FOU
re qui
tll
immédiatemeot au· deffus; cat tl le ne doit pas
(aire l'arc comrne en •, mais aller toii ¡ours en bailfan t
iufqu'en
f,
commencement de
In
cheminée , pour ro–
hmre la
flamme
&
la détcrminer fur le metal : ainfi
11
combure de la vol1tc doit
~tre
prife daos un a.utrc
l<ns , c'ell-ii-dire que
f.1
naiffance ou chaque
exrrémit~
<le fon are doit poner fur les murs des cétés ,
&
non
JJr ceux
gg, (jig.
21.)
des estrémités;
ce qui ell en–
c·>re
indiqué par la lituarion de la chem in.tc. Le ceo·
<'der ell, comme la grille, large de
n~uf
pou:es; Con
¡;
upirail ell de
m~rnc
largeur ,
&
haur d' un pié : les
roéles dont
011
fe fert pour former avec des cendres le
td l
o
u l'on met les matieres
a
afliner, font de fer ioo–
du.
f/oytz no1 Plan.
&
ler~r
e><pli<ario"; voy•z auffi
¡,
fo urntau a11gloiJ
.
Ce
fourn<au
doit erre trés. u
u
le
<hns un laboraroire philofophique ;
il ell meilleur que
cdui de nos
fig .
lj'
&
16.
qni pounanr peor avoir fon
milité. Je dira1 ici en paiTant que les Anglois ont ap –
pliqué le
formteatl
qui porte leur nom
a
l'affinage; JC
"" fai point fi
e' ell depuis Schhurer ou avant ; mais
ils
y
0111
fair ce changement . Au lie11 do maffif qui
porte le tell dans norrc
fig.
19.
il y a un vuide;
&
la
cnupelle, qui ell un cercle de fer de trois ou qoatre
piés de diametre ,
&
haut de fept ou huir pouces , ell
lo ureoue fur deux groiTes barres de fer pofées felon la
loo~ueur
du
fot~rntatt.
11
y
a une perite ou verturc au ·
doflus de la coupdle, comme en
e
, (
fig.
21.)
pour
loilfer palfer le veot d'uo gros foufBer,
&
une autre
a
l'oppofire pour ia eh Ore de la litharge : c'ell aiofi qu'on
offioe une grande quantité de plomb a-la·fois . J'obCer·
verai eocore ici une chofe que
1'
ai déja dite ailleurs;
c'ell que Schlutter ell wmbé dans l'erreur fur !'origine
du
fot~rmau
anglois:
il
rapporte,
pagt
114.
de
1'
édi·
tion publiée por M . Hdlot, qu'on prétend qu'il a été
inventé vers l'oo
1698
par un medecio chimille nom·
mé
Wrigth :
mais ce medecio n' en a pu faire qu' une
appl icatioo
~
la foo te des mmes de plomb
&
de cuivre
d' Aogleterre ; puifque
le
fot~rn•att
pour la foote des
cloches qui
tui
ell
abi'olumenr femblable, ell tres · ao–
cien
&
remonte peu r-erre
a
quelques milliers d'années.
11
ell vrai qu'oo u'en rrouve point daos Agricola; mais
Biringuccio , auteur italien tradnit en
frao~ois
par V io·
cent en
¡
f72 ,
l'a figuré
&
décrit de plulleurs fat;ons.
V oyn
cet aureu r,
p.
121 .
il l'appelle
fottrn<au
de
rl·
vtrb<re .
W n¡¡th tour au plus y a aJOO té la chemioée
d'apres les ruyau x des po.!les
&
des
fourneaux
de fu·
lion .
La
fig .
22.
repréfente un
fourntart
a
vcot
a
affiner
l'argcor daos un tell li>us une mnuHe: cene figure efl
de M. Cramer,
&
fe trouve auffi dans Sch lutter : on
s'eo fert au hart7 . . On conllruit plufieurs de ces
four·
ntaux
le long d'un mur fur un foyer commun qui non·
feulemeot fert de furport , mais encare de tuyanx puur
le JCU de l'air: pour cela on y fait des fente> étroites,
comme on voir en
t
pour le pafl'agc de l'air ; ces feo·
res commeocen t des le pavé,
&
loor hautes de
trois
piés, curnme le foyer ou
fu pport. Comme ces
foflr·
n<n11x
font
á
cóté les uns des autres, l'air de chaquc
foupirail dl conduit
a
leurs
foyers par deux tuyaux
taur d'u n cóté que de l'autre; de forte qu'un
fourneau
re~oir
par quatre tuyaux
l'air de deux foupirau x .
Do
fund de chaque
fournta u
s'éleve un
tuyau de refpira·
tion qui a fa lortie pr es do mur
&
par-deffus
le
fmr·
1Uatt ,
comme on le voit en
f;
3 cela pr€s que cene
fortie el! au rnilieu du dóme,
&
doit l!t re par le cóté;
les bafes de ces
fourntnu ><
foot cooflruites en briques;
ils le foor auffi en partie,
&
peuvent l'étre en entier;
mais on fait urdinairement leur dóme en terre , comme
oo le volr en
B .
Chacun d'eux a par
le bas un pié
hu;r pouces de
large ,
&
la mt:me étendue en
long,
quand
ils foor fe<
mé~
par des briques; leur haureur ell
de deux piés,
&
ils fe retferrcot vers le haut, ou il ne
rene qu'oou ponce. de large fur quin'le pouces de long.
L e devant demeure ouvcr t ¡ufqu'a ce que le tell
&
fa
moufle y foient p:acés, comme on le voit en
A ,
qu'oo
a rcpréfeoté ou,·ett : alors 011
le ferme avec de méchan·
tes briques,
&
on 11c
lailfe d'ouvett que l'embouchore;
ou bien on y fait une
tr es-grande porte en
tóle
g,
comme en
B,
a
!aquelle on fai t un petit guichet
h
pour
le befoin . L e dóme
el!
encore garoi d'une aurre porte
i ,
roulant for des gonds; comme
la premiere, qui efl
l'<r•l du
fc¡¡ rn<att
&
l'eodroi t par oii l'oo jette le char·
bo11 :
<>n
arme ces
fo urweaux
de cercles de fer
&
de
pln~ues;
fan> quoi
il
faud<Oit les rétablir fouvent. Les
poéles
ou
l'on fait les tefls font de fer
a
l'ordioaire'
&
les f!!OuHe< fonr fans fnl.
V oyt:t
ea
articlts.
Do
f•n ntau>< de verrtrit.
Nous n'enteodons par-la
Tome
//JI.
FOU
2
r r
que ceux qui penvent erre
de
ootre plon, ou eotrer,
cumme nous
l'avons
dé¡a
répéré plulienrs
fnis daos
cl 'outres occalions, dans le laboratoirc du chimi!le . Ces
forres de
fourntii/IX
llC
font,
a
proprement parler, que
des
fournraux
de fulion; la vitrificatio u n'é<al>t
elle·
Inl~ mc
qu'u nc fution, m:Jis une
folion
qui
demande un
<legré de feu fupéritttr
a
celle des méraux . Cette ouance
n'a
pu nous dérerrniner
a
fa ire un
art icle féparé des
fourlirfll(J<
de VÍtrification dont
IIOUS
3VÍOOS
a
parler;
00
les a trouv és
a
la fin de la f<érion des
f ournraux de
fufion:
ce font ceux du
commercium litt(rarium
~
fig.
37
11°.
t.
celui de M . Pott,
fig.
38.
&
celut tle
M.
Cramer,
fig.
39-44:
on peut encore y a¡oOter le
four·
nrtm
de fullon,
fi¡r,.
26,
Dn
atbanors.
N ous en avElOS repréfen ré quatre daos
nos
P/,nchtJ;
le premier efl la
fig.
r6-to.
celui de
M.
Cramer: le fecon d ell la
figuro
61.
qu'on voit ,rhez
M .
Roüelle: le rreifieme en la
fi¡r,.
62.
dont
M .
Maloüin
a doooé
la
defcription, art.
athanor:
&
le qoatrieme,
celui de Rupefciffa, qui n'efl qu'un
fourmntt
philofo·
phique: nous parlerons de celui-ci en fon lieu,
&
oous–
dooncrons en mémc
tcms quelqucs remarques fur
k
mor
athanor .
L 'arhanor, le
fott•>ua«
de la pareffe,
actdin
en !ario,
firé du grec
.tx.,t~,,
ou qui ne donne
nucun foin,
t:H
un
fourntart
ou l'on entretieot du fe u long-rem> . O o coo–
Liru it
1°.
avec des pierres capabies de réliOer
a
un vio·
lent feu de fufloo, une rour quarrée,
(fig.
j6.
a a a a),
dont les murailles
~paiffes
chacune <le
fix pouces, en
doiveor avoir dix de large dans
ce
uvre ,
bb bb
. On la
fait plus ou moins haute, fuivaot
le
tems qu'on veu t
que le feu dure fans erre obligé de lui donner de OOU ·
vel aliment; on lui donne pour l'ordinaire cinq ou
1i ~
piés de haur.
2°.
I>ans
la partie la plus ioférieure de
cette tour , on fair une ouverturc quarrée ', large
&
haute dt li
X
pouces, qu'oo ferme exaél-etnellt
a
l'aide
d'uoe porte de fer roulant fur deut gonds,
excédao~
le
foupiraii d'utt pouce daos tout fon con toar,
&
re~Oe
daos une fcuillure ou enraille
a
angles dr<>its, large au ffi
d'un pou ce, pratiquée tout-autour du bord extérieur da
meme foupirail .
3°. A
dix pouces au-ddTus du fol de
la
tour, oo place une grille
d,
faite de plulieurs borres
de fcr d'un pouce d'équurri!fage,
&
éloignées de
trois
quans de pouccs les unes des autres . On
les difpofe
en
lofangc, ou de
fo~on
que deux des aogles d'uoe
barre, font oppofés
a
ceux des deux antres barres au
milicu defqnelles elle
e
O,
&
que les dcux aurres fuot
touroés l'un vers la partie fupérieure de la tour ,
&
l'au·
trc vers l'mférieure. Ccue difpolition fert
3
fnvor ifer la
chOte des cendres.
4°.
lmmédiatemeot au-ddfus de la
grille oo fait une autre OU\'erturc
e,
arqnée,
lar¡;e de
fept pouce9,
&
haute
Jc
lix. garnie , comme le i'oupi·
rail , d'une porte de fer fufpenduc fur dcux gonds; cette
porte lera munie in téricnren,cot de crochets de fer
&
d'un
rebord qui remplira exaétement l'ouverrure de la tour , a–
fio qu'elle puiOe foOrenir le lu r qui la doir garantir de
l'aélion du fe u .
5°.
O o ferme le
fo mmet de
In
tou r
avec un cou vercle ou dóme de fer
f,
garoi d'une an{e ,
&
excédant l'ouvcrture de la tour de de ux pouces dans
rout Ion comour . O o
f~it
ce dóme d'uoe tóle épaifle,
dont oo forme uue pyramide creufe, quatrée, nuverte
par fa bafe,
&
fe rerminant par un bord prcfque rrao–
chanr qui ell
re~u
daos une feuillu re ou rain ure d'égal
contour, prntiquée daos le bord intérieur de la partic
!il–
périeure de la tour : te! le ell la cen!lrucrion de la prio–
cipalc panie de ce
fourneaft .
6°.
Un pouee
&
demi ou deux pouces au-deffus de
la grille
d,
on fait
3
la muraille droite de In tour une
ouverture reélangle binife, c'dl-3-dirt allane en mont:mt
du dedaos de la tour eo -debors ,
gg,
haute de quotrc
p~uces
&
demi fur dix de
large . Cette ouverture
cfl
faue pour établir une commumcation eorre la
tour
&
la cavité doot nous allons parler.
On couíhuit done cetre ca viré no chambre •tour con·
tre la muraille percée de la tou r : on la
t'air_de pirrre
&
de
fa~oo
que fa partie inférieure eO un pnfme creux.
h h h h
,
haur de lix pouces , long
&
large de douu,
termioé par une volito
¡;,
décrivanr un are de cercle
de
fix pouces de rayoo ; eoforte que la hauteur du
milieu de
la chambre el! en
tout de dou'le pouces ;
elle doit erre rotalemeot ouverte antérieuremeor'
&
garoie
d'uoe porte de fer
K,
(fig .
í9· ) au moyeo de laquelle
oo la fermc exaélcmcm. La furface iotérioure de cette
porte fera couverte d'un garoi de deux pouces d'épais,
qui Cera foOrenu, comme oous
l'avons . dit en parlaot
de la porte du
fottrntart
de
fu
fion'
&
meme de eelle
de
la
bouche du
feu de
la tour.
A
u milieu de cette
Dd
:1.
por·