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FOR

férente; par exemple, daos quelques endroits on ne met

poinc les fencences en .grolfe ni eu parchemin, c'ea la

premicre eipédirion en p•pier qui

ca

exécuroirc. Dans

d'aurres

les

groífes des concrats fonc intitulées du nom

du roí, comrne les arrets .

Mettre un aéte en

forme,

c'ea

le mettre en

forme

e;cleutoire.

Quand les aétes font revetus de ceue

forme'

on peut

direClemenc en venu de ces aé'tes faire un comrnan–

demeor,

&

enfuire faifir

&

cxécuter, failir réellement,

mi!

me procéder par ernprifonoemenr, fi c'ea un cas ou

la

comrainte par corps ait lieu.

Voya;

Ex

E'

e

u T

1

o

ll

PARe'E , ExE'cuTOIRE,

&

GRossE.

(A)

FoRME

J

u

D 1

e

t A

1

RE , c'efl

l'ordre

&

le flyle

que l'on obferve daos la procédure ou inaroé'tion ,

&

daos les jugernens.

V

oya;

1

N

s T

R

u e

T t o

N

f.:/'

P R o-

c

E'D U R E .

(A)

.

FoRMe PRoBA

N

TE' ea celle qui procure

a

l'a–

ae une foi pleine

&

entierc,

&

qui le

rend authenti–

que. Un jugernent

&

un contrat devane notaire foot

des aétes aurhentiques de leur nature; rnais l'expédition

que l'on en rapporte pour ¿tre en

forme probantt,

doit

étre fur papier ou parchemio timbré,

&

figné du gref–

tier, fi c'ea uo jugement; ou des partics

&

des not3i–

res

&

témoins, fi c'efl un conrrat, teflament, ou

au–

tre aéfe public.

La

forme proba11te

rend l'aéfe authentique; c'efl pour–

quoi l'on joint ordin3irement ces termes,

forme proban–

te & authentiq

ue

.

Voya:. ci- devatit

F

o

R M

1!

A

u–

THENTIQ.UE

.

(A)

F o R

M

E, m

matiere bénéftciale,

efl !3 maniere dont

les provilions de coor de R ome font

con~

Oes.

Le pape a collrume de pourvoir en deux manieres ;

eo

forme

commilfoire,

&

en

forme

gracieufe. La

for–

me

gracieufe,

in formá gratioJá,

efl lorfqu'il pourvoit

lui-meme fur l'aueflotioo de l'ordinaire,

fans lui don–

ner aucune commiffion poor procéder

a

!'examen de

J'impécrant, lequel peut fe

faire mettre en pofieffion ,

at~lloritat•

propriá.

La

f•rMe

commilfoire, qo'on appelle

a

uffi

le

com–

mietatur

du pape, efl lorfqu'il mande

~

l'ordinaire de

pour voir ; ce

committatur

re

met en trois formes dif–

férente<, favoir

in formá dignum antiquá,

in formá

dignum noviflimá,

&

in formá iuriJ.

La

forme

digntmt antiquá

o'efl autre chofe que la

maniere , en laquelle le pape ordonne que les bulles

foient eJpédiées

tant par rapport

~

!'examen des ,ca–

pacités de

1'

impétrant, que pour la confervation des

droltS de ceux qui pourroieot avoir que)que

iotérat

a

l'établiffemcnt

&

a

la poffeffion du bénéfice dont il s'a–

git . Cette clauíe a été

appellé~

In forma dignum,

par–

ce que la bulle commence par ces muts :

D•gnum ar–

bitramt<r, t<t illi1 fe rtddat fedeJ apoflolica gratiofam,

'f_uibHJ ad id propri.o virtutum merita laudabiliter fuf–

fraga,eur,

&c.

MandamuJ quatenuJ,

fi

pofl diligmton

examinationem

dill~tm

N .

....

repereriJ

.. ...

ei-

titm

....

conferaJ,

&c.

·

Elle efl furnommée · l'ancienoe

antit¡ttá,

paree que

c'étoit autrefois la leule

forme

ufirée avant les referva–

tions qui ont donné líeu

a

la

forme

appcllée

novi.IJima:

c'ea pourquni

a

Rome on met fouvent

in formá di–

gnum

limplement, fans ajoOter

antiquá;

ce qui

ea

la

m eme chofe.

Les provifions expédiées

in formá dignum no"lJijJimá,

font pour les béoéfices dom la collation cfl rdervéc:

au faint-tiége. Ce11e

forme

n'accorde aux commilfaires

que trente "¡ours pour l'exécurion des provifions; paffé

Jeque! rems, on peut recourir

a

l'ordinaire le plus voifin.

Cette

forme

a été furoommée

noviJJimá,

pour la ditl in–

guer de l'ancienne.

La claufe

in formá juriJ

fe met daos les dévolus

&

les vacances, qui emportent privariou du béné6ce. La

f ormt

de cette comrniffion cfl la claufe d'un referir de

¡ullice; mais cette

form•

efl abufive,

&

o'efl point

re~lle

daos le royaume .

Pour connoitre plos

a

fond les dfets de ces différentes

formu,

il faut voir le traité de l'ufage

&

pratique de cour

de Rome de Calle!, avec les notes de Noyer,

eom.

l.

pag.

395"·

&

fuiv. (A)

F

O R M

1!:

DE

p

A U V R

1!:

T E',

in formá pauptrum,

c'efl la maniere dont on expédie en cour de Rome les

diípeníes de mariage entre perfonnes qui font parentes

en degré prohibé, lorfque ces perfonnes

o

e font pas en

état de payer

l~s

droits que l'oo a coOtume de payer

aur officiers de cour de Rome pour ces forres de di–

~penfes. P~ur

en obtenir une en la

forme de pauvr<té,

tl

faut avorr une atteaatipo de l'ordinaire, de fon grand-

FOR

.-icoire ou official, ponant que les parties font u mifé–

rables, qu'elles ne peuvent vivre

&

fublifler que de lcur

iodutlrie.

&

du

.t~avail

de leurs bras feulemenr,

q:wd

la·

bore

&

m dujlna tantum vivunt. f/oyez.

Caflel,

loe. cit.

tom.

11.

pag.

:u8.

(A)

F o R

~~",

m Archittllure,

efpece de libage dur, qui

provieot des ciels de carriere.

Forme de pa"IJé,

c'efl l'étendue de fable de certaioe

épaiífeur, fur laque! le on affied le pavé des cours, des

ponts , chaulfées, grands chemius,

&

e.

en latín

flatu–

mtn.

Forme d'lgli{e :

on appelle ainfi les chaifes du chceur

d'une églife.

11

y

a

les hautes

&

les baffes. Les hautes

font ado(]ees ordinairement contre un

riche

lambris ,

couronné d'un petit dóme ou dais continu, comme cel–

les des grands Auguflins, qui ont été faites pour les

cérémonies de l'ordre du Saint-Efprit . Les hautes

&

baffes

formo

qui portent fur des marche-piés, font fépa–

rées par des mufeRUX ou accoudoirs aflemblés avec le¡

doffiers ; ainfi ,chaque place avec fa

fe!let[e. foOtenue

d'un cui-de-lampe, efl renfermée de Ion enceinte ap–

pellée

par-clofe .

11

s'en voit qui n'ont d'aurre doffier

que celui de leur parclofe, comme eelles de Saiot Eu–

flache

&

de quelques paroifics de París, ou la clóture

du chceur efl

a

¡our. Les balfcs

[orme1

ne devroient

pas etre vis-a-vis

les hautes' cornme on le pratique;

mais au concraire le doflier d'une baffe devroit répondre

au mufeau de la perclofe d'une haute, afio que le vuide

fllt vis-a-v is de

C<UX

a

qui

00

31JOOOCe quelque antien•

ne'

00

qu'on encenfe , ainfi qu'e!les font en partie

a

N ocre-Dame de París. Les

formeJ

de l':ibbaye de Pon–

tigny ptes d-Auxerre, font des plus belles; celles des

PP. Chartreux de París, des plus propres

&

des mieux

travaillées. (

P)

FoRME, (

Mnrint.)

c'efl un petit baffin

rev~tu

de

ma~onnerie,

ayant en-dedans des degrés poor defcendre

fur des banquettes de pierre, difpofées en amphithéscre,

pour faciliter aux ouvriers le mayeo de manceuvrer autour

du navire qu'on y a introduit

~

marée haute,

&

qu'oo

y

maintient enCuite

a

fec quand la mer s'efl

retirée,

en fermaot l'éclufe qui efl

a

fon entrée; ce qui fe pratique

avec aífez d'aifance daos les ports ou le flux

&

le

reilu~

ont lieu: ou bien

fi

ces

formeJ

font fur la Médirerrauée ,

l'on en puife

l'eau avec des machines .

llrchittll11re

hydraulique, tome

11.

liv.

1/l.

ch. ;cij.

Mais pour prendre une idée jufle de ce qu'on appelle

forme,

il fa u

e

avant d'entrer daos un plus grand décail,

jetter les

yeu~

fur la

Plancbe

IX.

ftg~<re

1.

&

fuiv.

qoi repréíente le plan

&

le~

pro6ls de la

formt

conflruitc:

a

Rochcfort, pour la batiífe

&

le radoube des vailfeauK

du roí, dont le deífein efl ici d'un plus grand détail

&

d'une plus grande précifion que celui qu'on a inféré dani

1'

Arcbitellure hydrnuliqu•;

excellent ouvrage dont on

n.e

peut a!Tez faire l'éloge,

&

doot ¡'extrairai ce dont ¡'aurai

befoin pour celui-ci.

On place les

for»Ja

daos l'arfcnal, ou le plus pres qu'

il

efl poffible; mais dans quelqu'endroit qu'on les place,

il faut qu'elles ayent beaucoup d'efpace tour-autour pour

la facilité du travail.

Voyez. la

PI.

VII.

daos le platl

d'un arfenal de Marine, la fituatioo des

formeJ.

Lorfque le terreio ne perrnet pas de placer plufieurs

forma

de front, l'on en

b~tit

deux au bom l'uoe de

l'autre qui ont une entrée cornrnune; telle efl la double

fo•·me

de Rochefort, qui paífe pour la plus belle qu'il

y

ait en Europe .

La premiere de ces

forma,

qui efl la plus profonde

&

la plus grande, fert pour les vailfeaux du premier rang:

auffi a-t-elle un plus grand nombre de ramp·es

&

de

banquet[es que la feconde, deainée pour ceux du fecond

&

du troifieme rang .

11

faut avoir la

Planche

IX.

fous

les yeux. La .premiere efl appellée

forme inflriwre

&

l'autre

formt Jupérimre.

La différence de

l'él~vatron

de leur piare-forme efl de fept piés; ce qu'on a fa11 daos

la vtre qu'on feroit moins incommodé des eaux de

~ond.

L'on voit qu'ayant fait eotrer

~

marée haute un varífeatl

daos chacune de ces

formo

&

fermé les portes. de l'éclu

4

fe, auffi-tót que la mer en fe retiran! les a larfiés

a

fec,

on peut les radouber rous deux en mémc tems. On les

fait fonir lorfqu'ils font réparés,

en

protitant d'une maréc

favorable.

11

faut renfcrmer la capacité des

forme;

dans de juae¡

bornes . La longueor la plus raifonnable qu'on puilfc

donner

a

celles deflinécs pour les vaiflcaux du premier

rang, efl de cent

quacr

~-.vi

~gt-

dix piés depuis

}•

bord

fupérieur du fond JUfqu

a 1

angle du bufe de

1

éclufe .

A

l'égard de la

largeur des memes

forma,

comprife

entre le bord des ailes ,

il

faut la

ré~ler

fur celle qu'il

con·