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216

FOU

y

mot une mou6e dans

b

m eme :rituatloo; mais enfor–

te qu on pU!Ik fermer la po·te. Les choles étant ainli

difpofées, on Jellc par le trou du dómc, d'abord des

charbons ardeus,

li

l'on

l'eut difiiller de

l'eau-fone ;

ou bien li

l'on vem un fe u de fuppreffion, on ne met·

rra les charbons ardens que les deroiers. On Jaitfera

1•

fe u

'allumer par les degrés qu'on voudra,

&

l'on con–

tiuuera l' opération de mc!me avec un feu plus ou moins

11iolenl. A J'aide de Ce! appareil' on pourrl difiiller

a

la corouc de l'eau-fone, de l'huilc-de-vitriol,

&

autres

efprits concentré

a

la violence du feu. Mais li l'oo veut

calcin<r , cémenter, ou

r~veo

Dérer, on litera la grille

du milieu: on mema la premiere au-delfous,

&

on a–

joOtera la troifieme; aprcs quoi on adaptera le dóme a–

pres le cerclc ou couronne

B

1 •

On met les vail!eaui

cémentatoires

lior

la troifieme grille. On peut examoner

les degrés du feu par la pone du cercle. D aos ce cas

on fe

(ert du pié-d'efial en trép'é. On peut gouverner

la Ramme par le regitrc du dome. On met les char·

bons par la porte du corps_; ainti la flamme furpalli: la

grille la plus haute , leche

&

rougit ks vaiiTeam que

ceue grille foOtient. Si

la

matiere

io

cém<mer,

a

ré–

verbéra, ou

á

calciner étoit volatile,

&

qu'on voulut

en retenir la partie l• plus fubtilc!

&

la plu> mobilc, il

foudroit meure au regitre du dome des vailfenux fubli–

maroircs, comme on en voit dans la figure. O u 1•oit

évodernment

l'utilit~

qu'on peut rcr'rer d'une opération

qui (e fait for un corps qui dem1nde la troiticme g.illa

&

le dóme . On peut encorc tlfayer

&

réduire des mi·

ues dans dQs petits pots de ct!meouation, avec

le H"x

uoir ou un autre,

a

l'imitatiou des Métallurgines. On

peut meure plutkurs vnilfeaux en memc tems dans ce

fournear:.

Le fecond ccrcle

B

1.

s'sjoOe avec le corps, de la

m eme maniere que le cercle

B

1;

-avec Celle différen–

ce qu 'on n'employe ni

la troilieme grille, ni le dóme.

On a par ce moyen trois bains fecs,

il

l'aide defquels

on peut dilliller daos des cornoes de verre non lutees,

fans obferver les degrés de feu. Et il ne faot pas craio–

dre malgré cela qu' elles

le brifen t,. On peut

m~me

poufser le fe u au point de les faire fondre, pourva qu'

,:JJe, refient dan> leur entier; i'opératioo n'en efi pas moins

sO re,

&

elle en va plu5 vite; car il ne t:1u1 que trois

heores pour l'achever _ Bcccher dit qu'une pareille opé–

ration a1•oit été admirée do roi d'Angl<terre, qui l'a–

voit vüe avec le prince Ropert

¡

qu'il avoit fait quao–

tité d'expériences par ceue méthode; qu'on étoit

(ur–

pros qu'il les fit avec tant d'exaélitUde en li peu de tems,

~vec

ti peu de dépenfe

&

de charbon;

&

qu'il lut eOt

été im po(fible de s'en tirer

a

J'aide de fon

fourn<aU,

de quelque genre qu'elles eufsem été. O u pout exami–

uer les

rt'COrt~s

rant

qu•on veut, en

levant

le

couver–

c le des bains fecs. Tout ce ce rele efi au(fi de fer avec

]e> baoos, mai; il n'e(l pas couven d'on garoi ea-de–

dan;; paree qu'il n'erige

pa•

011

ti violcnt teu. Les trois

pet it;

cou~ercles

qo'on voit defsus, ferment autant do

regitres. On en voit un quatrierne ouvert.

Le troilieme eercle dont parle Beccher,

&

qu'il re–

préti:nte m

O:

me, eíl un ch.1udtron

de

cuivre ou de Jai,

ton, qui ne ditlere en rien quant 3

la

figure du cerclc

B

1 .

ll fert pour les décoélion< ditlérente>, l'extraéloon ,

l'évaporation, l'infpifsation. On l'ajulle 3

\'orífice du

corps, dom on ouvre la porte poor JaiEer fonir les va–

peurs ign¿es;

c'e(l

auffi par-lio qu'ou Jelte les charbons

fur

la

1ere

ou

2.

0

grille. Ainfi J'on voit que ce chnu–

deron doit avoir les

m~mcs

dimenfions,

du-mo~os

du

cllté du diametre, que le cercle

B

1

,

pour s' appuyer

fur les bords du corps fans y entrer. Le corps du

four–

"""'

alors efi porté fur foo trépié. On peut de m€ me

employer pour toutc forte de décoélions un feu de la

force requi(e. D 'ailleurs

r.

l'on a travaol lé tolll le JOur,

il

conferve fa

chaleur

toute la nuit,

&

1'

ou pcut en

profitcr pour la digefiion de quelque corps, en y met·

tant un bain-marie, ou de cendre, ou de fable. Si on

met la troitieme grille daus le cercle

B

1 ,

fur ce cer–

cle

le

vaille3u digcfioire dont nous avons parlé ,

&

ti

on iurroduit une lampe par la porte de ce cercle , on

a un tres-bon

fourncaN

de lampe . Quelquc; a11ifles ,

comme le doéleur Donckinfon, fe

l<uu fait coullruire

ce

fo'"'"a"

pour faire des digcllions

fru , ~mem,

paree

qu' ils

le

trouvoient

tres-proprc á ces lcme> d' opérn–

tions.

Le quatrie me cercle dont parle Beccher,

&

qu'il re·

préleme auffi, efi une capfule de plomb, auffi fembla–

ble au chauderon

&

au cercle

B

1 ; elle cll conféquem–

ment

a

large fond; elle ell l$arnie d'un akmbic d'étain'

~yant

a-peu-pri:s la rneme torme que les cucurbites qu'

FOU

on ven.ioit publiquement

a

Londres de fon tems . Cel–

lcs du nótre peuvent y aller wut de rnéme. Cene ca–

pfule dillillatoire fe met fur

le corps tmmédiatemem .

On donne le feu, comme on l'a dit, au ru¡et du chau–

deron digeOoire ;

&

l'on peut aioli a fioll er trc;-com·

modémem au-bain-¡narie des caux de toutc efpece, qui

demaodent cet imermedc ; relles que

les eau'

6:

les

builes elleutielles des plantes aromatiques,

&c.

On pcut

encore dilfoudre avec cet

~ppareil

J'or des

fabtcs qui

en contieonent,

&

autres corps dont Glauber fait mcn·

tion,

&

dit qu'il retiroit fon dillolvant. Ce quameme

cercle n'c(l pas

(i

bon qu"un chaudcron de cuivre . ll

n'a nul avamage qui doive le faite préférer,

&

il

peut

Ctrc fujet

a

un inconvénien t qui doit le faire reJetter;

c'e(l celui de fe fondre .

Le cioquieme cercle efi une forte poele de fer qu'on

met fur le corps

mom~

fur le trépié . On allume

le

feu fur la premierc ou fecoode grille. Par ce moyen on

peot enfoufrer

&

calciner pour la vitriolofation, fatre des

cendres d'étain

&

de plomb pour le

mmium

,

l'ochre

&

In litharge, décrépiter du lel marin , techer la frite,

foodre de J'alun, calciner du vitriol ,_

&

faire plutieurs

autres opérations qui demanden¡ un teu plu' fort; td·

les , par ex mple, que celles qui conduifem

~

la

' trio–

lifatíon

&

a

la mercurification des métaux

&

m ueraux.

Toutes ces

prépnr~tions

peuvrnt étre>

c~écut¿cs

trcs–

commodément avec ceue méthode.

jufqu'ici nous avons donné

les ufoges railonnés du

dl\me

&

des cinq ccrclcs, ou plOtót cuoq corp> ou vaif–

fenux doot il étoit inutilc de repréfenter

les

tr<>ls der–

niers que tout le monde ¡:onnoit; non> al'ons au(fi par–

lé a(fez en général du corps du

(ourneatt,

&

fpéciale–

r)'lent de fes trois grilles; aéluellemeut uou allons t'exa–

míner en particulier.

11

ne varíe poont, il ell toOtours

le meme pour tous les appareils .

11

ne fert qu'a une

feule opération , c'e(l la

fufion, qoi fe divife en deux

efpeces; car il

fam remarquer qu'il s'en fait nvec

&

fans grille, avee

&

fans creufet, ce qui peut s'c>ecu–

ter lupérieuremeot daos

le corps

e

.

Dans ces deux

cas , il ne faut ni le dóme, ni le cercle

B

t .

Le corps

lera ouvert par le haut

&

par le bas, il n'aurn que le

pié-d'efial

D

r nvec le fouffiet portauf mo111é for foo

chaffis. Si l'on veut foudre d'abord daos le creufet, it

faut le m eme fur la grille du milieu, ou

~uelque

maf–

lif de fer, ou un morceau de pierre npyre, dom la tar–

g(ur fera détcrminée par ce lle du pié du creufet; car

il ne faut pas qu'il foit

a

nud fur la grille, il fe refroi–

diroit. L e creufet étant couvert, ou avec du fer ou de

la !erre, Je!le?. les charbous delfus,

&

faites JOÜer

le

fouffiet , apres avoir préalablement fermé la porte du

corps :

&

la rnatiere fe fondra, pourvO toutefbis que le

fnuffiet foit animé par une puilfance aaive '

ti

~

a trois

avantages

a

cootidérer dans ceue méthode.

"1

.

L'air

ou la colonne fupérieure de l'atmolphere ne peut frap–

per le creufer, ni conféquemmem le calfer, comrne il

arrive cornmunérnent

a

ceux qui fondent

le

fc:r;

&

f'on peut régler le feu

a

volonté : cela depend du ¡eu

qu'on donne au louffiet; ce quo efi

impo(fible daos les

jo11rmattx

a

vent.

2°.

S'il arrive que

le creufet flue,

la ma ticre tombe daus le pié-d'ellnl

D

o ,

&

n'e(l pas

perauc. 3°. On peut toíl¡ours regarder daos le creufet

pour examiner le progres de l'opération,

&

remoer la

maticre;

&

l'on peut modérer le

feu aifémcnt par

la

facilité qu'on a de ne meure que fi peu de charbon qu'

on veut, beaucoup rnoeux que dnns

les

fourneaux

de.

Glauber, ou fernblables.

En fecond lieu, ti

l'on veut fondre fans crcu(et

&

fan< grille, comme en Métallurgie, on ne fauroit a1•oir

d'.apparei l qui remplitle mieux ces 1•ues;

&

c'eO méme

un tres-bon moyeu de fairc un ellai exaa-

11

ne faur

pounan t p.1s vouloir travailler de la fone en grand; car

k> amateurs en out été degoOtés par les fomme> con–

lidérables que cela exigeoit: malgré cela, on

y

fait par

la rednélion , des opérations

tres-otiles

&

de, alloagcs

de métnUX peu COnnus JUfqu'icl des artifies,

a

CaU fe des

diflicuhés de l'opération: on le fait memc commodé–

mem

&

pas trop en pem;

<:;~r

ou y peut traita a-la–

fois ¡ufqu'a dix livres de rnétrtl ou de m ine,

&

de ter

mémc. Or la difpolition du

fournentt

dt !elle pour

cwe circoullance qu'elle l'étoit daos

la

prt!cédeme, c'dl-

3-dirc pour la fulion daos

le creufet;

a

ceue dtfli!ten–

ce pres, qu'on n'employe ni

creufe~

ni grill e ; feule–

ment on conf<rve le (ouffiet

&.

le poé-d'ellal

D

r On

allume le feu par degrés, enCuite de quoi l'on Jet te al–

tern~tivement

des chsrbons

&

de la matiere :\ tc>ndre.

Ce qui efl fondo combe dans le pié-d'e!lal. N ous par–

lerons de cene opératioo en dernier líe

u:

eolio ce

four·

nen11