212
FOU
porte ou
fer~
un trou circulaire o u ph,tllt ovale
1,
de
qualre OU Cinq pOUCeS de dia m(lre,
a
la CÍrconférence
duque! 011 attachera perpendiculnirement au plan de
la
porte une bo11dt de t6 k
foillaot en-dedans , égolement
pour co11tenir
l'endoit qo'on y appliquera, L 'embou·
chure de la chambre fcra pourvue d'uoe feu illure
large
d'un pouce
61
ptofonde de
deu~,
pour recevoir la porte
lutée. L'ufagc du trou circulaire
1,
qui etl au milieu,
etl
do dnnner pnrl3ge au cou d'ooe rctorte;
&
en
c~s
qu'on n'en ait p11s befoin, on
ia ferme 3 l'aide du PI·
tlon
A .
Deux b•rres de fer horifontai<S
n n,
!'une
en·
haut
&
l'aunc en-ba , tieuneot la ¡:rnnde pone en fitua·
tion, au m oyen de qua1re crochets de fer
oooo,
cncla–
vés daos
le mur prcs du bord de
la m eme panie.
8°. Comm< on doi t étre le maitre de d'minuer le feo,
IÍlp~ofé
que foute de l'avoir manié alf<-1. fréquemment,
on lui. aÍI
lailfé faire trop de pro!;ri:s;
il el! a-propos
d'établir etHre la tour
&
la chambre que nous vcnons
cie décrire, une pone de fer qui fcrme
l'ouverture ob·
longu
e
g
¡;,
&
qui intercepte par conféquent la com–
muoicatton qu'elles avoient entr'elles . On aura done
foin, en connruifaot la voü te de la chambre, de lailTer
entre elle
&
la muraille de
la tOur une rainure longuc
d'on"e pooces
&
large d'un demi,
laquelle defcendra
auffi perpendiculairement le long des bords antérieur
&
poll érieur qe l'ou verture de la tour
¡;
g,
&
un demi–
pouce au-ddTous de fon hord inférieur . Cette rainure
fcrv ira
o
mointen ir une plaque de fer
(Jig.
58.) épailfe
de lix lignes , longue d'on'l.e pouces
&
hJutc de cinq,
&
déhordnnt par conféquem I'OU \'erturc de toutes pons.
A fon bord fupérieur f<ront attachécs deux chaines
pp,
pour l'€1ever ou l'abaiff<r. On les tiendra fufpendue> au
moyen de deux clous
:1
crochet • •, fcellés daos le
mur adJaCetH de la tour,
&
poles perpendiculairement fur
e
haque ch.,ine, dom on pourra varier 1' élévation au
moyen des dtfférens chainons qu' on accrochera . La
plaque de fer étant mife en place
1
on bouchera la raí ·
nure par laquelle on !'aura imroduite, avec des. pierres
&
du mortier,
&
on ne
laitfcra que
les deux
petíts
rrou' nécoffaires pour le paffJge des chaines.
9°. Au c6té droit de la chJmbre,
a
hoit pouces de
fo n ti.>n d, on conflruira av<'C des brique
une chemi·
née
'1
q
'1
q,
quarrée, haute de quatre pi€s, large de trois
pouces
&
dem i par
le bas,
&
de
trois f<ulemem par
le haur; ou la fermera avec une plaque de fer garnie
d'ua manche
r r,
(Jig .
f7.)
&
encadréc daos une rai·
nure de tille ,
1111,
qui l'alfujettira de tous clltés, ex·
cepté par devant, oií les deux
lames de
t61e do vent
s'ouvrir pour la laiffer mouvoir, ou manquer
tout-~·fait.
On fcelle cette plaque avec fon cadre dans
les murs
de la cheminée'
a
la hauteur la plu
commode.
10.
Sous cene cheminl!e on fera une ouverture en
quarré long
t
t'
femb lable
a
la prcmiere
gg'
albnt oblí·
quemen! de ba
en haut,
&
communiquant avec une
nutre cavité cylindrique hame de huir p.ouces
IIUIIII,
d'un pié de ciametre, ouverte par fa partie fupérteure,
&
garnie daos fon bord intérieur d'un cercle épais d'un
pouce
&
large d'un dem i , delliné
a
foOtenir un chau·
deron de fer . A
la partie antérieure de cette cavtté ,
l'on t<ra une l!chancrure demi-circulaire, large de cinq
pouces,
&
profonde de
tr:>i> ,
a llant en
talus par-de·
''3nt,
'ZI
v .
pour uaufmeltre le cou d'une cornoe.
1
1"· Ct·lte c3vité exige un chauderon de fer,
(fig.
6o,)
de dou'l.e pouces de dtametre, de dehors en-dehors' a·peu–
prcs profond de neuf, cntouré
:1
un pouce
.!Se
demt de
fon bord fupérieur, d'un cercle de
f<r
x x,
large d'un
pouce, qu i y fera affuJeui: ce cercle, au lieu de con·
tinuer fa route en lignc circulaire, comme il convient,
l'imerrompra pour accompagner
le bord d'une échan·
crure auffi demi-circulaire
)',
large de cinq pouces
&
profonde de quatre
&
demt, faite au chouderon, la par–
tie inférieure de laquelle doir ctre
re~Oe
par celle do
mur
vv.
11°. '\Lis-a-vis l'ouverture
t
t,
en quarré long, qui
établu 13 communication entre la prerniere caviré
&
la
feconde' on en fern'
a
deux PO\lC<> du food de celle-ci'
une pareille
z
aux deux autres
gg,
t
t,
allant égale–
ment rn momant du cóté d'une trUIIieme chambre
i
i
i
i,
égale
&
femblable
:1
la feconde
u u u u;
afin que le feu
p01frc paller de celle-ci daos celle-la .
13°. On élevera fur le mur, du c6té poflérieur de
\'OU \
Crture
Z
une cheminée femblable
a
la premt<re
rr
'1
r'
de meme hauteur
1 2 2 l'
&
pareillement garute
J 'une plaque de fer,
(fig
S7·)
pnur la fermer.
14°· On r'e<a en6n au cóté dtoit de la cavité
i ii i
une troifie!Jle
ouvenur~
femblable aux précédemes
g g:
11 ,
z,
mm plus élotgnée db food,
laque!le au lleu
FOU
de communiqucr par fa pmie latén,Je droite 3Vec une
autre cavicé, fera ferrnée par un mur,
&
ouvene par
fa partie fopérieure qui répondra
i
une troilieme che·
minéc
f
r
j,
femblable aus deux premieres
qqqq,
l 2 2 2.
Telle ell la conl!ruélíon de ce
fournu>rt,
qui efl
tri!>·
propre
a
un grand nombre d'opération> . Nous en al·
lt>ns dérailler une partie'
&
parler de fes urages
O<
du
méchanifme du fcu dans l'ath3nor.
On peut introduire par la bouche du foyer de la tour
qui efl arquée ', une mouHe longue de dou7.e pouces, .
de mi' me lnn¡;ueur
&
latgeur que ce u e ouverture,
é·
paiffe de trois quarts de pouce, ouverce por-devant
&
par-derrierc. fuppofti qu'dle puilfe ctrc famée par
la
portie poflérieure de
lo
tour, JOfqu'l
laquell~
elle doít
s'étendre. On meura fur
la grille du ccudrier
d
une
ploque de terre cuite. pour fervir de bafe
a
la mou6c:
ceue mouHe aura des trous pri:s de fon
fol, ainli que
le, moufles ordinaires; on y place des creufets de cé–
memntion' ou d'autres corps' qui ex igcm pour ene cal·
cinés un feu long
&
violent: néanmoins
ces
forres d'o·
pérations pouvetH
fe
faire
indépendnmment de ce fe–
cours, quoiq u'avec moins de commodité
&
de faciliré ,
pour voir
ce
qu'on fait
&
pour conduíre le feo.
2°.
On
pcut fe fervir
d~
la premiere chambre pou r
faire des
dillillations, qui demandeot un feu imrnéJia t
&
violent;
car on y peut meure des retortes o u des cuines; mais
il
fout avolr foin de les placer de fa\Oil,
foit qu'elles
pottent fur le fpl de la cnvité, foit qu'on les éleve fur
des
pié-d'enau~
paniculiers de ditlerentc hauteur, fclnn
ln ·grolfeur du vaiffeau, que leur cnu puille palier libre–
mene a-traver; l'ouvcnure
1,
de la porte
~1111.
L nrlqu'
elle ell bien affujetlie 3 la faveur de fes deux barres,
on
l~te
tootes le-s
feme~
qui fe
trOU\'C nt autuur de
la
port<
&
du cou de la retorte; aprcs quoi on lui nJufle
une alonge, c'efl-3-dire un fu feau ou efpece de cone
tronqué, long de dix pouces o u plus, par
l'intermede
duque! les vapeurs brOiantes ont
le tems de fe rafrai–
chir , avant que d'arríver an récipient, qui ell toOjours
<le vcrre,
&
quí fe cafferoit fans ceue précaotion . Ceue
along
e
qui embralre par fa bnfe le cou de
la
rétorte,
en ..
,o.
par fon fommet dans celui du récipient' qu'on
oppnie ou fur le pavé, ou fnr un trépié ou pié-d'eflal,
qu\>11 éleve ou abaille
o
volonté, au moyen de uois
vi¡.
3".
Cene
m~me
chambre peut eocore fervir
a
d~s
cémemations'
a
des
calcinations'
& •
d'aurres
trnvau~
qui exigem un feu de reverbere;
&
pour lors on ferme
le trou
1
circulaire de la parte avec fon bouchon
fi,
&
on ne l'ouvre que quand on veut voir ce qui
fe paffe
daos la chambre. 4°. La fecoodc
&
la troilieme cham–
bres font cmployées principalement aux opérations qui
fe t'ont avec le bain de fable, de cendre, ou de limail·
le. On inuoduit daos l'unc des deux cavnés
le
chau–
derou de fer
fig.
6o,
&
on lote avec de la terre glaife
un pcu molle, la perite feote qui fe
trouve entre fon
crrcle
&
le
bord de la cavité (ur lequel il efl appuyé,
ou bien on la búuche avcc du fable mo uillé qu 'ou prr.:f·
li: bien l<llH·autour. c·en vour donner un eA<mple de
cet appareil, qn'on a repréfenté la retor«
9 ,
placée dans
le chauderon
&
aJnrt¿c
a
lim récipiem . Dans l'autre
chaudcron de fer, on voit une cucurbitc furmomée d'un
chapireau (
1 '
adapté
¡j
un balon ou récipien t
a
long
cou
12
s
0
•
Ces deux dern;eres chambrcs peuvent en–
co.r fervir' aínli que la premiere'
a
des diflíllatioos au
fe u de réverbere;
&
quoiq ue le feu n' y fnit pas
li
a–
é!íf,
il
nc laille po unam pos de faire paHer l'eau-for·
te. Pour cene opération on renvcrfe
le chauderon de
fer
fig .
6o,
&
l'on introduit daos 1' embouchure de la
charnbre ron bord fupérieur' f•illam d'on pouce
&
de–
m i au·dela de fon cercle; enforte qu'il réfultc
de
l'af·
lemblage de fon échancrure
y,
&
de cellc du
joflrtl<nu
1'
V ,
OU
trOU ptOprc
a
tranfmettre le COU d'une cornue.
6°.
L'appareil étant dreffé, que! que foit celui qu'011
aura chnili pour fatre plufieurs opérations 3-lá·fois, on
introduit d'al.lord par le haut de la tour quelqoes char–
bons allumé ; puis on la remplit de charbons noirs, en
tout ou en partie, 3-propnrtion du rems qu'on veut faire
durer le feu . On ajuOte incontineru fon couverc!e ,
&
l'on répand
IOUI·aotuu r de foo bord du f.1ble, OU des
cendres qui valem encare m ieus,
&
on les comprime
1
eg~remem
.
Si
on n'avoil crue artencion ,
e
out
l'alim~:ut
du feu contenu dans la tour Hamberoit
&
bruleroir en
me
me tems.
Comme on ne peot avancer ríen d'abfolument partÍ·
culier lur le rég'me du feu dans
le
fourn•au
doot
iJ
ell
queflion
nous ne 10ucberons ict que quelques géoér•·
lités fur 'ceue matiere : le rene s'apprrndra aifemenr par
la pratique, pour peu qa'oa foir verfé dans la Chitnie.
O
a