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ENT
truire la carie, Cel
entonnoir
en d'seier,
Con
pavillon
a «pt lignes de diametre, fon e, trémité inférieure deux
&
dc:mie ; cene extrémité en taillée en ta lus pour s'ac–
commoder au plan incliné de I'os , La longueur de I'in–
Il ru mene ell d'enviroll un pouce
&
demi ;
00
le tient
a vec un maoche plal de la me me matiere, Coudé fur le
cÓté du pavillon,
00
oe fe fert plus du cautere a–
a uel, ni par cooCél¡uent de
I'entonno;r
dans cene ma–
ladie ,
a
cauCe de l'inHammation
&
d'autres accidens
f:icheux qui eo réCulleOt ,
V,)'c,-
F
1ST
ULE L
A
e
R Y–
M A
LE.
eT)
E
N
T
o
N N
01 R,
e
Pharmac.
&
eh;m;e )
Outre I'u,
fage ordinaire de
I'entonn. ;r
qui efl conoo de lout le
m onde,
iI
Y en a encare plufieurs aUlres, foil eo Phar–
n 3cie, Coit eo Chimie; on s'cn Cert tres - commodé–
m e nt pour filtrer, OU , pour mitUl dire, pour CoOlenir
les filtres
e
Vo)'ez
F
I L T RE),
&
pour Céparer les
hu iles caentiell es de I'eau qui les: a accompagnées dans
la di flil latioo,
&,.
V o)'e,-
HUtLE
ESSENTIELLE .
Les
entonno;n
dont on Ce Cert le plus commuoémeOI
dan s les laboratoires , foot de verre,
&
ce
Conl
en
eltet les meilleurs pour la filtrat ion des fels , des fuos
de planles, de fru its, du petit lail,
&,.
Ceux qui font
fails d'étain ou de fer-blanc peuvent fervir en bien des
cas, mais il [I\UI avoir Coio de n'y point tiltrer dés li·
queurs qui pourroient les altaquer, Ceux de fer-blanc
font les plus mauvais, ils
COn!
trop fujets
a
la rouille,
auffi s'en Cert-on fort pcu.
00
doit 100jours leur pré·
férer les
e11eOnnO;'J
de verre: ces derniers,
a
la vérilé,
font fort (ujets 11 Ce calfer ;
&
Couven! meme Cans qu'
00
les touche, i1s
Ce
fendeot d'eox-memes d'un bOOI
a
l'autre, quelquefois en ligue droile, quelquefois en rpi–
rale: ils ne Cont pss pour cela hors d'état de rerv ir,
on rapproche ex aaement leurs parties,
&
avec du
blanc d'reuf
&.
de la chaux éteinte
a
l'air on fail une
plte liquide, qui étendue Cur du )jnge,
&
appliquée de
d illancc ea dinance Cur les relures, les conlieot,
&
m el l'
entonno;r
en élat de fervir comme auparavant.
Voyez
V
A I S S E A U X C H I M I
Q.
u
E
s.
L'meonno;r
efl auffi mis en ur.1ge pour porler la fu–
m éc de certains remedes rur les dents, dans I'aous
&
dans le vagin ,
Vo)'a
S U
F F U M
t
G A T
ION .
( b )
E
N T O N N O
t
R
e
Ifrt m;l;t.)
dan s )' Artillerie, efl
I'incavation ou l'cCpece de trou que les mines fom en
faulant ou en joüanl. On I'appelle ain{j,
á
cauCe de
fa reaemblance
3
un
entonno;r
renverCé,
Voy,
M
I N E •
(Q,l
~
N T O N N O
IR,
en terme de Blan,h;i!erie,
ell un pOI
de cuivre évaCé, ayant un bec
&
un manche:
iI
n'ell
guere d'urage dans les blanchilferies,
E "
T
o
N N O
t
R,
inftrument de Tonneli,,;
c'ell un
v airreau fai l ardinairement de fer-blaoc, en forme de
cone ,
i\
la poinr e duquel efl uo col plus ou moillS
long, Cuivam l'uCage auquel on le deflinc: 00 s'en Cert
pour enlonner du vio dans des futailles.
11
Y a deux Cortes
d'entonno;r¡:
de pelits, pour li–
rer le vio eo boureilles;
&
de grands, pour
~emplir
les 10nneaUI de vin Cans le Iroubler. Ceus-ci Ont un
long col bouché par l'exlrémité, mais garni de pelits
trous dans ra longueur.
E N T O
R
S E,
C.
f.
terme de Ch;rtlrgie,
mouve–
menl dans lequel une articulatioa efl forcée, Cans que
les os CouffrenI de déplacemenl Cenfible, Les mouve–
mens des articulations ne peuvenl erre
port~s
au-deU
des bornes nalUrelles, Cans que les Iigamens dell inés
a
borner ces mouvemens ne foicnt forcémenr allongées
ou rompus , Ces extenfions violentes
&
les ruptures plus
ou moins conlidérables des lendons
&
méme des mu–
fcies occafionoent plus ou moios d' accidens, parmi
leCquels la doulcur
&
le gonflemcnl Ce manifeflent d'a–
bord. Les
entorres
du pié Cont les plus communes; el–
les rOn! la ruite des faux pas . Les douleurs fonl Ires·
vives,
&
l'inBammalion proport ionnée
a
la Cenli bililé
des porties afted ées
&
11
I'efiort qu'elles onl Couffert,
La rupture des ligamens
&
des capCules articulaires oe–
cnCionne alfez Couvent I'épanchemem de la Cynovie, donl
l'allératiou peul ulcérer les parties, carier les os,
&
pro–
du:re des maladies trcs-Iongues, Couvent incurables,
&
me me mortelles .
Pour pré venir ces fa cheux accidens, jJ faut, s'jJ ell
poffible, dans l'inllant que
I'ent or! e
efl arrivée, plon–
g er
I~
partie dans un Ceau d'eao Ires-froide. Ce reper–
~? ffit emp~che
I'épanchement de la fyoovie, prév ient
1
rnfl ammallon,
&
appaiCe la douleur.
. Si I:on n'a
p~s
employé ce moyen fur le champ, il
f au.t Calgner
cO~leuCemem ,
preCcrire une diete Cévere,
leDlr le vemre hbrc,
&
appliquer fur la parlie des lioges
,.
. ENT
Irempés dans des liqueurs Cpirilueu Ces, coupées 3vec des
décoa ions réColutives .
00
met enCuile des catoplaCmes
fortifians de mie de pain
&
de vin . Q uand les accidens
fom pallés, 00 met
la
portie, fi c'ell la main ou le
pié, dans le vemre ou dalls la gorge d'un breuf ou ou–
tre aoimal nouvellemeol tué . On l':lit des douches de
difiérentes erpeces;
&
s' il ell beCoin, 00 a reCOurS au.
eaUI minérales de Bourbon, Bourbonne, Barege, Ai¡–
la-Chapelle,
&,.
Voy . la maladiel dtJ
01
de
il'J.
Pe–
tit. eY)
E
N T O R S
t!,
e Man.ge,Mar'chall.)
maladie com,
mune
a
I'homme
&
au cheval,
&
qui quelqueCois efl
fi
rebelle dans l'un
&
dans I'autre, qu'elle efi en quel–
que
fa~on
l'opprobre de CeUI :\ qui le lrailement en en
confié ,
On enleud par le lerme
d'tntorfe
lout mouvement
dans lequel I'orticularion di forcée, rans cependant que
les os Couffrcnl de déplacement Cenfible .
Quoiqu'elle foil infiniment moins dangéreuCe que la
luxation, elle peut etre accomp.gnée d' accidens treS–
graves. Les plus facheures COD! cclles des porlies qui
001 un grand nombre de ligamens capables de s'oppo–
Ccr au déplacemenl, d'autanl plus que ces ligamens doi–
vene alloir beaucoup foulfert,
&
qu'i1 a fallu un grand
elfort pour vaincre leur réliflance. Ajo(ltons que non ,
feulemenl elles fonl d'aotant plus funefles que les ar–
ticies rom munis de Iigamens plus multipliés; mois
,.que les ruites en Com lerribles,
fi
ces
a~liculalions
fonl
cucore recouvcrtes de plufieers lendoos, qui, de me–
me que leur gaille, ne peuvent étre violemmenl dificu–
dus gu'il ne (urvienne de vives douleurs
&
une inHam–
malioll proponionnée
a
la Cenfibilité des parties affeaées.
La Cynovie, ceHe humeor dont l'uCoge ell de lubrefier
&
de fac iliter le mouvement, s'amalrane enru ile dans
ces gaines, augmente beaucoup les douleurs, tant par la
dillention
&
I'c'cartement de ces memes gaincs , que
par la compreffion des tendons.
Les rymptomes de l'
",torJe
Com la claudication ,
I'aaion de trainer la panie ¡'oulf'ranle, la ohaleur, la
durcté
&
le gonHemcnt cauCés par I'inflammation de
toules les parties di(\endues,
&
Cur - tout conCéquem–
ment
a
I'amas de la Cynovie, qui, rompant auffi quel–
quefois les gaines,
s'~panche
dans 10UI le voihnage de
l'article,
&
forme meme des tumeurs dans leCquelles
ou trouve une fluélualion Cenlible.
Ses cauCes fom conllammenl eXlernes,
&
Conl
ren·
fermées dans le nom que nous lui donnons relativemeut
aUI chevaul, c'efl-a-dire dans celui de
mlmllr,hllrr,
terme qui nous en olfre rur le champ une idée. En
effet, un cheval fail un faux pas, il pore le pié
a
fau)(
dans un Iieu raboleux, il re trouve pris dans une or–
niere,
&
I'arrache Cur le champ avec force, il re le dé–
lourne entre des pavés, ce qui arrive fréquemment par
12
fame des palefreoicrs, qui toUrncnl I'anim.llrop courl ;
&
I'on
con~oit
qoe dcs-Iors il peul en réfullcr une
en–
to,re
plus ou moins formidable, felon le plus ou le
moins d'exlcn(jon des lendons
&
des ligamens dans I'ar–
liculatian du boulet, ou daus eelle du paluron, ou dans
celle de la oouronne. Je dois encore obCerver que cel–
les donl ronl aueintes les unes
&
les autres de ces par':
lies dépendantes des eXlrémilés poflérieures, Conl 1011-
jours plus
a
craindre que celles qui arrivent
a
ces ar–
licles des colonues qui foOtiennent l'avanl-main, parce
que les premieres érant extrcmement travaillées dans 10U–
les les différentes aaions de I'animal, les humeurs y af–
tlueul avec plus d'aboudance,
&
en rendenl toOjours les
maladies plus compliquées
&
plus difficiles
~
vaioere,
En général, la marche du maréchal daos le Iraite–
ment de celle-ci doit
~Ire
différeote Celoo le lem,
&
fes degrés . Les remede;:; repercuffifs, reflrinaifs, con–
viconent dans res commencemens, parce qu'ils prévien–
neOl I'épanehemem qui pourroit Ce faire,
&
rendent aux
parties leur IOn natorel; aiofi on peut mener le cheval
a
I'eau, appliquer fur le Jieu affeaé des linges Iremp¿s
dans de I'eau
&
du vinaigre,
&c.
Dans le cas ou
iI
y
a inHammalion, douleur, épan–
chement, il faut nécelfairement raigner
a
la jugulaire ,
appliquer en forme de caloplaCmes des réColutifs doux
&
qui ne crirpent pas, lels que celui des rores de Pro–
I'ios bouillies av"cc du gros Con dans du gros ViD,
&,.
&
les. retirer roir
&
matio : j'ai été quelquefois obligé
de
m~ler
avec ces memes rofes des plantes émollien–
les,
&
je ne Cuis parvenu Couvent
a
la gu ériCon de ces
m aur, fréquernment
opioi~tres,
que par les applicalions
répérées de ces deroiers médicamells employés fans
m~lange .
J'ai de plus eu
a
combatlre des dépÓts enru ire de
l'aeri-