FOR
un panier de menus charbons pour garnir le devant,
&
(oo>
la rympe.
Frg
2
/1
11
les
piliers :
B B B
les maraflres :
D
le
raqucrer:
e e
la tympc en fcr :
G
le bouchage:
F
la
dame :
11
la gueule:
1
J(
un ruyau d'évaporarion .
Joig.
3· repré!ente
!1
polirion des íoufders:
9 9
les pi·
líe":
6
1~
pon! pour aller
a
la bune.
Do
fontet
mewchandCI
.
On appelle
fontu
marchan·
""' toutes celles qo'on diípoíe
a
rendre d'aorres
íer–
\'ice<, que celui
d'~tre
convertí« en fer: pour cet ef·
fer ao lieo de les forger on íe fert
~e
lcur étar de
Ji.
quidíté, dans la folion, pour les jeuer en moole. Les
fervices que les fonces nous rendenr daos cette partie,
font d'nucanr plus précieux qu'ils font en grand nom–
bre, d'on
uf~¡;e
ordinaire,
&
d'un prix médiocre .
La premiere maniere de couler
les fomes a été de
foire les moules de rerre, la plus induflrieufe de les fai–
re en fable. Saos emrer daos l'énumérarion de rous les
ouvrages qu'on peue faite i:n fome, oous nous conttn·
terons d'en décrire quelques-uos' qui mettroot
a
por·
tée d'imaginer ce qo'on peur faire de mieux
&
de oou·
vrau
.
Les canons principalemeot pour la marine, de peti·
res cloches, des bombes , fe coulenc en rerre dans des
moules prc!porés ,
&
amplement déraillés
au~
articlu
CANON, C t.OCHE, BoMnE. Nous obfervcrons
qu'on ne fa•t poior de cloches de foore au·def>us de
deux cenrs livl'es . On s'efl imaginé qu'elle
n~
vaudroir
ríen que pour les grofscs pieces, comme les canons .
On a denx fourneaux accolés
&
en uavail, pour ne
pas manquer de métal . Les bombes qui peuvem
fe
couler en fable,
l'aleor beaucoup mie ux en rerre.
C'dt cncore en rerre que fe coulenr les gros moniers,
&
de gros
tuyau .~
pour la conduíce des eaux.
Pour faire le moole en terre d'un ruyau, ce qui fer–
vira
a
fa;re encend're ceux des autces pieces, il faur une
rabie de bois f<>lide, du defsus de Jaquelle parrent deux
barres de fer entaillées de dillance en drOance, ponr re·
cevoir une broche de fer débordant la rabie: cette bro·
che équarrie da:rs un
de~
boors poor recevoir une ma·
niveHe, au moyen de
laquelle , de la corde,
&
du
marche-pié, l'ouvrier peut faire tourner la broche . Pour
de grofses pieces
il faut un compagnon . Oo corroie
forrement de l'arbue' melée avec de la tiente de che·
val,
&
on en environoe la broche. Cette premiere con·
che féchée, on y en mer une feconde,
&
ainli ¡ufqu'a
la
~rorieur
nécelfaire. Cette pattie s'nppelle
le noyau
,
qui doir l!tre de
b
dimenlion du vuioe incérieur du
tuyau . Poor Jui dooner ccue exaétirude
&
la
for me né–
cefbire,
1'01.1\'rier
a fon échandllon, qui n'cfi auue cho ..
fe qu'un morceau de planche enraillé, qu'il laille fror–
ter contrc
le noyau. Ce noyau fni t
&
féché , on le
faupoudre par· tour de ceudres,
&
oo le couvre de ter–
re préparée de l'épaifTeur que doir ( tte le métal: cer–
te partie dreffée :\
l'écbantillon, f¿chée
&
faupuudrée
de cendres, efl couvecro d'unc
1
couche de terre prépa·
rée, épaiffe, relntívement
a
la ¡trolfeur du ruyau. Cer–
re partie s'appclle
la chape.
La chape pour écrc en le·
vée, fe coupe Jongitudinakment en deux
R\'CC
le cou–
teau; on cafTe
&
dé rache la' parrie que le méral doir oc–
cuper ,
&
ayant relferré
&
nfti:rmi la chape aucour do
noyau'
00
enfable un ou plufieors moules
a
portée de
la coulée do fourneau. Dans les grolles pieces oo mé·
nage un évenr, donr on cafsc la bavure au forr ir du
m oule .
Pour un moule de marrnite
~
piés
&
ore illes, le
nnynu fe ba cit for une planche, canr pour le corps du
por que les oreilles; s'cnduir de la partie que le méral
doit occuper,
&
de la chape .
A
o defsus du cul du pot
dans la chape, on ménage l'ouvcnore de la coulée,
&
dequoi Jpgcr les mnoles des piés qui font
a
part; on
coupc en deux la chape, &c. li ce font des pieces aux–
quelles on veuille
¡oindre quelque ornemenr.
f/oye>:.
e
A
No N'
e
l.
Q
eH
e . Ces exemples doivent fuflire
pour faire encendre la fabrique des fontes moulées en
terre: nous a¡oOterons
feulement que pour les grofses
pieces , on tire la fome di(eél:emenr du fourneau ,
&
pour les aotrcs on les coule
a
la poche, comme celles
en fable.
Les maules en terre demanden! beaucoup de teros
&
de rravail; on a imaginé d'y fobfliruer le fable, qui daos
peu de rems ell rallemblé
&
defuoi. Les grofTes pie–
ces auxquelles
il
ue faur qu'une ouvertore, comme les
marreaur pour les
forg.s;
les pieces
(o
lides, comme les
euclumes, les contre-cceors de cheminécs,
&
roures au·
tr es plaques qui ue demanden! des ornemeos que d'uo
córé, fe moulenc
ii
découverr. Pour une enclume,
&c.
'.['..,,. (/ll.
.
'
FOR
129
proche la coulée du fourneau , vous faites une cxea–
varion convenable pour enrerrer le mou ie de
la
piece:
ce moule cfl de bois; vous batte7. en fond du
J;.bJe ;
pofez le moule íur ce C.1ble, qui
re~
o ir
&
conferve l'tm·
preinte,
&
battez du r.1ble rout-aurour . L e maule ou
m"dele en levé, vous Mbouchez la coulée du fourneau,
&
lailfcz cmplir de fonce le moule: quand
il
ell plein,
VOUS arre tez
Ja fonte
3\' CC
Un
tnOrCt2U de pate d' ar·
bu
e,
&
la cournez dans un ou plolieurs moules aurant
que le fourneau en peut fouruír . Pour faire
1
ceil des
llJarteaux; quand
le modele de bois en enlel•é ' vous
avez un chafTis
mm~té
?t
ccochets , que vou'l; placez ou
l'reíl doir erre; vous emplilfc'!. J'intérieur du chaffis du
fable bien battu ; vons décrochez,
&
rerirez les pieces ;
le fable re!le;
&
la fome tournanr auwur, lailfe le vui·
de de l'ceil.
Pour les pieces autres que los piares ou fa lides,
il
faur qu'un arrelier foir fourni de modeles de rob res
fa·
~ons, ~,
3, de fable eHrememenc tin
&
gras; de ta·
mis 2 1 , pour le parTer; do pelles
&
de rabots
17,
18,
t
9,
20 ,
pour le
remuer ; de barres 14, 19, 16 ; de
rnailler
¡
,
pour le battre; de rappes 8,
9
,
poor le dé·
tacher des pieces; d'un ecouvillon r
~
,
I
3, pour l'hu–
meéter; d'un fac de roile ro, rempli de pouffiere; de
charbon tendre pour fanpoudrer les cbappes
&
noyaux,
pour que la fonre ne s'arrache point au fable; de plo–
fieurs chaffis, fuivant les diAérens ounagcs; de la po–
che 4, pour couler; de la manche
f,
pour garoir
k
bras gauche , pour le garantir du fe u.
Un fableur qui veur faire le moule d' une marmitc
( f/.
la PI.),
ayanr fur fon banc pour rravailler
a
fon
aife ,
fon
fable humeété
&
ramifé,
y
pofe la planche
/1
A,
&
fur cerre planche le chaffis
G;
ce chaffis d•1Ít
étre prt'cífémenr de
la haureur du corps de la marrní–
re, garni des piés donr les ernpreintes fe
foot féparé·
menr, comrnc nous le dirons; il
ren>erfe dans le chaf·
lis le corps
da
marmire
H,
mer du fable autonr,
&
le confolide avec fes barres; place la monture des piés,
les patins,
&
la partie de la coulée qui efl de la hau–
teur du chaffis; cmplit le tour de Cable bien bam: le
rotal doít fe rrouver au nivenu du chaffrs. L' oul·rier
preod
&
reo verfe
la panie du chaffis
m m,
mtttaot les
crochers en en-haat; emplír toute J'épaiiTeur do quadre
de fable bien battu au -wo r d'un morceau de bois
fi·
guré, pour fa ire le re!le de
la coolée, comme on le
voir en
X;
cene parrie pofée f'ur une planche
A A,
on
la faupoudre de blanc; le blanc efl le
f.1ble fans rtte
hum<été, que les rappcs ont décaché des pieces mou·
lées: un renverfe dellus la partíe
G IJ,
aoffi
r.1upou·
drée de blaoc ; en la renverfaut, la
p~nie
de
la cou·
léc
&
les parins rombent . On p<Judre
les cmprtintes
de poufTiere de charbon; cctte panie fe rapatrnnne e·
uétemenr par les
gni~es
m m,
qoi traverl'enr les ou·
verrures pratiquées daos le corps du chailis, pour
les
loger;
&
on acrete ces deux pieces par des crocbets.
']"(/ XY
reprélentent Cette partÍC mou )ée,
La monrure drs pieces
&
le corps de la marmite re·
flanr daos le chaffis, la mar mire fe uouve alors les piés
en-bas; elle doir bieu
af~eucer
le
ch<~Ois,
comme en
a
b.
On emplir l'inrérieur de fable bien battu; oo le
rafe avec le regler au ni veau du cbailis;
&
on renver–
fe le
rour fur la troilieme par
ti
e du chailis, doot
le
quadre efl e¡aétcmeur rempli de fable battu , comme
en
Z
:
en foulevanr les deu> premieres parrks acero·
chées enfemble, on lairTe 3 découven le noyao
Y;
on
frappe fur le modele avec une batte pour le deiTecrer,
&
un le rerÍre ; le modele des piés rombe enfu ice . L1
place des anfes fe
fa ir en
per~ant
le fable dans
1'
en·
droir qui leur ell dellioé, y inlinuant deux
rnorceaur
de bois recourbés qui fe
rencootrent daos le milieu;
le fable affermi autour de ces rnorceaux de bnis, on les
retire,
&
le vuide re!le . On faupoudre tanc le unyau
que la chappe de pouffiere de charboo, donr on le< eu–
duir exaétement avec les cuilliercs, qui lont des mor–
cea.uxde fer plat
&
courbé, pour pnlfer
couces les par·
lÍes piares
&
cinrrées,
&
y comprimer la
pouffic.rc du
chacbon : enfuite on renverfe la choppe fur la pnrtre du
chaffis qui foOrieot le ooyau : on accroche le
pieces en–
G:mble · elles fe rrouvenc néccllairemenr dans la pré·
cilion
~onveoable,
au moyen de la ¡uQeffc du
cha~s
&
des guides : on porte le maule en cet état proche la
gueule du f,mrneau pour les emplir de fonce, quand il
y
a le nombre de rnoules fuffilans.
Toute ceue manreuvre demande de
1'
adrelfc
&
de
l'habirude: íl y a, comme vous le voyez aux différens
chaffis
des poignées pour que l'ouvrier poílfe les tour·
ner
c~mmodémenr .
Quand les pieces foor confidéra•
R
~~.
'
•