FOU
dome(!ique. Nous dirons néaumoins que ce íont pour
1
'ordina!Ce de;
fournuwx
de décoéHon , i:omme ceux
des
figr~rn
12, 13 ,
&c. plus ou moins mal - faits, &
criblél de trous.
JI
y
en
a
d'autres cependant qui out
l<ur utihté, & qui font ues-bien conflruits pour ce 8
<lUOi ils font defliot!1. Qu'on s'imagine qu'au
fournta"
O~
la décoé[ion de Ja
jigttrt
T2,
i1
y
a
a
J'oppolite de
Ja
bouche du foye r un trou d'un pouce & demi de dia–
merre enviran , auquel on fait un petit tuyau de
terre
qni fe termine aux ords du
fottrntatt
,
&
va quelque–
fuis
un
peu plus haut ,. pour étre re'u daos un
tuyau
<le pt éle; ils
fervent
a
la cvi{jne • Quaot aux autres
journtau.r
de cuifine ,
ils
n'
entren! point dans notre
plan, quoiqu'ils foient de uotre compétence. N ous n'en
parlons ici que pour dire qu'ils fon t tres-mal faits pour
l'ordinaire.
On fait mal·a·propos íynonymes
fourneau.r
domefli–
ques & d'apothicaire .
lf 0 .
On a pO voir par ce que nous avons dit des
fourntau.r
de lampe, que l'aliment du feu n'y appor–
toit pas une diflerence bien confidérable; car c'ell du
fm
de la lampe qu'il en ici queflion'
&
non de fa
ti·
gure, foit qu'ou y
brOle de l'eíprit-de-vin ou de !'hui–
Jo : on auroit dO par la meme rhifon dire
fourneau.r
:i
boís ,
a
charboo,
ii
tourbe,
&e.
Tout
fottrntau
a
fon cendrier, fa grille
&
Con foyer ,
dilent Stahl, le Fcvre, Charas; & quantité d'autres ;
mai; il e¡ifle un
fourntatt
d'effai qui n'a ni grille ni
ceodrier, ou dont le cen drier
&
le foyer font confon·
dos: d'ailleurs
le
founuatt
ii
lampe n'a. pas de grille ;
m ais on peut Jire, je erais en générnl, comme le me–
me Stahl, qu'il n'y a point de
fourn•att
qui o'ait une
partie dnnt
la
figure e(\
la
meme dans
tous,
&
que
chacun en a ootre cela au-moins une qui luí e[\ pro·
prc.
Nous ne parlerons point des autrcs diflinélions en ou–
verts
&
fermés; en fermés par une fermeture plate ou
convexc; en droits
&
renverfés;
~
canaux; perpétuels
/j¡
extemporanés; compnfés de panies contigues
&
eon–
tinues; pareiTeux
&
vigilans; libres
&
liiés au mur ;
elles ne fervent do cien,
&
ne méritent pas qu'on s'y
arr~te
.
N o us n'avons
encore
rien dir des regitres qu'en paf–
fant
&
en particulier; nous ne les avons, pour aino di·
re, encore guerc eonoMrés que comme des trous qu'
nn fai roit au-haut d'un
fourneau,
excepté en par\ant de
l'athanor
(fig.
r6 ) •
du
fournrau
de fulinn (
fig
26. )'
&
de quelques aunes. Voici ce que nous avons
ii
a.·
JOOter rur cene matierc.
Da
rtgltrn.
Un re!lltre en une ouverture pratiquée
o
la partie fupérieure des
fo~trn<r<ux,
pour fervir de par–
f.1ge aux
vapeurs
fournies
par l'a\imtn t du
feu,
&
au
rorrent de l'air qui !'anime . Ce oqm vie nt de
régir,
paree qu'on gouverne le feo par ce moyen. O n n'a
point encare de regles certaines pour la proportion que
ces regitres doivent avoir avec
le reOe du
fourneau.
G
lauber demande un
tic rs de ron diametre pour le re–
gitre: Boerhaave n'en vcut qo'un quart pour le me me
fourneau
de fu (ion .
JI
e(\
fort pcu qucfl ion de; au–
trcs .
On
avoit fait de¡
fottrntattx
de décoélion,
&c.
11·
yant pour regitre des échancrures dans le bord q01 tou–
che le
v~iffeau
&
il faut avoüer que c'étoit-13 la m dl–
leure place
qu'~n
pOt leur dnnner; mais on eil_revenu
:i
faire quatre trous au-de!fous de leur bord fupéneur..
f/o–
vt=~;
noJ
jigt<r<J
2, 12,
1
3·
C'ef\ la m éthode anc1enne;
voy•:::.
ñotrt
figure
76,
qui e(\ de L iba vius.
Quand on met un bain au lieu de dóme daos le
fottr·
mnu
de dj(liJJation \atéraJe
jig.
1,
Jes reg1tres re trOU·
Yent faits tout naturellement par les éehancrures des bar·
I<S
inutiles pour \ors.
11
y
a des reg1trcs qui méritent vraiment
ce
nom par
l'erpece de
r~lfemblance
qu'ils ont avec ceux des or–
f!uos; tels font ceux de
la forge & du
fourntau
de fu–
liun
fig.
8. A
u refle c'e(\ leur ufage,
&
n~n
la figure
qui decide. On appelle encare regltres les
mflmment,
ou ces petits parallélepipedes de terre cuite, qu'on mee
do vam les foupiraux de la moufie.
Une ouverture re ule au milieu du dóme fait que
la
chaleur e(\ par-tom égale dans le
fourneau,
&
plus con–
centrée; d'ailleurs il e(\ plus aiíé de la fermer . Q uand
il
y
en a trois o u quatre, il faut
les tenir toiijours ou–
verts, ou
G
on les ferme daos la fui te, ne les pas ro u·
vrir; car
il
arrive que la partie de la retorte qui efl vis–
a-vis,
&
qui s'eil refroidic pendant qu'ils ont été fer·
més, paree que la chaleur n'a plus été Mtcrminée d e
ce cOté-la, fe fend paree qa'e\le e(\ frappée d 'une cha·
FOU
221
leur fubitc : cet incouvénient arrive d'autam mkux qu'
el le cil plus épaiiTe, par la r.ifon que la table inrerne
ne peUt p3S Ctre diJatéo eu
m
cm
t<mS que J"externe.
Cet urage d'un rcul 1cgltre au milieu do dóme ell fnrt
:h1CÍeu, comme nous
l'avoo~
remarqué
3 la
¡~fl,on
des
fottrnermx
phllo fi>ph iques. Peu d'auteurs en o
m
mis qua.
· tre . 11 o' y a cu que quelques mauvai< an;ltes ou fuur–
nalifles qui en on t introduir ce oombr< do
tems. on·
tems.
Si les regltres font au nombre de quatre,
&
tout-au–
tour du dóme du
Journeau
fervant
a
la dii\idation du
vioaígre, de la manne , du miel,
&e. fig .
74·
c'efl qu'
ou ne peut pas les placer ailltur., qu'oo 1es laiile ou–
verts continuellemcot,
&
qu'il ne fa ut qu'une chaleur
douce poor ces Cortes d'opérations .
Quoiqu'il foit vrai qo'on augmente le feo en ouvrant
les regitres, cela n'a pourtant Iieu qu'a l'égard de ceu x
qui ne foot pas trop grands ; car plus o n en ouvri10it,
&
plus en devroit augmen1er le feu, au lieu qu'on le
diminue réellement fi on en ouvre
trap on s' ils foot
trap grands: aino il n'efl queflion daos cet axiome que
des regltres qui font en proportion avec le r.elle .
L os regltres doiven t etre au plus un tiers ou un q uart
du diam etre du cendrier, don t Je erais qu·on
pr.utre–
gler la porte fur le diame tre du
fournear;.
Celui
de Glau–
ber , par ex. a un pié de diametre , aino égale dimen–
fion fuffira pour ron foupirail'
&
le
tiers o u le quart'
comme on a dit , pour le tuyau. Quan t au foupirail ,
Je penfe qu'il ruffit qu'il fournirTe au foyer; mais lo
fo–
yer n'a que cette
largeur'
&
elle e(\ memc diminuée
par la grille & les charbons: ce fera done affe7. pota le
foupirail, ce Cera
m
eme trap; mais daos le cas od l'on
nc
peu t apprétier au ju(le la quan tité conveuable ,
il
vaut m ieux pécher par cet ex ces que par le cootraire;
& je erais qu'on doit s'en tenir
a
cette dimenlion, une
plu s grande nc feroit
~as
fondée en raifon , eomme on
voir au
Jourmau
de Boerhaave; elle cfl m cme nuili–
ble, comme il efl aifé de
le penrcr,
&
com ene oous
le dirons en parlant des a1hanors. M ais il n'en
en
pus
de m eme du toyau ou cheminée,
i1
ne doil pas avoir
le meme diametre que
le
fourneatl:
ceci au relle cfl
une affaire d'expérience, fur
laque! le on n'a pas enca–
re fait beaucoup d'obfervations. On pout néanmoins ar–
sOrer , qu'en faifan r un
fourntttll
de maniere <JU'il aillo
w\ljours en retréciflant , il admettra plus d'air qu'il ne
lui en
fa.ut.
A
u
re(le, fi l'on peníe qu'un fou pirail de m eme dia–
metre que
k
fourntau
ne fuffife pas, il faudroi t , non
l'élever ni faire p tutleurs portes toUt·aQtour du Col du
cendrier' cela reroit inutile' muis a¡;grandir le diame–
tre
du
cendrier lui-m€me,
&
par ce m o yen on auroit
une porte plus large; car
i1
e(\ auffi in otile de la fme
plus haute que large quand elle ell de la largeur du
cen·
drier, que d'en mettre plufi eurs
tOur-autour, l!e cene
méme lar¡(eur . Cela ne peut avoir lieu que quand cha–
cune d'elles n'a qu'une partie du diametre du cendrier,
&
en ce cas elles ne doivent faire entr'ellcs que la fom–
me de fa lnrgeur.
Da
degris
du
f"".
C'efl par les moyen des regltres
&
du foupirail, comme nous l'avons déj?i dit en plus
d'un endroit, qu'on regle les diflere ns degrés du feu.
f/oyn
ce qu'on en a dit
a
l'artide
FE
u.
L es Chimifles fe fon t un peu plus donné de peine
pour regler les degtés du feo, que pou r la conllruéltoo
des
fou rneatlx;
&
cepcndant
1'
un
&
l'autre devoient
aller enrembk .
L es anciens avoient difling ué quatre degrés de
feo;
le premier éto'r le bain de vapeur, le fecond l'eau bouil–
lante, le troir.ome la rougeur des m étaux,
&
le qua·
trteme la fufi on. lis avoienr fai1 encore une autre gra–
dation, dont les dillanees étoient moind res: le premier
degré étoit le bain de vapeur, le fecond l'eau
bouilla~te, le troir.eme le bain do cendres, le quatrieme le bato
de fable,
le cinquieme le bain d: JimJille,
&c.
Nous
nous coo tentons de les exporer pour en montrer l'infof·
firance .
lis avoien t eneore diflingu¿ les pre1_niers
~egrés
de feu
par
le taél · mais cene m éthode éron extremement ln–
commode
'&
n'allo:t pas bien loin; d'ail\curs on fait·
en
Phyfiq~c
qu'elle efl trcs-incertaioe.
Vanhelmont compte qua1nr1.e degrés du feu d' apres
l'intentité qu'il doit a\•oir da_os fo!' application,
&
l'aug–
m •ntation exaéle de cette tntenllt¿ .
L e degré des bains de vapcur & marie font les me–
mes,
&
approchent beaucoup ,
felon
la remarque de
C1.welfer
de celui de l'eau bouil\ante, qui ell le feul
cooflant ; 'ainíi il ne faut pas les donner daos toute Jeur
éten·