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FOU

(errnée dans l'un, 1'e0 par l'autre,

&

qu•il n'y a jamais

qu'un cóté qui ne le foit par aucun. On t'ait gliffa

J'outil des

fourreaux,

en le prenant

&

en

le pouffant

vers l'ouvenure, pour examiner dans que! état ell J'or.

• F

o

u

R R E A

u, (

Bourrelier)

c'cll une efpece d'é·

lUÍ

de peau,

OU

memc de cuir, qui couvre la portian

du trait qui correfpond au ftanc du cheval,

&

qui em·

peche que cel!e partie ne

foit dépouillée de

fon poi!

par le frouemeot do trait .

• F

o

u

R

RE

A

u, (

Ceint11rier.)

papier, parchemin,

o u autre corps ftetible

&

mou, qu'on roulé

&

qu'on

place daos les pendans d'un baudrier , pour les foOten ir

&.

en conferver la forme .

• F

o

u

R RE

A

u, (

Econ. ruflir¡.)

il fe dit des feuil·

les qui con vreqt

1'

épi do froment , de l'orge

&

des

autres graines, lorfqu'd

n'e(l

pas encare formé ui forti .

F

o

u

R R E

A

u, (

Manige

&

Mar!chal.)

La partie

que daos le cheval nous nommons le

fourreafl,

n'eO aulre

chofe que I'efpece de gaine qui en recele

&

qui en re·

couvre le mernbre . Cette gaine dont la fituation etl fuf·

tifammenr cono ue, eO un prolongement de

la peau;

extérienrement elle

fe

préfeote comme une

forte de

poche

~otanre,

d'une con ti !lance trcs-forte

&

tres-épaif·

fe, qui cede fans s'étendre dans le tems de

l'éreélion,

·&.

qui paroit ouverte fur le devant !orfque le membre

etl retiré. Son orífice a la forme d'un bourrclet;

il

ell

garni d'un plus ou grand nombre de rides

&

de plis dif·

férens. C'etl fur la portion inférieure de ce meme bour·

rele:

,·que l'on découvre daos quelques chcvaux • deux

fortes de rnammelons afrez voilins I'un de l'autre; d'ou

i1

n'etl pas étonnant que l'on ait penfé qu'il en etl qui

ne font pas abfolument dépourvíls de mammelles, mais

rl'ou

il

ert

lingulier que

l'on ait voulu conclure que

ceux daos lefquels on n'obferve aucone élévation qui

puiffe les annonccr , n'en ont pas tOíljours été privés .

A ritlnte a ufé de plus de réfcrve . L orfqu'il n'en a pas

apper¡¡u

la plus legere trace, il n'a pas cru devoir fup·

poli:r qu'elle's avoient exiflé,

&

qu'elles étoieot alfaiffées

ou détruitcs par 1'5ge : j'ai vtl d'ailleurs une multitude

de jeunes chevaux, daos lefqu.els malgré les

recherches

les plus fcrupuleufes, Je n'ai jamais p<l en reconnoitre

le moindre vetlige.

J

e ne fai au furplus fi ce grand na·

ruraliile a parlé d'apres des obfervations exaétes

&

ré·

pétées, lorfqu'il a dit:

er¡ui mammai non habent, nifi

r¡ui matri /imi/o prodúre.

L e

fourreau

etl ordinairement dénué de poi!. Com·

me il dl dans la peau du membre une quantité de cry–

ptes folliculeux du gen re des glandes febacées, que dans

l'homme nous

nommon~ glandt~

odori[<ranttl de Ti·

fon,

&

qui tiltrent une

liumeur gratle

&

tres-fétide,

dont !'amas

&

le féJO<lr peut caufer des inHammations,

il

impon~

extremement de laver

&

de nettoy<r avec

foin cette poche.

Voyez

PAN~

E R.

11 arrive

fouvent

auffi qu'elle paroit cnHée, fur-rout apres que

1

'animal

a

féjourné long-tems daos l'écurie: ces forres d'enHu·

res auxquelles lel chevaux entiers fonr plus fujets que

les chevaux hongres , ne rélitlent Jamais aux bains de

riviere,

&

a

un cxercice modéré . Ceux qui ne feront

point a-portée d'avoir recours

a

ces bains' émvcront

fréquemment cette partie avec de l'eau fralehe; ce qui

produira les me mes effets .

(e)

• F

O U

R R

E'E,

f.

f.

tmne de Plebe,

bas pares

que les pecheurs forment fur

les fables dans des terreins

convenables, comme les fonds qui vont en pente. Pour

cet effet ils planten! des pieux de deux, trois ,

&

qua·

tre piés de haut '

a

fept a huit piés de ditlance les uns

des autres, en forme de fer a cheval qui fe reeourbe·

roit vers fes deu>< ex trémités. lis amarreot fur ces pieux

des filets d'une hauteur proponioonée, par

le moyen

d'uo tourmort haut

&

bas;

&

pour que les filets s'ap–

pliquent plus exaétement fur le fond, on en enfable le

pié , enforte que rien ne peut s'éehapper par-deffous.

La msrée momant rapidement fur les bas.fonds, y porte

le poiCTon; mais quand ell e vient

a

fe retirer, alors ce

poiffon rencontte le filet qui le retieot,

&

les

p~cheurs

le prenncnt a fec. La quamité en eO quelquefois tri:s–

conCJdérable. Les pecheúrs contrevienncnt en deux points

aux ordonnances. L e premier en ne donoant pas

a

leur

. rnaille l'étendue de deu1 pouces en quarré;

&

le fe–

cond en enfablant le pié do filet .

Il

s'enfuir de-U que

ta

fou rr!e

retient une multitude de petit poi!Ton qui pé–

rit,

&

qui s'échapperoit.

Voyez. /u Planchn de Piche .

• F

O U

R R E R,

v.

aét. c'eO garoir de forrure .

Voyn

'"

articlt~

F

o u

R RE'

&

F

o u

R R

u

R

1! .

U

fe dit auffi pour faire cntrer

it

force. On oe peut rien

f ottrrtr

de plus dans ceae malle. On ne peut rien

fo ur·

HT

daos cene

t~te .

Fourrer,

c'eO dérober fous une

FOU

marchandife de prix, une autre marchandife de moindre

va leur.

1/oJ'Z. l'article

F

o

u

R R

l!'.

F O U R RE R

lo cablo, /u m

ti

ti,

&

In

manceu-

7Jres,

(

Martn<)

c'ell le> garnir de toile ou de p<tites

cordes eu quelques endroits, pour les cGnf<rver

6:

em·

pécher qu'ils ne s'ufent . (

Z)

F

o

u

R R E R '""

mt111(EU7Jrt

(e

orderie )

c'eO la gar·

nir de tolle ou de petites cordel pour empecher qu'elle

ne s'ufe par le trottemenr . On

j'ourre

ave

e

du bitord,

do lufin,

&c.

F

o

u

R

1< F.

R, (

n

la Monnoie)

c'ert crime d'un faox

monnoyeur, qui pour tromper le public, fa\t couvrir un

flanc de cui,•re, d'or ou d'argent.

V. l'article

F

o

u

R.

R

1!'.

F O U R RE U R

ott

PELLE T 1E R,

f.

m, (

,1rt

michanir¡. )

celui qui achete, vcn d, apprcte

&

emplove

a

dJflérens ouvrages ' des peaux en poi!.

.

L'

art

du

pelleeier-fottrrrur

eO ' pleio de manceu vres

ignorées, que nous allons décrite le plus eAaélement

qu'il nous fera po(fible .

Daos les grandes villes, les

pelletieTI

ne paífcnt point

eux-mi:rnes leurs peaux. lis fe repofent de ce travail fur

des ouvriers particuliers qu'ils appellent

hahilleuTI .

Mais.

daos les villes de province ils font obligés de faire tout

par leurs mains, l'habillage ainli que

le relle de l'ou–

vrage

.,

Pour habiller,

il

faut au

pelletitr

un couteau dont la

lame foit de quatre pouces de longueur ,

fur nn pouce

&

demi de largeur; qui ait le dos abattu en cham(rnin,

lor la pointe, de la Jongueur d'un pouce

&

demi,

&

le manche avancé JUfqu'a la moitié de la largeur de la

lame, de niveau avec

le dos , de huit ligues de lon–

gueur, fur fix d'épaiffeur

&

amant de largeur. Cet in–

!lrument porte eoviron une ligoe

&

demie d'épa1ffeur

fur

te dos.

·

Pour le tenir d'une fa¡¡ on co mmode an

travail,

il

faut que le pouce de la droite foJt , ó!jlpliqué fur le cÓ·

ré de

la lame qui lu i correfpond; qih:..._ l'iodc>< appuie

fur le dos; que le fecond doigt pofc fur la plat ine

du

man che;

&

que le troilieme foir érendu

&

couché fur

le petit doigr , afin de tendre la peau,

&

la couper fans

atraquer le poil. Tandis que le couteau travaille de

In

main droite, la main gauche fotltient ce que l'on

n

coupé .

Les autres intlrumens do

[o11rreur

font une regle de

30

pouces de longueur,

divil~e

par pouces; il s'en fe u

pour donner

a

fon manchan les dimenlioos convena·

bies .

Une paire de cifeaux femblables a ceux des Perru–

quiers ; des carrelets

~

trois quam, des gros

&

des fins .

Les carrelets font des aiguilles dont ll fe fert aux en·

droits ou la peau ell épaiffe .

N

ous avous donné, en parlan! du couteau du

fo:tr–

reur,

la maniere d'habiller les peau><, oo de Jes déta·

cher de !'animal.

JI

s'agit maiotenant de les paíTer.

Pour cet etfet vous commencerez par Jes plier en

deux depuis la tete Jnfqu'a

In queuc, que

les ouvriers

appellent la

wlie;

vous

prendre~

ootre carrelet ,

&

les

coudre?, toot-autour,

le

puil en· dedans: ce qui s'appelle

bosrfer lr!J peattx.

Quand elles !eront bourfées , vous prendrez de

la

foupe ou bouillon de tripe, ou de l'urine,

&

vous

les

mouill.rez bien. Si ce font des peaux d'ours, de loups

ou de chiens,

il

faudra

les mouiller

a

deox repri!é:s :

c'eO-a-d ire qu'apres les avoir mouillées une

premier~

fois, vous les laiffere'l. envira n huir heures les uoes

fur

les autres dans un endroit frais; les mouillerez une fe·

conde fois,

&

les laillern repofer en pile le méme in·

rervalle de tems: il faut voir en les mouillant, s'1l n'y

a point d'endroits qui ayent pris plus d'humidité que

d'autre.s; li on humeéloit ces endroits davamage, oo ne

pourrott paffer la peau.

Lorfque vous vous rerel. afsOré que les peaux

Ollt

bien bO

leurs eaux , vous en preodrez

trois ou qua·

tre a·la-fois:

(i

ce font des peaux de loup' vous

les

memez daos un tonneau défoncé d:un bout. Vous pan–

cherez le tonneau, afio que les peaux fe

trouvem fur

le fond qui re!!e, comme fur un plan incliné . Ce ton·

neau doit etre regardé comme une efpece de moulin

a

foulon. Un ouvrier nud depuis la ceiu ture JUfqu'aul

piés, entrera dans ce tonneau ; il fe ceindra le corps d'un

drap ou d'une farpillierc qu'il rabattra fur

l'ouvenure

du touneau.

O

o

liera la farpill iere fur le tonneau .

A

Inrs

il

commencera a fouler les pcaux avec fes piés. Les

péaux s'échaufferont;

&

la farpilliere qui couvre l'ou–

verture du tonneau ,

empechera que la chaleur oe

fe

diiiipe . On foule les peaux pcndant deu)\ heures .

Aprt:s