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FOR

m~me

dimention que l'oovrrture, for

la

longceur de

c¡oaiC< pré>, gorni des deux cóu!s d'oo hérilfoo en pier–

re, ou

atl~rmi

par du bois: il

faot que ce canal aille

un

P"U

en penu:,

&

aboutíiTe

a

un lovoir

S

de dix pic!s

en quarré, au-delfos duqud, do córé oppofe au canal,

il

y a une ouverture rrcs-large fans

~tre

protonde' fuf–

nr~nte

pour palfer l'eao de la hache • quand íl ell né–

ccOaire . Au ba< de ce lavoir,

&

do

m~me

cóté daos

on coin, vous ménagez uue

OU\'~rtore ferm~e

par une

pelle

7'

qui coule entre deux ruinures. 11

en avanra–

geul enfuitc de ce hvoir , d' en avoir un

fecond

V,

qui rtcucille la mine que la forco de l'eau pourroit fai–

re échapper du premicr .

Le ¡eu de ceue machine confine

i

laiffer entrer l'cau

par le canal

A;

l'ouverture

B

étant fermée de la pelle

e,

la huche s'cmplit d'eau ¡ufqu'

a

la haureur

D;

la

huche s'emplit de tcrre aur deor ticrs ;

la roue mife

en mouvement par l'eau du courlier, le premier bar–

rean fouleve la terre proporrionnément

a

Con

étendue,

puis le deux

&

troilieme. L' rau bourbeofe s' échappe

par l'ouverture

E,

pendant qu' elle fe

renouvelle par

l'ouverture

A;

&

en tres· peu de tems, on en débar–

raiTé de la terre qui fe m€1e perpétudlemenr 3 l' eau,

pendant que

la mine plus

lourde gagne toO¡ou rs

le

f.rnd.

Vuus conr.oHfa avee un pro d' habitude quand

la

terre en lavée' mais elle l'en certainement . quand vous

vuya que

le mouvement de la

roue dl retardé au

point qu'elle s'arrcteroit ; paree que quand la mine en

bien nettoyée, elle s'eoraOe

ti

fort, que les barreaux

ont grande peine 3

y

entrer : d' ou il ell avanrageux

pour le5 foulager, ainfi que la rooe , de les tailler en

prifme, préfentant un angle au travail. Alors vous ti–

rel la pelle

e.

ayant foin que les pelles des lavoirs de

delfous foienr ba.lfées: l'cao

&

la mine de la hache ai–

dées plr l'eau noovelle

&

par le mouvemeot des bar–

reaux, defcendent daos le premier lavoir,

&

J'eau s'é–

chappe par l'ouverture du ddfus, faifatll la mrme ma–

nreuvre dans le fccond. Qoand la mine de la huche ell

couléc' vous fermc7 la pelle

e;

&

pendant qu'un ou–

vrier va remplir la huche, l'aurre neqoye avec un riao–

Je le devanr des pclles des lavoirs,

&

les leve. Com–

me elles rirent l'eau du fond, la mine rene fe ole

&

:l

fec;

de·l~

il va aider

a

cmplir la huche, afin que le

lavage s'opere pendant qo' ils viendrnnt achc ver

l'

opé–

ration: poor ct·t effet.

a

qua!re o u cinq piés de dillan–

ee do premier Javorr,

iJ

faur en avoir un qui tire l'eau

dire8em· nr do réfervoir, Les ouvriers

tirent

la m•ne

parouillle,

&

la pofenr fur

le bord de ce dernicr la–

voir , daos Jequd un ouvrier plonge le pannier

X,

&

le fccond ¡eue la mine dedans: en remoant conrinuel–

lement le papier, la mine palle au fond du lavoir,

&

)<S

morceaux mal nettovés fe mettent ;} córé de la hu–

che; ils ramallent la mfne cribléc, la tirent d'un cóté

do lnvoir, pour la meure en ras

a

cl\té : quand elle

ell lgouttée' elle en prete

a

erre m ife au fourncau ;

pendant cette opération, celle de l'inréricur de la huche

.:n faite.

On place le canal

A

tou r contre

le córé oppofé

a

l'ouverture

D ,

afin que l'eau foit obligée de fairc tont

le tour de l'intc!ueur de la huche, avant de forrir; ce

qui donne le rcms

:l

la mine de gagner le

fond ; on

place l'ouverrurc

D

do cótt! de

1~

roue, tour centre le

delfu<;

&

on la f.m plus large

&

rnoins profoode, pour

la m éme raifon . D '.tilleurs

les barreaux pouffant rotl–

JOurs 1• mine du cóté du devant,

il

n'en pas poffible

qu'il s'eo échappe '

a

moins que ce ne foient des mi–

nes Jegeres, qu'ou appelle

foiiCJ,

qu'il en plus. avanta–

geux de perdre

a

l'eau que de brOier. L'arbre d'un pa–

touillet peor c'tre garni de fh barrt•ox au lieu de trois,

ou

dt

cuillieres quí fe foccedenr . Plus vous oppoferez

de réfiflnnce , plus il

faut de force , conféquemment

plus d'eao; tilltes établilfcment apres calco! .

Les patouillets fuppofenr de la mine qui ne fe met–

te pas en pooffiere,

&

qui foit plus chargée

de

terre

que de pierr<; fans quoi le frotement ufcroit la mine,

fans diminuer la pierre : e' en une fao te dans

laquelle

.bien des gens font tombés,

&

oo t en conféqueoce dé–

cri6 la machinc .

ll faut avoir foin de beaucoup éloigner

la huche do

réfervoir, afio que cette étcndue donoe líen

a

une am–

pie DIOVifion .

11 faut, pour · ftrvir un patouillet, deur ouvriers e-

1Ca8<. paree que s'ils retarden! qoand la mine en net–

t<>yér, elle s'ufe par le frotemrnt :

il

fau t que ces ou–

Vr ' rs foient muuis de pelles

A,

de pies

B,

de riaules,

de boas paniers . Nous avons dit que les moiceau¡ de

FOR

119

ltrre qui avoient réliné

a

l'opérarion, fe Jettoient

ii

ca–

do panier, au forur de la huche : quand les ouvriers

qoiuenr le foir l'ouvragc ,

&

m~me

p::ndant leors

re–

pas, rls ¡euent ces morceaux daos la huche . La noit ,

ou plos de tems, Icor fait prendre l'eau;

&

frottés lts

uns centre les aorres, la !Vine rene au fond de la hu–

che.

Le patouillet en excellent pour les mines do premier

&

do rroifieme gen re,

&

des paniers bien ferrc!s d'olier

ou d'autre bois, fuffilent,

&

ne

font pas d'une grande

dépenfe.

Les mines du fecond geore veolent des lavoirs

&

é–

grapoirs:

les lavoirs ne font aorre chofe qu' un

trou

quarré

A,

dont le fond

B

en garni de planches en–

terr~es

d'on pié de profondeur' for lix

a

fept piés d'é–

tendue ' garni de quarre collieres

e

de bois de trois

a

quatre pouces d'épailfeur, fur un pié d'élévation; elles

fe ¡oignent par des encaches

D,

&

font ferrées en-de–

hors par des pierres . On échancre les conieres do def–

fus

&

dellous

E E

de la largc ur de lix pooces, fur la

profondeur de rrois oo quatre;

&

vous tirerez un petit

courant

E

d'eau, qoi entre dans le la voir, le remplit ,

&

fort par l'échancrure du bas . Vous empliflcl un des

cótés de terre

á

m ine;

&

un ou deo¡ ouvriers

font

monis de riaoles. Un riaule

G

en un moreeau de fer

battu, de la largeur de

IÍX

a

huir pouces, recourbé

[[

de cinq

á

fix, pour prendre aifémetlt le fond do lavorr

fans

g~ner

l'ouvrier, finiffant dans la partie fupérie ore

par un tuyau en écrou

K

,

propre

~

reccvoir un long

manche

de

boí¡

L

.

L es ouvriers fe campent du cóté que vient l'eau;

&

ayant tiré au courant la terre la plus proche de la fo r–

tie, achevent de la

fai re palfer de l' aotre cóté, en

changeant de polition,

de~la,

la recondoifent d'oñ el–

le en venue:

cha~ue

changement s'appelle

un demi-tottr.

Suivanr la connoiflance que l'on acquiert aifément

a

l'in–

fpe8ion'

011

décide qu'une telle mine cll

a

deux. rrois '

quatre,

&<.

demi-tours: qnand elle en nettoyée fof–

fifamrnent, ils la tircnt avec Jeurs pelles,

&

la mct–

tent en moocenux

~

cóté d'eux , avee les pierres ou fa–

bies que l'eau n'a pO enlever, ¡ufqu'a ce qu'il

y

en ait

en aOel grande quanrité pour étre porté

a

l'égrapoir;

nom qui vient de ce que l'on appelle

grapt~

les peri–

tes pierres o u Cables melés avec la mine; ce quien une

efpece de canine: aorrement ce fer01en! des mines qu'il

faudroil abandonner. L es lavoirs peuvenr encare fe fai–

re en quarrés longs

OO,

ce qui d mne de la force au

couranr ; c'cn !'affaire des yeox inre lligens

a

voir

&

di–

fpofer fuivanr

le befoin.

Plofleurs poor égraper

les mines, fe fervent de pa–

niers

M

de taule oo de cuivre percés de. l'échaotillon

de la mine, auachés par l'anfc

N

a

une cordc auachée

a

une perche flexible

O.

Ce rravail ell genant

&

long.

L'égrapoir

A

(

11.

In PI. )

du meille ur fervrce cll

compofé de deux membrures

B B

de lix piés de

lon–

gueur fur lix pouces

de

hautear: ces mem:,rures font

tenues par deux traver!i:s

e e'

d'un pié de Jongueur dans

l'intérieur, pa iTant par des mortaifes

D.D,

cmmortai!ees

elles-memes

E

en-dehors, pour erre ferrées par des clcfs

F :

dans

les membrures,

a

un pouce

de

hauteur, o n

pratique une rainure

GG;

vous arrangez daos ces raí–

nares des baguettes de fer fondo

H,

d'un pié de

lon–

gueur, dre!Tées

a

la lime,

&

écrafées par-de!Toos. Vous

arretez

&

féparez les baguenes par de petits morceaux

<te bois qui lailfent des inrervallcs propres

a

laiiTer paf–

fer les grains de mine. Le total

A A

fait un grillagc

dont les córés depuis les baguettes, ont qoatre pouces

&

demi de hauteur: vous pofc7. ce grillage fur le có–

té d'un lavoir

1,

de

fa~oo

que le bas foit au-dcJa de

la cofiiere

L

;

&.

vous élevcz le delfus

Jl'I

ou abon–

tit le courarn d'eno, de

f.r~on

que cela falfe un plan in–

cliné de r8 ou

20

degrés. L'eau do réfervoir arrive au–

deflus de gdllage par un canal

N,

auqucl vous a¡u–

nez UOe trémÍe

0,

dans Jaque)Je VOUS

JCilel

Ja.

mine,

afio qu'elle ne tombe que fucceffivement . La m!fle en–

trainée par

l'

eao pafle il-travers les bagoeues ,

rombe

daos le lavoir ;

&

les Cables plus gros

~u

e

le grain. de

mines' ronr challés

u

u-del

a:

il

faut pour cette

op~rauoo

deux ouvriers, dont l'un ¡ene la mine daos

la

rrémie,

&

l'autre la tire de J'aurre cóté do

lavair: quand ce

córé ell plein, les ouvriers fe ¡oignent pour la tirer

&

la menre en tas ; par cene manceuvre , qoi va trCs·

vite, vous

e

tes au-moins afsurés que les Cables qui re–

Oeot daos la mine, ne font que du me me échanrillon •

Les pierres qui fom dans les mines do quatrieme

genre, ou font par

bartc~

daos les minieres, un de pier–

te , uo de mines; o u loor pele-mele ea gros volumes,

dont