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ENT

E N T R E L A S, r. m .

<PI

ArchitcElure,

ornemem

comporé de lirteaux

&

de fleuro'us liés

&

eroifés les

uns avee les au tres, qui fe raiJle fur les moulures

&

dans les frifes. (P)

E NT

R

E

L A S D'A

P

P

u

r,

(Sculp.)

ornernens

a

jour,

de pierre ou de marbre, qui fervenr quelquet'ois au lieu

de balartres pOllr remplir les appuis évidés des rribunes ,

ba1cons,

&

rampes d'efealier .

(P)

ENT RELACE', adj.

m tc;mcs de BlaJon,

fe

dir de reois eroilfans, de Irois anneaux ,

&

aUlres eho–

fes lemblables, pallées les unes dans les aurres.

Bourgeois en Boargugne, d'alUr

a

lrois annelels

m –

trelaels

l'un dans I'auree en triangle d'or.

E N T R E-L

1G

N E,

f.

f.

Ott,

eomme on dil ordi–

n~irement,

J

N TER L

1

G N E, e'ert I'efpace qui efl

entre deux liglles d'éeriture. On no doil rien ajouler

d~ns

les acres

entrc-lig'1es;

il etl plus eonvenable de

faire des renvois

&

aportil les en marge: en roul eas ,

les

mtre-lignn

ou

interlignes

ne fonr valahles qu'au–

lant qu'ils lont approuvés par les parties, noraires,

&

lémoins .

(A)

ENTRE-METS,

f.

m .

( Hifl.

mod.)

Le mot

entre-mets

s'dl dir pendanr long-Iems au lieu de eelui

d'intcrmede,

dans nos pieees de Ihéalre;

entre-mets

de

la reagéd ie de Sophonisbe dans les reuvres de Ba'J'f; il

(igni60ir une efpeee de fpeaacJe muel, aeeompagné de

machines; une repréfenralion eomme Ihéatra le ou l'on

voyoir des hommes

&

des heres exprimer une aaion;

qu<lquefois des bareleurs

&

aurees gens de eerre efpece

y fai(oienr leurs lours.

Ces diverlilfemens avoient éré imaginés pour oeeu–

per les convives dans l'inter valle des ferv iees d'un grand

fertio, dans l'entre-deuK d' un mers ou ferviee

a

un au–

Ire mels; d'ou le mor

entre-metI

a, palfé dans nos ra–

bies pour déligner fimplemenl le fervice partieulier qui

ert entre le r61

&

le (ruil,

&

les divertilfemens fe fom

évanoüis.

Ces divertilfemens aneiens, qui mériroienl bien m ieux

le nom

d'entre-mets

que le ferviee de DOS rabies ho–

noré aujourd'hui de ceue qualificarion, éroient des fpe–

aaeles fon fingulier s qu'on donnoil du lems de l'an–

cicl!.De ehevalerie, le jour d' un banquel, pour rendre

la fe re plus magnifique

&

plus Cotennelle.

II

faul Iire

10UI ce qui eoneerne ces fercs dans

I'hilleire de la che- .

valerie

de M. de Sainre-Palaye; il eu parle avee au–

tam de eonnoilfanee que s'il eOI véeu dans ces lems–

H,

&

qu'jJ eClt éeril fOil ouvrage en aaiflanl aux ban–

quels des preux-ehevaliers .

On voyoir parolrre dans la falle diverfes déeorations,

des maehioes, des figures d'hommes

&

d'animaux ex–

. Iraordinaires, des arbres, des mooragnes, des rivieres,

une mer, des vailfeau

~;

tous ces objels enrre-mélés de

perfonnages, d'oifeaux,

&

d'aurres animaux vivans, é–

tOienr en mouvemenr dans la Calle ou fur la rabie,

&

repréfenruienl des aaions relalives

11

des enrreprifes de

guerre

&

de ehevalerie. fur-tOul

11

eelles des eroiCa–

des.

II

efl vrailfemblable que l'uCage des

entre-metl

dans

les banquers s'éloit introduir avanr le regne de fainl L ouis :

aum furem-ils employés aUl noees de fon frere Roberl

a

Compiegne en

1237.

Une ehronique manuferile de

S . Germain fail une ample dereription des

entre-mets

qui fe Vi¡enl au feflin que Charles V. donna en

1378

au roi des R omains, fi ls de l'empereur Charles de Lu–

¡¡embourg, que fes indifpofition s empc:eherenr de s'y lroU–

yer . Mais rien n'efr plu s eurieux que le dérail c;ue Mal–

Ihieu de Couci

&

Olivier de la Marche nous onr laif–

fé de la féle donnée

iI

L ille en

14í3,

par Philippe-le–

Bon due de Bourgogne,

a

toure fa eoUT

&

a

tOure la

noblelfe de fes élals, pour la croiCade eonrre les Turcs

qui venoiem d'achever la eonq uere de l' empire d'O–

rieue par la

prif~

de Conrtanrinople. Je pourrois eiler

un grand nombre d'aulres repréfenrarions femblables, qui

furenl long-lems

á

la mode dans nos eours; mai5 ces

cirarions ferqieur inutiles apres les elcmples que nous

venons de rapponer.

On vil eneore les rertes de cerre ancienne magnifi–

eenee au mariage du 'Prioee de Navarre en

I

ni.,

avee

la freur du roi; de mé me qu'¡¡ la fuite d'un aurre fe–

llin, que la reine donna l'annéc fuivaole au due-d'An–

jau ro.i de Pologne. L e g01t1 de ces plailirs s'en.

e~n­

fervé a Florenec juCqu'en

J6oo,

fuivam la defenpuon

du banquer donné dans eetre dile pour le mariage de

Marie de Médieis avee Henri

IV.

Eofi n la mode des

entre-mets

s'évanoüil cnricremenl

au eommeneemenr du xvij. fiecle . L ouis XIV . fir.Cue–

céder d'aurres magnifieenees. mieux entendues, dIgnes

Tome 17.,

E NT

625

de lui,

&

qui

001

aum eelfé. Elles ont été remplaeles

par UII gellr< de luxe plus général, plus voluprueux,

qui fe répete journelIemenr,

&

qui prcCenre

a

nos yeux

loure la molleae ou l'ennui des S ibariles.

Artide de

M. le Chevalier

DE] A U

e o u

R T .

ENTREMETTEUR,C. m. dansle

Commer–

ce,

efl un médiareur qui imervieor enlre deux mar–

ehands ; pour faeilirer quelque marché ou négolialion.

Les Commer,ans fe fervenl plus ordinairemenl dll

lerme

d'agent de change,

fi e'ert pour des remires d'ar–

genl ou aurres affaires de banque;

&

de eelui de

eour–

tier

lorfqu'il s'agil d'aehal ou de veille de marehandiCes .

V.ye:

:.

A

G E N T D E

C

H A N G E

&

C

o

U R T 1E R •

Diétionn¡ du Comm. de Triv.

&

Chambers. (G)

E N T R E M I

S

E S,

C.

f.

(Marine)

ce Conl de

peliles pieees de bois, qui éran l poCées dans un vaif–

feau eníre les autres, les liennenl Cujeres

&

fervenl auffi

a

les renforeer .

170ye::.,

PI.

/17.

fig .

I.

n.

127.

les

entremiJc!

du feeond ponl au' mil ieu enrre les eaille–

boris;

n.

148.

entremiJes

du gaillard derriere au milieu

entre les eaiHeboris.

EntrtmiJes

emmorloifées dans les équilletes,

&

re–

gnanr le long des Cerre- bouquieres .

EntremiJes

fe dit auffi .de eerraines pieees de bois

qui fonl poCées emre les laquels ou fufeaux du eabe–

llan, pour les renir .

(Z)

ENTRE-NERFS, r. m. pI.

(Reliure)

ce font

les efpaees que :ailfenl enlr'eul, fur le dos, les tieel–

les auxquelles les livres (om eoufus.

00

remplie les

en–

ue·nerfs

de dorure .

Voyez

Do

R

I!

R.

ENTRE PLANTER, v. aa .

(Agriculture)

cefl planter du eherclu

a

.la place des feps qui ont

manqué.

ENTRE-POINTILLE', adj . il

fe

dil,

che~

les Graveurs en 60is ,

des lailles enrre lefquelles il y

a

du poinrillé.

Tailles entre-pointill/es. ¡freicle de M.

PAPILLON .

E

N

T R E V

A

U X,

(G/og. )

ville de Provenee.

en Franee; elle ert ¡¡Iuée fur le Val.

L ong.

24· 46.

lat .

44.

I.

E N T R'O U V E R T , adj. (

Man/ge

&

Mar/chal–

le,.ie)

eheval qui a fail un e!fon violenl .

Voyez

E'–

e

A R T .

ENTR'O U VERTU RE , r.

f.(Man/ge

&

Ma–

rlch.)

rerme par lequel on défigne la maladie qui ré–

fuIre d'un violenl éean.

Voyez

E'e

A

R T.

(e)

E N T R E-P

A

S, f. m.

(Manége)

allure défeéi:uell–

Ce, train rompu du eheval .

170yez

M

A N I!'G

E.

(e)

E N T R E-P

1 L A

S T RE, r. m.

en Architel!tlre ,

e'efl' l'efpaee qui efl enlre deux pilallres .

(P)

.

E N T RE

P O

S E R , v. aa.

(Commer,,)

nferrré

des marehand ifes dans un magafin d' emrep61.

170yell;

ENTREP6T.

(P)

.

ENTREPOSEUR, r. m.

(Comm.)

commis qui

a

Coi

n d'uD magalin ou d'un bureau d'enlrep6r .

Vauleur du diaionnaire de Commeree obferve que

ce lerme ell llouveau,

&

ne fe Irouve dans aucun a–

ae public avanl la déclaralion du roi, du

10

Oaobre

1723,

qui aeeordanr

¡¡

la eompagnic des Indes I'exploi–

ration de la venle exclufive du eaffé, porle qu'elle pour–

ra élablir des magaons, bureaux,

&

entrepórs,

&

Y

prépofer lels reeeveurs, gardes - magafins,

&

entrtp.–

J",r;,

en le! nombre

&

dans lelles vilIes

&

lieux 'lu'

elle jugera néeefiaires .

Dil!. de eomm. de Trév.

&

Chambo (G )

ENTREPOT, r. m .

(Commer,,)

lieu de réfer–

ve on I'on dépofe quelque ehoCe qui viem du dehors.

&

ou on le garde pendalll quelque tems pour I'en li–

rer

&

pour l'cnvoyer ailleurs .

l7illes

d'entrep ót,

(om des villes dans lefquelles

ar~

rivem des marebandifes pour

y

elre déehargées, mais

non pas vendues

&

d'ou elles palfem aux lieux de leDr

ddlination, en

le~

chargeanr Cur d'aurres vailures, foit

par lerre foil par eau. Smyrne ert la principale ville dll

L evam ou les

Fran~ois,

les Anglois, les Hollandois.

&

les anlres narions fonl

l'entrepót

de leurs magaoos

pour la Perfe

&

les érals du graod-feigneur. Baravia ell

l'entrepót

de la compagnie de Hultandc, pour le com–

meree des Indes orientales. Nous avons en Franee plu–

(jeurs

vil/es d'cntrepót,

lan! pour les marchandifes qui

viennem de I'érranger, que pour eelles du royaume qui

doivenl palfer dans les élals voiflns.

Commiffionnaires d'entrepót;

ce fonl des faaeurs qui

rélidenl dans les villes

d'entrepót,

ou ils onl Coin de

retirer les marehandifes qui arrivenr pour leurs e.omme!–

lan s ,

&

de les leur faire lenir.

170y.

C

o

M M

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1o

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NAr RE .

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