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ENT

iodiffc!rcmmen! de la jambe; car que ne peuven! pas la

mutino

&

l'habitude? ou o l'aide qui en partirn di vio–

knte

&

peu modéréo, il n'dl pas doutcux que ces mou–

vemens

inutil~s

&

indifcrets feront na;tre dans le che val

une craillte capable de lui in(pirer

:l

la

Ji

n la haine

&

l'averlion de la volte; ainli en ré(umant en peu de mots

tous les détails dans lcfquels je viells d'entrcr, pour in–

diquer les voies de réfoudre l'animal aux deux mains ,

011

verra que l'on ne doit, dans prefque toutes les cir–

conflances, ,ccu(er de (on irréfolution,

1°.

que

l~

fnrce

&

la durcté de la main du cavalier:

20° .

la faulfe ap–

plication ou la rigueur des aides qu'il a employées :

3°.

le

peu d'attention qu'il a eu de faire palfer infenliblemem

le cheval d'une aaion aifée

a

une aaion plus diffi cile,

en diverofiant (es

le~ons,

&

en lui faifnm parcourir dif·

j¿rent~s

ligoes: 4°. l'ignorance avec laque lle il a exigé

de lui, en le retrécilfallt

&

en le tournaO[, pour ainli

dire, de cÓté

&

d'autr~

(ur lui-meme, des mou vemens

dma il ne peu! étre vraimen!

&

franchemen! iilfcepti–

ble, qu'autan! qu'il

a

été

en

quelque

fa~on

alfoupli,

&c.

.

Les memes regles prefcrites pour prévenir le défaut

'don! il s'agit, doivent etre mifes en ufage pour

y

remé–

dier, eu égnrd aux chevaux qui l'ont contraaé: j'ajol!·

. !erai néanmoins ici quelques réHeKions.

11

faut, lorfqu'on fe propofe de combatlre ce vice,

dcher de recollno;tre d'ou il procede,

&

étudier le ca–

raél~re

de I'animal : les meillturs moyeos de le vaincre.

ioo! ceux qui fom les moins comraires

a

fon naturel:

0 0

ne rifque rien de le ramener par la douceur; on ri·

fque tOUl lorfqu'on tente de le fu bjuguer par les chad–

mens: s'il eO mélancolique

&

flegmatique, il p<rd le

coura¡:e

&

la vigueur; s'il efl cokre, s'il efl aaif, il

fe de(efpere . 11 s'agit donc de réformcr avec padence la

mauvaif. habitude qu'il a prire,

&

de fe pcrluader fur–

lOut que fon obOination nugmente touJours pnr la ne:)–

tre . On doit encore éviter de lui fugg érer le denr de fe

défendre: travaillons-Ie d'abord par le droit

&

fur le

cóté ou il efl libre; la facilité de cetle main pourvoira

iI

celle de l'autre,

&

nous I'auirerons, avec le tems,

fur celle

a

laquelle il refufe d'obéir : plions-Ie dans une

feule

&

meme place

a

cene meme maín ; tirons I'enco–

lure de cet état de roideur dans lequel elle peUl etre;

préférons les

le~ons

du pas dalls lefquelles

iI

nous ell

plus aifé de dominer le cheval

&

de fonifier fa mé-

. moíre; comraignons-Ie, en un mot, de perdre jufque

"U moindre fouvenir de fes déréglemens, par la voie

des carelfes;

&

enfin,

fi

nous y lommes forcés, par

des moyens rigoureu! , dont I'ufage ne devroit Iléanmoins

appartenir qu'¡¡ de véritables maltres. (o)

E N T 1E R C E M E N T,

r.

m.

('}urifprltd.)

!er–

me de coOtume qui ognifie

enleven"nt d'uno <hofe mo–

"iliairt

&

mijo en main ti"",

ainri que le dit du Mo–

Iin fur

I'art.

4f4. de la coJltume d'Orlé9ns.

Cet ufage e(l foct ancien; car on trouve dans les lois

faliques

&

ripuaires,

&

dans les capitulaires de Charle–

magne

&

de fes enfans,

interliare

&

rtJ i"tereiata,

pris dans le meme feos que I'on entend ici

l'enti"c.ment.

La col!tume d'Orléans,

arto

4H. dil que la chofe

mobiliaire étant vOe

a

I'reil, c'efl-a·dire reconnue dans

un marché, foire 0U place publique, peut ttre

eneitr–

.1.,

fauf le droit d'autrui, c'eO-a·dire que fans qu'il foil

befoin de permillion de juflice, elle peut etre enlevée

&

mife en. main tierce.

Ce droit de fuite s'exerce ordinairement par ceUI aUK–

qucls on a

vol~

ou délOurné quelque meuble, comme

' un cheval qu'on auroit détourné d'une métairie,

&

que

l'on retrouve expofé en vente dans un marché ou foi–

re publique

Pour

me;er«r

une chofe dérobée ou perdue, il fau!

la faire voir

a

I'huillier ou fergenl, lequel peut enfuite

I'enlever, comme le di! la cotttume.

Lorfque des meubles ont été vendus en ju!lice. ou

dans une foire ou marché,

il

o'y

a plus lieu

a

I'entier–

&tmtnt.

Celui fur qui la chofe efl

ent;er"o,

&

ceUK qui peu–

veo! yavoir intéret, OO! le dtoit de s'oppofer

a

I'entier·

"ment;

&

fur l'oppofition, c'e(l

a

celui qui

ontitr",

comme étan! demandeur,

a

prouver que

la

chofe lui

app~rticn!

.

Lorfqu'UD créancier, en fa ifant faior

&

arreter les

meubles

&

effets de foo débiteur, reconno;t parmi les

meubles faifis quelques elfets apfXIrtenant

iI

lui failiaant,

alors, fuivanl le. meme

arl;de

4f4,

iI

peut

iI

cet égard

convertir fa failie en

mtierctmmt.

pourv O que la chofe

ait été vOe

a

I'reil par le forgellt qui a fait la fai(ie.

Au (uiplus,

l'art;GI,

4H défend

a

tOUS fergcll&

&

au–

T~m,

V,

)

ENT

619

Ires perfonnes d'en!rer en la maifon d'autrui puur faire

en/ierar

&

enlever les biens étant en icelle, fans au–

torÍlé

d~

ju!\ice: la préfence du Juge eJl méme que!–

qucfois nécelfaire .

V I'YCZ la (o12t1lme do D /tnoiJ,

~re.

93.

&

le glo.o:

de

Lauriere

all

m l,t

Entierce1l1ent.

(11)

ENT01LAGE,

r.

m. ( Commtr<t.)Olldonne

en géné ral ce nom dans tous les 3J uOemens en ligne,

en dentelle,

&<.

iI

tout ce ql1i (en de (oOtiell ou de

montl1re

a

quelque nutre partíe de l'ajuflemcnt d'un Ira·

vail plus

fin,

plus délicat.

&

plu> précieux.

L 'mtoila–

ge

a

li~u

dnns les tours-de-gorge, les garnitures, les

manchetles ,

&<.

C'efl ou de la mou(feline qui ioutienr

de la dentelle, ou une dentelle moins belle qui en fol!–

tienr une plus belle,

&

C.

E

N T 0 1L E R, V. aa . c'efl coller fur une t\lile

une eflampe, une thefe, un defiein; pour cet elfet, on

palfe de la calle faite avec de I'eau

&

de la farine bouiJ–

lie fur une toile tendue (ur un challi s. fur laquelle on

applique I'eflampe (lU deaein qu'on veut y coller,

a–

pres quoi on met un papier defiÍls, (ur lequel on frote

en appuyant, pour que ' la calle prenne bieo par-tout,

&

qu'il ne rerle point de vem.

(R)

E N T O I R S,

(Jardinage) Voy .

G

RE F F

o

I R S .

E N

T

O 1

S

E

R,

v. aa.

termc de Maf onnrrie.

c'en

arranger quarrémem des matériaux, comme moilons

&

platras, pOllr enfu ite en mefurer le cube .

(P)

ENTON N

E R,

v. aa.

en Mu{iquo,

c'efl former

jufle avec les voix les fons

&

les intervalles que I'on

s' efl propofé. Les confonances fimples

&

les petirs

intervailes font faciles

~

enlonner;

mais il

y

a plus

de diffi culté

:l

mtonner

de grands intervanes , fm-tout

quand ils font diaonans, parce qu ' alors la gloue fe

modifie fdon des rapporlS plus grands

&

plus compo–

[és .

EIIIOnntr

efl encare commencer le chan! d'une hy–

mne. d'un pfeaume " d'une antienne, pour eo dooner

le ton

11

lOur le chreur .

(S)

E

N

T

o

N N E R,

f,ermt

á'

¡,onomi~

Tllftiqtlt, ti,

mar–

<band de vin

&

do braffiur,

c'c(l remplir les tooneaul

de vin

011

de bierre .

E N TO N N E R lE, f. f.

t"me de BrnfTeur;

c'en

un lieu placé au-deaous des cu ves , oú font rangés des

tOllneaUK qu'on remplit de bierre

a

mefure qu'elle fe

fa it.

ENTONN01R,

f.

m.

(Ana/omio )

cavité ou

fofTene afiez profonde, qu'on découvre dans la partie

inféricure du troilieme ventricule du cerveau,

&

don!

¡'ouverture évafée, fe retrécilfant infenfil.11ement, abou–

rit

a

la glande piluitaire, qui e(l logée dans

la

cavité

de la felle turcique .

L'entM»o;r

a. dit-on, deux ou–

vertures; I'nne, qu'on appelle 3uJourd'hui

Oll'lJertllrt an–

tlriwre <omm/me,

parce qu'clle commullique avee les

ventricules latéraux,

&

l'autre, qu'on nomme

Mvereu–

ro <omm/me pojUricrtre,

parce qu'elle communique au

cervelet [uivant l'hypothHe généralemem

re~Oe.

Mais ces deu! OuVcrturcs de

l'entonno;r,

&

jles com–

munications qu'pn lui amibue, fom·elles bien certaine>?

Du moins tout le monde n'en conv ient pas: M . Lieu–

laud, par exemple, croit s'etre arrOré du cOOlraire par

des admiDiflrations muhipliées ; cel anatomifle, loin d'ad–

meme aucune cavité dans

l'mlonno;r,

a trOuvé que

cetle partie du r¡oili emc ventricule du cerveau (qu'il

nomme

tigo p;trJita;rt,

a

caufe de fa folidjté) ell une

efpece de cylilldle de deu!

3 '

trois liglles de hauteur,

formé par la (ubOance cendrée,

&

recouvert de la pie–

mere .

JI

a encare obCervé que ce cylindre efl nourri

dalls fon axc par de tres-petin vailleaux, lefqu_els com–

muniquent avec CeUK de la glande pituitsire, qui

re~oi!

cclte colonne ou qui la foOtlent.

Je ne prétends point ici que M . Lieulaud ni! rai–

fon,

&

que les aUlres anatomi(les foiem dans I'erreur;

je ne décide rien enlre les maltres de l'art, moi qui ne

fuis qu'un écolier .

Jo.

dis fculement que tOUI ce qui

regarde la flruélure des diverfes parties du eerveau, en

enderement fujet

11

un nliuvel exa men. non parce qu'

il

faut cfpérer, en s'y dévoli,lOt . de découHir quelque

chofe de leurs fo naions, puilque la nature a pris

a

ta–

clle de nous en voi ler le my(J.ere, mais parce qu'il en

importaut de n'établir pour faits que ceUI que les dif–

f.aions démontrent clairement

a

IOlH

le monde, falls

aucune contradiaion . A'llli nou' garderons· nous bien

d'expofer dans ce livre des opinions analOmiques, fans

tracer en meme

tem~

I'hiltoire des domes

&

des incer–

litudes .

IIrt. de M . le Choovalier

DI!

J

A

ti

e o u

R T.

E

N T

o

N N

o IR.

;nftrument d. Ch;rurgie

dont on

Ce (en pour conduirc

Il'

cautere aauel ('ur I'os unguis

dans

I'op~~~tion

de la ti-flule lacrymale. afin d'en .dé-

lt

11

lo

\.U-U!-