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FOU

l'un des s nglcs (oít didgé vers le centre du

fournuu

,

&

le córé oppoft! tourné du cóté des portes. Faute de

ces précamions, les vailloaux font fu¡ er<

a

fe fendre.

A u défaur de ce

fo¡¡rruatt,

M. Cromer s'efi fad

autrefois, avec affez de Cueces , de Con othanor que

nous avons mJrqué

fig.

r 6.

&

que nous décrirons plus

b1s.

11

a¡uf\oit une uumpe a fo'n cendrkr comme

au

précédent; il plaq01r les vaiífeaux fur des tou rres dans

la

cha mbre roilinc de la rour; il

lcvoit tout-a-fait la

plaque de fer ddlinéc a empecher l'acces du feu de la

rour daos la prcmiere

e

hambre; il maqunnoit

la porre

de cetre chambre

~vec

des briques

&

du mortier, laif–

fant pour introduire les vaiffeaux deux petítes portes qu'

il fermoit avec des piOons; >1

plaqoit les vaifseaux qui

demandoient le plus grand feu tout .ri:s de la fenc<rc

l¡iaife, au moyen de laque! le

le

fe u pafse du foyer dans

! 1

premiere cham bre; ceux

a

qui un feu plus douk fuf–

nfn;t • au milicu de la cha mbre,

&

vis-a-vis la meme

fen2tre. Mais cornmc les pierre> n'étoiem pas des mcii–

Jeures,

&

qu'íl y "'oit foOtenu pendan t deux ¡ours un

fe

u

de

la

dtrniere violence , le

[o11rneart

s' étoit rout

dér¡uit,

&

les tourtes s'¿roient contondues avec le

pier-

. res virriñées, quoiqu'il ne fe fOt pas répaodu de vure

des ''aifseaux ; incoovéuieot qu'on doit préveoir ll.''ec

tous

les

foins imaginables ; car s'il arrÍ\'e un

certam

uombre de fois ,

le

fortrmau

efl

hors d'état de fervír

davantage.

DcJ fott rneartx d'ef!ai .

Ce fonr ceux dont nous a–

vons donn! la

deícr~ption

a

l'arthle

E

S S A

1,

&

qui

daos nos

Planch. de Chimie

fimt marqués

jig.

4r-.¡8.

49·

fO·

í3·

f4

&

Icor place naturdle eO r ¿¡é celia–

e>. Apres le>

fourneaux

de calciuation

&

de fulion ,

dOÍ\'ell t venir Ct'Ul qu1 font

Cela

toU t-

a

-)a· fois ; mais

nous nous contenteron

d' y faire quei<]Ues addrtions ,

Voici les proporr ions que

le;

fotr nai>Ocs de París don–

n enr

a

ceux qu'íl; font en rerre ,

fig.

f4·

11>

fon t un

fol de 18 ou

20

ligoes d'épaif,eur, de

12

ou

t

3

pou–

ces de large, ou d'un

cót~

a

l'autre,

&

de

13

00

14

pouces de devant en·arriere; quelquefois ils le fonr tour-

3-fait quarré,

&

le

fot.rne~u

en eO

rout auffi bon.

Tanrór il ell plus grand,

&

>au<Ót il

l'eO moins; cela

dépeod du no mbre ll'eG ais qu'on

y

veut taire a-la-fois ,

&

de la quantité de matiere qu'on a

a

y traiter. lis é–

levent enfuite des m urailles

a

la haute ur de

trois pou–

Ce<

ou rrois pouces

&

dem r;

&

c'eO pour

lors qu'íls

pratiquent le petit rebord qui fmlrienr les barres faifao t

l 'office de grille. Ces rnurailles ont auffi r8 ou

2::>

lí –

gnes d'épais.

l is pratiquen< trois ouvenu res ou

luupí·

raux au cendrier, uoe en·devant

&

une

de

chaque có–

té. To01es trois ont en largeur quatre pouces

&

demi

d'embralure réduits

a

quarre poaccs cn-dedans fur trois

de hauteur . Au-deísus des barre>-grilles qui íont po–

fées

en

Joíange,

&

qui, aya

m

huir ligues d'équarriísa–

ge, occupcnt enviroo un pouce d'épa iíseu r honlontalc,

ce quí fa

u

quarre pollees

&

demi de h.tut, ils élevent

encare

les

murailles de deux pouces ,

&

quelquefois de

trois ou quarre, avant que de faire les trous pour pla–

cer les barr<S lollrenanr fa

rnoufle . Ces trous forn au

uombre <le quatre, deux devanr

&

deux derrierc. lis

OIH

huit ou neuf lignes de dinmetre pour recevoir des

barres rondes de meme grof,CUl a-peu-pri:s . Comme

ces

barres termmen t la couche de charboo placée entre

la grillo

&

la moufle,

&

que ceue couche ne fuffi r pas

ii

beaucoup pri:; pour la p1upan des eífais, nous avons

déji rema rqué a leur article que c'étoir un inconvénien t

a

con iger,

&

qu'il fatloil quatrc ou cínq pouces, au

lieu

de

deux, entre la moufle

&

les

barres -grilles. Cer

eípace doit meme erre plus con li dérable, quand on veu t

employer ce

fot.rneatt

a

l'émail, foit te! qu'il eO, foit

modi6é de la t3qnn paniculiere qui convient

a

ce

gen–

te de

trav aii.

f/oyez

E

M A

1

L •

D u-def;us

des

barres

a

u haut du

fottrneart,

il

y a cínq ou

fi

x

pouces d'e–

lpace. Deux ou trois

ligues au-defsus de ces

m~mes

barres , on fair une

~1uvenure

demi-circulaire de cinq

ou lix pouces

de

large en has fur

trnis ou quatre de

hnut dan

fon m ilieu . C'eO la porre de la moufle. Quand

c:el le-ci

erl

un peu Jongue·,

&

qu'on

y

place des vaif–

~ca?x

un cant-íoit-peu grand<, il manque de l'élévarioo

a la porte. A inli

on

ne rilque ríen de la faire d'un pou–

ce

ou d' un demi-ponce p1us haute. A u - defsus de ce

corp; qui •O en tout haut de quinze pouces, eO le dó–

me

én

pyramide quarrée haute en,¡ou r de cinq pouces,

&

fe <ermiuaut par une ouvenure de quatre pouces auni

quarréc ·.Cene ouverture doit

le

terminer de faqou qu'

on Y

p

mfsc a¡ullc

r la bufe

i

ou naifsancc

d~

ruyau

<JU'

o u

voi~

au-dcrs.us

de la

fig .

r 4 pour aug rncntcr le feu

1

&

avo>r In

f~c

rlité

de comiouer c(tte cheminéc . Aml1

Tome f/Jl.

FOU

.209

la hauteur totale du

fourneatt

en

de vingt pouces fans

fa cheminée.

On fai t encare des

{ortrneartx d'ef!ai

fur le champ

avcc des briques

&

des barres de fer, ou b,t¡, nue gril–

lo d'une feule

picc~.

O u lcu r laifsc en cóté une

fen~rre pou r obferver

r,

le charbon s'atlaifse bien

fou

la

mouflc

&

a fe< cl\tés : cette rcnecre eO auffi nécr:l'.ai–

re daos les autres cfpeccs de

fourneattx

d

effai.

Le

fournea:t d'ef!ai

fans grille quon voit repréfen•é

Plan. l . tome l .

de Schlutrer,

&

fig .

H ·

de noJ PI.

eO celuí de Farhs . Ercker en a fenri les >ncoo1 éniens ,

&

préfere celui •qui a un cendrier . L e

fourneau

de

Fachs fe rrouve daos L ibavius

&

Glafer . C eiui de Cra–

mer eO pris d'Ercker .

11

eO pnic>fément le m eme , ti

on en excepte peut-érre que les deux pones en couliífo

du cendrier Ont chacune , de meme que celles de

la

booche du foyer , un tio u qui n' y efl pa; fort nécef–

faire. Celui qu'on voit daos Rhenanus eO auffi le m c–

me que

ce

luí d'Ercker.

1•

achs

a

fa ir beaucoup de correélions aux

fourneaux

d'ef!ai

d' Agrícola; mais il les a lallés fa ns gnlle. Ceu<

d' Agrícola font rri:s-défeétueux; ils reffemb fem alfez

a

cenains

fot.rneattx

d'émBll qui font encare au¡ourd'hui

en ufage.

.

S tahl me parolt érrc le premier qui ait demandé pour

les

fourneatlx d'tJ{_ai,

comme pour ceux de

rev~rbere,

un tuyau a¡uOé

a

Jeur di\ me,

frmd. chcm .

p.

44·

11

a–

vance

p.

1

n.

que l'efpece de

fourneau

en quetllon ne

demande pas, pour éue conflruit , aurant de précifion

qu'on l'a cru,

&

que c'efl s'amufer

3

des

inutilités

&

a des minuties; que les qnalités que doit avoir un

fottr·

ncatt d'ef!ai

fe réduifem

3

ce qu'il pompe bien

1'

air ,

&

pui(fe fond rc de l'argcm. Ces vurs font remplies par

des reg1 rres placés a la partie íupérieurc du

fortrneatt'

un ccndrier garni de

la

porte,

&

un couvercle pour

donner froid, par une juOe pcoportion de la mouBe

&

une diOance de deux doigts entr' elle

&

les parois du

fourneau .

On verra par la

leélure de

cet

árticle ,

fi

Srahl n'a pa

pu fe

uomp~r.

L e

fourntau d'ef!ai

a

1'

angloife

(figttre

45'-49· ) en

bríque, ,5¡ celuí qui eO en terre, dont nous avons don–

né la d"fcriprion, ne fe trouvent, que ¡e Cache, qu'u–

ne fois. chacun a París .

Le

fortnteatt

d'émail qu'on voit dans H audicquer de

Blancoun, efl fans grille comme tous

les aurres .

11

en

plus que probable que l'.!mail qui doit Íon origine

~

la chim ie, luí doit •uffi le

fou rneau

qui y ,efl emplo–

yé. C'efl le.

fortrneau d'ef!ai

qu'on

a

prís, rnais le

four–

ntau d'ejjai

fans grille . Depuis

ce

tems les Chim10es

on t corrigé ce défau t de grille; mais

les Emailleurs

qui

en

<liH

été fépatés n'ont poín t profiré de cene cor–

reélion;

&

cela n' efl poin r éronnant . La plu part des

e(fayeurs e

ux·m

cmes ne l'ont pas encare adm fe ;

&

l'on fait m

t.me

encare des elfais avec une mouHe (ans

fol, comme celle des émailleurs ordioaíres : con!l ru–

élion qui peut avoir fes avamages pour les eífais, mais

qui me parolt n'avoir que des inconvémehs pour

1'

é–

mail .

f/oy.

M

o

uF LE.

On n'a mis

o

l'article

Es

s

A

r que ce qui rega rdoit

la conflruél >on du

fourncart

de la

fig.

r o-n. au-m oins

s'eO·on peu érendu

lilr fon uíage général . L e voici .

Pou r faire nfage de

ce fourneau,

1'

artíft e f' élevera de

deux ou rrois piés, de que!que

fa~on

qu'il le faffe, a·

fin qu'¡J puifle voir commoMment par l'embouchure de

la moufle les progri:s de l'opération , fans erre obligé

de fe baiffer.

11

paiT'era dans les quarre trous inférieurs

qui répondent les un1 aux autres , deux barres de

fer

é–

paiOes d'un pouce ,

&

de telle longueur que leur>

ex·

trémirés débordent un peu les parois du

fottrncau

'de

chaque córé . Ces barres íom deOinées

a

r;nl•enír

la

mauRe qu' on inrroduir par 1' ouvenure fupérieur.e du

fourneatt

,

avant que d'y m eme le dóme pyrnm>dal;

on la place de

fa~on

que

Con

embouchure ne femble

faire qu' une íeule

&

meme piece avec le bord de

la

porte qu'on appelle de Ion nom : apri:s quoi on la tu–

te avec ce

m

eme bord, paree qu' il fau1

1'

afTu¡ctti~ .

La íubflance qui doit fervir d'aliment au f<n

&

la gril–

le fe rnruent par le haut du

fo,rnenu,

dont le dóme

doit erre coníéquemment mobile encore pour cette rai–

fon,

&

allcz Jeger. Les charbon; fa1ts de bois dur,

&

furtout ccm de hl'tre, fonr les plu' pr<>pres puur ces

forre; de círconOances. On le; m et par morceaux de

!:1

groffeur d'une noix,

&

1'

on en couvre

13

moufle d'u–

ne

couche de plur.eurs pouces. Nous donnons l'csclu–

fion aux charbons quí font plus

longs ou plu> g ros,

paree qu'ils ne re rangent pas bien autour de

la m ou–

fk,

&

ne remplíffenr pas exaélement J'efpace étro.t 4ui

Dd

~