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!52

FOR

ce

feos qu'oo dit '"

loi

•fl

forme/le:

qui o' a de rap'

port qu'a la forme ou

a

la qoalité ;

e'

en co ce feos

qn'oo dit que

1'

objet

furmel

de la L ogique , e'

di

la

condoite de l'efprit daos la recherche de la vérité,

&c.

1/oy. /'are. frúvane.

Les Théologicns difliogueor enca–

re le

form<l

&

le matériel des aétioos; ainfi ils afsO·

rent qu'oo

n'dl

point aoteur d'un péché ou

1'

on n'

a

mis que le matériel, mais non le

fornul

;

d' ou

1'

on

voit que le

forme/

d' une aél ion en cfl

la malice . De

forme/,

oo

a

fait l'adverbe

formellemmt,

qui a toutes

les acceptions do l'adjeélif.

F o

R

tE

L, (

Philo(oph. (cholaft.)

on appellc dans

l'école

diftinffion forme/le,

e

elle qui

efl

entre des cha–

fes ré'ellemen t difl'érentes, par oppolition

ii

la

diftinffion

virtt<elle

qui fe fait par une limpie opération de

1'

e–

fprit . On demande, par exemple,

fi

les

degris

qu' on

appell• dans l'école

métaph:tfiqtteJ,

font diflingoés

for–

mellemme

ou

'lJÍrtt<ellement.

Nous

:1\'0DS

appréti¿ '"' ·

mo~D

E

e

R

!!'

cette frivole

&

ridicule queIlion . L es

ScholaOiques font encare d'autrc ufage du mot

forme /;

ainli ils diOingueot l'ob¡et matéricl de l'ob¡et

forme/.

Voya:.

o

ll JET. lis font aum waud ufage dans

leur

argumentation des

termes

mr.tlriellement

&

formelle–

me/11;

c'efl·a·dire qu'ils embrouil,leot par des mots bar–

bares des chafes déja inintclligibles par elles m<"mes,

&

qui ne mériteo t pas que oous nous

y

arretions .

(0)

F

O

R.

M E L,

e

'Jttrif)

ce ter me a daos erile matierc

plulieurs ltguifi catioos dilférentes.

Aj oo rnemcnt

forme/

dans quclques coi'otumes, eO dif–

férent de

1'

ajournement limpie, comme dans celle de

la Marche'

art.

!6. JI

en

a

um parlé d' 3JOorntmeot

forme/

daos la couwme de Poitou,

art.

il2i·

&

366.

&

Angoumois

j6.

&

77·

On nppelle

contradillion forme/le,

celle qui eO ex–

prerfe

fin

le ras ou fait doot il s'agit; cout. de Berry,

tit .

xj. ar&

2.

Garant forme/,

eO celoi qui eO renu de ptendre le

fait

&

can

fe

du garantí.

1/oyez.

G

A R A

N

T.

Partage forme/,

íe dit dans la coGtume d'Auvergne

poo r expnmer un panage récl

&

dfeél:if.

C h. .:cxvij.

art.

&

8.

Po•tie forme/le

,

eO

la méme chofe que

portie for·

mle

ou

portie

civile;

N ivernois,

tit.

j.

art

20.

&

fuiv.

Snllc,

tit. xxxv. ore.

1 .

Ordoouaoces du duc de

Bouillon,

art.

1.

¡6.

(11)

F O R M E R,

vo1•n ci·dev.

FoRMA T

1

o

N.

F o

R

M•

R,

D R

É

s

sER, (

llrt milit.)

v. aél. on.

d't

former du JoldatJ, drc.f!er do troupeJ.

Le premier

de ces deux mots exprime

les foins que l' on prend

pour accoOtumer

le fnldat

i

la diícipline ,

le plier

a

l'obéirfnuce ,

&

lui infpirer l'efprit de fon état. L'ao tre

indique aum

¡·

éducation militaire qu' on donne

a

une

troupc, mais ne tombe que lor la panie qui a rapport

3U mal1iment

de:s

:umt:~,

!lUX maureo\'res, aux

évolu–

tinns,

&

autres dttails do Í<rvice. En fin

le ter me

for–

mer

eO rcllreint

ii

un certaiu nombre d' hommes, qui

ne compoleo¡t pas encore un wur,

&

défigoe un aélc

porement moral .

Drr./!tr

s' étend

~

une troupe com·

pleue, te! le qu'une compagnie, un bataillon , un régi·

menr ,

&

pnrte uniquement

íur le phyfique des inflru–

diuns qu'on leur donrrc.

Fvrmer,

en Taélique, fe preud dans une

~cception

difl'értnte, qui le rapproche des mots

ordom¡er , di(po–

¡;,r. Former

dans

ce

cas lignifie J'aé!ioo de

ranger

des

foldats dans un certain ordre,

&

annonce que cet or–

dre efl leur état habituel, c'ell-a·dire celui dans lequel

il ell conveou qu' on mettra

toO¡ours une

troupe,

¡¡

moins qne des circonOances patticol'ercs n' obligent

ceux qui la comrnandtnt ,

a

l'ordooner fuivant une au·

tre

m~thode

.

Ce

mot

ordonner

,

bien plus générique que le pre·

mier '

tient

a

tous

les ordres de bataille poffibles '

&

peut é'galement s'entencre du bataillon quarré, de la co·

lonoe, du coin,

&c. f/oy.

0RDRE DE BATAII.–

LI!.

Di[pofor

exprime l'opération géoéule par laquelle on

diOribue les difierens corps d'one ar mée daos les pones

qu'rls doivent occuper, !oi•ant uo plan de bataille qui

aura été dc!terminé ; ou celle par laqudle oo leur fait

prcndre le rang qu' ils doivcot

tenir dau_s uoe marche

oo d:1ns un

c3mp;:ment .

Ex~mpl~.

Les tronpes prendront les armes

a

qoatre

hcures. Tous les régimens fe

fvrm<ront

i

la

tete de

Jeur camp

1ls fe

port..,-one

en ordre de bata;lle ( c'efi

a•J¡ourd'hui eu Fraucc

~trc

formlJ

for trois de bauteur,

&

cene ordoonaoce doit <'trc appell.;e

1'

bat

babrt11d)

;

il> fe port root, dis·Je, lix ccots pas eo-avant des fai-

FOR

fce3.UX

, ou chaque bataillon fera

ordonnl

en colonne .

L es li

eutenans-généraux

&

maré'chaux de- C3mp

difpo–

[<rol1t

alors leurs divilions ,

fu11·ant l'ordre de ma<che

ou de baraille, dont la veille on Icor aura remis une

copie.

llrticl• de

111.

L

1

EllA

u

T,

,¡,.,rg!

du

dlpót

de

In

guerre.

FORME RE T, f. m.

rn

llrchi~<·llur.

gotbiqru,

ce font les ares ou -nervures des volites gothtques, qui

furment

les arcades ou

luneues par deux ponoon

de

cercle, qui fe coupen t

ii

un point.

(P)

F O R

M 1,

f. m ..

e

Fartconnuie)

cl'pece de maladie

qui fnrvirnt au bec de l'oileau de proie .

F O R M

1E R,

f.

m.

ouvrier qui tait

&

vend des

formes de boi;, fur lefquellcs on b3tit des íouliers.

11

y a pcu de ces Iones d'ardlans

a

París. lis ne fon t

point un corps de ¡urande,

&

n'om ni fiatots ni Jort!s;

ma·

i)s uavaillcnt librrmelll fans qualité

&

fans mal–

trile.

FORMORT, FORMORTURE,

FO~

M

O T U

R

E ,

¡: O R

M

O U T U RE ,

ot<

F

R

E–

M E

TU RE, (

'}uri[pr.)

ter me

u!iré

daos quelques

cm'uumes pour ex primer

l'Echoiee

o u

droit de [rtcce./Jion,

qui appanient

a

que~u'un

par le de

ces

d'un autre.

Dans la coutume de Hninat¡ r'

ch.

X

art.

Í·

e'

en la

moitié' des meubles que le íurvivant de deux coujoints

entre roturiers doit dorrner en nature ou équivalant aux

enfnns i!fus d'un prc

micr !

ir, lorfqu'il palfc

:i

des fe–

condes nóces.

1/oy. la

jr.ri

(pmd. de

flainarrt, pag.

29.

Eo la coi'Hume de C

ambr

ai,

ti

e.

'lJr;. art.

t

1.

de L a!·

leue fous Arras, de Narour,

are.

86.

c'cn l'échoite ou

droit fucceffif qui appartient

~

quelqu'un , ou bien qui

en dti au feigneur quand quelqu'un non marié, ni bour·

geois, en dé'céde en fa IC:igneurie

&

Juflice, foit

a

l'é–

gard des meubles ou autres biens.

La coOtume de Mons,

cb. xxx'lJj.

fe fert do terme

fremet1<re.

.

Pwault des Jaunaux fur Cambrai,

loe. cit.

prétend

que le mot

formo11turc

tire foo étymologie de

forml

le moitil;

mais ceue idée eO

rc(utt!c av<c raiíon par le

commemateu r d'Artois fur

i'art.

1)3·

ou il obfcrve que

la

prépolioion

for

efi fréquente

&

a¡nOtéc

a

pluÍieors di–

él ions pour

e'

primer

dava>Jtage,

comme

formariag~

for–

ban.

ll

femble néanmoins que routes ces diétion> foien t

d'abord dérivées de

foraJ

ou

foris,

qui lignifie

deborJ,

&

que

formott<rc

íoit une abréviation de

forÍJ-motura,

c'en-a-dire les chafes qae l'on emporte hors la maiton

mortuaire .

· Tout ce qui en acqois

a

quelqu'un par mort, foit

:l.

titre de communauté, de fucceffion oo de

legs, peor

lltre nommé

formoture.

Les immeubles

&

les meubles échus par more

ii

ces

d:fiéreús litres, íont é'galement compris fous le nom de

fflrf"'t(J/flre.

.

11

y

a

cependant des coOtumes oii le

tenne de

for–

m otllr<

ea

rellreint a la portian mobiliaire prlfe

a

litre

de commuuauté, de fucceiJion, ou de legs.

L'ufage certain du pays d'Artois, efl que le mot por

&

li mpie de

formoltlre

o

u

formouture

oe

comprend 'CJUe

la portian, l'échoite, ou l'échéance mobiliaire,

&

oou

l'immobiliaire.

A

infi une •·euve qui renoncc

a

la

formot~ture

de fon

mari' un enfaut qui renance

a

la

formolttur.

de foo

pere ou de fa mere, ne íont pas cxclus pour cela de

In

faculté de demander

leurs pam

&

portions des im–

meubles de la commuoauté ou de la focceffi on .

1/oyez. la Jomme rt<rale, liv. l. tít. /xxv¡. art.

2.

&

Caronda-

eodem,

&

Ducange

<n

fon

~t'•if.

latín,

aux

mors

mortalt!J!.ium, morJ.alitaJ, mortuanum.

(

/1)

FORMO

S

E, (

Gi~.)

fe ion le P. D uhaldc, gran–

de íle de la mer de la Chinc, a l'orient de la province

de F<·kien,

&

qui s't!tend du nord au fud

22d

8'.

de

lar.

feptemrionale ¡ufqu'au

2jd

w'.

Une ch:tlne de mon–

tagnes la f.!pare daos cette longueur, en nrient31e

&

oc–

c'dentalc. La panie orientale n'efi habitée que par les

naturels dn pays. La partie occidcotale

<fl

fous la do–

minar ion des Chinois, qui la coltivent a1•cc foin; ils

en

ont cha!fé les Hollandois co

t66r,

&

y

ont nommé

un t•iceroi

en

t6lh.

1/o)'e:t.

le P. D uhaldc,

defcript de

1~

Chine,

&

le

P.

Charlevoix,

b•ft. du '}upon.

Le

Taí-Ooaog-Foo en la capitale de ceue

ile.

LoJJf,.

139·

1C·t4L

28.

lat.

22.

8-2j'.

20. (

D

J.)

FORMULAIRE,

f.

m.

('I'ht./.

&

Hift. u–

,

l.'f)

on appelle ainfi ea gt!néral toote formule de foi

qu'oo prupofe poor étre

re~Oe

ou fignée; mais on donne

3DJOOrd'hoí

Ce OOffi

e

comme par eiCCllence)

30

fameu'–

formu/cire

dcnt le clergé de Fraoce a ordooaé la

ú·

gna·