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FUS

m enté; noconvénient auquel on remédie en que!que ta·

~on

par la perireffe de ce pivo r. Parrn.i IOUS

les avan·

tages que les mormes :\

la

fran<;oir~

onr fur cel)es qui

fonr

~

l'angloife, celui-ci n'eft pas un des m oindres · car

dans ceJJ<,.cj Je quarré fe

lfOUVaDI du CÓré du

iom–

mel de la

fufée,

oblige a faire

le pivor de ce córé

fon gros, ce qui en augmenrc beavcoup le fronemenr ·

frnuemenr déja aflez conlidérable par la pelirelfe de;

bra' de lcviers de la

ft~fie

de ce córé,

&

par

l'aug-

rnenrarion de la force du reffor1.

'

D u meme cllré efl le croche t

C

(

voye:t. les P I.)

qoi (en a ernpechcr qu'on remonte la morme plus qu'

il

ne fau1.

f/oyn

G

U 1 D

E-C RAiN E.

Du ci\ré de

la bafe elle a un pe1i1 rebord, ou il

y

a des

deniS dolll la figure relfembJe

a

un lfiangJe; ces

den.rs

compofen1 ce que l'on appelle le

rochet,

on en

verra

l'ufage plus bas.

L a grande roue uu premicre roue

(V

lts PI.)

por–

tée (ur l'arbrc de la

f«Jte'

vienr s'appliquer conrre ra

ba(e. Elle en mobile circulairemenl

(ur

ce! nrbre' qu i

puur ce1 tftet ell rond . Pour qu'elle po(e comtnuclle–

rnenr comre la bafe

de

la

ftrfie,

d ie efi

rerenue par

la gouue

2"'

qui lient

a

frouement

fur CCI arbrc,

&

q ui emran1 daos la perite creulure de la roue, la prdfe

tnOJOUr> conr re ceue bafe .

Voyez

G

R

A N

De

Ro u

E,

G o u

T

TE

&c.

voyez

la Planrhes,

&

lmr expli<a–

#ion.

L orCqoe la

fufte

&

la grande roue fonr montées en·

femble' le cliquel

e

de la grande roue emre daos les

dem, du rocher,

&

il s'y engage de fac;on que la

fr. ·

Jle

rournam dans le

(ens o

u

elle ell e nrrainée par

la

chaine

11!

momre allan1, fes denrs s'appuienr (ur le cli–

quel; enforre que la

f~<[ée

&

la grande rooe rournent

cnfcrnble du m éme

cót~;

&

qu'au conlraire quaod on

tour ne la

fufée

d~os

le

lens oppofé' el le re meur in–

dépeodamme nl de la grande roue, le cliquet ne s'op–

po(aur plus

~

(on

mouvemenr . ·cen e méchanique efi

llécellaire pour qu'en

re momanl la monue, la

fu[le

tourne lans la grande roue: car un poirH d'appui érant

n éce ffaire, fi

la grande roue tournoil avec la

fufée,

il

fero11 rmpoffible de remonrer la monrre .

11

y a des

fufles

qllL(onr difpofées de fac;on qu'en

tournanl leur qoarré d'un feos ou de l'autre, on remon–

te <galement la monrre . On appelle les monrres qui

ont de ces foues de

fufles, montres

J

J'ivrognt;

coro–

me il en rare que l'on en fafle ufage' nom n'en par–

lerons poinr, d'autanl plus que ces forres de

f«[let

foot

fort inuliles.

f/oyeo¿

M o N

T

RE. (

T)

Fu

S

e'

E, (

flilacbine

a

tailler les) M lchnnique, H or·

logerie,

&c. c'dl un ouril dont fe rervenl les H orlugers

pour for mer les

raiuures qui

Cont

fo r les

fttfies

des

rnontres.

On fai1 par ce qui précede,

1".

que la

fufée

ell une

efpece de cone tronqué, fur lequel s'enveloppe une chai–

ne dan< une minore faite en

liJ;~ne

fpirale, fur fon con–

tour, de la bafeau fommel Un bout de la chaloe tient

20

barillel'

&

l'aurre

a

la

fu

[te .

2°.

Que la propriéré de

~~

fuf'e

efi de rendre égale

l'aélion du reffon fur le rouage.

3°.

Qu'au moyen de la grandeu r différenre de fes ra–

yous

lor(que le refTon efi a (on prcmier lour de baode ,

&

pa~

con!équenl lorfque ra force ell moiodre, la chaj–

ne >'enveloppe fur la plus grande panie de la

f~<fie

(

ou

plu < grand rayon)'

&

agil avec la m eme force (ur le

roüage

que daos le cas c•u le retfon éran1 monté au

plus h;ul, la chalne s'enveloppe (ur le plns pe1i1 rayan

de la

f«fie;

&

de rnéme

a

rou~

les aunes degrés de

tenfion du re!lar!; car

a

mefure qo'o n le remome' ra

force augmenle: mais en meme ltmS auffi

les diame·

tres de la

fufle

dim inoc nl; de fone que l'aélion du ref–

fon (or le roüage efi tOÜJOU rs la meme.

~o

Qu'une autre

propr~éré

de la

ft~fl~. ,

&

qui efi

u~e

fuire de cetle égaliré de torce rur le rouJge' efi de

fa~re

rnar~her

plus

lo~>g-rems

une momre, en (e fervam ce·

pendanr d'un memc relfor1; ce qu'il efi aifé de conce–

voir . Le barillcr qui comient le relfort

&

fur Jeque!

s'envelopp~

la chalo e,

e(l

cyliodrique; je le (uppofe du

móme diamerre que la plus grande panic de

la

fu[Ee:

daos ce cas

fi 10u1es les pardes du premier tour de

bande du rcffon éroienl égales enrr'elles, lorfque la

fufie

fau un roor, le bariller en feroir auffi un; m ais comme

cela n'efi pas,

&

qu'a chaque degré de ren!ion do retlorl

fa force augmeme ,

&

que, comme nou, l'avons dir ,

les rayons de la

[t<(ie

dirninoelll dans la méme propor·

tion, il s'enfuir de-la que pour le développemem de la

chalne for un rour de baririer

la

fufle

fera plus d'un

tour;

&

elle en fera d'auram pi

u~

que le relfon deviendra

Tomt f/11.

FUS

:5

5

S

plus fort, jufqo'3u poi tu qu'éran1 au-haut,

&

daos cecas

fup poCant que fa force devim double de celle de fo n

prem ier rour, la panie de la

fttfle

(ur laquelle la chainc

s'enveloppe, (era de la moirié plus perile qu'an premier

tour,

&

par conféquent un tour de bariller en fera fatre

deux

a

la

ft~J<e

.

:f

0 •

Qu'afin que tes diarnelres de la

ft<f.!e

foiem moins

inégaux enrre eux, on n'employe daos les m omres qo'

env iran c;uaue rours du reffon , quoiqu'ils en puiffent

cependanr faire davamage: qu'on ne preod que les rours

qui om k plus d'égaliré en rre eux en ne remonran1 p3S

ce reffon JUfqu'au-haor,

&

en ne le lailfan r pas dévelop–

per jufqu'au-ba ; d'ou l'on voir par ce qui vienr d'erre

di1, que les formes des

fufles

ne fom pas exaélemen t

les memes,

&

qu'clles Conr relarivcs aux différenres for–

ces des refforts . Ainfi on ne les dérermine que par l'exé–

curion; car ce qui

(e

feroil par la rhéorie, quniquc fa –

risfaiCam, feroi1 en pure pene . On a acquis par l'habimde

une forme approchanle de celle qui conviem aux

frtfles;

de forre qu'on les 10urne d'abord de cene forme qui ap·

proche alfe?. de celle d'une clochc ; enfuire on le; raitle

avec les ourils que nous allons décrire; entin on les é–

galife par le moyen d'un levier qui s'ajufie fur le quarré

de la

fu[Ee.

Ce levier pone un poids m obilc, que l'on

me1 d'équilibre avec la moindre force du retfon,

&

l'on

dim inue les parties de la

fufle

qui fom u op gro Oes .

1/oyez:.

LEvreR A' E'GALER LES FusE'es .

Je ne connois ni l'ameur de la

f«[ie,

ni celui de la

premiere rnachine pour les tailler.

11

y a apparence que

comme les premieres monrres om élé fai res en Anglerer–

re, de meme CC!Ie panie effemiclle pOUr Ja JUfldfe des

m onrres y a éré rrouvée . A u refie ces machines n'onr

pas élé compofées d'obord !elles qu'elles lont a-pré(enl .

] e donnerai la defcriprion des deux confiruéliom de ma–

chine

a

railler le s

fu[Ees.

L a prem;ere efi rtrée do

eraité

d Horlogerie.

de M. Thiou1,

pag.

66.

] e ne fais que

lr3nfcrrre (a ddcriplion; fa planche méme a fervi .

On dir que la li!conde eil de la compofi rion de feu

M. le Lievre, horloger fon habile . M. Profel le ron

neveu ,

:1

bien voulu me communiquer cene

m~chine.

Defcription de la mr.<hine

a

tailler les fufles

a

droite

&

a

gauche, avee la méme vis ,

par M . Regnauld de

Chaalons,

p.

66.

du traitl d'H orlogerie de'M.

Thiour.

, L es pieces

U

&

X

(

voyez nos Planches)

marquen!

le chaffis qui pone les pieces depuis

Z

JUfqu'en

V.

Z

f/

efi un arbre, que l'on peu1

rarauder

:i

droite ou

,

a gauche; ceb ne fair rien, quoique celui-ci le foil

,, a

gauche'

&

daos le fens que

(ont

laillées les

fufles

, a

l'ord inaire. Cer arbre en fixé fur la piece

X

par

les deux 1ennm

gg,

qui fonrla m i:me piece que

X,

,

en le faifa m en1rer par

g.

On paffe en fui le une p1ece

en forme de canon ' laraudée en-dedans

y'

fur le me–

" me pas que la vis. O o place for la meme vis une

auue piece raraudée

X,

qui

(en~

dérerminer le nom–

" bre de rours que l'on veu1 meure fur la

fu[le.

On

palfe l'arbre daos le 1enon

g,

&

apres avoir placé

,

la manrveJie

'['

deffus en

m,

dnnt le bOU I e fi quar–

"

ré, on le fixc par le moyen de l'écrou

n.

A

la

piece

,

y

e(l

JOÍnre ceile

f

ou pelir bras, par la chcville

z

qui

fai1 charniere avec d ie;

&

co mme ceue piece fe!t

,

tixée au chaffis par une aurre cheville au point

k,

ce

poim lui fen de centre lorfque l'on 10orne l'arbre.

Par le moyeo de la manivelle , la vis fai1 avancer ou

vers g, ou vers

X .

L a piece

y

ne peur wurncr avec

,

la vi>,

&

(e

promener feulemenr delfus. Ce mouve–

" menl d'aller

&

de venir etl répéré for le grand bras

,

e,

par le moyen de la 1ravcrfc

a",

que l'on !ixe fur

,

l'un

&

fur l'aurre bras par les chevilles

b,

que l'on

met dans les rrous dom oo a befoio, a proportion

des haureurs de

jlf[ie.

Ce grand brasa vcrs

(on

milieu

un emboiremenr

L

percé quarrémem, daos

lequel

paffe la piece

L,

donr une partie de la longueur eft

,

limé~

quarré ; elle remplir

l'emboiremenr

L

:

l'au–

rre panie efi laraudée

&

patfée daos un écrou

N;

,

elle fen

a

faire avancer ou

reculer la piece

L,

qui

a !'aune exrrémiré porre une 1i:1e fendue, dans

la–

quelle on fixe

a

charniere la p!CCC

H.

par la chevil"

le

L;

Jaquel le piece

H

porre

á.

l'aorre bour .l'écnope

G,

~ui

paffe au-tra ven de la

t~ce

de

cette ptcce,

oU

, elle cfi

fi~ée

par la vis 7· L arbre

Z

f/

pone une

" alonge ou affieue

e'

percée en canon' laquellc en–

" tre daos l'arbre'

&

y efi

fixée par une chevil lc

a

l'endroit

z.

C'efi delfus ceue alfieu e que l'on

fai t

poner la bafe de la

fu{ie A,

dora la rige enrre daos

,

le canon

B

du

rafleau ou affieue. Ceu e

fwfi•

efl

fixée

a

cer endroit par l'aurre vis

D,

pour y erre

raillée. Yy

2

,

T out