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620

ENT

truire la carie, Cel

entonnoir

en d'seier,

Con

pavillon

a «pt lignes de diametre, fon e, trémité inférieure deux

&

dc:mie ; cene extrémité en taillée en ta lus pour s'ac–

commoder au plan incliné de I'os , La longueur de I'in–

Il ru mene ell d'enviroll un pouce

&

demi ;

00

le tient

a vec un maoche plal de la me me matiere, Coudé fur le

cÓté du pavillon,

00

oe fe fert plus du cautere a–

a uel, ni par cooCél¡uent de

I'entonno;r

dans cene ma–

ladie ,

a

cauCe de l'inHammation

&

d'autres accidens

f:icheux qui eo réCulleOt ,

V,)'c,-

F

1ST

ULE L

A

e

R Y–

M A

LE.

eT)

E

N

T

o

N N

01 R,

e

Pharmac.

&

eh;m;e )

Outre I'u,

fage ordinaire de

I'entonn. ;r

qui efl conoo de lout le

m onde,

iI

Y en a encare plufieurs aUlres, foil eo Phar–

n 3cie, Coit eo Chimie; on s'cn Cert tres - commodé–

m e nt pour filtrer, OU , pour mitUl dire, pour CoOlenir

les filtres

e

Vo)'ez

F

I L T RE),

&

pour Céparer les

hu iles caentiell es de I'eau qui les: a accompagnées dans

la di flil latioo,

&,.

V o)'e,-

HUtLE

ESSENTIELLE .

Les

entonno;n

dont on Ce Cert le plus commuoémeOI

dan s les laboratoires , foot de verre,

&

ce

Conl

en

eltet les meilleurs pour la filtrat ion des fels , des fuos

de planles, de fru its, du petit lail,

&,.

Ceux qui font

fails d'étain ou de fer-blanc peuvent fervir en bien des

cas, mais il [I\UI avoir Coio de n'y point tiltrer dés li·

queurs qui pourroient les altaquer, Ceux de fer-blanc

font les plus mauvais, ils

COn!

trop fujets

a

la rouille,

auffi s'en Cert-on fort pcu.

00

doit 100jours leur pré·

férer les

e11eOnnO;'J

de verre: ces derniers,

a

la vérilé,

font fort (ujets 11 Ce calfer ;

&

Couven! meme Cans qu'

00

les touche, i1s

Ce

fendeot d'eox-memes d'un bOOI

a

l'autre, quelquefois en ligue droile, quelquefois en rpi–

rale: ils ne Cont pss pour cela hors d'état de rerv ir,

on rapproche ex aaement leurs parties,

&

avec du

blanc d'reuf

&.

de la chaux éteinte

a

l'air on fail une

plte liquide, qui étendue Cur du )jnge,

&

appliquée de

d illancc ea dinance Cur les relures, les conlieot,

&

m el l'

entonno;r

en élat de fervir comme auparavant.

Voyez

V

A I S S E A U X C H I M I

Q.

u

E

s.

L'meonno;r

efl auffi mis en ur.1ge pour porler la fu–

m éc de certains remedes rur les dents, dans I'aous

&

dans le vagin ,

Vo)'a

S U

F F U M

t

G A T

ION .

( b )

E

N T O N N O

t

R

e

Ifrt m;l;t.)

dan s )' Artillerie, efl

I'incavation ou l'cCpece de trou que les mines fom en

faulant ou en joüanl. On I'appelle ain{j,

á

cauCe de

fa reaemblance

3

un

entonno;r

renverCé,

Voy,

M

I N E •

(Q,l

~

N T O N N O

IR,

en terme de Blan,h;i!erie,

ell un pOI

de cuivre évaCé, ayant un bec

&

un manche:

iI

n'ell

guere d'urage dans les blanchilferies,

E "

T

o

N N O

t

R,

inftrument de Tonneli,,;

c'ell un

v airreau fai l ardinairement de fer-blaoc, en forme de

cone ,

i\

la poinr e duquel efl uo col plus ou moillS

long, Cuivam l'uCage auquel on le deflinc: 00 s'en Cert

pour enlonner du vio dans des futailles.

11

Y a deux Cortes

d'entonno;r¡:

de pelits, pour li–

rer le vio eo boureilles;

&

de grands, pour

~emplir

les 10nneaUI de vin Cans le Iroubler. Ceus-ci Ont un

long col bouché par l'exlrémité, mais garni de pelits

trous dans ra longueur.

E N T O

R

S E,

C.

f.

terme de Ch;rtlrgie,

mouve–

menl dans lequel une articulatioa efl forcée, Cans que

les os CouffrenI de déplacemenl Cenfible, Les mouve–

mens des articulations ne peuvenl erre

port~s

au-deU

des bornes nalUrelles, Cans que les Iigamens dell inés

a

borner ces mouvemens ne foicnt forcémenr allongées

ou rompus , Ces extenfions violentes

&

les ruptures plus

ou moins conlidérables des lendons

&

méme des mu–

fcies occafionoent plus ou moios d' accidens, parmi

leCquels la doulcur

&

le gonflemcnl Ce manifeflent d'a–

bord. Les

entorres

du pié Cont les plus communes; el–

les rOn! la ruite des faux pas . Les douleurs fonl Ires·

vives,

&

l'inBammalion proport ionnée

a

la Cenli bililé

des porties afted ées

&

11

I'efiort qu'elles onl Couffert,

La rupture des ligamens

&

des capCules articulaires oe–

cnCionne alfez Couvent I'épanchemem de la Cynovie, donl

l'allératiou peul ulcérer les parties, carier les os,

&

pro–

du:re des maladies trcs-Iongues, Couvent incurables,

&

me me mortelles .

Pour pré venir ces fa cheux accidens, jJ faut, s'jJ ell

poffible, dans l'inllant que

I'ent or! e

efl arrivée, plon–

g er

I~

partie dans un Ceau d'eao Ires-froide. Ce reper–

~? ffit emp~che

I'épanchement de la fyoovie, prév ient

1

rnfl ammallon,

&

appaiCe la douleur.

. Si I:on n'a

p~s

employé ce moyen fur le champ, il

f au.t Calgner

cO~leuCemem ,

preCcrire une diete Cévere,

leDlr le vemre hbrc,

&

appliquer fur la parlie des lioges

,.

. ENT

Irempés dans des liqueurs Cpirilueu Ces, coupées 3vec des

décoa ions réColutives .

00

met enCuile des catoplaCmes

fortifians de mie de pain

&

de vin . Q uand les accidens

fom pallés, 00 met

la

portie, fi c'ell la main ou le

pié, dans le vemre ou dalls la gorge d'un breuf ou ou–

tre aoimal nouvellemeol tué . On l':lit des douches de

difiérentes erpeces;

&

s' il ell beCoin, 00 a reCOurS au.

eaUI minérales de Bourbon, Bourbonne, Barege, Ai¡–

la-Chapelle,

&,.

Voy . la maladiel dtJ

01

de

il'J.

Pe–

tit. eY)

E

N T O R S

t!,

e Man.ge,

Mar'chall.)

maladie com,

mune

a

I'homme

&

au cheval,

&

qui quelqueCois efl

fi

rebelle dans l'un

&

dans I'autre, qu'elle efi en quel–

que

fa~on

l'opprobre de CeUI :\ qui le lrailement en en

confié ,

On enleud par le lerme

d'tntorfe

lout mouvement

dans lequel I'orticularion di forcée, rans cependant que

les os Couffrcnl de déplacement Cenfible .

Quoiqu'elle foil infiniment moins dangéreuCe que la

luxation, elle peut etre accomp.gnée d' accidens treS–

graves. Les plus facheures COD! cclles des porlies qui

001 un grand nombre de ligamens capables de s'oppo–

Ccr au déplacemenl, d'autanl plus que ces ligamens doi–

vene alloir beaucoup foulfert,

&

qu'i1 a fallu un grand

elfort pour vaincre leur réliflance. Ajo(ltons que non ,

feulemenl elles fonl d'aotant plus funefles que les ar–

ticies rom munis de Iigamens plus multipliés; mois

,.que les ruites en Com lerribles,

fi

ces

a~liculalions

fonl

cucore recouvcrtes de plufieers lendoos, qui, de me–

me que leur gaille, ne peuvent étre violemmenl dificu–

dus gu'il ne (urvienne de vives douleurs

&

une inHam–

malioll proponionnée

a

la Cenfibilité des parties affeaées.

La Cynovie, ceHe humeor dont l'uCoge ell de lubrefier

&

de fac iliter le mouvement, s'amalrane enru ile dans

ces gaines, augmente beaucoup les douleurs, tant par la

dillention

&

I'c'cartement de ces memes gaincs , que

par la compreffion des tendons.

Les rymptomes de l'

",torJe

Com la claudication ,

I'aaion de trainer la panie ¡'oulf'ranle, la ohaleur, la

durcté

&

le gonHemcnt cauCés par I'inflammation de

toules les parties di(\endues,

&

Cur - tout conCéquem–

ment

a

I'amas de la Cynovie, qui, rompant auffi quel–

quefois les gaines,

s'~panche

dans 10UI le voihnage de

l'article,

&

forme meme des tumeurs dans leCquelles

ou trouve une fluélualion Cenlible.

Ses cauCes fom conllammenl eXlernes,

&

Conl

ren·

fermées dans le nom que nous lui donnons relativemeut

aUI chevaul, c'efl-a-dire dans celui de

mlmllr,hllrr,

terme qui nous en olfre rur le champ une idée. En

effet, un cheval fail un faux pas, il pore le pié

a

fau)(

dans un Iieu raboleux, il re trouve pris dans une or–

niere,

&

I'arrache Cur le champ avec force, il re le dé–

lourne entre des pavés, ce qui arrive fréquemment par

12

fame des palefreoicrs, qui toUrncnl I'anim.llrop courl ;

&

I'on

con~oit

qoe dcs-Iors il peul en réfullcr une

en–

to,re

plus ou moins formidable, felon le plus ou le

moins d'exlcn(jon des lendons

&

des ligamens dans I'ar–

liculatian du boulet, ou daus eelle du paluron, ou dans

celle de la oouronne. Je dois encore obCerver que cel–

les donl ronl aueintes les unes

&

les autres de ces par':

lies dépendantes des eXlrémilés poflérieures, Conl 1011-

jours plus

a

craindre que celles qui arrivent

a

ces ar–

licles des colonues qui foOtiennent l'avanl-main, parce

que les premieres érant extrcmement travaillées dans 10U–

les les différentes aaions de I'animal, les humeurs y af–

tlueul avec plus d'aboudance,

&

en rendenl toOjours les

maladies plus compliquées

&

plus difficiles

~

vaioere,

En général, la marche du maréchal daos le Iraite–

ment de celle-ci doit

~Ire

différeote Celoo le lem,

&

fes degrés . Les remede;:; repercuffifs, reflrinaifs, con–

viconent dans res commencemens, parce qu'ils prévien–

neOl I'épanehemem qui pourroit Ce faire,

&

rendent aux

parties leur IOn natorel; aiofi on peut mener le cheval

a

I'eau, appliquer fur le Jieu affeaé des linges Iremp¿s

dans de I'eau

&

du vinaigre,

&c.

Dans le cas ou

iI

y

a inHammalion, douleur, épan–

chement, il faut nécelfairement raigner

a

la jugulaire ,

appliquer en forme de caloplaCmes des réColutifs doux

&

qui ne crirpent pas, lels que celui des rores de Pro–

I'ios bouillies av"cc du gros Con dans du gros ViD,

&,.

&

les. retirer roir

&

matio : j'ai été quelquefois obligé

de

m~ler

avec ces memes rofes des plantes émollien–

les,

&

je ne Cuis parvenu Couvent

a

la gu ériCon de ces

m aur, fréquernment

opioi~tres,

que par les applicalions

répérées de ces deroiers médicamells employés fans

m~lange .

J'ai de plus eu

a

combatlre des dépÓts enru ire de

l'aeri-