FOR
g)iger de pratiquer des vcntouícs provenant do fond ,
tan,
qu~i
la ma\'oonerie íe ftndra en plulieurs cndroits.
C es
venrouíes
lont
de pctirs
íoupiraox ménagés ,
&
c1rculant daos la
ma~ooncric.
Comme les fumécs qoi
eo
íorriront íeronr dangereuíes, il faor en placer
1'
oo–
verture dans les endroits que les ouvriers
ue
fréquen-
1:enr pas .
Ces
íoupiraox fonr un effet plus aísOré que
les liens de fer ou grolfes picces de bois
D D ,
que
plulieurs employent poor reoir la
ma~onnerie
en reípeél ,
&
qui ne
réli(ieot }amais :\
la raréfaélion. D Onnez
jour
a
l'évaporatioo,
&
l'ouvrnge en íauvé.
On ne prarique des
fimlf<s parois , que) paree qu'
il
arrive communément que le feo ne íe contentant pas
de détruire les pan1is,
il
perce Couvent
&
rouge une
partie des fuuffes parois, quelquefois m&me du maffif.
L e cas arrivant,
il
en
aií~
de les réparer, ou en par–
líe' ou memc de les tefaire en cntier fans toucher au
maffif.
Daos les fix
a
íept piés de vuidc qoi renen t daos
l'intérieor des faulíes parois, on établit les parois. C'en
ici que commence la íciencc du fondeur.
Nous (uppoíons les íouffiets
NN,
poíés ou
imagi–
nés dans une ligne perallele au fond de l' ouvrage
R,
&
dont le 1•ent doir íe croiCcr daos le milieu
R
;
nous
fuppoferons encore les parois
a
monter pour des mines
mélécs, ni trop chaudes ni trap froides, eo termes d'art;
la
counruélioo que nous allons décrire étant donnée ,
il
Cera
aili!
de diminucr, augmemer, varicr les dimen–
fions, Cuivant la qualité des
mine~,
quand on en faora
bien les raifons .
Du milieu de l'entrc-deux des Couffiers pof6 ou ima–
ginc!s, vous IÍrez avec un cordeau une ligne droire, qui
rraveríe le vuide que les fauffes parois ont lailfé . D u
milieu de chaque
íouffict, vous tirez deux autres
li–
gnes . Le point oil elles
(e
croifent
íur la premiere ,
doit f.1ire le milieu
R.
Du fouroeau, do point de cha–
que córé de la premiere ligne , vous tirerez deux per–
pendiculaires, ou une prolongée qui traveríe le point
milieu; ce qoi formera une croix
a
angles droits. Vous
ttunmere'l. les exrrémités des ligncs do cóté de
In
rhu–
ycre
&
du conrrevent,
a
comprcr do poinr milieu,
a
deu.<
pié~
rrois pouces ,
~
celles. d.u cóté du devant
&
de la runioe,
:l
deux piéS
o&
deml.
A
u boot de cha–
CUO- de ces lignes , vous fere1. avec une équerre des
r<tours ,
&
vous nuret formé un quarré de cioq piés
fur quatre
&
demi. Les fondeurs fe íervem ordinaire–
mcnt de bsguettes, dont
1'
une a cioq piés,
&
1'
nutre
quatre pié> & demi daos notre hypothefe ; & en
les
couchaur \'une fur l'amre, ils les alongeot poor avoir
la
dia)lOnalc, qui
ef\
d'environ tix piés neof pouces ;
ce qu'ils fom méchaniquemenr , íe rc!glant íeulement
~
vue d'ceil
fur l'ouverrure
def\in~e
A
placer la thuyere:
de-13 les nbus immenfes dont on re¡eue
1'
évenemem
fur
de.
chofes qui n'y ont aucune pan.
De
dc!fus la vo 11e du cóté du contreveot
&
de la
rulline, vous réghnt íur les maranres du devant
&
du
de!fus de
la
thuyere , vous éleverez daos le< dimen–
fions
ci
de!lus perpendiculairement les parois
M L,
doot
vous prendrel In oailfance pour le devant,
&
la thuye–
re fur les maranres,
&
les poulfcrez tou t·aurour
a
en–
virnu deox piés plus haut que la véritable poúrion de la
thuyere.
J
1
faut
al!
delfus du maffif deux chevalets, oo aarres
poims d'appui mobiles,
a
la hauteur de fix piés,
nvec
une travcr!o qui porte un plol!lb tombant lar le poinr
du milieu, año qa'avec cene ligne voos Coye1. aiTOré
de t'Jire un quarré au-delfas
E,
répoodant
d
celui du
bn•. Dnus les dimeofions doar nous alloas parler ,
&
qui
l~ront
déligoées par les cordeauf , qui pmiront des
augles de la
ma~unncrie
du bns du cOté de la
tbuye–
re,
&.
parferont fur les poims d'appui;
&
do
m
eme
det
anglcs du cóté du contrevent, vous arreterez ces cor–
deaUl
2111
poiots d'appui pnr des clous planrés de cha–
quc córc; de
fa~on
néanmoins qu'ils pui!leot íe mou–
voir ail<!ment de haot en-bas,
&
ferom arrEtés aux ao–
gles du bas par des coius percé
&
fourrés entre les
pierra, daos le rrou deCqucls vos cordeaox paiJés , ils
feronr tendus par des pierres attachées
3
leurs extrémi-
1
s, de
til~on
que l'ouvrier puiiJe
les rernoer de tems–
en-tem ' pour les faire foivre
exaa~ment
ii
ía
ma~oo
neri•. \'oos terminen."!. le delfus
G G
a
trois piés plus
h~ut
que le m•ffif
P,
&
le
f:tuífes parois ( cet excé·
dent
J'
app.!le
lo~
bHn<
) ,
dom la hanteor
efi
marquée
a
un dts cordtaox. par une épingle qui le traverfe .
Dlns noue hypothcíe
l'ouverrure do deffus répon–
dtnt
i
eelle tl'eo-bas, fo;mcra un qoarré, doot les eO-
FOR
I2S
tl!s de
la
thuyere
&
du contreven t auronr vingt- fix
pouces ,
&
la rufliñe vingt-deux .
Nous auron1 done un vuide pyramidnl de quinze piéi
d'élévation , fans compter les rrois du ba montés per –
pendiculairemenr, donr la bale a de deux cótés íoixan–
te pouces l<rtninés
a
viugt· fix'
&
des deux autres cin–
quaore-quatre terrninés
a
vingt-deux. . Suivant ceue pro–
portian, les parois auroot la pente rentrante d' un peu
plus de treize
lignes par pié de deux cótés ,
&
d' un
peu moins de treize lignes des deux nutres .
L es fourneaux
re
chargear par l'ouvenure de deffus
E,
du cóté de la run ine ;
&
e' ef\ la raifon pour la–
quelle en élevant ces parois , on tleOt ce óté droit
&
uní ' pendant qu'on ceinrre les nutres
de
deux
a
rrois
pouces de profondcur ,
á
commencer au·delfus des
é–
chelagcs,
&
tinilfant iníenfibi<men
au- dtffous de la
charge.
La
·charge en l'efpace !upérieur d'cnv iron trois
piés
&
demi de profondeur , qu'on rem plit de nou veaux
alimens , quand
les précédens (oo t dcfcendus
a
ceue
diminutioo .
Les parois é levées juCqu'
~
la hauteur prefcrite, on
fair l'ouvrage .
Le fond
E
en la premiere pierre qui íe pofe bien de
niveau,
&
capable (eule de remplir l'étendoe de
1'
ou–
vrage
&
du devaot. N oos 3vons dit que le fond Ceroit
a
un pié nu·deífos de la voilre de la croifée; mais né–
gligeam le plus ou
le moins en cctte partie ,
le fo nd
doit &tre pofé ueite pooces fous la véritable pofi tion
de la rhuyere.
L e food pofé, du milieu des delfus vous laiffe'l tom–
ber un plomb ,
&
vous traccz un
poiot fur
le fond .
Du milleu do delfus du c6té de la ruftine , vous lailfe'L
enwre tomber le plomb,
&
du point qu'il donnera
a–
vec celui que' vous avez., vous feret une
ligne droite
qui fnit l'angle du refle.
A
fis
pouces
&
demi de cette ligne , du cOté de la
thuyere
&
du connc1ent, ''ous en tracez deux
a
utres
parallelcs
e e .
Vous avez deox blocs de pkrre prépnrés, de la lon·
gueur de trois piés
&
demi ou quarre piés ,
Cor
do ul e
~
treize pouces de hauteur appellés
coftiereJ,
que vou s
placez. de chaque córé
ii
fl eur de ce> deux dernieres li–
gues qui lailfeot entr'elles un tfpace
E
de treize pou·
ces;
a
lix pnuces
&
demi du milieu vous placez une
aurre pierre
D
ou pluficurs, bitn mas-onnees faifan t
U•
ne pareille épailfeur , terminam le quarré du córé op·
pofé au-devant,
&
qui s'appelle
la r11jfine.
Sur les co·
!lieres qui doivem affieurer le devant du fournenu ,
.a
rre1Ze pouces du poiut do milieu , vous rracc'L une
ll·
gne pour placer une pierre taillée qu'on appelle
tympe ;
Avanr 'de la pofer, vous placez
a
l'exrrémité des co–
fiieres, íu r le devant , uo marcean de fer
D
de quarre
pouces en quarré , qu'on nomrne au!li
t)'"'f•
;
&
íur
ce morceau de fer , une plaque de funte
qu
oo appelle
taquert~,
qui rermine le de!los de l'ouvrage cn-dehors ;
ce qui doit aller JUÍqu'il la premiere maranre
B ,
con–
Ir~
laquelle il appuie: vous pofez eofuire la rympe en
pte.rre qui doir. exaaemeot rernplir
1'
efpace depois les
tre1ze pouces JUÍqu':\
la
rympc en fe r . Vous renforce't
euérieuremeot le bout des conieres de deux petits murs
ee'
de
fa~on
que vous ave't
a
découvert le devant
de
l'ouvrage.
. L a rhuyere
M
fe poíe fur ía colliere répondant pré–
cofément au poio r du milieu ,
&
íor une plaque de fer
batto miCe bien de niveau; c'e(l
a
cctte par
ti
e qo'il faut
ernployer les meillcurs matériaux,
&
faire une
ma~oo
ne~ie
qui iodépendamment de la rhuyere íe rroove
a
tre17.e pouces do fond.
Depois la thtiyere oo él
eve
lJi
ma~onnerie
M K
ro~t
autour égalemeot d'eoviron deox piés de hauteor; .
p~1s
on travaille
eu
rerraite
K.
P
en plan incliné, pour ¡om–
dre
les
parois
a
la hnuteor de lix piés
p
'
11
compter
do fond
L
;
a
certe hauteur oo a íoio de rracer une
ligne pour forvir de regle . Ceue ma,oonerie íe nom–
me
ltalage
ou
hh,/age.
T oute la partie dom noos venons de parler
L M K
P Ce
oomme
l'ouvrage
tnminé en-devant de la lar–
geur de Íe;l pouces
p;r
de
1'
srbue pétrie qo'
OD
ap•
pelle
boucbage
e
;
&
le reile eil fermé d' une groífe
pierre
F
ou aocienoe eoclume
de
forge qu'on nomme
la
danu:
La pofition de la dame en bonoe qoand en•
tre elle
&
les
tympes
e
D
'
OD
peor commoMmen t
rravailler avec des ringards daos roures les parties inf.!–
rieures de l'oovrage
&
fupérieores , Jufqo'au-devant de
la thoyere. On éleve ou bailfe la dame íuivant le be·
foio.
L 2 thuyere elt un morceau de fcr lr.ltta comme dé
la