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.!24-

FOR

doit f.1ire

la

regle pour la hauceur des c6tc!s, qui, dan!

le fouffiet que nous décrivons , pourroient nvoir erais

piés

&

demi dans le bout d'en-haut' finilfant

a

huit ou

dix

pouc~s

.

Pour loger

In cailfe, vous

la placez fur un

levier

qui eraverle le milieu du fond, porcaoc fur les litenux;

vous placez la cheville

ouvrier~,

&

l'arrete'l.:

la

caiffe

comrncn~anc

ii

embo¡cer parcie des liceaux, vous éloi–

gnez le levier du cenere;

&

3-mefure que la cailfe fe

Joge, vous arnchez les courniquecs qui cenoient les

li–

teaux .

JI efl:

inutile de dire avec que!le esaélicude les cócés

de 'la cailfe doivenc

e

!re joints' polis

&

grailfés' puif–

que tout l'effet de la machinc dépcnd de la préci(ion,

qui doit etre alfe:r. grande pour ne lailfer d'autre fortie

ii

l'air que l'ouvercure de In bure .

Les cailfes des foufBets , ainli que les fonds, fe fon c

avee du bois leger

&

fec, de crois ou quaere pouces d'é–

pailfeur. Quand les foufflccs ne foat plus le cravail

n~celfaire, par

13

perce du venc , on les releve en delfer–

ran¡

la

cheville, 6tant In

caiiTe, neccoyant

&

vifitant

tous les Joints

&

les

lit~aux,

&

collant fur les endroics

<¡u'on encrevoit donner palfage

a

l'air, des bandes de

bafanne ..C'efl: une fort bonne méchode que de garnir

le fond do foufflet proehe la téte avec des lames de fcr

bl3nc ou fer batcu . Le devane

de

la téte expofé

a

ger–

fer , fe remplit avec calle

&

coins do bois ,

&

s'enduit

de bourre détrcmpée dans de la colle de farioe de feigle.

· Le fond des foufflets vers le venteau efi foOtcnu fur

des chevalcts

1G,

qui

y

font attachés;

&

la téte porte

fur uo banc de pierre

L,

qui efl: placé devant

&

fous

la

'thuyere.

On a

encare foin de les appuyer dans le

milieu fu r des bines de bois

K,

qu'on place ou on juge

a-propos: les fouf!lets font bandés cootre les marnfl:res

par des morceau" de bois qui appuyent fur la

t~te

E,

a

fin de rendre le fond immobile.

L a cailfe des foufflets en armée par-derTus de deux

anneaux de fer, daos lefque ls on paffc un double ero·

cher de fer plié par le delfus,

répondant

3

un autre

crochet mobile enclavé daos le food des bafcules.

La bafcule e(i un levier dont le point d'orppui en en–

viran aux deux cinquiemes de fa longuenr; un bout ré·

pondant aux crochets du foufflet,

&

l'autre chargé de

pierre, pour faire le contre-poids. Le delfus de la cailfe

efl: aoffi garn i de deux boites de fer

N N,

daos !"f.

quelle palfe

&

en arr!Otée une lame épaifie de fer

M X ,

débordanr le delfus de la cailfe de quatre ou cinq pou–

ce<, fin' rTnnt en portian de cercle

l'rl;

cela s'appelle

ba–

ltfcorne

ou

bAJfecond•

.

Po ur dooner

le mouvcment aux foufflets ,

foit <le

fourneaux, foit de

forgci,

vous avez un courfier

(V. la

PI.

&

lmr cxpli<.)

qui communique

a

l'empalement

du travail ou une huche avec roüet

&

lanterne

111 N

K

e

G:

dans l'un

&

!'nutre cas, l'eau fait mou voir une

roue qui donne le mouvement a un gros ' cyliodre de

bois, palfant

&

tournant devant les balfecondes; cct ar–

bre

ell

armé de

lix

carnes

a

tiers-poin t' trois pour

ch~que foufMet . Une carne ctl un marceau de bois debout

enclavé

&

ferré dans des mortor fes pratiquées

ii

cet ef–

fet : les carnes doi velit etre bien évuidées do talon '

&

~rrondies

comme les balfeeondes, afín que quand elles

travaillent, elles tendeot

a

abairTcr In cailfe,

&

non

a

la

poulfer. Quand une carne

a

fait bairTer un fouffle c,

lle

éch~ppe;

&

le concre-poids le fait re!ever pendant

que l'autre foufflet bailfe: moyennant quoi, pour avoir

le ·veor fans re15che , il fau t deux foufflers;

le fouftlet

leve, le venteau s'ou vre

&

lailfe encrer l'air : quand la

carne le prelfe, le venteau fe ferme par fon propre poids,

&

l'air efl: obligé de fortir par la hure.

Comme les fouf6ets de

for¡r•

demandent par leur é·

tendue moins de force ; au

lreu de conrrepoids, leurs

crochecs ou ch1ines répondeo t aux cxtrémirés d'un ba–

lancier en bois

D

,

ou de fer, appellé

co11rbott• :

ce ba–

hncier efl: attaché par le milieu

3

une perche 6exible

F;

]'un par conféqueor ne peut bnilfer que l'autre ne leve;

&

la perche, par foo élailicité, fe prete aux différens

mouvemens.

En général foil fourneau ou

furg•,

le fond des fouf–

tlets doit erre mis en lignc parallele

cclle du fond de

l'ouvroge ;

&

la véricable direélion efl: celle felon

la–

quelle le fouffie des deux fouf6ets fe rencontrc au m i–

Jieu de l'ouvrngc:.

A

i'article

F

o

N

n

1!

R 1E

on trouvera la

fa~on

d'y

comrnuniquer l'air; les aotres' ntteliers fe fervenr

de

fouf–

~ets,

&

il

y

en a en bois

:l

double vent pour les mnr–

cmets .

A

a r •

IX.

Dn

formmmx,

Pour fe fonner

une

idée

FOR

otile d'un fourncau

a

fondre la mine de fer'

¡¡

faur voir

les ditférentes parties qui le compofent ,

&

oc pas ou–

blier qu'il doir réliiler

a

trois agens' l'enu' l'air'

&

le

feu , dont le dernier degré de force n'etl peut-etre pas

bieo conno.

U o fourneau doit

~tre

compofé d'une fondation fa–

lide (

Suivn:. le1 PI.

BBe e,

de cooduits vo(\cés

Q.

fous

le maffif

&

fous l'ouvrage , d'un maffif

P S P

,

de faulfes parois

1 G,

de parois

&

de 1' ouvrage

1K

,

le tout for le bord d'on courant d'eao, ou fous la ch(\–

te d'un petir couraor.

Nous trouverons l'épailfeur do total en do nnant au

maffif

8

piés, un pié aux faulfes parois ,

lairT~nt

dans

l'intérieur un vuide de fix

ii

fept piés pour connruire

les parois

&

l'ouvrag.c; ce qui fera en tout vingt·qua–

tre

:l

vingt-cinq piés .

11

fau r commencer par excayer cette partie, connoif–

fan r

le

terrein, les déblais

ferviront

a

renforcer une

chaulfée ,

&c.

Si vous pouve1. trouver aifément un

fonds folide, batilfez en gros matériaux, avec chau[

&

fable, autant que vous le pourrez; pratiquel.

de

con–

duits dans l'épailfeur du

m~ffif,

dont le delfus excede

les plus grandes eaux. Faites de mcme une croifée

voOtée daos le milieu, qui fe troavera fous l'ouvrage ,

fans néanmoins moorer les voOces

trop haut; cela in–

fl ueroit fur la hauteur des

roues

&

nutres équipages ,

paree que fur la volite il faut l'épailfeur d'un pié poor

placer le fond,

Si aprcs une excavation de

lix piés plus bas que le

commencernent des voOtes ,

&

npres avoir fondé le

terrein, vous ne pouvez trouver le folide fans aller plus

bas , élargiiJ'ez l'excavation de deux piés tout- autour,

prene7. des bois de huit 1ufqu'a douze pouces d'équar–

ri(iage ( fuppofons-les de douze)

&

fur la tOra lité du

vuide vous établirez des

longrine~

a

douze pouces de

dWance , dans les encoches defq uelles vous établire:r.

des traverones de pareil échantillon, ce qui produira une

grille moitié beis

&

moitié vuide; vous remplirez

les

vuide< de bons matérinux . Sur ce premier grillage vous

en érablire1. un fecond avec une rccoupe autour d'un pié;

&

plapnt en longrines ce qui tenoit lieu de traverlioes a–

vec pareil rernplilfage ,

il

réfultera que fur les fix piés

d'excavncion,

y

a deux piés d'élévation; que ces deux

piés peuvenc

~tre

regnrdés comme uo

total de chnr–

pente; que le plus fort poids ne peut qu' afferrnir ;

&

qoe recoupant encare un pié touc-autOur pour commen–

cer un maffif rotal en

ma~onnerie,

l'cscéden t peut

~tre regardé comme autant de poiots d'appui. Vous fe–

rez de mCme pour les chaufferies, fond eries ,

&c.

Quand fu r ces grillnges le total de

ma~onoerie

fera

élevé de quatre piés ,

il fnur di(iriboer l'ouvrage pour

m énager 1es conduics doot nous avoos porlé. L es con–

duits voOtés

a

un deroi· pié au·delfus des plus grandes

enux,

&

de l'épairTeur d'uo pié de voOre, vous éleve–

rez tout·autour le maffif feill, de

9

piés d'épaiiJ'eur fu r

4

piés d'hauteur. Comme fur le devanr

&

le cóté de

la rhuyere ,

la

ma~onnerie

e(l dirninuée d' épailfeur du

haut en·bas,

&

que le travail

y

e(i graod, il faur que

la

rnn~onnerie

des angles qu' on appelle

pilieri

G G

foit des plus folidem en t

b~ries,

&

ces panies

garnie~

de plaques de fome

B B B.,

times

&

épnilfes , tenant

tout l'efpace entre les piliers , daos lefquels il fnur rné'–

nnger

:l

cinq piés d'haoceur, une naiOance de ceinCre

pour renfoncer

&

ferrner le delfus do

d~vnnt

&

de la

thuyere, ayanr foio

de

tnénager en-devant une ouver–

ture pour les furn ées . Le m ieux fernit encare, que de

ces

m~mes

piliers forcifient deux aotrcs ccin tres , pour

voO rer taot fur le moulagc qoe les foufflets. Ces voO–

tes bandées concre de bons murs d'appui, afferm :lfent

toute la

ma~onnerie.

Sur le rnaffif élevé de quatre piés, ce qui ne doit

~tre regardé que comme trois, en en fuppofant un pour

l'épaifieur do fond, vous ferez une rccoupe

inrérieure

d'uo pié, ce qui rédnira le maffif

3

huit piés d' épa'f–

feur, que vous éleverC'L de dou1.e piés ; ce qoi Joint

aux crois ci·delfus

&

trois piés de banc , fera une élé–

vatioo de

t8

piés: elle peot atre pouiJ'ée

a

vingt

&

vingt·quacre. Sor cene reconpe, vous éle\Crez en bon–

ne

ma~onnerie,

pierre ou brique, un mur d'un pié d'é–

pailfeur, qu' on nornme

fauif•I

paron

.

11

fau t rernar–

qoer que ces faulfes parois

do

c6té du devam,

ne

font

qoelqoefois pas disJointes , mais font nn total avec le

maffif,

qoe la néceffité du travail fair beaucoHp dimi–

nuer par le bas daos cene panie. Ces faulfes parois fe–

ron! élevé"es

a

la

haureor da maffif '

JI

oc

faut pas oé-

¡:li-