

chaqoe fcpte

fe rroove alors compofée de plulieurs bríos, dont un

perir nombre s'élcve aux dépem des au1res. Dans ce

cas-la, li

\'OUS

voule'l. hirer l'accro:!lemenr des princi–

paul arbres de vorre

futaie

,

il

faur rcrrancher pcu-:1-

peu ces brins, que leur foiblelle denioc d é1re érouf–

fés. Pour ne poinr vous y méprendre, vous pouvez

roas les vingr ans choirir

&

cooper ceux qui languif–

fcnr d'une maniere marquée; par ce mayea, les brins

que leur vigoeur namrelle aura diningués , auronr plus

de nourrimro

&

plus d'air; ils groffironr

&

s'élevcront

plus prompremen r . L'économie n'indiquc pas d'autres

moyens d'avaocer les

[11taia

.

La oBture fait le rene,

&

il faut la lai!Ter faire . Si vous voulie?. élaguer vos

chenes, afio qoe le

~ronc profir~r

de la fuppre!!Jon des

braoches, le rronc lui-mt'me pourriroit . Les branches

inotiles meurenr peu-a-pcu, fans que l'arbre en fouffre .

Ayez done aHenrion que les arbres de vos

futaia

oc

foienr p<>int élagués: c'en le genre de déprédation le

plus ordinaire

&

le plu< dangrreus .

C<t artic/, efl de

l11.

LE

Ro

Y 1

/ie11tenans da <ha.f!e; dn pare de 1/tr·

failla

.

• FU T 1LE, adj. (

Gramm.)

qui n' en d'aocune

importance.

11

fe dit des cbofes

&

des pcrfoone>. Un

cai~