ENV
entr.-desx,
OU
égaloment
ente-tai/la:
elles ' fervent,
lant dans I'uoe que daos I'aulre Gravure, a donner du
b.!:illant aux éroffes,
3
I'eau, aux mélaux,
&e. Voya:.
..
,/\article
G R A
V U
R E
E
N no I S, la maniere de les
exécutor.
/lrtide de M.
P A P I LL a N.
E N T R E TAl L L E ' R
(S')
S'ENTRE–
COU PER,
S
E CO U PER,
(M¡¡;'/g_, Marl–
ebal/.)
termes fynooymes.
royez
s'E NT
R E -
e
a
u–
VE R .
E N T R E TAl L L U RE,
r
f.
(Manege Marl–
,bal/. )
c'efl ainli que quelques perConnes appellent les
écorchures, ou les érolions
&
les plaies, qui Cont une
fuite des heurlS
&
des frotemens du fer, ou du pié de
l'animal contre le boulet de la jambe voifine de celle
qu i efl en aélion, 10rCqu'il chemine
&
qu'il s'entretaille
( vo)'et.
s'E NT RE -
e
a
u
P
E
R ). Ces bleUures deman–
dent a-peu pres le
m~me
trailement que ceHes qui naif–
fene de I'enchevetrure
(voyez
E N
e
H E V
íl
T R
U
R I!).
Mais on doit avoir aneneion d'entourer
&
de garnir la
partio blelfée, d'un cuir capable de la défendrc de I'im–
preffion des 1I0uveaux coups que le cheval pourroit fe
donner en travaillant; il efl mcme nombre de gens qui
pour préveoir
I'entretail/ure,
om a cet effet la précaution
d'employer une eCpece de botle alfez deCagréable a la
n'lc, iocommode pour les chevaux dans les common–
cemens, mais qui néanmoins efl d'uoe rédle utililé.
(e )
ENTRETENU, adj .
terme de Blafon,
iI
fe die
de plufieurs c1és
&
autres choCes Iiées enCemble par leuCi
allneaux .
Clugny, en Bourgognc, d'azur
a.
deux c1és d'or, a–
doffées en pals,
&
entretmue!
par le bas.
ENTRETOISE,- f. f.
( Charpen:.)
il Ce dir en
général d'une piece de bois placée enlre deuK autres,
&
efl aUemblée avec élles a tenon
&
mortoife.
L'en:re#oife
forme chaffis,
&
produir le meme effer
dans les ouvrages de charpente , que ce qu'on appelle
'raverfe
dahs les, ouvrages de meouiCerie,
royez I'a,'t;–
• /e
T
R A V E R S E •
ENTRET OISI! ,
terme de Charron;
c'efl un mor–
ceau de bois qui Curmonle les deux 1D0urons de derrie–
re,
&
qui y efl enchaITé par des mon oiCes,
&
qui les
tient en élat .
Voyez les figure! de /a Plan,he du Se/.
li" .
E
NT
R E V
AL,
f.
m.
('}urifprud.) ,!"aji inter–
val/um,
Icrme ancien qui Ce Irouve daos quelques cDll–
turnes pour exprimer I'efpace qui efl enere dCUI maiCons .
Voyez /a cadtume de S, Sever, tit. de bát;r maifom,
'lrtiele
2.
(/1)
E N T U
RE, f.
f.
Voyez leI artic/a
E
N
TER
&
B
A S A U M
E'T
I E R •
E N
T U R
E
S, (
C
arrier)
c'efl ainfi qu'on appelle les
différenles pieces de bois dont I'échelle des Carriers efl
compo(ée. L e nombre des
entura
efl d'autant plus
grand, que la carriere efl plus profonde; la premiere
des
entureI
eí! la plus grande, elle a dix piés; les au'
tres font moins hautes .
E N V E L O
P
PE,
r.
f.
(Gram , )
Ce dil en géné–
ral de 10U I ce qui fcrt de couverture artificielle
a
quel–
que
choCe;
ainli le papier ou la toile qui Cere
,3
empa–
queter
&
a couvrir des marchandiCes, en
dI:
une enve–
loppe. On appelle
mem~
papier d'.n ve/oppe
&
toile
d'enveloppe,
certaines Cortes de papier
&
de loile qui
fervent a cel uCage.
E N
V E L
o
P
PI!: les arbres, les graines 001 plulieurs
enveloppe!
qui changent de 'dénominalion .
E N
V
I!
L
a P PE,
parmi /eI B ourjier!,
efl le morceau
de cuir qui couvre le bois d'une canouche.
- E
N
V E L O P
P
E'E,
C.
f,
Otl
SIL
L
a N,
t.,me de
,
Fortifieation,
par lequel on e¡prime une eCpece d'ou–
vrage conflruil dans le foUé, pour en diníinuer la lar–
geur .
Vo)'n
SIL L a N,
(Q)
ENVELOPPEMEÑT,
(Comm.)
aélion d'cn-
velopper. Ce rerme n'eí! guere en uCage.
*
ENVELOPPER, v. aél. c' efl couvrir une
choCe d'une autre qui s'applique exaélemene Cur la pre–
m iere, en con(équence de fa flexibililé.
11
fe di( au
. fimple
&
au figuré.
E
N V
I!
L
o
P
P I! R,
( Gramm . )
c'efl couvrir d'une en–
veloppe de papier, de toile ou de carton, pour conCer–
ver ou meme en paquer .
E N
V
E R G E R,
v ,
aél.
,hez le! B oi1!e!ierI ;
c'cfl
garnir les (ouf!lels de plufieurs verges ou bagueues de
bois,
qui~Conr
courbées fe Ion la forme des fouf!lets,
&
fur leCqudles s'applique le cuir qui les couvre..
,
.E N
v
~
R
G E
R
,dam /eI Manufa aura de
rOI~;
c efl
(aire crolCer les tBs de foie fur fes doigls, de mamere que
Tome
f .
ENV
627
I'un De pui/le pas paUer devant I'autre, pour les diCpo–
fer enfuite fur des chevilles.
On
enverge
auffi les femples, le rame, le corps ,
& c.
&
le terme
enverger
n'a pas une aUlre acception, que.
quand
iI
s'.gil des fils de Coie.
E N
V E
R
G E
R
U
NE C O R DE,
terme de Riv;ere
¡
c'efl la porter au-deffus d'un pOol, pour le palfage d'Ul1
bateau.
!l
Y
a un officier
envergmr de carde
au POnt–
royal .
E N V E R G E U RE
d'tm
oifeau (HiP, nat.)
c'en:
la longueur qu'occupent Ces aBes déployées.
E
N V E R G
I!
U RE,
terme de la Fabri,!ue de! ¡tof–
fe! de [o;e.
Les
envergeura
[ont de perils bouls de
ticelle rres-tine
&
tres-do ucc, qui fervent
a
enverger
les chaines avant de les lever de deUlls l'ourdiUoir .
Le m,éme mOl Ce dit auffi des ficelles de foie. ou de
ti~
qu'on pa/le dans les deux t'éparalions des tils de foie,
&e.
quand on les a envergés .
,
ENVERGUER UNE VOILEou EN–
V
E R G
U
E R L E S V O I
L
E S,
(Marine)
c'efl
atracher
&
placer les voiles.
Envergue t ou: proche de
la vergue, fan! /airTer de jour entre det/x,
( Z)
ENVERGUR,E
f.
m .
(Mar;ne)
c'eí! la pofi–
lion ou l'aITortiment des yergues avec les mals
&
les
voiles. Ce mar fe dil auffi de la largeur des voiles;
ce qui s'entend par navire qui a beaucoup
d'enverg",e,
&
navire qui 'a peu
d'envergtlre.
(Z)
• E N V E R S,
f.
m.
(Grámm.)
On donDe généra–
lemenr ce nom
a
la face la moins belle ou la moins
commode dans rour ouvrage ou 1'00 diflingue deuE fa–
ces , dont I'une eí! ou plus belle ou plus commode
que I'aulre; ainfi le drap a fo n
enverI,
donl le cÓté
opporé s'appelle
l'endro;e.
S'il arrive que I'ouvrage foie
3uffi beau ou 3uffi commode
a
I'enver!
qu'a I'endraie,
alors on dit qu'¡¡ a deux
.nverI.
On dirair plus exaéle–
ment qu'il efl Cans
enverI,
OU qu'il a deux
endroi:I.
ENV ERS A IN, f. m ,
(Manufaa. en drap.)
é–
lofres qu'oo oomme aUlrement
(ordil/aH de Crefi. Voy.
CaRDILLATS .
E N V lE,
r.
f.
(Morale)
inquiétude de l'ame, cau–
fée par la canlidération d'un bien que nous defirons"
&
donl joüil une autre perConne.
.
11
réCulle de cene détin ilion
de
M . Locke, que
I'en–
vie
peuI avoir plufieurs degrés; qu'elle peue elre plus
011 moins malheureuCe ,
&
plus OQ moins blamaole. En
gélléral elle a quelque choCe de bas, car d'ordinaire
ceue fombre rivale du mérile ne cherche qu'a le ra–
baiITer, au lieu de ticher de s'élever juCqu'a lu i: froide
&
feche Cur les vertus d'aulrui, elle les nie, oh leur re–
fuCe les loüanges qui leur Cónr dltes.
Si elle fe joint a la haine, toules deu x fe fortifienr
I'une I'autre,
&
ne fonr re conlloiITables enlr'elles, qu'
en ce que la derlliere s'atrache
11
la perfonne,
&
la pre–
miere a l'érat, a
b
condilion, a la fortuoe, aux lu–
mieres ou au génie. Toutes deux multiplienr les abjets,
&
les rendent plus grands qu'ils ne fom; mais
I'envie–
efl en outre un vice pulillanime, plus digne de mépris,
que de relfenlimenl .
Sans raUembler ici ce que les auteurs onl dit d'ex–
cellem fur cene paffion , il Cuffiroil pour fe préfcrver de
fa violence, de cOlllidérer l'envieux dans Ces chagrins,
fes refTources,
&
fes délices .
Les objets qui donnent le plus de fatisfaélion aux
a–
mes bien oées, lui caurent les plus vifs déplaifirs,
&
les bonnes qualités de ceux de fon eCpece lui devieo–
nent ameres: la je uneITe, la beaUlé, la valeur , les ta–
lens, le favoir,
&e.
excilent Ca douleur. Trille état,
d'etre bleUé de ce que l'on ne peuI s'empecher
de
goater
&
d'eflimer in lérieurement!
L es reITources de
I'envie
fe bornent
ii
ces petiles ta–
ches
&
a
ces le¡;e rs défauls qui Ce découvrent dans les
perConnes les plus illuflres.
Sa joie
&
Ces délices Conr a-peu-prcs femblables
a
celles d'un géanr de roman, qui mel fa gloire a luer.
des hommcs, pour oroer de leurs membres les murail–
les de fon palais.
On ne Cauroil Irop préCenter les malheureux effcts d6
I'wvie,
10rCqu'elle porte les gens en place
a
regarder
comme leurs rivaux
&
comme leurs ennemis, ceux
d01l1 les conCeils po urroieut les aider a remplir leur am–
bilion. AgéfiJas, en mmanr LyCandre a la lete de fes
amis, fournil un exemple Ceofible de fa fagelfe.
L'm~,ie
efl particulieremenl la ruine de, républiques.
T andis que les Achéens ne porterenl poinl d'
env;e •
celui qui éloil le premier en mérile,
&
qu'i1s lui 0-
béirent , non-feulement ils fe mainlinrenr libres au mi–
lieu de tB,IH eje g¡aodes villes. de lam de grandes pui[-
Kk k k
2
[all-