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220

FOU

re: d'ailleors il n'efl pns toíljoors nécefTaire qu'un

fÓur·

;uatJ

foit fixe pour loOtenir la violence du feo ; ccloi

de Pot< qoi ell en tóle, en ell la preuve.

2.

0 .

Que veut

d~re

la diiliuét;on entre

fournutJ

rond

&

fourncart

quarré? La figure

e~térieure,

car c'efl d'el·

le qu

11

s'agit ici, inHue·t·elle IÍlr les qualités do dedans?

C'en faire trop d'honneur

a

des diOinétlons aulli frivo–

les, que d'en parlcr .

3°. Celle des limpies

&

dq compofés a d'abord un

air J"péc1eux : mais que ligniti e+elle au fond? veut-on

mettre en comparaifon des

fourntaux

qui fen-ent

a

plus

d'opérations, oo qoi ont plus de panies , oo qoi ont

plus de variétés que d'aotre;? Nous avons fai t voir que

tous les

fourntaux

poovoient fervir

il

ploGeurs opéra–

tions , plus oo moins; ainli on ne peut ricn dire que

de vague for ccr article. En fecond lieu s'agit-il ici de

la ditférence qui peut

~tre

entre un a1hanor

&

un

fo¡¡~?ttau

de diílillation, qua

m

a

la qnantité des picccs? 1l

ell vrai qo'il y a de ces derniers qui n'en out qu'une;

mais il y en a aulli qoi en onr qoatre

&

cinq, com–

me il y a des athanors qoi n' ont que la

tour

&

un

petit

formreatt

de décoélion pour lequel feul elle a été

co nnruite;

&

d'aillcurs l'athanor eíl d'une fcule piece.

4°. En

fourneartx

\'COl

&

fourntaux

a

foufHet .

Sous le nom de

fourntaux

a

vent,

on entend

toas

ceux dont le feo n'en poin t aoimé par les foufHets, mais

feo lement par

le jcu de l'air; eoforte qu'il feroit plus

a-

propos de les appeller

fourntaux

nir

(j

1'

ufa–

ge n' en avoit autrement décidé: ainli toas ceux que

naos avons men1ionnés doivent etre plncés daos ce rang,

hors ccux-ci feulemenr; la forge qu'on peut vo ir daos

les

Planches dtt Fo,dtur m wivre,

qui

en le feul

vrai

fournuw

:l

foufde1,

&

qui ne va jamais fans

e<

la;

les

fo"nuaux

de folian

fig.

2.6, 36 , 37 n°.

t.

&

7',

m ais íeulement quand

~

vom par le mbyen du fouf–

tlet , car i)s

fom plus fouvent aoimés par

le jeu de

l'air. Ainti ce que nous pourrions avoir

a

dire aétuel –

lement ÍUr les

fournttiUX

a

foofflet, s'enteOd alfez par

la dininétion que nous venons de faire.

L1

Chimie phi·

l nfophique n'employe le fouffle1 que dans un petit oom·

bre de circoníl>nces, li l'on con lidere le nombre toJal

de fes opérations ,

&

ce n'en guere que pour le regne

rninéral qu'elle en fa i1 ufnge.

11

s'enfuit done qu'on ne

doir regarder que comme un nom, l'exprel!ion qui ne

tombe vraiment que fur la forge leule, ou tout-au-plus

cncore lilf no:re

fourn<au•d'

affinage (

figur<

17), qui

o'en

au

fond qu'une forge; e<lte eiprclhon étant équi–

voque pour

lt>l!l

aulres

f(Jttrneatlx

que noos a\'Ons e).ce·

ptés. par la railoo qu'1h font rantót

il

veot,

&

tantót

á

fooftl<l .

f

0 •

En

fourneaux

~

tour: ceci n'en encare qu'une

exprellion qui ue tombe que fur un feul

fourn<all

qui

en l'alhanor.

6°.

On a encare nomrné quelques

fourne11ux

do nom

do vailfeau daos lequel on y traite les corps, tels font

les

fourneaux

3

capfule; mais on a dC1

remarquer qu'

en Ólaot leur vailfeau on Icor

ótoit

aul!i leur nom,

&

qu'ils n' é1oieR t plus pour lors que des

fournearrx

de

décoélion ou de difiillarion afcenfoire, oo

m~me

lalé–

rale.

1/oy. nos

fig~~ru

f,

12,

13 , 14,

&

161.

11

en

vrai qo'il y en a qoi ne íervenr qu'a cet ufage, com–

me par exemple notre athanor,

fig.

6t, en fuppofant

qu'il n'eOt point de 1our , mais ce fera un bain de Ca–

ble rout fimp 1emen1;

&

s'il a une tour, ce fe1a un a–

thanor 3 bain de

fablc; auJrement

il

faudroit dire un

fom·nt~Jt

tollr

&

a

capfule

.

¡

0 .

D'aotrcs ont é1é Dommés

fortrneatiX de r<ver·

buc

d'apre

la maniere don! le

feu

y

en appliqué .

Toutes les fois qu'on a vO un

four>tearl

oú la Hamme

ne pouvant s'échapper librement,

&

refléchie par lcurs

parois ou d'au1res obnacles, retomber fur elle·

m~me

ou fe frapper conrinuellement,

fe r<vtrb<rat,

verberi~

bus

Ít1

f< agit,

d' OU ce terme en

VCOO ,

OD

3

appeJ(é

ce

fourn~au

de

reverb~re:

tnais comme

on n'a

vQ ou

ero voir ce phénomene que daos quelques

fo11nuaux

feulement, íl n'y en

a

eu aulli que quelques • uns qui

orrr é1é décorés de ce titre. On a encare appellé de la

forte ceux ou la

flamme n' étoit que refiéchie fur le

corps fam circuler autour, comme celui de notre

.figtt·

re

l f,

&

le grnnd

fourn<att

anglois, ainfi que nous

l'avons dir

:l

la feét ion de ceox quí font employés

a

l'nffinage. Mais il me femble qu'il y a plus de

four–

n<aux

de reverbere qu'on ne penfe,

&

qu'il n' y en a

peur-e.tre pas un feol en Chimie , otl la qualité tever–

béralnce De

fe

rencontre .

N

oos

la voyons daos les

four>~<aux

de

di~illalion

nfcenfoire , otl la chaleur en

¡;er¡amement obllgée de circuler

&

de fe

refléchir for

FOU

e1le-m~me

&

autour de la cucurbíte, avant que de for–

tir par les regltrcs ;

&

nous ne voyons pa> un iDdividu

daos cene feét ioo

toute cntiere qui falle

excép11on .

Ceux de difiíllation latérale font ceux qui 0111 ét¿ nom–

rnés plus géuéralement

fourmaltx dt

r~v.rbcr<,.

mais

ils ne le font pas plus que les autres;

ti

eft vral que

le vailfeau y ell en10uré de la chaleur , mais

íl

1'

ell

bien mieux encore daos une

for~e,

&e.

&

ce n'en pas

do vaiffeau envíronoé de la chnleur que ce oom en ti·

rnais de

1'

aétion de la flamme; car

le

fot~rn<at<

(fig.

lf. )

a

calcioer la potaffe,

&

le

four'?·~" ~nglois,

l'o'm des reverberes. Les

fourntaltX

de dJ(hllat:oD de–

fcenfoire feront certainement des reverberes , fi on les

couvre par le haut. Tous les

fottrntartx

de furion foot

éminemment daos le méme cas

comme nous le ver·

rons plus particulierement dans la faite ,

&

cepeodant

on n' a J3mais penfé

a

JOindre ces deux mots

~nfe11_1·

· ble,

fu/ion

&

reverbtrt.

E ofin les

fourntaux

d eifa1 ,

d'affinage, de verrerie, les a1hanors, les

fo~trntaltx

po·

1

ychrenes

&

philoíophiqoes, font tour autant de rever·

beres. La forge, fur-tout quaod on la couvre d'uo car–

reau,

(eS

fourn<flllX

a

lampe, de décoétion,

&

généra•

lement tous les

fottrntau;c

,

peuvent étre appellés des

four.neaux dt rtverbert;

&

ce n'eO pas

~bu_fer

des ter·

mes

comme on a fait en ne nommant amh que quel–

ques

fourneaux:

car foit que la chaleur y circule par une,

connruétion particuliere, ou par un dóme, ou par UD'

vaiffeau, qui en fait en que\que faryon l'office, _ou un

carreau

ou une plaque de tóle

1

la chofe rev1ent au

meme

'& c'en une qualité qui entrr daos \a définition

d'un

¡;urnealt.

C'etl pour cette raifoo qu_e

~ous

avons

fnit plus d'ufage de ce mor daos nos defcnptlons, com·

me lignitiant une aélíon dont la fiamme é!Oit fufcepti·

ble, que nous ne l'a1 ons employé comme

u~e

qoalífi·

cal ion;

&

li nous l'avons employé quelquefoJS daos ce

dernier feos, c'e(l paree que nous n'avons píl renorrcer

rout- d'un - coup

a

l'ulage

re~u .

La d1vilion des

fottr·

nuzux

d

1

aprCs

les opérauons

l

prouvc ce qu' on avan–

ce.

11

s'enfuit done qo'on peor reJeller

&

admeme ce

mot dons le fens que nous avons expliqué.

8°.

Quelques

jo11rmattx

ont

rer~nu

le nom de

leur

auteur,

&

il fau1 av<>iier que cela apprend quelque cho·

fe,

&

qu'il ell JUne que ceux

a

qui l'on a ces obliga–

tions , en rerirem rout. l'honneur

qutil~

rnéritent ; tnais

ce n'ell qu' un trait hinoríque qui nc défigne póínt la

narore do

Jour11eau

.

Les noms de B<ccher ,

G

lauber

151

D orna:us qui

fervenr

a

d,llmguer leurs

fourma~:x

dans

1'

ufage, ne veulent point dire que celui de B<c·

cher eft un

fottrneau

de fufion qui fert :\ quanlité d'o·

pérations ,

&e

au relle JO crois qu'

i\

vaudroit rnieux

que toas los

fourneat~x

portalfent le nom de leur au–

teur,

&

n'euffent que celui lii ; ce feroit un embarras

de moins ,

&

on n'en coouoltroit pas moins

tous les

ufages auxquels ils peuvent s'étcndre.

9°.

On s'attend bien que nous aurons de l'indulgen·

ce pour ceux qui oot nommé les

fournearrx

d' apri:s

leur elfet ; mais nous audons fouhai1é qo 'ils culfent été

plus conftquens. De tous les auteurs que nous avons

parcourus fur cette matierc ,

&

qui om parlé de cctte

diílinétion , nous

n'

en avons pas trouvé u

o

feul qui

n'en air admis d' autres en meme tems; elles fe trou–

veot parmi celles que nous profcrivons.

10°.

Les diftérentes matieres ernployées

a

la connru–

étion des

fourn<aux,

leur ont cncore mérité des noms

qu'oD a ero pouvoir apprendre quelque chofe .

11

dl

vrai que daos. leor defcription on doit dire , s' ils fonr

fi¡es, ronds ou '1oarrés, en terre, en brique, en róle

ou en fonte ; ma!s

JC

ne vois pas que ce

noms doJ–

vent Icor refler; 1ls n'y apportent aucune dilférence, le

rneme

fottrntalt

pOUVBO! ctre connrUII de diverl<s

IDa·

rieres.

11 °. La figure des

fourn<aux

(

on entend ici 1' inté–

rieure) a été trop vague aulli pour qú'on ait pO s'en

fervir comme d' uo

tigne pour les

recunnoitrc . Un

jour11tau

elliptique n'efl pns plus un

fourneau

de folian

que de dinillation,

&c.

12°. Leur grandeur n'

a

pas dO non pi os connituer

leurs ooms; ce n'en une dininéton bonne IOUt·oU·plus

qo'a s'enrendra daos un laboratoire, foit pour les

fou r–

nrarlx

do mtme laboratoire , foit pour ceux des rra–

vaux en graud .

13°. La qualiré de

jo11rnratt

~

dóme efl encore ap–

plicable

a

plulieurs efpeces,

&

par conféqueot trO¡>· va–

gue.

14°. Les

fottrnratt x

domeniques ne font rien

ii

111

Chimie;

il

la bonne - heure que

1'

écnnomie les ait ad–

rnis, de m!me que

la

Chimie

a

protité

de

l'éconnmi~

do-